TWITTORAMA | La crise ukrainienne s'est transformée en véritable guerre civile dans la centre de la capitale, à Kiev. Cette semaine 75 personnes ont été tuées en trois jours.  Place de l'Indépendance, les manifestants sont toujours "en résistance". Ils demandent depuis novembre 2013 un rapprochement avec l'Union Européenne. De son côté, le Président Ukrainien Viktor  Ianoukovitch a fait volte-face et préféré se rapprocher de la Russie.

L'opposition a signé un accord avec le président ukrainien Viktor Ianoukovitch. A la mi-journée, il a proposé une présidentielle anticipée, la formation d'un gouvernement de coalition et une réforme constitutionnelle, après les violences qui ont fait près d'une centaine de morts depuis le début de la semaine.

La garde à vue de l'ex-policier interpellé mardi dans le cadre de l'enquête sur le quadruple meurtre de Chevaline, a été levée vendredi. Aucune charge n'est retenue contre lui dans cette affaire. Mais il va être poursuivi pour trafic d'armes, puisque de nombreuses armes ont été retrouvées à son domicile.

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a quitté Kiev pour Pékin dans la nuit de jeudi à vendredi. Jeudi il s'était rendu sur place avec ses homologues allemand et polonais, pour tenter de trouver une issue aux violences qui ont fait 75 morts en trois jours. Les négociations "très difficiles" se sont interrompues et doivent reprendre avant la mi-journée, vendredi matin la présidence ukrainienne assure qu'un accord a été trouvé. Mais le ministre français des Affaires étrangères est parti en Chine, "il ne pouvait pas reculer son départ".

DE NOTRE ENVOYE SPECIAL | Alors que les Jeux olympiques de Sotchi s'achèvent dimanche soir, cette édition n'a pour l'instant pas été marquée par des manifestations, hormis le "happening" des Pussy Riot. C'est plutôt de l'extérieur que les protestations sont venues ; il faut dire que Vladimir Poutine n'avait mis à disposition qu'une zone isolée, dont pratiquement personne n'a entendu parler.