Éric Zemmour a rassemblé, dimanche 5 décembre, plusieurs milliers de personnes en Seine-Saint-Denis où il a lancé son parti baptisé Reconquête. Des journalistes ont été malmenés, des incidents dans la salle et des heurts à l'extérieur ont éclaté.

C'est d'eux, entre autres, que parle Vladimir Poutine quand il dit vouloir "dénazifier l'Ukraine" : les ultranationalistes de Pravyi Sektor (Secteur droit), mouvement paramilitaire né en 2014, au moment des événements de Maïdan. A Lviv, ville pro-européenne où les hommes s'enrôlent en masse dans l'armée régulière, leur milice fait elle aussi le plein de volontaires. Extrait d'"Envoyé spécial" du 10 mars 2022. 

Contrairement à ce qu'affirme Marine Le Pen, la Convention de Genève de 1951 ne définit pas de statut spécifique de "réfugié de guerre". Les Ukrainiens qui quittent leur pays bénéficient toutefois d'un dispositif inédit de "protection temporaire", différent du statut de réfugié.

Depuis plusieurs jours, près de Kiev, l'armée ukrainienne tire des mortiers pour freiner l’avancée des chars ennemis. Ils sont aidés par des civils qui ont quitté leurs métiers tranquilles pour prendre les armes.

Au total, la police et la gendarmerie ont enregistré 6 300 crimes ou délits (+13%) et 6 200 contraventions (+26% par rapport à 2019) à caractère raciste, désignant des actes commis "en raison de l'ethnie, de la nation, d'une prétendue race ou de la religion".