Depuis la chute de l'URSS, l'Azerbaïdjan et l'Arménie se disputent le Haut-Karabakh, un territoire peuplé majoritairement d'Arméniens, mais reconnu internationalement au sein des frontières de l'Azerbaïdjan. En 2020, un conflit particulièrement sanglant a permis à Bakou de récupérer une grande partie de ce territoire. Depuis neuf mois, l'enclave est sous blocus azerbaïdjanais, et la question des crimes de guerre qui auraient été commis par les deux parties demeure en suspens. Les procédures judiciaires internationales sont lentes, amplifiant les craintes que de telles atrocités se reproduisent en toute impunité. Les victimes et leurs familles sont dans l’incertitude. Notre correspondante en Arménie Taline Oundjian a rencontré certaines d’entre elles.

En visite en France pour trois jours, le roi Charles III s'adresse, jeudi, aux sénateurs français, au lendemain d'un dîner fastueux avec Emmanuel Macron au château de Versailles. Charles III est attendu à 11 h à la tribune, d'où aucun souverain britannique avant lui ne s'est exprimé. Suivez son discours en direct.

Le président sénégalais Macky Sall a accordé une interview à France 24 et RFI en marge de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New York. Il est revenu sur le coup d’État au Niger du 26 juillet déclarant que la solution diplomatique était privilégiée pour sortir de la crise, mais que l’option d'une intervention militaire était toujours sur la table. Concernant sa décision de renoncer à briguer un troisième mandat – après un septennat et un quinquennat – pour l'élection prévue en février 2024, il a rappelé que juridiquement, il en avait le droit, mais qu’il avait "un code d’honneur" qui l’empêchait de le faire.

Après sa victoire éclair dans l'enclave du Haut-Karabakh, Bakou a ouvert jeudi des pourparlers avec les séparatistes arméniens sur la réintégration à l'Azerbaïdjan de ce territoire sécessionniste. L'offensive lancée mardi a fait au moins 200 morts et 400 blessés. Une réunion d'urgence de l'ONU doit se tenir jeudi.

Les autorités vénézuéliennes ont frappé fort, mercredi, en envoyant 11 000 policiers et soldats reprendre le contrôle de la prison de Tocoron, entièrement aux mains d'un gang criminel influent. L'opération s'est faite à coups de grenades et armes à feu. La prison doit être complètement vidée et les 2 500 prisonniers transférés dans d'autres centres pénitentiaires.