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Le “repassage des seins” en ligne de mire au Cameroun

mercredi 16 avril 2014 à 18:52

Josiane Kouagheu s’attaque à la pratique du ‘repassage des seins’ au Cameroun:

Je n’ai jamais voulu parler de ce sujet trop sensible. Il me touche. Dans tous les sens, j’ai trop de victimes autour de moi. J’ai voulu me taire. Mais, que faire quand autour de toi, la télé, Internet, les magazines et autres qui vantent la beauté féminine, n’ont aucune influence chez certaines personnes qui continuent de se dire : « Les seins de ma fille ne doivent pas pousser très vite ! Il faut tout faire pour les masser »…

Leurs instruments

Une pierre, des épluchures de bananes plantain et les feuilles d’un arbre « ngwollne » (je le prononce en ma langue maternelle) passées sur un feu à bois. Et les serre-seins aussi !

Dès que tout est bien chaud, on les passe sur des seins nus. On masse encore et encore. La petite fille, qui généralement croit que tout est normal, crie de douleur. Elle a mal. Mais, sa maman lui répète que tout va bien et que c’est pour son bien.

Certaines femmes après les massages mettent des serre-seins sur la poitrine de leur fille. Ce tissu, plein d’élastiques, sert à compresser les seins de la jeune fille, à les aplatir…

Je veux juste dire à nos mamans, à nos tantines, à nos grand-mamans, laissez les seins de vos filles, nièces, petites filles, tranquilles. Nous vous appelons toutes mamans :

S’il te plaît maman, laisse mes seins tranquilles !  

Cliquez ici (EN) pour voir un documentaire sur cette pratique.

La censure oblige Navalny à quitter la plateforme de blogs LiveJournal

mercredi 16 avril 2014 à 17:36
Images remixed by Andrey Tselikov.

Collage de Andreï Tselikov.

Le plus célèbre blogueur de Russie (ou bien, comme il se définit lui-même dans sa bio, “pourfendeur de la corruption, fils, mari, père”) a été contraint de quitter LiveJournal, la plateforme de blogs très populaire en Russie qui lui avait permis de se faire connaître. A cause de la censure du gouvernement, et en dépit des tentatives pour la contrer [en français], l'équipe d'Alexeï Navalny a du lancer un nouveau blog sur un site autonome, navalny.com. Comme Navalny se trouve encore en résidence surveillée, c'est sa femme qui gère techniquement ce blog. Selon son premier billet, ce blog se veut une tentative de relancer de zéro la relation avec les organismes de règlementation d'Internet, qui prétendent que le blog initial de Navalny contient des appels à des manifestations illégales. A l'heure où est rédigé cette brève, le contenu original n'apparaît pas sur le compte de Navalny sur LiveJournal, à l'exception des liens vers les posts sur le site navalny.com.

“Blackout” de la presse du Myanmar, en soutien aux journalistes en prison

mercredi 16 avril 2014 à 17:28
Myanmar journalists joined a protest in Yangon over the jailing of a fellow journalist. Photo by Manaw Htun, Copyright @Demotix (1/7/2014)

Les journalistes du Myanmar manifestent à Rangoon contre l'arrestation d'un de leurs collègues journalistes. Photo de Manaw Htun, Copyright @Demotix (1/7/2014)

[Sauf indication contraire, les liens dirigent vers des pages en anglais]

Le 11 avril, plusieurs quotidiens et journaux du Myanmar ont publié une page vide en couverture de leurs publication pour protester contre l'arrestation et la détention de journalistes par le gouvernement.

Le Réseau des Journalistes du Myanmar fait savoir que cinq journalistes sont actuellement détenus au Myanmar, malgré l'engagement du gouvernement de rétablir la liberté d'expression des médias dans le pays.

La manifestation a été organisée suite à la condamnation à un an de prison par un tribunal local d'un journaliste de la Democratic Voice of Burma (DVB), une publication indépendante sur internet, pour avoir ‘pénétré sans autorisation dans un bâtiment du gouvernement et gêné le travail d'un fonctionnaire'. L'affaire concerne Zaw Pe, un journaliste qui couvrait un programme de bourses d'études financé par le Japon en 2012. Il a été accusé de violation du domaine public alors qu'il essayait de visiter et de filmer un bureau du Ministère de l'Education du centre du Myanmar pendant les heures de travail.

Lors d'un entretien avec Irawaddy.com, le responsable de DVB, Toe Zaw Latt, estime que cette condamnation est “scandaleuse”:

Il filmait cette vidéo pendant les heures de bureau. Il est scandaleux qu'il soit condamné pour violation de l'espace public… On peut s'interroger sur l'état de la liberté de la presse dans le pays.

Ce n'est pas bon signe pour la liberté de la presse, si les journalistes sont poursuivis pour couvrir l'information pendant les heures de bureau. On s'inquiète que de tels actes puissent être le signe de nouvelles restrictions sur la liberté de la presse, comme par le passé.

Phoe Thauk Kyar, rédacteur en chef du quotidien New Golden Land, déclare qu'une interview menée par un organe de presse ne doit pas être considérée par les fonctionnaires comme perturbatrice ou criminelle:

C'est tout à fait injuste. Le seul fait de poser une question ne perturbe pas les fonctionnaires. C'est la preuve que le gouvernement veut faire pression sur les médias.

Ye Myint Pe, rédacteur en chef du quotidien le Standard Time, craint que ce verdict “injuste” ne crée un précédent pour tous ceux qui travaillent dans le secteur des médias:

Cette [arrestation] injuste [crée] un précédent pour les médias. Les acteurs des médias doivent s'y préparer. L'ordre voulu par la loi mène au désordre. Les suppressions et les injustices sont toujours de mise. C'est la base qui va en souffrir le plus.

Thein Nyunt, parlementaire, craint que le problème puisse ternir l’image des professionnels des médias:

La condamnation de journalistes ne devrait exister qu'après consultation du Conseil de la Presse, à l'heure où des décrets de lois sur les médias vont être votés. Je souhaite ajouter que cela peut ternir l'image des médias et des professionnels des médias alors que le quatrième pouvoir joue un rôle primordial dans la transition démocratique.

La loi dont il est question a récemment été mise en place par le gouvernement dans le cadre de la transition du Myanmar vers la démocratie. Mais pour le site Irrawady, la détention de journalistes sur des accusations fallacieuses pourrait tout simplement signifier que le pays fait un retour en arrière vers les “jours sombres de la liberté de la presse”.

La promesse du Président Thein Sein de lever la censure et de faire respecter la liberté de la presse sonne creux. Les réformes en Birmanie stagnent ou même régressent. Nous demandons au gouvernement de libérer immédiatement tous les journalistes détenus.

Avant Zaw Pe, Ma Khine, un journaliste de Eleven Media, a été condamné à trois mois de prison en décembre dernier, accusé d'avoir illégalement utilisé des termes grossiers lors d'une enquête journalistique sur la corruption judiciaire. D'autre part, le directeur général et quatre journalistes de l'hebdomadaire Unity Journal sont toujours en prison et se sont vus refuser une libération sous caution, accusés d'avoir violé la loi sur le secret défense (une loi qui date de l'époque coloniale) en soumettant une demande d'enquête sur la production secrète d'armes chimiques par les militaires.

Benjamin Ismaïl, le directeur du bureau asiatique de Reporters Sans Frontières, se joint aux groupes des médias du Myanmar pour demander la libération des journalistes détenus:

Il est inacceptable que des fonctionnaires locaux puissent faire obstacle au travail d'un journaliste et le fasse emprisonner sous prétexte que cela les dérange. Nous demandons aux autorités locales de libérer Zaw Phay et au gouvernement de s'assurer que la liberté des médias est respectée de la même manière partout, sans faire de différence entre Rangoon et le reste du pays.

Shawn Crispin du Comité de Protection des Journalistes met en garde le gouvernement du Myanmar sur le fait que la bonne volonté dont il a fait preuve pour la mise en place des réformes démocratiques depuis 2011 est en train de s'éroder doucement:

La condamnation actuelle du journaliste Zaw Pe est le dernier indice qui montre que la réforme démocratique promise en Birmanie fait rapidement marche arrière.

La condamnation de Zaw Pe semble représentative de la résistance grandissante des fonctionnaires quant au respect des droits des professionnels des médias. Lors d'un récent forum public, le Ministre Délégué à l'Information et le porte-parole présidentiel UYe Htut ont critiqué les journalistes de l'Associated Press pour la couverture médiatique faite sur les tensions ethniques dans l'état Rakhine. L'Associated Press avait rapporté que la violence avait entraîné la mort de dizaines de musulmans.

Le problème qui se pose avec l'Associated Press est qu'il y a eu des articles publiés… sans qu'ils soient validés par le gouvernement… Et même si l'on se réfère au code de conduite de l'agence AP, il y a des critères très stricts sur le processus de publication d'articles non vérifiés; ils ne respectent donc pas leurs propres règles sur l'utilisation de leurs sources.

La durée des visas des professionnels des médias étrangers au Myanmar a été réduite à la suite des incidents.

Dans un éditorial, Eleven Media résume l'état de la liberté d'expression des médias au Myanmar:

Actuellement les journalistes au Myanmar doivent pratiquer l'autocensure, même si leurs articles ne sont plus soumis à la censure avant publication. Un journaliste peut être mis en détention à n'importe quel moment pour son article. Il y a trop de lois que les autorités peuvent faire valoir pour contrôler la liberté d'expression. Il y a une loi comme la Loi sur les services secrets birmans ou d'autres lois qui peuvent envoyer les journalistes en prison en les accusant de diffamation, violation de l'espace public, utilisation d'un langage grossier, et trouble du travail des fonctionnaires. Mais il y a peu de lois pour protéger la liberté d'expression des journalistes.

Le Pape François, un pape pas comme les autres

mercredi 16 avril 2014 à 14:48
Avant de devenir Pape, le Cardinal Bergoglio emprentait les transports publics comme tout le monde. Photo extraite de sa page Facebook

Avant de devenir Pape, le Cardinal Bergoglio empruntait les transports publics comme tout le monde. Photo extraite de sa page Facebook - Domaine public

En un an de pontificat, Giorgio Bergoglio, l'ancien archevêque de Buenos Aires et maintenant devenu Pape François a surpris le monde entier. D'abord par sa provenance même, car c'est le premier latino-américain à accéder à ce statut en 2000 ans de vie de l’Église catholique. Ensuite, il a démontré une originalité et une énergie débordantes dans de nombreux domaines. Jusqu'à son élection, malgré l'importance de Saint François d'Assise dans l’Église, aucun pape n'avait choisi de porter son nom. Ensuite, il y a eu ces gestes spectaculaires, déjà indicatifs d'une personnalité peu commune que les pauvres des bidonvilles de Buenos-Aires connaissaient déjà.

Dans un billet publié sur adiac-congo.com intitulé “Pape François: l'an I d'un pontificat étonnant“,  Lucien Mpama, de Kinshasa, RDC, écrit :

Pas de mules rouges de pape au pied mais des souliers à bouts arrondis, comme tout curé de campagne – surtout jésuite. Pas de luxueuses voitures de fonction, des limousines coûteuses entretenues à coups de millions mais une Ford Mondeo, presque ordinaire, en tout cas de celles que l’on croise à chaque coin de rue même en Afrique (héritage de son prédécesseur ; son secrétaire à lui circulant dans et hors du Vatican à vélo). Pas d’aide de camp portant sacoche et tout le nécessaire d’un chef d’État. Pas d’appartements pontificaux (de 500 m2) mais un logement spartiate dans la Maison Sainte Marthe, la maison des cardinaux de passage au Vatican, construite par Jean-Paul II. 

Sur le plan social, c'est comme si l’Église redécouvrait la théologie de la libération des années '70. Jean-Thierry Verhest consultant en relations interculturelles à Bruxelles, expliquait ce que fut cette doctrine qui puisait sa source en Amérique latine, mais s'est développée aussi dans d'autres parties du monde, notamment en Afrique du Sud, aux Philippines et en Corée du Sud, sur le site Trilogies:

Le monde actuel n’est donc pas plus civilisé, disent-ils, que quand les hommes réglaient leurs différends à coups de poings et de gourdins. Il est, au contraire, plus dangereux et plus cruel. La capitalisme, particulièrement sauvage dans les pays du Sud, en est la cause. Ils estiment que les masses du “tiers-monde” ont à recouvrer la dignité humaine que le Créateur leur a donnée.

Le Vatican ne cachait pas sa méfiance. Le site croire.com rappelle les prises de positions de la Congrégation de propagation de la foi, dirigée par le Cardinal J. Ratzinger, futur Benoit XVI:

 La Congrégation pour la doctrine de la foi s'est prononcée à deux reprises sur la théologie de la libération. La première instruction, le 6 août 1984, met en garde contre les déviations dues à l'introduction d'éléments du marxisme et critique les lectures rationalisantes de la Bible qui réduisent l'histoire du Christ à celle d'un libérateur social et politique.
 La seconde instruction, le 22 mars 1986 est plus favorable et intègre cette théologie au magistère romain de l'Église. La théologie de la libération est relue de manière positive en y introduisant la dimension spirituelle d'une théologie de la liberté.

Pourtant, à son élection, Bergoglio n'avait pas suscité que de l'admiration. Son rôle lors des dictatures militaires en Argentine avait provoqué des réactions plutôt défavorables. Il n'a pas fallu longtemps pour que le nouveau Pape se fasse entendre en matière de respect des droits humains et de défense des porte-paroles des militants. Une des premières personnalités à être reçues au Vatican fut le dominicain Gustavo Gutierrez, considéré comme l’un des fondateurs de la théologie de la libération.

Il tient aussi des propos surprenants. Ainsi, dans une interview publiée par plusieurs journaux, n'a-t-il pas traité de problèmes tels que l'homosexualité. Commentant une phrase que le souverain pontife avait prononcée dans l'avion le ramenant de Rio, Henri Tincq a écrit sur slate.fr:

Le pape François ne met pas un terme à l’historique conflit entre l’Eglise et la population homosexuelle, mais sa déclaration dénote une bienveillance de ton et une compréhension inconnues, jusqu’à ce jour, à ce niveau de responsabilité dans l’Eglise. Ce n’est pas un changement de position, mais le souhait, qu’il faut saluer, d’une plus grande tolérance

Dans un billet d'Africeleb, publié par seneweb.com, le Pape François a donné une conception étonnante de l'enfer:

À travers l’humilité, la recherche de l’âme, et la contemplation de la prière, nous avons acquis une nouvelle compréhension de certains dogmes. L’Église ne croit plus en un véritable enfer où les gens souffrent. Cette doctrine est incompatible avec l’amour infini de Dieu. Dieu n’est pas un Juge mais un ami et un amant de l’humanité. Dieu ne cherche pas à condamner, mais seulement à embrasser. Comme la fable d’Adam et Eve, nous voyons l’enfer comme un dispositif littéraire. L’enfer est simplement une métaphore de l’âme isolée, qui, comme toutes les âmes,seront finalement unies dans l’amour avec Dieu.

Dans son message, intitulé “Fraternité, fondement et chemin de la paix” destiné à être lu dans toutes les églises catholiques du monde à l'occasion de la Journée mondiale pour la paix, le 1er janvier 2014, le Pape François avait lancé un appel à davantage de fraternité entre les hommes et de solidarité de la part des gouvernements. Il rappelle les devoirs des états envers leurs peuples, selon le site des paroissiens-progressistes:

Les États ont trois devoirs envers leurs peuples, estime le Souverain pontife : “Le devoir de solidarité, qui exige que les nations riches aident celles qui le sont moins, le devoir de justice sociale (…) et le devoir de charité universelle, qui implique de promouvoir un monde plus humain pour tous.” Estimant qu'on assiste à un recul de la “pauvreté absolue”, le pontife regrette “l'augmentation inquiétante de la pauvreté relative”, qui amène à de graves “inégalités entre des personnes et des groupes qui cohabitent dans la même région ou dans un contexte historico-culturel déterminé”. “Dans un monde caractérisé par la ‘globalisation de l'indifférence’ qui fait qu'on ‘s'habitue’ lentement à la souffrance de l'autre”, le monde a besoin de plus de fraternité, .

Son activité ne se limite pas qu'à des actions spectaculaires car il a entrepris une profonde réforme de l'Eglise.  Le cardinal Philippe Barbarin explique, dans cette vidéo, les deux grands chantiers lancés par le pape François : la réorganisation de la curie et les finances du Vatican. Ce reportage a été réalisé par la web TV/lyon fourvière à l'occasion du consistoire qui s'est déroulé le 22 février 2014, à Rome: 

Sur le site oeildafrique.com, Bona, se réjouissant de la nomination du Cardinal Laurent Monsengwo de la République démocratique du Congo, dans une structure, composée de huit cardinaux, créée par le Pape François pour le seconder dans les réformes de l'Eglise, a écrit:

L’archevêque de Kinshasa, Cardinal Laurent Monsengwo fait désormais parti des huit cardinaux qui aideront le pape de l’église catholique dans le travail de la réforme de la curie romaine. Le Pape François l’a annoncé ce samedi 13 avril.

La curie romaine, le gouvernement du Vatican, est traité de pléthorique. Elle est composée d’une secrétairerie d’Etat, de neuf congrégations romaines, de trois tribunaux, de douze conseillers pontificaux, mais aussi de six commissions pontificales et d’autant d’instituts en tous genres. Le Vatican emploie près de 3 000 personnes.

En ce qui concerne la pédophilie au sein de l'Eglise, le site web.afriqueredaction.com rapporte les propos sans équivoque qu'il a tenus récemment devant le Bureau catholique international de l'enfance (BICE) au Vatican.

La situation du blogging politique au Vietnam

mercredi 16 avril 2014 à 11:03

Doan Trang remarque qu'un nombre croissant de blogueurs vietnamiens s'attaquent à la question des droits humains, ainsi qu'à d'autres sujets politiques, en  

publiant des opinions et des analyses, et en recherchant même parfois des données et faits inédits. En dépit de leur style parfois ‘émotif', qui peut trahir le fait qu'ils ne sont pas (des journalistes) professionnels, ils remplissent le vide laissé par les médias traditionnels sur ces sujets, qui, dans la plupart des affaires, répercuteraient uniquement l'information sans l'accompagner d'une analyse en profondeur.  

Mais quelques uns seulement de ces blogueurs publient en anglais:

Même si de grands progrès ont été faits, les médias alternatifs au Vietnam s'adressent surtout et toujours aux lecteurs vietnamiens. En d'autres mots, les blogueurs parlent toujours “entre eux” ou “écrivent pour leurs compatriotes” uniquement. Les articles en anglais, si on en trouve, sont le résultat de l'attention fortuite d'un reporter étranger pour la situation des droits humains au Vietnam, à partir d'une enquête menée via son réseau personnel de contacts.