L'Assemblée constituante du Venezuela, fidèle au président Nicolas Maduro, a levé mardi l'immunité parlementaire de l'opposant et président autoproclamé Juan Guaido. "Rien ne nous arrêtera", a répliqué ce dernier.

En tant que président du Conseil de la nation en Algérie, c'est à Abdelkader Bensalah, 77 ans, d'assurer la transition en Algérie, après la démission du président Abdelaziz Bouteflika mardi. Portrait.

Notre envoyée spéciale Soundousse Brahimi revient sur la réaction des Algériens à l'annonce de la démission de Bouteflika. "Pour le moment, la joie prédomine dans les rues d'Alger. Beaucoup d'Algérois sont sortis dans les rues, sont en train de chanter. On entend aussi des youyous. On parle d'une démission historique, même si elle arrive tardivement. Les slogans saluent aussi les efforts du chef des armées, le général Salah, qui a mis un coup de pression à l'institution présidentielle (...) Les Algériens demandent un départ de toutes les têtes et symboles du gouvernement Bouteflika."

"L'armée a soutenu la candidature d'Abdelaziz Bouteflika, mais s'est aussi toujours positionnée du côté du peuple", décrypte Meriem Amellal, journaliste à France 24 et spécialiste de l'Algérie. Elle rappelle que l'armée a obtenu l'indépendance de l'Algérie et a lutté contre le terrorisme. "L'armée ne se réduit pas à un clan de généraux, c'est aussi des officiers, des jeunes qui représentent cette population dans la rue. Le peuple qui manifeste depuis le 16 février et qui crie 'le peuple et l'armée sont frères' veut que les forces armées l'accompagnent dans cette transition, sans prendre part dans la décision politique."