Conspué par les manifestants maliens, le fils d'Ibrahim Boubacar Keïta, Karim Keïta, a démissionné, lundi soir, de la présidence de la Commission parlementaire de la Défense, affirmant ne plus vouloir "être un argument pour des personnes en mal de programme".

Alors que l’état d’urgence sanitaire a pris fin le 11 juillet en France métropolitaine, il a été prolongé jusqu’au 30 octobre en Guyane — de même qu’à Mayotte — où la situation dûe au Covid-19 est critique. Le Premier ministre Jean Castex s'est d'ailleurs rendu en Guyane le 12 juillet. Pour tenter d’endiguer la pandémie, les associations sont mobilisées, notamment dans la commune de Saint-Georges, limitrophe avec le Brésil : distribution de kits d’hygiène, explication des gestes barrières ou encore incitation au dépistage, avec l’aide des habitants des quartiers.

La pandémie due au coronavirus va continuer de s'aggraver si les mesures de prévention nécessaires ne sont pas mises en œuvre partout dans le monde, a averti, lundi, le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé. Pour lui, il n'y aura "pas de retour à l'ancienne normalité dans un avenir prévisible".

Alors que la crainte d'une seconde vague de Covid-19 devient de plus en plus prégnante, le Conseil d'État a été saisi par des victimes du coronavirus et des professionnels pour enjoindre le gouvernement à rendre le masque obligatoire dans les lieux clos recevant du public.

Le projet de loi de programmation pluriannuelle de recherche, qui doit être présenté au Conseil des ministres mercredi 15 juillet,  a suscité une vague de mécontentement au sein du monde scientifique et universitaire. Pour les chercheurs, ce texte ne tire pas les enseignements de la crise du Covid-19, qui a démontré l’importance de la recherche dans les situations d’urgence sanitaire.