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En Inde religion et spiritualité investissent le net

mardi 12 août 2014 à 23:07
A sadhu in India goes hi-tech with a mobile camera. Image by utilitarian via Flickr. CC BY-NC

Un sadhu en Inde équipé d'un téléphone avec appareil photo Image by utilitarian via Flickr. CC BY-NC

[Liens en anglais et français] La présence de religions multiples et la place importante de la spiritualité ont été depuis des millénaires l'un des aspects les plus caractéristiques de l'Inde. Il n'est donc pas surprenant qu'entrepreneurs du numérique et diverses start-ups se soient montrés soucieux, à l'aube du 21ème siècle, d'étancher la soif spirituelle du pays par la voie du web. 

Les Indiens consacrent chaque année près de 30 milliards de dollars aux dieux, temples et pèlerinages. Beaucoup sont ceux qui regrettent leurs dépenses après coup. Les files d'attentes épuisantes au sein de temples surpeuplés où les fidèles sont le terrain de chasse de racoleurs est une explication. C'est lors d'une telle visite au temple que Goonjan Mali, entrepreneur d'une vingtaine d'années, a lancé OnlinePrasad.com. Goonjan essayait de participer à un prasad - offrande de nourriture faite à une divinité pour la faire bénir avant sa distribution aux fidèles –  mais l'ambiance du temple finit par le dissuader. Goonjan Mall évoque sa jeune entreprise sur Iamne.com : 

“L'idée que la pratique de la religion devait être simplifiée et que les outils technologiques pouvaient y aider m'est venue comme un flash”. Il a quitté son ancien emploi de senior analyste chez Bain & Company, avant de rassembler des fonds et de lancer le site web. Aujourd'hui, son site attirerait une moyenne de 2500 visiteurs journaliers, visiteurs à qui Goonjan vend et livre des prasad provenant de plus de 50 temples indiens. Sa société organise aussi des poojas ou rituels de prière au sein de plusieurs temples, sans compter la vente d'autres produits religieux. 

Siddharth S Singh, professeur de marketing à la Indian School of Business, Hyderbad, dit de ce essor soudain de portails internet : 

L'éclatement de la bulle internet du début des années 2000 a touché de nombreux business numériques. Il s'en est suivi un reflux des transactions en ligne. Cela a changé. Les opportunités de croissance sont aujourd'hui importantes.  

La religion n'est pas la seule à s'immiscer dans les toiles du net. Le Yoga et la méditation sont aussi concernées. Le nombre de guides de médiation et de programmes de yoga en ligne a explosé ces dernières années. 

Screenshot of Isha Kriya Website

Capture d'écran du site d'Isha Kriya

Isha Kriya, jeune entreprise dans le domaine de la méditation guidée a été lancée en 2011. Elle fait désormais partie des sites les plus populaires du genre. Ses adeptes partagent régulièrement leur expérience d'utilisateur sur Twitter. Le professeur de yoga et co-fondateur du studio de Yoga “Beyond Asana” Maura Manzo tweetait au sujet de son premier jour d'utilisation de Isha Kriya : 

Actuellement au 8ème jour de la technique de méditation biquotidienne de #ishakriya via @SadhguruJV. Vous pouvez la télécharger gratuitement via ce lien

Proud Ummah, un site web qui organise des pèlerinages du Hajj et de l’Oumra, est un autre service qui fait parler de lui sur le net. Crée par Abid Khan, un ancien employé chez Google, il offre un kit de pèlerinage de 25 produits, dont les essentiels nécessaires pour arriver au terme de ce pèlerinage. Le site s'est aussi positionné en tant que guide tout-en-un pour ce qui a trait aux pèlerinages en général.

Screenshot of the Proud Ummah Website

Capture d'écran du site Proud [Fier] Ummah

Dans l'ensemble, le public a bien accueilli ces nouveaux sites web. Certaines réactions sont plus désinvoltes que d'autres. Ina Bansal, cadre en communications et relations publiques commente de manière ironique : 

Le e-commerce religieux qui prend de l'ampleur avec les nouveaux #OnlinePrasad, #ProudUmmah qui décollent. Intervention divine ? Peut-être.

L'audience que cible ces sites semble préférer l'experience numérique aux alternatives plus traditionnelles. Ayesha Fathima, mère au foyer qui a participé au pèlerinage du Hajj en 2013 se dit satisfaite de Proud Ummah :

J'y ai trouvé l'information dont j'avais besoin ainsi que le fameux kit, je n'ai plus à me faire mille magasins pour trouver ce que je cherche.

Un autre internaute qui blogue au sujet des Prasad en ligne et autres sites du genre a résumé l'opinion générale sur le sujet. Enthousiaste, il reste toutefois prudent :

J'apprécie l'idée de m'occuper du prasad et du pooja en ligne. Cependant j'espère bien que les chefs d'entreprises derrière tout ça n'oublient pas que l'éthique est plus importante que le profit et les rentrées d'argent. D'une certaine manière, ces boîtes font de l'argent avec les produits de “Dieu”, personne n'est très à l'aise avec cette idée de monnayer un dieu ou un temple. J'espère donc que ces entrepreneurs ne tirent pas des avantages injustifiés de leur activité pour ensuite partir à l'étranger.

On prévoit qu'Internet et le commerce en ligne se développent dans les années à venir en Inde, territoire où se répand l'usage des terminaux mobiles à la fois dans les régions urbaines et rurales. Etant donné la popularité imperturbable de tout ce qui touche à la religion et à la spiritualité dans le pays, personne ne peut dire jusqu'où le succès des portails web qui en font leur fonds de commerce va s'arrêter.

Des volontaires serbes, macédoniens et serbes coopèrent à la reconstruction après les inondations catastrophiques

mardi 12 août 2014 à 16:22
Volunteers reconstructing a country road in Slovenia during a youth work action in 1960. This image is public domain.

Des volontaires réparent une route de campagne en Slovénie lors d'un chantier de jeunesse en Yougoslavie, 1960. Photo du domaine public.

Après les récentes tragiques inondations dans la région, les habitants de plusieurs ex-républiques yougoslaves ont retrouvé les vieux réflexes pour aider à réparer les énormes dégâts infligés par la catastrophe. A Kraljevo, en Serbie, rapportent Radio Sarajevo, de Bosnie, et l'agence de presse nationale Tanyoug de Serbie, une cinquantaine de volontaires de Macédonie, Slovénie et de plusieurs villes serbes se sont retrouvés à Kraljevo pour un “chantier de jeunesse” afin de reconstruire les routes et autres infrastructures de base.

Après la Seconde Guerre mondiale naquit un pays composé de six Etats d'Europe du Sud-est, et qui prit le nom de République fédérative socialiste de Yougoslavie, selon l'expression d'un auteur anonyme, ”le seul endroit où le rideau de fer oscille”. La Yougoslavie était fermement socialiste, le seul pays communiste d'Europe de l'Est qui n'a jamais été un satellite de l'ex-URSS. Aussi, malgré ses généralement bonnes relations tant avec l'Est que l'Ouest, elle a souvent dû se débrouiller seule. On a oublié aujourd'hui que la jeune Yougoslavie, un assemblage d'Etats ruinés par la guerre mondiale, s'est pratiquement reconstruite seule.

Les chantiers de jeunesse étaient des activités de construction bénévoles populaires dans l'ex-Yougoslavie, organisées par la Ligue de la jeunesse communiste de Yougoslavie. Les chantiers les plus importants ont construit des routes, des voies ferrées, des quartiers d'habitation et l’Autoroute de la Fraternité et de l'Unité, qui s'étirait sur 1.180 kilomètres depuis la Slovénie au nord-oues jusqu'à la Macédoine au sud-est. La chute de la Yougoslavie mit fin au mouvement.

Le chantier de jeunesse d'aujourd'hui à Kraljevo est une activité civique auto-gérée, dirigée par une poignée de participants à ceux de l'ex-Yougoslavie. Il s'occupe de 10 localisations dans la ville et à l'entour, laissées “non-classées” par les administrations qui évaluent les dégâts des inondations, autrement dit, quand les autorités estiment que les dégâts causés à des infrastructures et habitations sont insuffisants pour remplir les conditions de l'aide publique dans une des six catégories pré-définies.

Les 50 volontaires ont pour la plupart entre 18 et 30 ans. Zoran Stevovski d'Ohrid, en Maédoine, est un des plus âgés et il s'est souvenu pour Radio Sarajevo de sa participation aux chantiers de jeunesse de l'ex-Yougoslavie :

“Predsjednik sam udruženja koje okuplja bivše akcijaše, ali i one mlađe, koji žele da učestvovati u ovoj našoj priči. Bio sam 12 puta na radnim akcijama, a počeo sam upravo u ovim krajevima, na Moravi, 1979. godine i to je trajalo do 1990. godine u Beogradu. Radili smo na nasipima Zapadne Morave i Rasine. Vratio sam se tamo gdje sam i počeo”, kaže Stevovski.

“Je préside l'association qui réunit les anciens volontaires [des chantiers], mais aussi les plus jeunes, qui veulent participer à notre histoire. J'ai pris part 12 fois à des chantiers de jeunesse, et le premier a été exactement ici, sur la Morava, en 1979, et ça a duré jusqu'en 1990 à Belgrade. Nous travaillions aux digues de la Morava occidentale et de la Rasina. Je suis revenu à mon point de départ,” dit Stevovski.

Cette vidéo sur YouTube montre les chantiers de jeunesse, composés de volontaires de tout âge qui ont construit l'Autoroute de la Fraternité et de l'Unité, reliant tous les six républiques de la République fédérative socialiste de Yougoslavie. On y voit le chef d'Etat yougoslave Josip Broz Tito féliciter les ouvriers volontaires d'avoir tenu leur promesse de réaliser l'autoroute en moins d'un an et dans les délais (sous-titres en anglais).

La journée de travail à Kraljevo débute à 5h30 le matin pour se terminer à 10h du soir, y compris visites culturelles, repas et quelques distractions.

Liban : Les habitants et réfugiés d'Arsal pris dans le feu croisé de l'armée et de l'Etat Islamique

lundi 11 août 2014 à 22:24

[Liens en anglais] Des combats ont éclaté entre l'armée libanaise et les rebelles islamistes à Arsal, petite ville libanaise de la montagne près de la frontière syrienne. Lors d'une incursion au Liban, les assaillants, des combattants de l'Etat Islamique qui domine actuellement une bande de territoire en Syrie et Irak, ont capturé 19 soldats qu'ils entendent échanger contre des islamistes détenus dans des prisons libanaises, aux dernières nouvelles.

Les habitants ont fui en nombre la zone depuis le début des combats le 2 août, mais d'autres ont été pris dans les violences pendant les cinq jours d'affrontements.

Au moins 17 militaires, 50 rebelles et plus de 40 civils ont été tués selon le quotidien libanais Daily Star.

Après le repli des rebelles et l'entrée de l'armée libanaise dans la ville le 8 août 2014, le journaliste Kareem Shaheen a tweeté depuis le terrain et décrit la détresse des habitants, dont un grand nombre de réfugiés syriens.

Un médecin d'Arsal m'a dit que son hôpital a soigné 400 civils blessés, grand nombre de réfugiés

Le médecin dit que les réfugiés craignent les repésailles et les provocations après les événements d'Arsal

2.000 réfugiés syriens bloqués à la frontière libanaise parce qu'ils pensent que mieux vaut aller chez Assad que rester à Arsal. Vous imaginez 

Des dizaines de familles refluent dans Arsal en ce moment. Mais la sécurité ne laisse pas passer les journalistes.

Selon Shaheen, les habitants n'ont pas pu regagner leurs domiciles pour des motifs de sécurité :

L'armée libanaise refoule les familles qui ont voulu rentrer chez elles à Arsal. Apparemment la sécurité n'est pas tout à fait garantie.

Nadim Houry, directeur adjoint pour le Moyen-Orient et Afrique du Nord à Human Rights Watch, a relevé que les habitants civils de la zone ont été largement laissés à l'écart des discussions sur les incidents en cours.

Liban : dans l'ambiance actuelle favorable à l'armée, les médias ne parlent guère de l'impact sur les civils de la bataille d'Arsal la semaine dernière.

Et certes, l'armée a été au centre des échanges en ligne, les Libanais prouvant sur les plateformes de médias sociaux leur soutien aux soldats en un étalage d'unité nationale et de rejet des divisions confessionnelles. Une initiative pour soutenir l'armée, a ainsi invité à faire des dons en nature ou du volontariat selon les compétences. Des photographies de soldats tués pendant les affrontements ont circulé en ligne, comme cette note d'une société de téléphonie sur Facebook. Une présentatrice de télévision locale est même apparue en treillis militaire pour le journal télévisé.

En Syrie, les largages de barils explosifs continuent malgré les condamnations de la communauté internationale

lundi 11 août 2014 à 21:27
A screenshot of a YouTube video by  SyrianZero reportedly showing barrel bombs dropped by the Assad regime.

Capture d’écran d'une vidéo publiée par SyrianZero qui montrerait des barils explosifs lancés par les forces du régime Assad.

[Billet d'origine publié le 4 août 2014 - Sauf mention contraire, tous les liens mentionnés dans cet article renvoient vers des pages en anglais]

Alors que le monde concentre son attention sur Gaza, des Syriens continuent à mourir, notamment lorsque leur président fait lancer des barils explosifs dans des zones civiles tenues par les forces souhaitant la fin durégime de Bachar Al Assad.

Ce dispositif artisanal de “bombe-baril” est composé de grands barils de pétrole, de bouteilles de gaz et de réservoirs remplis d'explosifs et de bouts de métal. Et il a joué un rôle dévastateur dans la guerre civile syrienne. L'arme elle-même n'a pas été inventée en Syrie, mais le terme de baril explosif n'a eu droit à son article Wikipedia qu'en novembre 2013, plus d'un an après que le pouvoir s'est mis à les utiliser fréquemment.

Enab-Baladi [arabe], un cillectif de journalistes citoyens basés en Syrie, a affirmé début février 2014 que 100 barils explosifs [arabe] avaient été largués sur la ville de Darayya en une semaine, tuant 18 personnes. 

Plus de 100 barils lancés sur Daraya, selon le journal révolutionnaire local Enab Baladi

Plus tard en février, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté une résolution appelant toutes les parties à arrêter d'utiliser ce type de bombes. Sans effet sur le gouvernement syrien – Human Rights Watch a rapporté le 30 juillet dernier que plus de 650 sites, présentant des impacts correspondant à ceux de barils explosifs, avaient été découverts dans la partie d'Alep tenue par les rebelles. Le site d'HRW contient des images interactives des zones visées, avant et après les bombardements.

Le directeur de Human Rights Watch pour l'Europe, Andrew Stroehlein, a tweeté une carte des lieux où le régime a largué ces barils, selon l'ONG. Un article Wikipédia a également été créé listant les quelque 80 attaques au baril explosif documentées en Syrie.

le régime lâche des barils remplis d'explosifs sur les civils au mépris du Conseil de Sécurité: 650 nouveaux sites visés

La bataille sanglante pour le contrôle du pays, entre les forces loyales au président Assad et les factions opposées à son régime, est entrée dans sa troisième année en mars. Plus de 170 000 personnes ont été tuées dans le conflit, qui a débuté par des manifestations anti-gouvernementales dans le sillage des protestations du Printemps arabe. 

Les Nations Unies et les organisations des droits de l'homme ont accusé le gouvernement syrien d'avoir lancé des attaques aveugles sur des civils. Les groupes rebelles ont aussi été accusés, mais l'utilisation des barils est caractéristique du gouvernement Assad. 

Sur le célèbre blog Brown Moses, qui suit de près la guerre civile en Syrie, Richard M. Lloyd, un consultant spécialiste en ogives explosives pour Tesla Laboratory Inc., a passé en revue la technologie du baril explosif dans un article daté de décembre 2013 :

[...] L'objectif principal du programme de barils explosifs syrien est de pouvoir frapper à peu de frais mais de manière mortelle les zones urbaines du pays.

[...] Les premières bombes pouvaient peser de 100 à 300 livres (45-140 kg) et étaient déclenchées par des mèches. Les soldats allumaient ces mèches à l'aide de cigares car le vent pouvait éteindre la flamme d'une allumette ou d'un briquet.

[...] La probabilité de succès d'une seule bombe lancée est de 37,5 %, ce qui signifie qu'il faudrait 5 bombes larguées pour obtenir une explosion effective.

[...] Le gouvernement syrien a, au cours de l’année dernière, significativement augmenté la taille de ses barils, de plusieurs centaines de livres à 2000 livres (900 kg) d'explosifs.

La vidéo ci-dessous, postée par le groupe SyrianZero sur YouTube, sous-titrée en anglais et traduite en arabe, montre selon SyrianZero le moment où un hélicoptère de l’armée d'Assad lâche plusieurs barils explosifs sur Darayya en janvier 2014. La vidéo présente aussi les opérations de sauvetage d'un homme piégé dans des décombres, ainsi que des rebelles menaçant Assad de revanche [Avertissement: images pouvant choquer].

“Très difficile de s'intéresser à Madagascar”

lundi 11 août 2014 à 16:52

[Le chroniqueur du NewYork Times] Thomas Friedman s'est récemment rendu à Madagascar et pense que les Américains devraient prêter plus d'attention à la catastrophe économique et écologique qui menace l'île. Certains de ses lecteurs n'étaient pas tout à fait d'accord, comme Deosinon de Philadelphie, qui soutient que Madagascar est trop éloigné de son quotidien :

Désolé, mais il m'est très difficile de me soucier de Madagascar. Ce qui me préoccupe vraiment, c'est l'espace précieux accordé à cette question par le journal. Nous sommes ici et nous avons besoin d'un journal qui nous aide [..]. Les journaux d'aujourd'hui traitent du Met[ropolitan Opera] et de Madagascar. S'il vous plaît utilisez votre espace et l'intelligence de votre important pool de talentueux journalistes pour nous parler d'ici, et nous aider dans nos vies, en nous disant des choses qui amélioreront notre quotidien. Peut-être qu'ainsi, je vais lire plus, mais je sais sûrement que je serai plus heureux.

Ce à quoi Robert a répondu :

Je comprends votre point de vue ; après tout, ce n'est qu'une île d'une superficie de 587 040 km2 avec plus de 22 millions de personnes qui y vivent, le 47e pays le plus étendu du monde, avec un nombre d'espèces animales et végétales absolument uniques, mais qui est sur le point de devenir un autre Haïti. [..], au-delà des considérations morales, le fait est que nous faisions partie du monde et ne pouvons pas nous murer, que cela nous plaise ou non. Comme on dit, réglez les problèmes sinon c'est eux qui vont très certainement vous régler.

A ce propos, quelques citoyens à Madagascar sont également en faveur de moins d'attention de l'Occident, en particulier du FMI.