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Conversation avec Marianna Breytman, traductrice pour Global Voices

vendredi 19 avril 2013 à 18:52

Lors du Sommet de Global Voices [anglais, en] à Nairobi, au Kenya, j'ai rencontré de (relativement) nouveaux collaborateurs de Global Voices. L'une d'eux était Marianna Breytman [en], qui traduit des articles de l'espagnol vers l'anglais, ce qui fait d'elle une lectrice avide des contenus publiés par les auteurs d’Amérique Latine [espagnol, es] et d’Espagne [es] sur le site Global Voices en espagnol.

Nous nous sommes entretenus de façon informelle et vous pouvez la voir (et l'entendre) dans la vidéo ci-dessous parler de Global Voices, de traductions et de langues [en espagnol] :

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Depuis lors, nous sommes en contact via email, par lequel nous avons parlé des sujets suivants :

Juan Arellano : Vous avez récemment passé la barre des 100 traductions d'articles pour GV. Est-ce que ceci était, d'une certaine façon, un but que vous vous étiez fixé quand vous avez commencé ? 

Marianna Breytman : Non. A vrai dire,  quand j'ai commencé à Global Voices, je ne savais pas où ça me mènerait. Je faisais juste les traductions parce que c'était quelque chose que j'aimais faire. C'était amusant, comme je vous l'ai dit à Nairobi. Mais avec chaque traduction, j'en apprenais de plus en plus sur l'organisation et son importance dans le monde du journalisme. Le but de 100 articles est arrivé alors que mon 2e anniversaire avec GV approchait (en mars 2013) et je voulais traduire 100 articles avant cela. Et bien, mon 2e anniversaire a eu lieu le 18 mars et quelques jours plus tard, j'ai traduit mon 100e article [en], donc j'ai presque réussi !

JA : Est-ce que des traductions que vous avez faites pour Global Voices ont eu un impact sur vous ? Avez-vous des anecdotes ? 

MB : Les traductions qui ont un impact sur moi sont celles d’événements qui se déroulent dans des lieux où j'ai été. Je me rappelle d'un article qu'Ariel [Moreno] a écrit sur les “démons rouges” [es] au Panamá juste lorsque je me suis rendue là-bas. Je savais que je devais traduire cet article parce que j'ai eu cette expérience, de les voir dans toute la ville.

Il y a un autre article dont je me souviens, de Robert [Valencia] à propos des manifestations à Brooklyn suite à la mort de Kimani Gray [es]. Je ne savais même pas que cela se passait dans ma propre ville avant de me lancer dans la traduction [en].

Néanmoins, la traduction qui m'a le plus touchée n'a pas été pour GV, mais plutôt pour une collaboratrice de GV – Elaine Díaz Rodríguez. Quand Elaine s'est vu refuser son visa pour venir aux USA (*), elle a publié un article [es] sur son blog  sur ce qui s'était passé. Elle voulait répandre la nouvelle et je lui ai immédiatement dit que je le traduirais. J'étais si triste après avoir lu son récit émouvant et en avoir appris davantage sur sa situation, parce qu'elle était ma collègue et amie, que cela m'a poussée à faire la meilleure traduction [en] possible. À ce moment, j'ai réalisé l'importance de faire des traductions pour donner la voix à ceux qui veulent raconter leurs histoires au reste du monde. C'est la raison pour laquelle j'adore ce que je fais.

JA : L'espagnol n'est pas votre mangue maternelle, alors comment vous êtes-vous intéressée à cette langue ? 

MB : Tout le monde me pose cette question et je n'ai toujours pas de bonne réponse ! J'étudie l'espagnol depuis de nombreuses années, j'ai commencé alors que j'étais petite fille à l'école primaire, mais je pense que la première fois que je m'y suis vraiment intéressée c'était en 6ème ; j'avais un professeur espagnol qui était un juif orthodoxe de Panamá (c'est la beauté de vivre à New York !). Je pense qu'il avait vu quelque chose en moi que je n'avais pas remarqué et il m'a encouragée à continuer à apprendre cette langue. Grâce à lui, je me suis mise à lire davantage, à écouter davantage la radio espagnole, et à prendre des cours pour élèves avancés.

Je pense que c'était moitié ça, moitié le simple fait qu'apprendre l'espagnol était quelque chose qui me plaisait. J'ai toujours eu de bonnes notes en classe juste parce que je ne voulais pas en avoir de mauvaises et j'ai travaillé très dur pour les obtenir. Mais apprendre l'espagnol n'a jamais été comme ça pour moi. C'était intéressant et très amusant. Je l'ai étudié parce que ce n'était pas comme si je me forçais à l'apprendre. C'était simplement faire quelque chose qui me plaisait. (C'est aussi la deuxième langue de New York alors ça tombait bien !)

Marianna Breytman

Marianna Breytman

JA : Sachant que vous êtes bénévole pour GV, quelles autres occupations avez-vous ?

MB : À l'heure actuelle je travaille pour une organisation à but non lucratif qui a divers programmes d'échanges pour les étudiants. Je travaille plus particulièrement pour le programme Au Pair, qui donne aux étudiants qui vivent à l'étranger l'opportunité de venir aux USA pour s'occuper d'enfants et étudier en même temps. Mon poste est celuis de Coordinatrice du recrutement international, donc, j'examine toutes les demandes de candidature et travaille avec nos partenaires internationaux pour les aider à promouvoir le programme dans leurs pays d'origine.

À part ça, j'enseigne de temps en temps l'espagnol dans un centre d'éducation collaborative à Brooklyn.

 JA : J'ai lu que vous vous intéressez à la gastronomie… Cuisinez-vous pendant votre temps libre ? 

MB : Où avez-vous lu ça ?! Haha.. La gastronomie m'intéresse, mais je ne cuisine pas autant que je le voudrais. J'adore goûter la nourriture de différents pays. J'ai été à Panamá pour la première fois en mars (et ai eu la chance de rendre visite à un autre GVer, le merveilleux Ariel Moreno) et j'ai mangé mon premier ceviche. C'était délicieux et j'adorerais apprendre à en faire.

 JA : Vous êtes très jeune. Quels sont vos projets d'avenir ? 

MB : Pour l'instant, j'aimerais vraiment continuer à travailler dans le domaine de l'éducation internationale. Je suis fascinée par ce sujet des cultures mêlées et coexistantes, ce qui est la raison pour laquelle j'adore vivre à New York.

Pour le futur, je pense travailler pour une organisation qui œuvre en faveur des droits de l'Homme et / ou s'implique dans des projets de développement économique. J'aimerais aussi continuer à enseigner l'espagnol.

Et évidemment, j'espère continuer à travailler avec Global Voices. J'aimerais me diversifier et en apprendre davantage sur d'autres projets au sein de GV aussi. En fait, j'ai récemment fait quelques traductions pour Eddie [Ávila] à Rising Voices et ça m'a donné l'opportunité d'en apprendre plus sur cette partie de l'organisation. Je suis aussi bénévole pour WITNESS [en] (l'un des partenaires de GV qui crée des vidéos en faveur des droits de l'homme) depuis plus d'un an et je projette de continuer à les aider et à faire des traductions pour leurs initiatives.

—-

Dans la vidéo suivante, nous parlons un peu plus de Global Voices et du Sommet qui nous a réunis à Nairobi [en espagnol].

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JA : Quelque chose à ajouter ? 

MB : Oui, avec l'aide de Firuzeh [Shokooh Valle] et Silvia [Viñas], j'espère continuer à évoluer comme traductrice. En fait, je n'ai jamais pensé de ma vie que, en tant que traductrice bénévole, j'aurais l'opportunité de faire partie de cette famille GV et de rencontrer tant de personnes incroyables qui changent le monde. C'est vraiment un rêve devenu réalité.

 

(*) – Finalement, Elaine obtint [es] le visa le 10 avril, après un examen de son cas.

Autres articles en lien avec ce sujet :

Entretien sur Cuba avec Ellery Biddle et Elaine Díaz [en]
Matisse Bustos Hawkes, WITNESS et le pouvoir de la vidéo [en]
Chris Moya, SpainRevolt et cyberactivisme
Afef Abrougui, blogueuse tunisienne
Conversation avec Rebecca MacKinnon sur son livre “Consent of the Networked”
Une visite à Kibera [es]
Le  premier jour du Sommet de Global Voices 2012 [es]

Photo confiée par la personne interviewée, reproduite avec son autorisation
La vignette provient d'une photo prise par Rezwan pour Global Voices.

Le documentaire censuré d'Occupy Nigeria fait le buzz

vendredi 19 avril 2013 à 17:16

Un documentaire nigerian consacré à la suppression l'année dernière des subventions sur le carburant, suppression qui a déclenché dans le pays le mouvement Occupy Nigeria, fait le buzz dans la blogosphère nigériane depuis que les autorités ont interdit le film.

Le documentaire de 30 minutes intitulé “Fuelling Poverty” (Alimenter la pauvreté) fait la chronique des manifestations qui ont eu lieu en janvier 2012 et se positionne de façon critique sur les questions de pauvreté et de corruption au Nigéria. A la suite de l'avant-première du film en décembre 2012 dans la capitale Abuja, le réalisateur Ishaya Bako [anglais] l'a soumis pour approbation au Comité National de la Censure sur les Films et Vidéos (NFVCB) [anglais].

Le site d'information Premium Times [anglais] rapporte que non seulement le comité a interdit le documentaire, mais qu'il a également mis en garde Mr. Bako dans une lettre datée du 8 avril 2013 contre toute tentative de diffuser le film de façon indépendante :

Mais dans une lettre du 8 avril adressée à Mr. Bako, obtenue vendredi en exclusivité par Premium Times, l'agence interdit la distribution et la projection du documentaire au Nigéria, affirmant que ses contenus “sont hautement provocateurs et susceptibles d'inciter ou d'encourager le désordre public et de fragiliser la sécurité nationale”.

La lettre, signée par le Chef des Services Juridiques, Effiong Inwang, met en garde le cinéaste contre toute violation de l'injonction et annonce que “toutes les agences de sécurité nationale compétentes sont en état d'alerte. Une copie de cette lettre a été envoyée au Directeur Général du Département des Services Etatiques et à l'Inspecteur Général de Police pour information”.

Le documentaire, qui a été vu plus de 46 000 fois à ce jour, est disponible en entier sur Youtube [anglais] :

La décision du gouvernement de supprimer la subvention sur le carburant juste après la fête du Nouvel An 2012, au prétexte qu'il souhaitait libérer des fonds pour d'autres projets de développement, a entraîné une hausse des prix de l'essence de 120 à 220 % [anglais] pour la population déjà pauvre du pays. Le mouvement Occupy Nigeria s'est rapidement organisé pour dénoncer la mesure. La protestation a pris différentes formes dans des lieux divers : défilés et chants anti-gouvernement dans des artères de la ville, blocage d'autoroutes, rassemblement suivi d'un concert dans un parc où diverses organisations de la société civile et célébrités se sont adressés aux manifestants.

Le blog Africa is a Country [anglais] fait le compte-rendu suivant du documentaire :

Démarrant par des mots du Prix Nobel Wole Soyinka, le court documentaire Fuelling Poverty consiste en un très bref cours d'introduction sur la subvention du carburant au Nigéria. En trente minutes, il couvre l'historique de la question et explique méthodiquement comment le gouvernement (encouragé par les institutions financières internationales, soit dit en passant) a manqué au service de sa population. En supprimant la subvention comme il l'a fait, le gouvernement a déstabilisé l'économie informelle et rendu la vie plus difficile encore à une part très importante de la population. Les enquêtes qui suivent sur les mécanismes complexes du régime de subvention révèlent la dissimulation d'une corruption massive, à hauteur de 7 milliards de dollars par an.

Ecrit par Ishaya Bako, produit par Oliver Aleogena et financé par l’Open Society Institute for West Africa [anglais], Fuelling Poverty est beau à regarder, agréable à écouter et dit tout ce qu'il y a à dire. Les entretiens sont consacrés aux populations affectées par la suppression de la subvention et aux participants de la mobilisation nationale de janvier 2012 au Nigéria. La subvention sur le carburant, comme le film le démontre, était la seule dépense sociale réelle du gouvernement. Sa suppression ratisse donc large.

Logo du mouvement Occupy Nigeria (Avec l'autorisation de Nigerianstalk.com)

La blogosphère nigériane est en émoi depuis que la nouvelle de la censure du film a été rendue publique. Et s'oppose vigoureusement à la nouvelle.

Eze Onyekpere, un juriste nigérian et commentateur de l'actualité sociale, écrit dans une tribune pour le journal en ligne nigérian YNaija [anglais] que le comité a dépassé les limites en muselant la liberté d'expression, un droit précieusement protégé par la Constitution nigériane :

Cette interdiction et cette injonction posent beaucoup de questions relevant de l'intérêt public et, effectivement, de la sécurité nationale. D'abord, on aurait pu attendre du NFVCB qu'il dise que l'équipe du film avait dénaturé les faits ou qu'il avait menti sur un quelconque point dans ses exposés. Un tel pouvoir d'interdire au public l'accès aux films, documentaires et productions cinématographiques doit être fondé sur des considérations empiriques et non pas sur les desiderata et les caprices de quelques individus qui prétendent ou souhaitent s'arroger les pouvoirs de Dieu pour eux-mêmes. En y réfléchissant, la section 39 de la Constitution de 1999 garantit la liberté d'expression à tout le monde, y compris la liberté d'opinion et celle de bénéficier et de transmettre des idées et des informations sans interférence.

La première clause rédhibitoire attachée à cette disposition est que rien ne doit invalider une loi qui dans une société démocratique peut être raisonnablement justifiée par le but d'empêcher la divulgation d'informations obtenues de manière confidentielle, de maintenir l'autorité et l'indépendance des tribunaux et de réguler les communications téléphoniques, les transmissions sans fil, la télévision ou la projection de films cinématographiques.

La deuxième clause rédhibitoire reconnaît que des restrictions s'appliquent aux personnes ayant des responsabilités officielles conférées par le gouvernement fédéral ou celui d'un Etat, aux membres des forces armées, de la police et d'autres agences de sécurité établies par la loi. Ma lecture est qu'aucune des dispositions suscitées ne justifie en l'occurrence cette atteinte fâcheuse à la liberté d'expression.

Mr. Onyekpere ajoute [anglais] que le film ne menace pas la sécurité nationale, comme l'affirment les autorités, mais que l'argument est uniquement une ruse pour justifier un acte tyrannique :

La seule affirmation du NFVCB que le documentaire est hautement provocateur et susceptible d'inciter ou d'encourager le désordre public et de fragiliser la sécurité nationale n'est en elle-même pas suffisante pour interdire le film. Une telle raison rappelle les décrets et les injections des juntes militaires discréditées qui tinrent le Nigeria en laisse. Cette affirmation doit être prouvée et ne doit pas contrevenir à la raison. Les Nigerians ne se sont pas opposés à la dictature militaire pour être mis aux fers par des organismes tels que le NFVCB. La vraie question est : qu'est-ce qui encourage le désordre public ou fragilise la sécurité nationale exactement ? Est-ce le vol d'un trillion de naira [monnaie nigériane] en toute impunité, le refus de poursuivre en justice les voleurs ou le reportage et les commentaires au sujet du vol ? Par cette action, le NFVCB encourage non seulement le vol des ressources publiques mais aussi la vénération de l'impunité. Le documentaire, de son côté, cherche à mettre l'impunité sur la sellette et à combattre la corruption en éduquant les Nigérians sur les effets désastreux du viol inconsidéré de la confiance publique.

Zainab Usman fait écho à cette analyse sur son blog Zainab’s Musings [anglais]:

Je cherche toujours ce qu'il y a de si provocateur dans le documentaire qui a mis le gouvernement dans tous ses états. Une grande partie du film s'appuie sur l'analyse du contenu de reportages disponibles sur Internet d'un clic de souris; sur des séquences de séances largement médiatisées du Parlement nigérian, de l'Assemblée Nationale et des interviews de décideurs politiques tous disponibles librement sur Internet. Il n'y a aucune fuite, information classée confidentielle volée, aucune interviews avec des personnes demandant l'anonymat, rien de suspect ou de spéculatif… Toutes les informations et les thèmes généraux sont l'objet, en ligne et dans la rue, de larges discussions. Ce que ce film a de si incendiaire, ce n'est pas clair. Peut-être que ce sont les chansons de Fela reprises en bande-son qui énervent tant les autorités. J'ai entendu dire par le téléphone arabe (non-confirmé) que le cinéaste se terre quelque part.

Mais, d'après Usman [anglais], la mesure du comité de censure n'a fait qu'attirer l'attention des Nigérians, participant à sa contagion virale :

De façon ironique, la décision du gouvernement d'interdire le documentaire des chaines de télé au Nigéria a simplement alimenté l'intérêt de la population pour celui-ci – de ceux qui n'en avaient jamais entendu parler avant cet incident et d'autres, comme moi, qui venaient juste de le regarder. Désormais le film fait le buzz ! Les Nigérians partagent le lien vers la vidéo YouTube par messagerie Blackberry, Facebook, Twitter et d'autres réseaux sociaux. Bientôt, des copies DVD frauduleuses seront vendues librement aux goulots d'étranglement de la circulation dans les villes nigérianes. Grâce à Internet, les jours de la censure médiatique appartiennent au passé depuis longtemps.

Les Comores parlent d'identité avec les mots-clics #TeamComoco et #TesPasComorien

vendredi 19 avril 2013 à 13:15

Deux motx-clicx (ou hashtag en anglais) animent la conversation sur twitter des internautes comoriens: #TesPasComorien et #Teamcomoco

Les internautes alimentent la conversation pour le premier mot-clic sur le réseau social d'anecdotes qu'une personne a forcément vécu ou observé si elle est Comorienne ou a vécu aux Comores. Le deuxième mot clic semble plus global et fait référence à une appartenance à la communauté.

Une des anecdotes les plus populaires est la photo partagée par @ElarifC sur twitter, montrant des sandales typiquement de la région des mascareignes :

Sandales aux Comores via @ElarifC sur twitter CC-BY-2.0

Sandales aux Comores via @ElarifC sur twitter CC-BY-2.0

Certains tweets reviennent assez souvent et semblent interpeller aussi bien les personnes vivant aux Comores  que ceux de la diaspora. En voici quelques unes comme le tweet de Nafyza Mentos qui exprime sa fierté d'être comorienne:

@Nafyzamentos: Être comorienne c plus qu'une fierté , on est les etoiles les plus proche de la lune #teamcomoco

 

ou ce tweet de Monsieur Fossettes qui décrit un mode de communication bien spécifique au pays :

@Slackersleeper: Nous nos darons quand il nous insulte il aime bien tirer le ” Bé ” de Imbécile mais avec eux ça donne “MmmhBéééciil” #Teamcomoco on se sait

Les habitudes culinaires ou alimentaires font aussi légion:

@Femme_Nkoulou: #TesPasComorien si ta pas un bocal de confiture mais c'est du poutou a l'interieur! Une boite carte d'or avec du madaba dedans

Aiadio tweete une image d'un plat local:

 

La musique est aussi à l'honneur quand il s'agit de parler des Comores:

Aksdayday rend hommage au rap comorien:

@Aksdayday : Le Comores il gouverne le rap français wallah

Nouky Nouk met en avant le premier slammeur des Comores:

 

Certains internautes comoriens ne semblent partager l'enthousiasme pour cette affirmation de l'identité comorienne sur les réseaux sociaux à travers ces mots-clics:

@KingComorien: Pourquoi vous voulez encore mettre le #TEsPasComorien en TT #Teamcomoco On la deja mis arreter vos gogourouitance

@faissolempire : Si pour être comorien il faut se reconnaitre dans ce # “#TesPasComorien” bah je suis pas comorien alors

La forte présence de la communauté comorienne à Marseille se reflète dans les tweets:

@_Maadine269_ : Ts Comorien et ta paw d'famille à Marseille ??? I M P O S S I B L E #teamComoco

@Ha_biiba : #TesPasComorien Si ta jamais participer au Djaliko Géant à Marseille (si t'es pas de Marseille t'es pardonner mais le reste nan) #TeamComoco

Des tweets moins joyeux rappellent aussi la dure réalité de la vie aux Comores.

@Comores_Actus : Quand ceux qui ont dépouillé les Comores , font la morale aux universitaires Comoriens , pauvre pays !: Quand ce… http://bit.ly/YXfpSV

Mozambique: des manifestants bloquent l'accès à une mine de charbon

vendredi 19 avril 2013 à 12:02

Selon la page Facebook du journal mozambicain @Verdade, environ 500 résidents de quartiers déplacés par la société minière brésilienne Vale bloquent actuellement l'accès à une mine de charbon située à Moatize, dans la province de Tete. Le but de cette manifestation pacifique est d'obtenir une plus grande compensation financière. Le journal indique qu'une ligne de chemin de fer est également perturbée.

 

Madagascar dépassée par l'Afrique sur le plan économique

vendredi 19 avril 2013 à 11:57
 Madagascar GDP compared to ssAfrica GDP via Lalatiana Pitchboule

Le PIB de Madagascar comparé à celui des pays d'Afrique sub-saharienne via Lalatiana Pitchboule

Alors qu'on estime que la croissance économique de l'Afrique sub-saharienne va “excéder la moyenne mondiale“, une étude de M. Razafindrakoto et coll., publiée au début du mois par l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement), révèle pourquoi l’économie de Madagascar est à la traîne par rapport à ses homologues africains. (Via Madagoravox)