Le départ d’Alexandre de Juniac de la présidence d’Air France-KLM ne constitue pas vraiment une surprise. Depuis la grande grève de septembre 2014, ses déclarations provocantes envers les pilotes, son dérapage lors des entretiens de Royaumont, et quelques propos dans des cercles privés sur ce qu’il pensait des salariés d’Air France, la rupture semblait consommée.
La résolution a été votée samedi par le PS, réuni en Conseil national. Les socialistes s'engagent à participer aux débats lancés par l'appel "Notre Primaire" et suggèrent un vote durant la première quinzaine de décembre. Le président de la République pourra choisir d'y participer ou pas. Officiellement, c'est donc bien parti. Mais à y regarder de plus, ça risque de ne pas être si simple...