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Un astéroïde nommé Qoyllurwasi, en hommage au Pérou

dimanche 1 septembre 2013 à 09:38

Le Comité de nomenclature des petits corps célestes de l’Union astronomique internationale a accordé aux astronomes l'autorisation de nommer l’astéroïde portant le numéro 1995 SG5 Qoyllurwasi, en hommage au Pérou.

Qoyllurwasi signifie maison des étoiles en langue Quechuaqoyllur signifie étoile et wasi, maison.

L'astéroide a été découvert le 20 septembre 1995 et vient d'être baptisé.

Sur Twitter, Jois Koo (@joiskoo) [espagnol] parle de la forme de l’astéroïde :

— Jois Koo (@joiskoo) August 29, 2013

@elcomercio #Qoyllurwasi a la forme d'un pain français :D :P

Le “pain français”, au Pérou, a une forme particulière que l'on peut voir ici.

Les camps russes impopulaires mais “nécessaires” d'immigrants illégaux

samedi 31 août 2013 à 15:23

Fin juillet, le gouverneur par intérim de l'oblast de Moscou a proposé la création d'un centre de détention pour les immigrants illégaux dans une ancienne base militaire près de Iegorievsk. Le coût des rénovations pour réutiliser la propriété est estimé à 200 millions de roubles (plus de six millions de dollars). Sans surprise, les résidents locaux étaient moins enthousiastes. Le chef du district, Mikhail Lavrov, a alors suggéré un référendum sur le sujet, qui aura lieu le 22 septembre, afin de décider si Iegorievsk accueillera le camp ou pas.

Bien que Lavrov déclarait être personnellement opposé au centre de détention, il soutenait l'idée d'un sondage en ligne pour juger les sentiments des électeurs sur ce sujet. Le site internet du gouvernement du district a rapidement posté une enquête “oui ou non”, demandant au public: “Etes-vous d'accord avec la mise en place d'un camp spécial pour les migrants illégaux dans le secteur municipal de Iegorievsk ?”

A scene from inside one of Moscow's recent makeshift illegal immigrant detention centers, 2 August 2013, screen capture from YouTube.

Une scène à l'intérieur d'un récent camp de détention de fortune pour les immigrants illégaux, le 2 août 2013, capture d'écran de Youtube.

Alors que les précédents sondages du site internet ont généré en moyenne moins de 100 réponses, environ 10 000 personnes ont voté sur la question du centre de détention lors des premières 24 heures. Durant cette période, plus de 99% des sondés – 9000 sur 9001 réponses -étaient opposés à la mise en place d'un tel camp.

En outre, la Chambre publique locale a écrit une lettre au gouverneur par intérim de l'oblast de Moscou, notant que la municipalité a déjà aménagé une prison, un hôpital psychiatrique, deux internats neuropsychologiques et un orphelinat.

Plus tard, dans une interview accordée à la radio Echo de Moscou, Lavrov a tenté de clarifier la situation, expliquant que la réaction négative de la population quant à la construction de ce camp était le résultat de la confusion entourant les détails du plan.

Dans un commentaire publié sur le site de l'Echo de Moscou, un internaute a plaisanté:

Жители Егорьевского района против лагеря мигрантов, потому что все жители высказали свое желание о предоставлении своего жилья все приезжим мигрантам! Добро пожаловать в Россию!

Les résidents de la région de Iegorievsk sont contre les camps de migrants car tous les résidents ont exprimé leur souhait d'offrir leur logement à tous les travailleurs de passage dans la région! Bienvenue en Russie!

Pendant ce temps, le chef de la commission électorale locale a annoncé qu'un référendum sur le sujet n'était pas nécessaire, et Lavrov a rapidement cédé, fermant le sondage en ligne et annulant les plans d'un référendum. La commission électorale a simplement déclaré:

Если все будут отказываться — где размещать лагеря для мигрантов? А это надо делать….

Si tout le monde refuse, où pourrons-nous mettre le camp pour les migrants ? C'est quelque chose qui doit être fait…

 Le 28 août, il a été rapporté que l'oblast de Moscou projetait d'avoir quatre centres de détention semblables d'ici 2016, avec au moins un de ces camps près de l'ancienne base militaire de Iegorievsk.

Le chef du Service Fédéral des Migrations de Russie, à Moscou, Oleg Molodievsky, a ajouté:

В течение месяца мы проинформируем жителей района, что за учреждение, в каком виде оно будет, какое количество мигрантов там будет находиться, и как они будут доставляться, после этого жители выскажут свое мнение, нужен этот центр или не нужен.

Dans un mois, nous informerons les résidents du district sur l'établissement du camp, expliquerons ses détails, spécifierons combien de migrants seront logés ici, et comment ils seront acheminés, après que les résidents aient exprimé leur opinion sur la nécessité de ce centre.

Molodievsky a également essayé de calmer les peurs quant à l'incarcération de davantage de criminels dans les environs, élaborant:

Это те же граждане, которые ходят между нас, они перемещаются на территории области и Москвы, это не преступники ни в коем случае. Нам лучше надо разъяснять населению, что это за центры.

Ce sont les mêmes personnes qui se promènent parmi nous. Ils circulent dans l'oblast et la ville, [mais] ce ne sont pas des criminels, dans tous les sens du terme. Nous avons besoin de mieux expliquer au public ce que sont ces centres.

La campagne de sensibilisation du public, cependant, pourrait être une bataille difficile. Commentant la déclaration de Molodievsky, un internaute a remarqué cyniquement:

Замечательно, за наш счет (налогоплательщиков) еще будем строить, отапливать, содержать и кормить. Может деньги пустить на пенсии или в школах/детсадах на завтраки детям? Или на укрепление наших границ, что бы нелегальных мигрантов становилось меньше, а ехали к нам высокообразованные иностранцы, готовые работать за 15 тыс рублей?

Merveilleux, à nos frais (les contribuables) nous allons également construire, chauffer, entretenir et nourrir [les migrants]. L'argent ne peut-il pas être dépensé sur les retraites ou les écoles et les petits-déjeuners dans les jardins d'enfants? Ou pour renforcer nos frontières, afin que les migrants soient moins nombreux, et que davantage d'étrangers hautement qualifiés prêts à travailler pour 15 000 roubles viennent ici ?

Macédoine : L'adieu pessimiste d'un historien à un pays en faillite

vendredi 30 août 2013 à 21:49

Historien, chroniqueur et blogueurHarald Schenker, qui a vécu en Macédoine depuis 1999 et s'installe maintenant en Suisse, a “fait le buzz” sur les réseaux sociaux avec son post d'adieu, qui s'adresse à une Macédoine en faillite. Il donne son analyse et lance un appel pour une reconstruction de la société macédonienne. Cet article a maintenant dépassé les 900 “j'aime” et a été partagé 80 fois sur Twitter.

(more…)

Échec de tous les étudiants libériens au test d'admission à l'université

vendredi 30 août 2013 à 21:41

Alors que le Liberia fête le dixième anniversaire de l'Accord de Paix signé à Accra, mettant un terme à quatorze années de guerre civile, près de 25 000 jeunes ont échoué au test d'admission à l'Université du Liberia. C'est la première fois qu'aucun candidat ne réussit ce test.

Liberia's president Ellen Johnson Sirleaf, a Nobel peace laureate,  acknowledges that the education system in Liberia is "in a mess". Public Domain photo from the US State Department.

La présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf, lauréate du Prix Nobel, reconnait que l'éducation au Liberia ‘a “un gros problème”. Photo domaine public, du Département d'état des Etats Unis 

La BBC a rapporté que la Ministre de l'Education du Liberia, Etmonia David-Tarpeh, avait du mal à croire qu'aucun candidat n'ait réussi ce test. Dès lors, elle espère rencontrer des responsables universitaires pour discuter du problème. Elle décrit ce taux d'échec comme un “crime de masse”.

Toutefois, un consultant privé, James Dorbor Jallah, engagé par l'université pour organiser l'examen d'entrée, a confirmé cette affirmation. Il a déclaré que les temps durant lesquels les étudiants pouvaient être admis à l'Université du Liberia grâce à la corruption ou à leurs relations étaient révolus.

Sur Twitter, les internautes ont manifesté leur choc et leur incrédulité.

C'est ainsi que Calestous Juma (@calestous), professeur kényan à l'Université de Harvard, décrivait cette nouvelle :

Le roi Léopold II de Belgique était l'unique propriétaire de l'Etat Indépendant du Congo, actuellement appelé République Démocratique du Congo, de 1885 à 1908 .

Saran Kaba Jones (@sarankjones), une entrepreneuse sociale et une avocate militant pour l'accès à l'eau potable, trouve cela triste mais pas surprenant :

Mbas Ndriver (@Kenfreykj), un professionnel kényan de l'informatique, se demandait comment aucun étudiant n'a été assez malin pour tricher :

Un autre internaute kényan, Eja Nla. (@Muntez_), déclarait que l'échec devrait être illégal pour les étudiants :

Ebenezer Flomo (@ebflomo), le cofondateur de l'association à but non lucratif Help Encourage Liberia's Little Ones (@helpHELLO), notait que les écoles du Liberia ne possédaient aucun livre :

Beaucoup d'écoles au Liberia manquent de matériel de base et de nombreux enseignants sont peu qualifiés.

En Russie, Denis Eyong (@eyongdenis) demande :

“Comment un pays déchiré par une guerre civile peut se rétablir ?”, demande Tomoko Perez (@Tomoshiga), à New York :

Le journaliste et activiste des droits de l'Homme gambien Sulayman Makalo (@MakaloMansa) partageait une remarque d'un responsable universitaire :

Nuesity! (@Nues_Ibunos) remarque :

L'internaute ghanéen Tenace Kwaku Setor (@kwakutii) a mis en garde ses compatriotes :

Se référant aux pauvres performances de l'an dernier en Tanzanie, le Rwandais katabarwa robert (@Proud2bRwandan) écrit :

Six étudiants sur dix ont échoué l'an dernier à l'examen national d'entrée à l'université en Tanzanie (le National Form Four examination)

Mika Mäkeläinen (@Mikareport), un journaliste travaillant à la Finnish Broadcasting Company, a mis en garde ceux qui veulent étudier à l'Université du Liberia:

Daniel McLaughlin (@DanielJMcLaugh), du Royaume-Uni, plaisante :

A. K. Ohemeng-Boamah (@akobII), de Guinée, accuse le système éducatif :

#ENDviolence, une campagne de l'UNICEF en Inde pour que cessent les violences conre les enfants

vendredi 30 août 2013 à 21:27

Une nouvelle campagne de l’UNICEF en Inde sur les réseaux sociaux cherche à attirer l'attention et mobiliser les efforts collectifs pour en finir avec la violence (#ENDviolence) faite aux enfants, et tout particulièrement la violence sexuelle envers les jeunes filles.

Le 19 août 2013, l'UNICEF en Inde a lancé la campagne “Tirons la sonnette d'alarme” et déploie tous ses efforts pour faire prendre conscience de la violence faite aux enfants. Cette campagne d'un mois sur les réseaux sociaux a pour objet de briser le silence sur les abus sexuels et la violence faits aux enfants, et aux jeunes filles plus particulièrement. Elle fait appel aux citoyens pour en finir avec la violence (#ENDviolence) et créer un environnement sûr et protégé pour les enfants. Sur la page de la campagne l'UNICEF en Inde explique la raison d'être de la campagne :

Au XXIème siècle, la violence contre les enfants n'a pas sa place. Malgré tout, dans tous les pays et à tous les niveaux de la société, la violence continue de détruire leurs vies. Trop souvent cependant, le problème ne se voit pas car cela se passe à la maison au sein des familles ou parce que les gens ne veulent pas voir ou évitent d'en parler par peur ou par honte.

L'initiative de la campagne pour en finir avec la violence (#ENDviolence) a pour but de faire émerger de nouvelles idées, de nouvelles façons de penser et de nouveaux exemples de lieux où le gens puissent concentrer leurs efforts et leur énergie pour sensibiliser l'opinion sur les abus sexuels en Inde et les éradiquer.

Ce n'est pas un effort unique, mais un effort collectif et une initiative continue qui doit faire la lumière et révéler au grand jour un problème qui est resté caché pendant trop longtemps.

L'affiche de la campagne ‘tirons la sonnette d'alarme'  Page Facebook de l'UNICEF en Inde.

Sur  un spot vidéo du service public, Amitabh Bachchan, légende de Bollywood et Ambassadeur de bonne volonté de l'UNICEF, exprime fermement son soutien à la campagne ‘Tirons la sonnette d'alarme’ et fait remarquer que “ce n'est pas parce qu'on ne la voit pas que la violence contre les enfants n'existe pas”. Il demande aux citoyens de “rendre visible l'invisible” et il dénonce les mauvais traitements faits aux enfants.

Sur Twitter, les internautes utilisent le mot-clic de la campagne #ENDviolence pour twitter, retwitter et dénoncer les mauvais traitements faits aux enfants. L'UNICEF en Inde utilise la plateforme pour éduquer et faire prendre conscience, non seulement en partageant des informations sur les crimes commis contre les enfants et les jeunes filles, mais aussi en brisant les idées reçues et les mythes véhiculés sur les mauvais traitements des enfants:

Sonia Sarkar (@soniasarkars), avocate pour les problèmes de santé et de développement, parle de la discrimination et des maltraitances subies par bon nombre de jeunes filles de la société indienne :

Des millions de jeunes filles indiennes sont confrontées à de nombreux obstacles pour vivre et font l'expérience de toutes les formes de discrimination, d'exploitation et de mauvais traitements.

Women's Web (@womensweb), un groupe de femmes indiennes progressives twitte:

lles.

Affiche de la campagne ‘tirons la sonnette d'alarme’ avec l'autorisation de la page Facebook d'UNICEF en Inde

Une discussion suivie est en cours sur la page Facebook d'UNICEF en Inde, où les internautes échangent sur un environnement protégé pour les enfants et sur la manière de les informer et de les responsabiliser contre les abus sexuels et la violence.

Nahid Akhtar de Calcutta, Inde, écrit:

Eduquez nos enfants pour qu'ils sachent à qui et quand dire non ou oui et dans quelle situation. Parlez avec les enfants, donnez leur confiance, informez les des tenants et aboutissants des situations bizarres, soyez amis avec les enfants en restant des parents responsables.

Yo Singh Chauhan souligne aussi l'importance de la communication. Il écrit :

La communication joue un rôle majeur dans l'arrêt des crimes les plus sombres. Nous devrions toujours communiquer avec les jeunes et leur faire prendre conscience de la différence entre un contact amoureux et un contact pervers.

Il est intéressant de remarquer que l'on assiste aussi cette semaine au lancement du Groupe Parlementaire des Enfants (PGC) en Inde où les parlementaires se font les apôtres de la cause des droits des enfants. Selon l’ invitation publiée par le groupe:

Le premier objectif de ce groupe est de mettre en place une politique de prise de conscience et de changements pour garantir aux enfants la protection et le soutien nécessaires à l'exercice de leurs droits. Le PGC est exceptionnel dans le sens où il permet de promouvoir la cause des enfants auprès de la plus haute instance de discussion des lois, le Parlement.

Des enfants allument la lampe lors du lancement du Groupe Parlementaire des Enfants (PGC). Autorisation de la page Facebook d'UNICEF en Inde.

De plus, Smt. Vandana Chavan, l'organisatrice du groupe, a fait remarquer que le PGC devrait être un mécanisme permettant à la fois de protéger les droits des enfants et de mettre en place et de suivre des programmes relatifs à l'enfant dans tout le pays. Elle dit:

“grâce à ce groupe les parlementaires pourront entreprendre des programmes dans leurs circonscriptions, demander des ressources supplémentaires pour des programmes pour les enfants et soutenir des politiques centrées sur l'enfant. Le PGC sera un levier pour la promotion de la prise de conscience, l'accomplissement et la protection des droits de tous les enfants, pour que l'Inde soit un pays adapté aux enfants.

C'est véritablement un premier pas encourageant dans le processus de sécurisation des droits des enfants en Inde, pour leur donner une enfance sure et protégée, libérée de la violence, des mauvais traitements et du silence de la honte et du mensonge. Il est temps de tirer la Sonnette d'Alarme.

Pour en savoir plus sur la campagne ‘tirons la sonnette d'alarme”, consultez Facebook, Tumblr and le site de la campagne. Ou rejoignez la discussion sur #ENDviolence

L'image de l'onglet est l'affiche de la campagne ‘tirons la sonnette d'alarme’ sur la  page Facebook d'UNICEF Inde.