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25 femmes noires brésiliennes influentes sur le net.

samedi 11 janvier 2014 à 11:13
#25webNegras: a list of the 25 most influential black women on the Brazilian web.

#25webNegras : une liste des 25 femmes noires les plus influentes sur l'internet brésilien.  

Le site internet Blogueiras Negras (Bloggeuses noires) a publié une liste des 25 femmes brésiliennes noires les plus influentes sur le net.

La liste contient, entre autres, des activistes des droits de l'homme, des journalistes, des écrivaines, des chercheuses, des féministes, des artistes urbaines qui luttent pour l'égalité des genres et contre le racisme et les préjugés au Brésil, et mentionne leurs blogs personnels et collectifs et leurs pages Facebook . 

Blogueiras Negras y ajoute aussi une liste de 10 femmes noires inspirantes sur le net issues du monde entier. [lien en portugais]

Hatebase – Un site collecte les discours de haine pour prévenir les génocides

vendredi 10 janvier 2014 à 23:32
Screenshot of Hatebase's map of "recent sightings" of hatespeech around the world, based on crowd-sourced entries uploaded to the database.

Copie d'écran de la carte de Hatebase représentant les “observations récentes” de discours de haine dans le monde, basée sur des données collaboratives ajoutées dans la base de données. 

Note: Tous les liens de cette page renvoient vers des pages en anglais.

Est-il possible de prédire un génocide ? Que se passe t-il en premier – avant le pire ?

D'après un article publié par Genocide Watch, c'est un processus avec différentes phases qui doivent être identifiées et traitées respectivement. Une classification par langue, ou symbolisation, est une des étapes nécessaires. 

Screenshot of graph of most uploaded terms by languages into Hatebase.

Copie d'écran du graphique représentant par langue les termes les plus reportés au sein de Hatebase. 

Hatebase est une base de données collaborative de discours de haine créée autour de cette idée d'identification et de prévention. Grâce à cette base de données, chacun peut reporter des événements et du vocabulaire, indiquant où dans le monde les termes ont été utilisés. Le fondateur Timothy Quinn a déclaré lors d'un entretien par mail que la “clé pour comprendre Hatebase est de la considérer comme une couche de données — comme le trafic sur la carte d'une ville.”

La base de données a été créée pour aider les administrations, ONGs, organismes de recherche et les autres acteurs à identifier la présence de discours de haine comme prédicteur de violence régionale. 

La base de données demande aux utilisateurs d'ajouter des signalements en fonction du lieu et de la langue catégorisés par sujet : origine ethnique, nationalité, genre, orientation sexuelle…etc. Actuellement, il y a 60 000 observations datées et géolocalisées dans le système.  

Screenshot of most common hate speech graphed by type.

Copie d'écran du site de Hatebase représentant par types les discours de haine les plus courants: ethnie, nationalité, religion, sexe, orientation sexuelle, handicap, classe

Afin de permettre aux organisations d'accéder à la base de données et de l'utiliser dans d'autres applications, les développeurs ont passé beaucoup de temps à développer une API ouverte. Quinn : 

Notre intérêt est d'avoir des ONGs comme nous qui intègrent l'outil avec leurs propres données afin de les aider à prendre des décisions avisées sur où allouer des ressources humaines, matérielles et financières… Notre espoir est que les personnes utilisent plus notre API pour comprendre l'ensemble de nos données que notre site web.

Définir les termes

Mais qu'est-ce un “discours de haine” exactement? D'après le site web :

Un discours de haine est difficile à définir, mais la majorité des personnes serait d'accord avec le sentiment célèbre du magistrat Potter Stewart : “Je le sais lorsque je le vois”. Hatebase défini les discours de haine comme tout terme généralisant un groupe de personnes en fonction d'attributs qualitatifs et ou subjectifs malveillants — particulièrement si ces critères concernent l'appartenance ethnique, la nationalité, la religion, la sexualité, le handicap ou la classe sociale.

Hatebase suggère aux contributeurs de se poser les questions suivantes avant d'ajouter un terme dans la base de données :

1. Est-ce qu'il concerne un groupe spécifique de personnes ou est-ce une insulte généralisée ? Dans le dernier cas ce n'est probablement pas un discours de haine.

2. Est-ce qu'il peut être potentiellement utilisé dans un but malveillant ? Si non, ce n'est probablement pas un discours de haine.

3. Il y a t-il des sources tierces objectives en ligne qui peuvent être citées ? Si non, ce n'est probablement pas un discours de haine.

4. Si vous deviez développer un programme qui surveille les discours de haine sur Twitter, est-ce que vous considéreriez comme pertinent un tweet isolé ? Si non, ce n'est probablement pas un discours de haine. 

Pour plus d'information, vous pouvez consulter The Sentinel Projet et les suivre sur Twitter @hatebase_org.

“Abita”, un court métrage d'animation sur les enfants de Fukushima

vendredi 10 janvier 2014 à 23:23

“Abita”, un court métrage d'animation sur les enfants de Fukushima qui ne peuvent pas jouer dehors à cause des risques d'irradiation, illustre délicatement leurs rêves et leurs réalités. Le film, produit par Shoko Hara et Paul Brenner, a gagné le prix du meilleur film d'animation au festival international du Film Uranium.  

Shoko Hara, étudiante en Allemagne et née à Okayama dans la partie occidentale du Japon, écrit [anglais] à propos de la métaphore qu'elle utilise dans le film : 

Dans notre film, nous utilisons le symbolisme japonais. La libellule représente l'île japonaise, à cause de sa forme. Elle symbolise aussi l'espoir, la perspective, le rêve, l'énergie au Japon et elle réunit tous les éléments naturels comme l'eau, la terre et l'air. Ceux-ci ont été détruits lors du désastre de Fukushima, ils n'ont aucune perspective pour leur futur. De plus les libellules au Japon sont synonymes de fertilité. La libellule représente le monde intérieur de l'enfant, elle veut être libre dans la nature mais elle ne peut pas. C'est un symbole populaire au Japon et nous l'utilisons souvent dans les arts, les poèmes et la littérature. 

Malgré une couverture médiatique rare au Japon, le film a été largement partagé sur les réseaux sociaux. 

Les radiations restent un problème sérieux [anglais] pour les habitants de la zone entourant l'usine nucléaire Daiichi de Fukushima depuis que l'usine a subi un effondrement suite au tremblement de terre et au tsunami du Tohoku en 2011. 

Innovation: un ordinateur alimenté à l'énergie solaire fabriqué au Mali

vendredi 10 janvier 2014 à 23:19
Limmorgal, un PC de basse consommation fabriqué au Mali par Tech of Africa avec autorisation

Limmorgal, ordinateur alimenté à l'energie solaire fabriqué au Mali. Par ‘Tech of Africa'. Photo autorisée.

Dans le cadre de notre série sur les innovations en cours en Afrique, nous avons récemment présenté l’ imprimante 3D fabriquée au Togo à partir de déchets électroniques et un correcteur orthographique pour la langue bambara. Aujourd'hui nous présentons le premier ordinateur à faible consommation fabriqué au Mali. L'ordinateur personnel appelé Limmorgal (calculateur en langue peulh) est la création de deux entités du Mali: la Société d’ Internet du Mali (ISOC Mali) et Intelec 3. Mamadou Iam Diallo, Président de ISOC Mali, explique sur le blog Bamako les besoins auxquels ils souhaitaient répondre avec ce PC :

Nous avons conçu cette machine pour contribuer à la réduction du fossé numérique, mais également à la vulgarisation de l’outil informatique surtout en milieu scolaire. Limmorgal est aussi un ordinateur adapté à l’alimentation à l’énergie solaire grâce à sa faible consommation en énergie.

Les caractéristiques de base de  l'ordinateur personnel sont les suivantes:

Proposez votre film pour les Social Impact Media Awards

vendredi 10 janvier 2014 à 17:12

SIMA 2014

Votre film raconte une histoire forte et essaye de faire avancer le monde social ?

Inscrivez vos documentaires, vos longs et courts métrages pour les Social Impact Media Awards (SIMA) [anglais] avant le 21 Janvier 2014.

Plus de 340 films provenant de 102 pays ont déjà été proposés. Suivez SIMA sur Facebook[anglais] et Twitter[anglais] pour être avisé des films gagnants.