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Élections au conseil de GV 2017 : Kevin Rennie

samedi 11 mars 2017 à 23:01
Avec des amis lors du Global Voices Summit 2015 - Cebu, Philippines

Avec des amis lors du Sommet Global Voices 2015 – Cebu, Philippines

(Note : Cette série de posts concerne les bénévoles des différents sites de Global Voices, appelés à désigner leurs représentants pour 2 ans au Conseil administration de l'organisation)

Élection des représentants des bénévoles

Qui suis-je

Ma vie professionnelle a été celle d'un professeur du secondaire pendant 33 ans en Australie, et s'est terminée par 4 ans dans une école aborigène en Terre d'Arnhem. J'ai été un syndicaliste actif pendant tout ce temps. L'environnement, les droits de la personne et les questions relatives aux réfugiés font partie de mes passions personnelles.

Je suis membre actif de GV avec plus de 200 articles depuis que j'ai rejoint Voices Without Votes de GV pour les élections américaines de 2008.

Mon web hub personnel est Red Bluff Media, qui présente mon profil détaillé, ainsi que des liens vers mes blogs et vidéos.

Mes nombreux engagements passés et actuels :

Les défis

Beaucoup de gens ignorent le grand service que fournit Global Voices. La véritable force de GV est notre travail d'équipe et notre diversité. Notre communauté a besoin d'explorer et de trouver de nouvelles voies pour atteindre le public que notre travail mérite et pour fidéliser nos nombreux visiteurs.

Une partie du rôle d'un représentant des bénévoles au conseil d'administration devrait être d'encourager les auteurs et les traducteurs dans cette tâche. Je voudrais voir un meilleur accès et utilisation des contenus. Qui lit nos messages ? Combien de vues chaque post reçoit-il ? D'où ? Quels sujets? Combien de fois reviennent-ils ?

Mon rôle de représentant

Mes priorités si j'étais élu incluraient : répandre le mot au sujet de notre communauté multilingue unique ; soutenir les membres, nouveaux et anciens, dans leurs efforts personnels et collectifs ; et aider à l'élaboration de nos orientations futures.

Je suis une personne d'équipe qui peux écouter les préoccupations des bénévoles et favoriser des discussions plus approfondies telles que celles tenues récemment sur nos orientations futures.

Réflexions : (“C'est le voyage pas la destination”)

J'ai partagé certaines de mes expériences ici :

Le blog Bloggers Stir the Globe (des blogueurs réveillent le monde) décrit mon chemin avec les blogs en général et Global Voices en particulier.

Ma contribution Lingua : Translators are not tools (Les traducteurs ne sont pas des outils)

Contactez-moi si vous souhaitez discuter de ces questions ou d'autres.

Courriel : à travers mon formulaire de contact.
Skype: kevinrennie1
Facebook: facebook.com/kevin.rennie.3
Twitter: @Kevin_Rennie

Ou laissez un commentaire ci-dessous.

Élections au Conseil de GV 2017 : Gwenaëlle Lefeuvre

samedi 11 mars 2017 à 20:36

(Note : Cette série de posts concerne les bénévoles des différents sites de Global Voices, appelés à désigner leurs représentants pour 2 ans au Conseil administration de l'organisation)

Bonjour à toutes et à tous !

Je m'appelle Gwenaëlle, Gwen pour faire court, originaire d'Europe. Je me porte candidate pour le poste de représentante des bénévoles dans cette élection à venir.

C'est moi&nbsp!

Mon parcours ne menait pas directement sur le chemin pour travailler avec GV, mais me voici ! J'ai étudié la physique à Paris, puis ai eu une carrière de 9 ans dans la recherche universitaire, jusqu'à ce que je me sente prête à autre chose. Je travaille depuis 4 ans maintenant dans l'industrie des semi-conducteurs. Alors… comment suis-je arrivée sur GV ? Complètement au hasard, en fait : ça avait commencé avec mon amour pour les langues et les cultures, et mon besoin de garder mon français fluide et précis. Voyez-vous, j'ai quitté la France il y a 11 ans, mais ma langue est ce qui exprime le mieux mon identité et je ne veux pas la perdre. J'ai commencé à traduire pour GV en français il y a exactement 3 ans et je me suis impliquée de plus en plus au fil du temps. Depuis l'année dernière, j'aide aussi Suzanne Lehn et Claire Ulrich, nos rédacteurs Lingua, avec le processus de sous-édition et de publication.

Travailler avec GV a ouvert de nouvelles portes pour moi, tant avec la communauté qu'avec les thèmes des articles. Ce que je fais avec vous fait de moi une meilleure citoyenne mondiale puisque cela m'a aidé à m'impliquer dans différents projets. Grâce à mon travail, je tente de convaincre les filles qu'elles peuvent avoir une carrière scientifique ou technique aussi, pas seulement les garçons. J'ai parlé à plusieurs événements de carrière dans le Sud-Est de l'Angleterre et encadré des étudiantes et une écolière via SEPnet et le Girls Network (Réseau des filles) : l'éducation que j'ai reçue doit être aussi naturelle comme option pour les filles que cela a été pour moi.

Travailler avec GV a ouvert de nouvelles portes pour moi, tant avec la communauté qu'avec les thèmes des articles. Ce que je fais avec vous fait de moi une meilleure citoyenne mondiale puisque cela m'a aidé à m'impliquer dans différents projets. Grâce à mon travail, je tente de convaincre les filles qu'elles peuvent avoir une carrière scientifique ou technique aussi, pas seulement les garçons. J'ai parlé à plusieurs événements de carrière dans le Sud-Est de l'Angleterre et encadré des étudiantes et une écolière via SEPnet et le (Réseau des filles) : l'éducation que j'ai reçue doit être aussi naturelle comme option pour les filles que cela a été pour moi.

En outre, Rising Voices ainsi qu'un événement familial m'ont fait réaliser à quel point le monde traite mal les locuteurs des langues minoritaires. Maintenant que je vis dans un autre pays que le mien, je comprends parfaitement comment le manque de respect de la langue d'une personne est le déni d'une partie très intime de son identité. J'ai cofondé une organisation pour promouvoir et publier des documents dans l'une de ces langues et je gère notre compte Twitter (@AcademieDuGallo). Certains d'entre vous ont peut-être vu les mèmes que nous avons créés pour le Challenge du mème de la langue maternelle co-organisé par Rising Voices et dont notre organisation était un partenaire.

Parmi ce sur quoi je voudrais travailler si je suis élue :

Mais ce ne sont que quelques-unes de mes idées, et ce qui importe vraiment est notre élan collectif : notre communauté est toujours bouillonnante d'idées, de thèmes, de questions, et c'est inspirant à voir. Il est crucial que les bénévoles savent qu'ils peuvent les partager et contribuer à façonner l'évolution de GV. Voilà le rôle joué par les deux représentants des bénévoles, et c'est la voix que j'espère devenir : la vôtre.

J'ai appris et reçu beaucoup de tout le monde à Global Voices depuis le jour où j'ai commencé à travailler avec vous et je suis reconnaissante pour tout, mais maintenant il est temps pour moi d'exprimer ma gratitude d'une manière plus constructive et redonner à notre communauté.

Démarrez la conversation, posez-moi vos questions ici dans les commentaires, par courriel ou via Twitter.
Merci d'avoir pris le temps de lire !

Gwen :
Écrivez-moi via mon formulaire de contact, ou sur Twitter : @DiffractedWord

Elections au conseil de GV 2017 : Annie Zaman

samedi 11 mars 2017 à 20:27

(Note : Cette série de posts concerne les bénévoles des différents sites de Global Voices, appelés à désigner leurs représentants pour 2 ans au Conseil administration de l'organisation)

Bonjour, je suis Qurratulain Zaman que beaucoup connaissent comme Annie, et quelques-uns comme la mère de Mimi’(Um-e-Umaima). C'est un honneur pour moi d'avoir été désignée candidate pour représenter cette belle, diverse et colorée communauté que j'appelle famille. Merci encore, je me sens vraiment pleine d'humilité ! J'habite Londres, mais vis en ce moment en Birmanie où l'Internet reste relativement cher et lent, d'où mon retard à mettre ma déclaration sur le community blog.

Je suis bénévole à GV depuis l'été 2011 à mon retour au Pakistan d'Allemagne après avoir travaillé pour la radio Deutsche Welle, l'Université de Bonn (département d'Indologie) et GIZ. C'est un de mes professeurs à l'Académie de la Deutsche Welle qui m'a fait découvrir GV, qu'elle avait présenté comme une étude de cas qui apporte des informations alternatives de régions lointaines et une entreprise non commerciale. Non commerciale et apportant des informations du Sud du monde : c'était fait pour moi !!!

A cette époque particulière où je galérais pour trouver des moyens de me réinstaller en Asie, et où je déprimais et désespérais de constater que l'information est toujours ‘du scoop’ et pas informative…, GV était un portail qui me faisait tenir bon, me faisait garder ma passion pour les gens, les communautés, et l'information les concernant.

Selfie de la rencontre des bénévoles de GV Asie du Sud. Photo avec l'aimable autorisation de Subhashish Panigrahi

Depuis lors GV a toujours été une source de savoir, d'information et une plate-forme qui a fait grandir sans relâche mes capacités journalistiques. Pour moi comme pour beaucoup d'autres, avec qui j'ai été en relation au long des années, GV est un rêve devenu réalité de donner une voix aux sans-voix. Aux communautés et régions notamment du Sud. Il y a beaucoup de régions et de gens qui ne font pas les grands titres ni n'obtiennent même une seule ligne dans les média.

 

 

Le bonheur n'a parfois ni forme ni couleur – on peut seulement le ressentir. Photo avec l'aimable autorisation de Jeremy Clarke

 

A côté de mon développement et bien-être journalistique, la famille GV a toujours été à mes côtés. En 2014, quand j'ai eu Mimi, mon premier enfant, je suis passée par le postpartum, et croyez-moi vous m'avez tous aidée … avec vos e-mails que beaucoup, dans leurs emplois du temps chargés pourraient dire des spams ou “trop d'e-mails/fils dans ma boîte de réception”—moi, ça m'a gardée reliée au monde extérieur et saine d'esprit. Je suis sûre que ça a gardé beaucoup d'entre nous sains d'esprit et humains de beaucoup de façons qui échappent aux mots. Pendant cette période je participais à GV comme auteur pour l'Asie du Sud et comme traductrice et co-éditrice bénévole pour Lingua en Ourdou. J'ai aussi eu I'opportunité d'assister au Sommet GV de 2015 aux Philippines avec notre bébé de 10 mois. J'y ai retrouvé ceux et celles que j'avais rencontré au Sommet GV de 2012 à Nairobi, et me suis fait beaucoup de nouveaux amis. Rencontrer chacun/e en personne faisait vraiment une différence, et je suis rentrée à la maison avec énergie positive et amour.

Soudain j'ai plein d'amis avec qui jouer :) Photo avec l'aimable autorisation d'Arzu Geybullayeva

Pourquoi représenter les bénévoles :

Pourquoi ? C'est une question que je me suis souvent posée, pourquoi solliciter votre vote pour être élue représentante des bénévoles ? Il y a tant d'autres bénévoles formidables candidat(e)s à ce poste—pourquoi moi ?  Après un long dialogue avec moi-même, voilà mes conclusions :

  1. Je me sens proche des bénévoles qui s'engagent dans GV pour apprendre et désapprendre l'art de raconter. Je comprends toute la difficulté et le plaisir de réunir l'information, de la mettre en ligne et de l'envoyer à l'éditeur puis de collaborer avec l'équipe de rédaction.
  2. Je travaille actuellement avec le Rory Peck Trust qui soutient les journalistes indépendants et leurs familles à travers le monde. Je m'y occupe du programme Asie. Comme la plupart des bénévoles sont des indépendants dans cette communauté, mon emploi m'apporte l'expérience et les capacités d'aider la communauté de façon plus constructive.
  3. J'ai du temps et de l'énergie à redonner à cette formidable communauté.
  4. Je sais bien écouter et ai de l'expérience pour m'occuper avec délicatesse de personnes en détresse. En tant que représentante des bénévoles, je pourrai entendre vos préoccupations et les porter au conseil pour motiver des améliorations. Je comprends que les bénévoles à GV ont aussi besoin de plus de soutien, d'assistance, et d'encouragement pour leur apport d'histoires extraordinaires du monde entier.

J'apporterai au Conseil de GV ma passion de travailler avec des communautés, notamment avec la communauté GV avec laquelle j'ai des affinités particulières. J'ai vécu et travaillé sur deux continents, j'ai travaillé sur le terrain et aussi dans des rédactions en Asie et en Europe. Ancienne journaliste, je connais un peu ce qui se passe à la rédaction et sur le terrain *aïe ça fait mal de me dire une ancienne journaliste !. J'ai connu et géré le stress au secrétariat de presse, et je comprends aussi que la colonne vertébrale de tout journal, c'est le reporter, celui qui écrit …même si il ou elle se débrouille plus ou moins mal dans les langues internationales comme l'anglais. Je parle 5 langues et j'adore chanter et danser quand je ne suis pas en train de cuisiner ou de voyager.

Groupe de Global Voices photographié sans drone ! (Crédit photo : Jeremy Clark)

Je veux représenter tous ceux d'entre vous qui donnent leur temps et énergie à ce lieu magnifique. Vous nous donnez courage et il nous faut trouver des moyens plus interactifs et innovants, avec l'équipe de direction, pour nous maintenir motivés, et garder cette plate-forme un lieu d'événement pour nous tous, permanents et bénévoles.

Merci pour votre soutien et votre affection ! Vous pouvez me joindre sur annie.xaman@gmail.com. Je tâcherai de répondre aussi rapidement que possible.

Peinture rouge, harcèlement, cyberattaques à Hong Kong : un journal pro-Pékin condamne l'escalade

samedi 11 mars 2017 à 19:22

Page de couverture du Sing Pao News Daily attaquant Zhang Dejiang, 3 octobre Photo: Sing Pao via Hong Kong Free Press.

Ce post a été rédigé par Ellie Ng et a été publié initialement sur Hong Kong Free Press le 27 février 2017 (anglais). Cette version est publiée sur Global Voices dans le cadre d'un accord de partenariat.

Le journal pro-Pékin Sing Pao Daily déclare que son personnel est ciblé depuis qu'il a publié plusieurs articles critiques à l'encontre du Président de l'Assemblée nationale populaire de Chine Zhang Dejiang, du chef de l'Exécutif de Hong Kong Leung Chun-ying et du bureau de liaison chinois, organe de Pékin dans la ville.

Le journal chinois déclare que les menaces à l'endroit de son personnel se sont récemment intensifiées et que ses employés ont sollicité une assistance policière quatre fois en une semaine. La dernière demande d'assistance policière a été faite dans les premières heures du 26 février, après que la porte de l'appartement du rédacteur en chef, Sing Pao a été marquée en rouge.

Selon le journal Sing Pao, le rédacteur en chef a rejoint son domicile sous protection policière. Arrivés à la maison, les policiers ont vu la porte d'entrée de la maison marquée en rouge, ce qui est souvent utilisé comme une mise en garde symbolique. Les photos du rédacteur en chef et les posters du directeur de Sing Pao Gu Zhuoheng étaient aussi affichées sur les murs de la clôture.

D'après Sing Pao, les auteurs de cet acte étaient certains membres des triades locales (la pègre). Il “a condamné fermement” ces actes illégaux et a exhorté la police à arrêter les coupables.

Sing Pao déclare que ces menaces avaient probablement pour but de museler le journal, qui est connu pour ses attaques anonymes contre le syndicat politique associé aux hauts fonctionnaires Zhang Dejiang, Leung Chun-ying et au bureau de liaison.

L'Association des Journalistes de Hong Kong déclaré le 26 février qu'elle “condamnait fermement l'escalade de la violence et des menaces” contre le journal :

La campagne de terreur, qui dure depuis plus d'une semaine, est une tentative scandaleuse de musèlement de la presse.

C'est une réelle atteinte à l'ordre public à Hong Kong ainsi qu'une menace à la liberté de la presse, énoncée dans la loi fondamentale.

L'association a recommandé aux autorités de mettre en place des mesures de sécurité pour protéger le personnel de Sing Pao et d'arrêter les coupables.

Un porte-parole de la police a déclaré que ces menaces à l'endroit de la presse sont “très préoccupantes”. Il a ajouté que la Kowloon East Regional Crime Unit suit l'affaire et protégera les personnes concernées.

Harcèlement et cyberattaques

La semaine passée, le journal a déclaré que ces individus ont diffusé des prospectus menaçant son personnel de direction hors de leur domicile. Il a prétendu que les photos contenues dans le prospectus proviennent probablement des laissez-passer du personnel – documents de voyage délivrés par les autorités chinoises aux Hongkongais pour se rendre en Chine continentale.

Selon le journal, “un grand nombre de suspects ressemblant à des continentaux” rôdaient à l'extérieur des bureaux du personnel et les suivaient depuis mi-février.

Il a ajouté que le site web a été piraté les 18 et 19 février.

Pour Sing Pao les menaces ont des buts politiques et visent à faire basculer les résultats de l'élection du chef de l'exécutif”. Il a accusé Leung et le bureau de liaison chinois d'être derrière ces attaques, accusant les menaces “de viser à supprimer la dissidence”.

Le mois dernier, les reporters de Sing Pao se sont vu refuser l'accès au dîner du Nouvel An chinois organisé par le bureau de liaison. Selon Sing Pao, un réceptionniste a dit à ses reporters : “Vous n'êtes pas autorisé à couvrir cet événement.”

Depuis août dernier, Sing Pao a rédigé un article anonyme critiquant Zhang, Leung et le bureau de liaison. Il soutient que les “fonctionnaires corrompus” hongkongais devraient être écartés du pouvoir.

Il a aussi déclaré que Leung ne serait pas autorisé à se représenter à l'élection, quelques jours avant que le chef de l'exécutif annonce qu'il ne briguerait pas un scond mandat.

Ces menaces ont conduit à une spéculation sur la fragmentation du camp pro-Pékin de Hong Kong et que le Président chinois Xi Jinping est prêt à éradiquer un secteur puissant au sein du partie communiste.

Elections au conseil de GV 2017 : Zara Rahman

samedi 11 mars 2017 à 16:13

Crédit Photo : Fiona Krakenbürger

(Note : Cette série de posts concerne les bénévoles des différents sites de Global Voices, appelés à désigner leurs représentants pour 2 ans au Conseil administration de l'organisation)

Qui je suis

Je suis une auteure, chercheuse et féministe ayant des racines au Royaume-Uni, au Bangladesh et en Allemagne. J'ai voyagé et travaillé dans une trentaine de pays, et je parle 4 langues couramment (et deux de plus un petit peu moins couramment !). L'article récent dont je suis la plus fière est celui-ci, sur la façon dont l'immigration à travers les générations a été affectée par les technologies de la communication.

La majeure partie de mon travail est centrée sur l'étude et le travail sur le changement social et la technologie – par la promotion des lois sur l'accès à l'information ou l'accessibilité des données publiques ; le travail sur les compétences en matière de data dans la société civile et chez les journalistes ; et dernièrement en qualité de chercheuse spécialisée dans les questions de data responsables et éthiques dans le changement social. En deux mots, je suis fascinée par le croisement entre structures de pouvoir, technologie et information.

GV et moi

Mon premier article pour GV date de 2015, mais j'étais depuis longtemps déjà une lectrice fervente (et, je le reconnais, je rôdais sur les listes de diffusion). Que je me sente chez moi ici en si peu de temps prouve la nature accueillante de la communauté GV.

Je me suis mise à écrire parce que les textes que je voulais lire n'existaient pas : précisément, l'analyse de la façon dont les changements politiques au Bangladesh étaient combinés avec l'usage par le gouvernement de la technologie pour contrôler la contestation. Je suis extrêmement reconnaissante que GV m'ait offert cette plate-forme. Depuis, je me suis surtout consacrée à écrire pour Advox sur les questions de droits numériques au Bangladesh.

Avec les fantastiquesde l'atelier GVeX en 2016

L'année dernière, j'ai participé à l'excellent atelier Global Voices Exchange, où j'ai énormément appris, et depuis, les discussions que j'y ai eues guident mon travail. Avec les conseils de Georgia, j'ai aussi publié quelques nouveaux essais personnels sur The Bridge. Depuis que je suis membre, j'ai eu l'occasion de faire la connaissance de GVers de nombreux pays différents, et j'aime le lien immédiat qui se crée quand on rencontre un camarade de GV en personne.

Je suis l'initiative NewsFrames depuis sa naissance, et j'ai accueilli un atelier pour Connie au tout début du projet pour aider à la réflexion sur son possible développement. Je pense qu'il y a un grand potentiel pour GV dans la collaboration avec d'autres initiatives de médias n'ayant pas la même diversité de communauté que nous.

Représenter les bénévoles

Dans ma vie professionnelle, je passe une grande partie de mon temps à réfléchir à l'information, au pouvoir et à la confiance – et à leurs effets sur la société. Dans mon esprit, Global Voices joue un rôle absolument unique à l’intersection avec tous les autres qui n'en deviendront que plus précieux. Comme je l'écrivais en décembre dernier, je suis convaincue qu’outre l'innovation, le journalisme a besoin de communautés fiables telles que GV. J'y évoquais les nombreuses forces qu'à mon sens Global Voices a développées, et mes raisons de croire que GV est plus important aujourd'hui que jamais.

Pour aller de l'avant dans une ère de grands bouleversements politiques mondiaux, de migration en hausse, et de baisse de la confiance dans les institutions publiques, je cherche à exploiter la diversité de notre réseau pour comprendre comment Global Voices peut aider à combattre les changements négatifs que nous voyons dans le monde. Quels changements voulons-nous que Global Voices apporte dans le monde ? Que nous faut-il pour y arriver ?

J'aime le modèle actuel de recherche de retours de la communauté avant les réunions de stratégie de GV, et je m'interroge sur les autres moyens de tirer le meilleur de notre communauté dans le respect et la délicatesse. En tant que représentante des bénévoles, j'imagine que mon rôle consisterait largement à écouter les suggestions et les difficultés de notre communauté merveilleusement diverse, en faire la synthèse et les présenter au reste du conseil de façon concrète et utile. Je crois que mon expérience professionnelle m'y a bien préparée.

Indéniablement, le paysage médiatique actuel est rude aujourd'hui. Les modèles économiques basés sur la publicité ont un impact sur la forme et le contenu des productions journalistiques, et parmi les rares voies de progrès que je vois, il y a les modèles journalistiques non lucratifs comme Global Voices. J'ai le privilège de travailler au plus près de nombreuses personnes qui y réfléchissent beaucoup et travaillent à des solutions à ces problèmes, et je ne saurais dire combien de fois ces dernières années j'ai pointé l'incroyable combinaison du corpus d'ouvrage de Global Voices en ligne et hors ligne comme exemple de bonnes pratiques pour les autres.

En outre, je voudrais utiliser la fonction de représentant des bénévoles pour garantir que les bénévoles auront une personne amicale à qui parler, un lieu pour partager soucis et difficultés que vous rencontrez, et quelqu'un pour faire rebondir les idées et réfléchir à la façon dont GV peut contribuer à traiter ces préoccupations.

Enfin, et c'est probablement le plus important, je tiens à dire que c'est un immense honneur de simplement être désignée candidate à la représentation des bénévoles pour ces nouvelles élections au Conseil. La liste des candidats est impressionnante. Je serais sincèrement heureuse d'être représentée par n'importe qui d'entre eux, et si je suis élue, je ferai de mon mieux pour être digne de ce haut niveau d'exigence.

Si vous avez envie de continuer à discuter de tout ce qui précède, contactez-moi ! Je suis sur Twitter @zararah, ou envoyez-moi un e-mail !