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Les Indiens d'Equateur: “Nous croyons à un développement qui respecte notre Mère La Terre”

lundi 3 février 2014 à 11:00

“Le gouvernement est en train de s'approprier les valeurs spirituelles de notre Amazonie, il cherche à vider nos concepts culturels de leur essence”, déclare [Carlos Pérez, Président de ECUARUNARI (Confédération des peuples Kichwa de l'Équateur)]. “Il ignore le sens de la Pachamama. Il ne comprend pas les droits de la nature. Il ne comprend pas Sumak Kawsay (qualité de vie), il ne comprend pas le droit d'accès à l'eau.”

Dans Intercontinental Cry un journaliste parle des droits des peuples autochtones et de la répression sous le Président Raphael Corréa.

L'interminable séjour en prison du Facebooker algérien Abdelghani Aloui

lundi 3 février 2014 à 02:57

Il n’a pas vu la lumière de la liberté depuis le 25 septembre 2013. Depuis plus de 5 mois, le jeune Abdelghani Aloui, âgé de 24 ans, est incarcéré à la célèbre prison de Serkadji à Alger, une prison qui accueille criminels et terroristes, pour un simple post (billet) sur Facebook.
 Un post où il se moque du Président Algérien, Abdelaziz Bouteflika à travers des caricatures et photomontages. A ce moment-là, Abdelghani ne pouvait pas imaginer que brocarder  le président Abdelaziz Bouteflika et son premier ministre Abdelmalek Sellal pouvait lui valoir un interminable séjour en prison.

Capture d'écran de la couverture d' El Watan Week end publié sur le blog Chouf El Djazair - Domaine public

Capture d'écran de la couverture d’ El Watan Week end publié sur le blog Chouf El Djazair – Domaine public

On lui a fait croire, lui comme tous les autres jeunes Algériens, la composante majoritaire de la société algérienne, que son pays ne ressemblait guère à la Syrie de Bachar Al-Assad ou la Libye de Mouammar Kadhafi. Le régime algérien a fait miroiter à Abdelghani les avantages d’une liberté relative. Et lorsque ce dernier use de son droit de s’exprimer sur les réseaux sociaux, il se retrouve convoqué par la police algérienne et placé sous mandat de dépôt. Une détention préventive qui dure toujours et à laquelle on ne voit pas de fin puisque le 9 octobre 2013 la liberté provisoire lui a été refusée aussi par le juge d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed à Alger. Poursuivi d’abord  pour “atteinte à la personnalité du président de la République” et, ensuite, pour «apologie du terrorisme», le régime algérien semble avoir déployé une lourde machine judiciaire pour briser ce jeune qui utilise les réseaux sociaux et You Tube pour exprimer son opinion, comme ici:

Dès les premiers jours de son arrestation, de nombreux cyber-activistes, simples internautes et acteurs de la société civile se sont mobilisés pour réclamer sa libération. Une pétition a même été lancée en ligne pour dénoncer cet abus de pouvoir et cette arrestation intolérable :

Ces graves dérives autoritaires qui portent atteinte aux acquis démocratiques des Algériens doivent sans cesse être dénoncées et combattues, afin que les citoyens algériens accèdent à une Algérie de droit, dans laquelle les libertés individuelles et collectives sont respectées

ont ainsi souligné les signataires  de cette pétition.  Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International a crié au scandale en estimant que :

Les autorités algériennes semblent essayer d’étouffer les critiques en cette période d’incertitude précédant l'élection présidentielle de l’année prochaine

Malheureusement, cette mobilisation commence à s’estomper et à connaître un regrettable ralentissement. Le sort d’Abdelghani émeut de moins en moins de personnes en Algérie et à travers le monde alors qu’il continue à croupir en prison pour avoir exprimé une opinion. Le drame de ce jeune cyber-activiste va-t-il sombrer dans l’oubli ? C’est le risque que craignent de nombreux militants des droits de l’homme en Algérie d’autant plus que le régime a orchestré une insidieuse campagne de diabolisation de ce jeune cyber-activiste en le faisant passer pour un terroriste dangereux qui appelle au Djihad. Pour transformer la victime en coupable, une vidéo a été massivement diffusée sur YouTube. Une vidéo qui montre Abdelghani Aloui en train de tenir des propos djihadistes. Des propos qui ont choqué l’opinion publique algérienne.


 Mais son avocat, maître Amine Sidhoum, a rapidement réagi en dénonçant une manipulation. Selon ce dernier, certaines parties tentent de présenter Abdelghani Aloui comme un islamiste radical pour le discréditer. Me Amine Sidhoum a même contesté l’authenticité de cette vidéo djihadiste, partagée par “ Malik Liberter ”, le pseudo du cyber-activiste Abdelghani Aloui. Il affirme :

On entend trois voix différentes sur cette vidéo et le décalage entre les lèvres d’Abdelghani et le son est flagrant. De plus, mon client a arrêté sa scolarité à la 9ème, à 15 ans, il ne maîtrise donc pas assez l’arabe classique pour tenir un tel discours sans note

 Quoi qu’il en soit, du point de vue du droit et de la loi, rien ne justifie une aussi si longue détention en prison d’Abdelghani Aloui alors qu’aucun procès équitable ne s’est encore tenu. Emprisonné sans même pas avoir été jugé, le cyber-activiste algérien est victime d’une incroyable dérive judiciaire. Les autorités algériennes s’activent encore à faire oublier à l’opinion publique algérienne qu’il a été arrêté pour atteinte à la personnalité du Président de la République. Ce qui n’est guère un acte terroriste. Ceci dit, en Algérie, depuis les terribles années 90 où les violences de la guerre civile plongeaient le pays dans la psychose, toute personne qui conteste la légitimité du régime devient automatiquement un «terroriste».

Et après 5 mois en prison,  l’avenir d’Abdelghani Aloui est plus que jamais compromis surtout lorsqu’on sait que l’article 87-bis du Code pénal qui porte sur la condamnation d’apologie au terrorisme demeure très vague et suscite, souvent, des interprétations dangereuses. De Facebook à la prison, le destin tragique de ce cyber-activiste algérien prouve que la démocratie et liberté promises par le régime en Algérie sont de véritables mirages. 

Des millions de Thaïlandais privés de leur droit de vote

lundi 3 février 2014 à 00:50
An elderly woman holds a sign that reads 'Respect My Vote' as she poses with her grandchild who holds a Thai national flag. Photo by Matthew Richards, Copyright @Demotix (1/15/2014)

Une femme âgée tient une pancarte où il est écrit “Respectez ma voix” et pose avec son petit-fils tenant le drapeau thaïlandais. Photo de Matthew Richards, Copyright @Demotix (1/15/2014)

[Sauf indication contraire les liens dirigent vers des pages en anglais]

Malgré les rassemblements anti-gouvernementaux en cours et la campagne de boycott de l'opposition, les élections ont pu se dérouler ‘dans le calme’ en Thaïlande. Cependant de nombreux Thaïlandais n'ont pas pu voter ou n'ont pas pu arriver jusqu'aux bureaux de vote à cause des manifestations. Selon les instances de contrôle des élections, au niveau national, le scrutin s'est déroulé dans 89,2 % des bureaux de vote, soit dans 83.813 bureaux sur 93.532.

On estime à 12 millions le nombre de personnes qui n'ont pas pu voter. Il y a 48 millions d'électeurs potentiels pour une population de 65 millions d'habitants.

L'élection du 2 février en chiffres

Les élections se sont déroulées dans une atmosphère de tension politique grandissante dans le pays. Les opposants manifestent dans les rues de Bangkok, la capitale du pays, depuis plusieurs mois et demandent la démission de la Première Ministre Yingluck Shinawatra. Yingluck est accusée [fr] d'être mandatée par son frère aîné, l'ancien Premier Ministre Thaksin Shinawatra.

Face à l'importance croissante des manifestations, Yingluck a dissous le parlement et annoncé l'organisation d'élections. Mais l'opposition s'est juré de boycotter les élections et appelle à la création d'un Conseil du Peuple. Le Parti Démocrate, dans l'opposition, prétend que des élections démocratiques et équitables ne peuvent pas se tenir tant que la famille Thaksin corrompue fera partie du processus électoral.

La carte ci-dessous montre les divisions politiques en Thaïlande. Le nord et le nord-est du pays sont majoritairement en faveur du parti au pouvoir alors que les provinces du sud, où sont situés la plupart des bureaux de vote empêchés, penchent pour le parti d'opposition.

Vert = pas de blocage des élections -  Orange = élections partiellement bloquées – Noir = élections complètement bloquées

‘Bangkok Post’ en exclusivité depuis l'hélicoptère piloté à distance par Sithikorn Wongwudthianun.

De nombreux électeurs empêchés de voter sont allés porter plainte dans les commissariats de police. Pour la seule ville de Bangkok, 488 bureaux de vote sur près de  7.000 ont dû être fermés à cause des manifestations.

J'ai déposé une main courante à la police pour n'avoir pas pu voter ET j'ai porté plainte contre la Commission Electorale au commissariat de Thonglor

Des électeurs furieux de n'avoir pas pu voter agitent leur carte d'identité et crient ‘nous voulons voter'. Ils ne vont pas pouvoir.

En raison de l'importance du nombre de bureaux de vote qui ont dû fermer, le résultat des élections n'a pas été publié et il va falloir attendre plusieurs semaines avant des élections partielles.

Les fonctionnaires chargés des élections scellent les urnes après le vote des derniers retardataires à Bang Sue à Bangkok

Saksith Saiyasombu explique que les électeurs empêchés de voter pourront mettre leur bulletin dans l'urne à une date ultérieure :

Que va-t-il se passer maintenant ? Il y a des centaines de bureaux de vote qui n'ont pas pu ouvrir aujourd'hui, et ils devront organiser de nouvelles élections à une date ultérieure. Ceux qui ont été empêchés de voter aux élections anticipées de dimanche dernier, pourront le faire aux élections partielles du 23 février. Les 28 circonscriptions du sud qui n'ont pas pu nommer de candidat devront reprendre toute la procédure à une date ultérieure.

@KhunPleum exprime sa déception sur la procédure électorale :

Quel triste état de chose sont devenues les élections thaïlandaises.

Sur Twitter, les mots-dièse #ThaiVote2014 et #vote2014 permettent de suivre les élections.

Ecouter et respecter les acteurs locaux pour mieux aider la Centrafrique

dimanche 2 février 2014 à 19:46
Refugees of the fighting in the Central African Republic via wikipédia Public Domain

Réfugiés des combats en République Centrafricaine via wikipédia- Domaine public

Les volontaires permanents du Mouvement ATD en Centrafrique ont été présents auprès des plus démunis avant que le violent conflit religieux ne déchire le pays. Leurs actions pour soutenir les populations locales ont permis de maintenir la solidarité et le lien social dans certaines communautés fragilisées par les luttes fratricides. Leurs présences continues auprès des citoyens ont font des acteurs et observateurs privilégiés de la situation actuelle.  Global Voices a sollicité ces volontaires pour connaitre leur points de vue et les actions à mener pour reconstruire le pays; voici la deuxième partie de l'entretien avec Michel Besse et l'équipe de ATD-Quart Monde à Bangui. Vous pouvez lire la première partie de l'entretien ici

GV: Quelles mesures prises à ce jour avez-vous observées qui ont été le plus utiles à la population ? 

Pendant l'année de plomb qu'à vécu le pays en 2013, une douzaine de membres du Mouvement ATD Quart Monde, sont venus de leurs quartiers et de leurs villages chaque semaine jusqu'au Centre-Ville. Ils ont procédé  à l’élaboration du programme d'action du Mouvement pour 4 ans, exprimer ce qui est le plus important pour leur pays ne pas laisser se perdre l'intelligence des enfants, et rejoindre d'autres qui souffrent plus encore ! Dans un pays ou même le lendemain est incertain, ils ont persévéré et résisté : malgré la pression de l'urgence et des dangers, malgré les incertitudes du présent, pour eux penser l'avenir était important. Ils voulaient semer l'espoir maintenant pour garantir l'avenir et ils continuent.


Vidéo d'enfants à Bangui avec des élèves d'autres pays, RCA.

 GV:  Vous dites qu'il est essentiel que les communautés se parlent et dialoguent pour résoudre les problèmes. Selon vous, quelles sont les conditions nécessaires pour que ce dialogue s'instaure. Comment la communauté internationale peut elle être d'une aide sur ce sujet ?

 Ce que le Mouvement ATD Quart Monde a appris de l'expérience, pour l'avoir vécu ailleurs aussi, c'est que partout où il y a des catastrophes, des crises, les premiers à y faire face, ce sont les gens du pays, et en particulier les gens d'en bas : les habitants des quartiers qui s'organisent sans attendre l'aide internationale, ceux dont les paroles et les actes restent encore invisibles.  La plus grande crainte, c’est que le fossé ne se creuse trop entre les communautés, et qu’il soit trop difficile ensuite d’envisager la réconciliation. Alors, chaque perte en vie humaine est une souffrance pour tous ceux qui veulent la paix. Il faut soutenir les initiatives qui vont dans le sens de la paix, aider à faire entendre les voix et voir les gestes qui portent cette aspiration profonde de fraternité et d’unité.

  Les jeunes n'ont pas attendu que le recensement du camp de personnes déplacées de 100.000 soit fait à l'aéroport pour commencer des bibliothèques de rue. Chancella, Kevin et Herbert l'ont fait sans autres moyens qu'un tout petit peu de matériel, quelques crayons et leurs chansons mais surtout toute leur personne. Ils n'ont pas attendus pour se mettre au service communautaire dans les camps : aider les personnes malades à prendre leurs médicaments, aller chercher de l'eau pour les plus faibles, enterrer les morts, mais aussi les mères de familles à réorganiser leur petits commerces pour les besoins du camp et pour nourrir leur familles. Comme ces jeunes, ce que les habitants du pays espèrent, c'est d'être aidés mais en étant soutenus dans leurs initiatives.

 Comment, avec l'aide internationale, soutenir la reconstruction du pays et ne pas contourner ceux qui sont les forces du pays ?  

On l'a souvent vu ailleurs, l'état a été dénigré et contourné par l'aide internationale.  Il faut soutenir les initiatives des gens du pays et ne pas les écraser. Comment dire qu'on ne peut se mettre derrière ceux qui sont engagés et ont une expérience et une réflexion sur ce qu'il faut faire, nourrie par des années d'engagement ? Les responsables  d'une « maison » pour enfants vulnérables a vu des tonnes de riz distribué en rations individuelles… et les plus faibles se faire dépouiller, ou le vendre à vil prix pour avoir quelques sous. Ces responsables auraient su comment procéder avec ses collègues pour qu'il serve à tous les enfants, plus équitablement.

Comment recueillir l'avis des personnes, leurs idées, les prendre pour partenaires ?

Alors qu'elle était Maire de Bangui, l'actuelle Chef de l’État de la transition avait expliqué lors d'une table ronde des organismes humanitaires cet enjeu central : « des chefs de quartier peuvent sembler de vieux messieurs, des instituteurs sans travail depuis des mois ou des responsables d'associations de jeunes dont les locaux sont détruits depuis des années peuvent ne pas ressembler à des interlocuteurs habituels pour ces ONG, mais c'est pourtant avec eux qu'une action passe et peut être acceptée par les habitants ». C’est vital, et c’est d’ailleurs le principe de respect des peuples et un sens profond de la solidarité qui garantie la paix et le vrai progrès avec tous.

La corruption à Sotchi, le site web interactif de Navalny

dimanche 2 février 2014 à 17:19
The costs of the Sochi Olympics according to Alexey Navalny. Screenshot.

Le coût des J.O. de Sotchi selon to Alexeï Navalny. Capture d'écran. Parties prenantes, de gauche à droite et de haut en bas : Budgets de l'Etat fédéral et de la région du Kouban, entreprises publiques, prêts bancaires, investissement privé.

L'opposant russe et militant anti-corruption Alexeï Navalny a rejoint cette semaine la campagne anti-corruption de Sotchi en lançant un site internet interactif qui trace les contours de ce qu'il appelle les « coûts véritables » des préparatifs olympiques à Sotchi. 

Navalny a tweeté, donnant le lien du site :

Combien a coûté l'Olympiade ? Qui l'a payée ? Qui a volé, et combien ? http://t.co/FN8bZAwtdw pic.twitter.com/uCilgqiToG

Avec le regard de plus en plus inquisiteur de l'Occident sur les Jeux, la nouvelle campagne de Navalny a trouvé un écho immédiat dans le New York Times suivi rapidement par d'autres médias anglophones. Le blogueur pro-Kremlin Stanislav Apetyan (compte twitter @politrash) a compris cette rapidité comme l'indice d'un coup tordu, une action concertée :

L'article du New York Times sort un quart d'heure après le post de Navalny : http://t.co/hBHYx9Pq6n C'est magique !

Le photographe Ilya Varlamov lui cloue le bec :

@politrash Rien d'anormal à cela. Les articles de ce genre sont distribués par avance sous droits exclusifs aux médias. Où est le problème ?

Pour Apetyan [russe], le problème est que l'information a été créée pour la consommation étrangère — sous-entendu, Navalny est en quête d'attention de l'étranger. Varlamov affirme [russe] néanmoins que Navalny a également confié l'information aux médias russes pro-gouvernementaux, mais qui n'ont rien publié dessus. Un autre twitteur a critiqué Navalny sur le fond, écrivant :

@varlamov @politrash la question principale, c'est combien a été dépensé pour les installations et le déroulement des olympiades, et combien pour les infrastructures de la région.

Navalny prétend que Poutine a menti sur le coût des chantiers des J.O. de Sotchi, en affirmant qu'ils avaient coûté 214 milliards de roubles (soit en gros 6,5 milliards de dollars). Navalny assure que le montant réel est sept fois plus important, à 46 milliards de dollars. (Un site internet antérieur [anglais] lancé par l'homme politique d'opposition Boris Nemtsov avait calculé une dépense de 51 milliards de dollars.) L’argument [russe] des blogueurs pro-gouvernement est que les 6,5 milliards ont été effectivement dépensés pour « les J.O. eux-mêmes », le reste ayant servi à créer des infrastructures à Sotchi : routes, commodités et aéroports. Tout cela restera utile dans une des rares régions de villégiature en Russie.

Les chiffres de Navalny sont compilés de diverses sources publiques, dit-il [russe], après bien des difficultés et tribulations. Mais son projet ne s'est pas limité aux chantiers olympiques : il s'intéresse aussi aux individus qui, selon lui, ont le plus bénéficié des malversations. On y trouve le gouverneur de la région de Krasnodar (où est situé Sotchi) et son gendre ; le partenaire de judo du Président Poutine, le milliardaire Arkadi Rotenberg ; l'oligarque Vladimir Potanine ; et le PDG de l'entreprise publique des Chemins de Fer Russes, Vladimir Iakounine. C'est là qu'est, pour beaucoup, le véritable scandale.