En France, les exilés russes, ayant fui après l'offensive en Ukraine, ne nourrissent guère d'espoir quant à l'issue prévisible du scrutin présidentiel en Russie. Celui-ci a débuté ce vendredi, avec pour objectif principal de garantir un taux de participation élevé, plutôt que de décider de la réélection de Vladimir Poutine. Un scrutin entaché par la mort en détention de son principal opposant Alexeï Navalny, largement dénoncé comme un assassinat politique par l'opposition russe. Depuis la France, les hommages se sont multipliés. Un reportage signé Elena Volochine.

Les dirigeants français, allemand et polonais sont réunis vendredi à Berlin pour faire le point sur le renforcement de l’aide à l’Ukraine. Une rencontre qui intervient dans un contexte de tensions entre Paris et Berlin, autour des lignes rouges à fixer à la Russie mais aussi des livraisons de matériel et du développement de la défense européenne. Interview.  

Vladimir Poutine, arrivé au pouvoir en Russie il y a 24 ans, a voté en ligne vendredi lors du premier jour d'un scrutin présidentiel destiné à le réélire pour un nouveau mandat de six ans, l'opposition ayant été éradiquée. Le démarrage du scrutin a été perturbé par des actions de protestation isolées et de nouvelles attaques venues d'Ukraine dans les régions frontalières.

La région Asie-Pacifique, longtemps dominée par les États-Unis, est bousculée par la montée en puissance de la Chine. Les tensions se multiplient autour de Taïwan et en mer de Chine du sud, dans les airs comme sur les mers : avions de chasse chinois omniprésents, collisions entre bateaux, militarisation de récifs… Tourné au Japon, en Chine, à Taïwan et aux Philippines, ce reportage raconte la nouvelle guerre froide opposant la Chine autoritaire de Xi Jinping aux États-Unis et leurs alliés démocratiques. Un conflit territorial, politique, économique et idéologique qui laisse planer le risque d’une troisième guerre mondiale.