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L'art contemporain indien à travers des conversations en vidéo avec les artistes

lundi 10 juin 2013 à 14:37

L'objectif du projet Regarding India dirigé par Kathryn Myers (peintre et professeur d'art à l'Université du Connecticut aux Etats-Unis), est de présenter les artistes indiens au grand public à travers une série d'entretiens vidéos .

Kathryn Myers, dont la recherche porte sur l'art et la culture indienne, a entamé son projet en 2011 dans le cadre d'une bourse Fulbright. ”Regarding India” tire son  inspiration d'entretiens qu'elle a visionné alors qu'elle était encore étudiante en arts et qu'elle a été chargée de contribuer à un cours où elle enseigne l'art indien et la culture populaire. Le projet ambitionne également de constituer une référence pour quiconque intéressé par l'art contemporain indien.

Soixante artistes ont été interviewés jusqu'à présent et les vidéos seront téléchargées sur le site web de ”Regarding India” a fur et à mesure  qu'elle sont éditées.

L'artiste et cinéaste Sarnath Banerjee est réputé pour être le premier romancier graphiste en Inde:

Arpana Caur est un peintre dont l'oeuvre touche à la spiritualité:

Dinesh Khanna est un photographe de renom:

Krishnaraj Chonat est scultpteur et artiste d'installations. Dans son travail, il a recours à des matériaux non conventionnels tels que du savon au bois de santal ou encore des déchets électroniques :

Photo Vignette: Capture d'écran de l’interview avec Arpana Caur.

“Ce qu'une femme ressent”…

lundi 10 juin 2013 à 09:11

Une femme sort d'un aéroport et se fait déshabiller du regard par tous les hommes qu'elle croise. Cette scène, toute la gente féminine l'a déjà vécue à tel point que cela paraît normal. Claudia Regina, l'auteure de l'article Como se sente uma mulher (en portugais), expose avec transparence le quotidien d'une femme, les remarques machistes et désobligeantes qu'elle doit endurer tout au long de sa vie, la violence, l'oppression exercée par la société et la famille… Une traduction en espagnol est également disponible sur le blog de Matina.

L'Union africaine célèbre ses 50 ans

lundi 10 juin 2013 à 00:53

L'Union africaine (UA), la plus grande organisation inter-étatique en Afrique, a célébré son 50e anniversaire du 25 au 27 mai 2013 à son siège à Addis-Abeba, en Éthiopie, suscitant des débats parmi les Africains à travers le continent sur la pertinence et l'efficacité de l'organisation.

[Liens en anglais sauf mention contraire] L'UA a commencé comme Organisation de l'unité africaine (OUA), fondée le 25 mai 1963, avec 32 membres. Bien que souvent critiquée pour l'incapacité à faire appliquer ses décisions, l'organisation a joué un rôle clé pour mettre fin à la domination coloniale sur le continent à travers son aide à des groupes rebelles.

Après que l'Union africaine eut remplacé l’OUA en 2001, bon nombre des mêmes critiques – que l’Union avait peu de pouvoir réel pour s'attaquer à la pauvreté et aux conflits qui affligent le continent – se sont répétées. L'UA compte maintenant 54 Etats membres [fr].

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Les célébrations de l'anniversaire ont favorisé des discussions en ligne entre les Africains qui ont suivi les événements et des dignitaires, la société civile et des jeunes qui étaient présents. Ces discussions ont porté sur les défis rencontrés par l'UA et les succès qu'elle a remportés.

Webster Madanhi dans un billet du blog Freedom Trapped (Liberté Emprisonnée) a analysé les succès de l'UA :

Pour beaucoup d'Africains, la plus grande réussite de l'organisation depuis 50 ans a été sa capacité à continuer à exister tout simplement. Si quiconque pensait que mon verdict est trop sévère, rappelons que les Africains ont encore besoin de visas – souvent coûteux et un gaspillage de temps – pour visiter tout autre pays africain.

Lors d'une assemblée sur le dialogue inter-générationnel pour les enfants et les jeunes, qui faisait partie des célébrations du 50e anniversaire, le président zambien Michael Sata s’est opposé à l'idée d'un passeport commun pour les Africains faisant valoir que cela encouragerait la criminalité sur le continent.

De nombreux Africains ont utilisé Twitter pour parler des succès et des défis de l'Union africaine.

L’étudiant et photographe amateur Abdul Sharif (@Africathinker) s’est interrogé sur l’idée d’un passeport africain commun:

@Africathinker: Imaginez avoir un passeport et une monnaie africaine uniques ? #AUat50 #Africaday #Panafricanism

L'écrivain, conférencier et enseignant Sunny Bindra (@sunnysunwords) a relevé que le panafricanisme signifiait plus que de se réunir pour des conférences :

@sunnysunwords#PanAfricanism # Le Panafricanisme n'est pas que l'organisation de conférences, il s'agit de moins d'obstacles, plus d'échanges de savoir, de capitaux et de produits.

Abdi Hakim  (@Abdihakim) a réfuté les allégations que l'UA n'avait rien réalisé :

@Abdihakim: Fausse assertion que @AUC_DPA  n'a rien réalisé. Regardez la Somalie qu'elle a pratiquement relevée de zéro. Fierté #panafricanism

Cependant, d'autres comme le conseiller financier Ngarawa Gichumbi Sam  (@GichumbiSam), ont critiqué l'UA :

@GichumbiSam: Pour moi, l'UA est le meilleur organe pour façonner l'Afrique dans le panafricanisme, mais ceux qui se rencontrent aujourd'hui à Addis-Abeba sont mal placés pour mettre [la Cour pénale internationale] à l'ordre du jour.

Son tweet est venu quelque jours après que des dirigeants africains ont accusé la Cour de cibler les dirigeants africains :

@IamEtiks: Les dirigeants de l'UA accusent #ICC de discrimination raciale …..

Les dirigeants africains ont demandé à la CPI de retirer les accusations de crimes contre l'humanité à l'encontre des dirigeants du Kenya. Le Président de la CPI Sang-Hyun Song [fr] a réfuté les allégations selon lesquelles le tribunal ciblait les dirigeants africains.

Michelle Rosentall, une blogueuse basée aux Etats-Unis, a envoyé la vidéo à l'intention de l'Union africaine pendant les célébrations :

Vidéo: http://vimeo.com/66976507

Le panafricanisme et la renaissance africaine sont un grand pas pour “offrir à l'Afrique une chance pour sa renaissance et l'élaboration de sa vision et de sa mission pour 2063,” proclamait l'UA avant les célébrations.

Seul le temps nous dira si l'Union africaine va réussir à promouvoir l'unité, la solidarité et la coopération entre les Etats africains pour atteindre des conditions de vie meilleure pour les peuples d'Afrique.

Mozambique : Mia Couto, 30 ans de littérature récompensés par un prix prestigieux

dimanche 9 juin 2013 à 16:03

[Tous les liens renvoient à des pages en portugais, sauf indication contraire]

Les trois longues décennies de la carrière littéraire de Mia Couto ont été saluées le 27 mai 2013 lorsqu'il a reçu le 25ème Prix Camões de littérature, doté de 100.000 euros, et largement considéré comme l'un des prix les plus prestigieux pour les écrivains de langue portugaise. Auteur de 23 livres [en], dont des romans sentimentaux, des poèmes et chroniques traduites en 22 langues, Mia est devenu le second auteur mozambicain à gagner ce prix, après le poète José Craveirinha, qui l'a gagné en 1991.

Mia est entré dans l'arène littéraire en 1983, avec la publication de son premier livre de poèmes, Raiz de Orvalho. Son premier roman sentimental fut Terra Sonâmbula (1992), considéré parmi l'un des douze meilleurs ventes de livres africains du XXe siècle par la Foire internationale du livre au Zimbabwe (2011). L'ouvrage narre l'Histoire du Mozambique après le processus de colonisation, la décolonisation et l'indépendance politique [en], ainsi mis en évidence par Pedro Puro Sasse da Silva de l'université fédérale de Rio de Janeiro, dans un blog littéraire :

Já nas histórias de Kindzu encontramos inicialmente as previsões de seu pai sobre a independência do país fatos que poucos conheciam. Essa marginalização dos processos políticos do país revela que mesmo com os ditos revolucionários atos de descolonização, a vida do povo não mudou em nada, para eles, ser explorado por um branco ou por um negro em pouco mudava sua vida. Saindo de uma guerra para uma seguida entrada em outra o povo apesar de desconhecer as motivações, sabiam bem como defini-la, assim dizia Taímo: “A guerra é uma cobra que usa os nossos próprios dentes para nos morder.”

(…)

Percebemos, então, através dessa análise, que Terra Sonâmbula é um vivo retrato do povo moçambicano, uma descrição histórica de como a guerra acontece por trás da perspectiva da capital. Um povo que vive na dualidade de um passado rico em mitos e crenças, com um presente duro e cruel.

Dans les histoires de Kindzu nous découvrons au début les prédictions de son père au sujet de l'indépendance de son pays, des faits que peu connaissent. Cette marginalisation des processus politiques du pays révèlent que même dans les récits révolutionnaires, la vie des gens n'a changé en rien, pour eux, le fait d'être exploités par un Blanc ou un Noir n'a pas changé leur vie. D'une guerre l'autre, sans en connaître les raisons, ils savaient comment qualifier cela, ainsi le dit Taímo : “La guerre est un serpent qui utilise nos propres dents pour nous mordre.”

Nous percevons, alors, à travers son analyse, que Terra Sonâmbula est portrait réel du peuple mozambicain, une description historique de la façon dont la guerre est survenue derrière le dessein. Des gens qui vivent l'antagonisme d'un passé riche en mythes et croyances, avec un présent dur et peu réjouissant.

L'un des autres livres de Mia, Cada Homem é Uma Raça (1990), traite de la question raciale dans les politiques identitaires mozambicaines, tel que mis en exergue par Willian Conceiçao de l'université fédérale Santa Catarina Federal University au Brésil :

Entre os mortos e vivos. O colonial e o independente. Entre raças? Cada homem é uma raça, possui algo que é próprio, todos com seus conflitos, vivenciado de formas especificas. “A pessoa é uma humanidade individual. Cada homem é uma raça, senhor polícia” [Aspas internas de Mia Couto].

Au travers de la mort et l'existence. Le colonisé et l'affranchi. Parmi les races ? Chaque homme est une race, possède quelque chose qui lui est propre, chacun avec ses contradictions, vivant dans des conditions particulières. “La personne est une part individuelle de l'humanité. Chaque personne est une race, Mr Police” [citation d'une réflexion de Mia Couto].

By Luis Miguel Martins from Portug

Photo: Luis Miguel Martins/ CC-BY-SA-3.0/ via Wikimedia Commons

L'un des thèmes politiques qui apparaît principalement dans le récit de Mia est cette indépendance mozambicaine vis-à-vis du Portugal. La préface du livre Cronicando (1988), telle que citée dans Sermos Galiza, aide à faire la lumière sur l'homme lui-même :

Os intelectuais europeus olharam-no, ao conhecê-lo, com surpresa: era um jovem apesar de ter nome feminino (Mia), era um branco (cabelos louros, olhos claros) apesar de ser africano”, escreve Fernando Dacosta no prefacio de Cronicando, para explicar a posição do escritor no mundo, que responde à própria origem do género humano, “desobedecer aos mapas e desinventar bússolas, sua vocação é a de desordenar paisagens”, diz o escritor.

“Les intellectuels européens le regardent avec étonnement : c'était un jeune homme bien qu'ayant un nom féminin (Mia), un homme blanc (cheveux blonds, yeux clairs) bien qu'Africain”, écrit Fernando Dacosta dans la préface de Cronicando, pour expliquer la place de l'écrivain dans le monde, qui répond à l'origine du genre humain “transcendez les cartes et ignorez les repères inventés, sa vocation est d'occuper le paysage”, écrit-il.

Liliane Lobo, de l'Université lusophone de Lisbonne, écrivait sur son blog, au sujet du style littéraire de Mia :

A sua escrita apela o lado mais “natural” das coisas, explorando a ligação humana à terra, à natureza. As suas obras têm levado a língua portuguesa além fronteiras, enaltecendo sempre a sua estreita ligação com as tradições e cultura africanas. Mia Couto rejeita a ideia que a lusofonia seja um sentido singular, considera que existem várias lusofonias.

Son écriture fait appel au côté le plus “naturel” des choses, explorant la relation de l'Homme à la terre, à la nature. Ses ouvrages ont porté la langue portugais au-delà des frontières, exaltant mettant toujours en avant son lien étroit avec les traditions et la culture africaines. Mia Couto réfute l'idée que la lusophonie soit à signification unique ; il considère qu'il y a plusieurs lusophonies.

Lors d'un récent évènement public à Figueira da Foz, au Portugal, Mia s'interrogeait la constitution de la lusophonie – le groupe de locuteurs portugais de divers pays – répondant aux questions du public, comme on le voit dans la vidéo ci-dessous :

Mia dit que :

(…) [A] certa pressa em proclamar a lusofonia assim como o nome dessa família(…) Agora há uma reação inversa que foi criada porque é preciso perceber que Moçambique tem outras línguas (…) que são suas, que são línguas maternas, que a maior parte dos moçambicanos não falam português no seu cotidiano, falam outras línguas e tem com essas línguas essa relação de amor que nós todos temos com a língua materna(…)

(…) Certains se précipitent pour proclamer la lusophonie comme étant le nom de cette famille (…) Désormais il y a une réaction inverse qui a été créée parce qu'il est besoin de saisir que le Mozambique a d'autres langues (…) qui sont siennes, que la majorité des Mozambicains ne parle pas portugais couramment, ils parlent d'autres langues et ils ont avec ces langues ce lien affectif que nous avons tous avec nos langues maternelles. (…)

Né le 5 juillet 1955, à Beira City de parents portugais, Mia Couto s'appelait António Emílio Leite Couto [en]. En 1971, il s'est installé à Lourenço Marques, désormais Maputo, capitale du Mozambique. Abandonnant ses études de médecine, il a choisi une carrière de journaliste en 1974, ayant contribué à des journaux comme A Tribuna, Notícias et Mozambique Information Agency (AIM). En 1985, Mia est retourné à l'université pour étudier la biologie à l'université Eduardo Mondlane, où il enseigne actuellement.

Peines de prison en Egypte pour des employés d'ONG

dimanche 9 juin 2013 à 15:04

La condamnation de 43 employés égyptiens et étrangers d'organisations non gouvernementales [ONG] à des peines d'emprisonnement allant jusqu'à cinq ans, a suscité la colère sur les réseaux des médias sociaux – et dans le pays. Le jugement est perçu comme un avertissement à d'autres organisations des droits de l'homme et pro démocratie.

La blogueuse égyptienne Zeinobia explique :

C'est vraiment triste parce que les ONG jouaient un rôle très important en Egypte quand elles ont commencé à se développer et le financement étranger a joué un rôle en cela. Ce qui est même le plus triste c'est la façon dont les travailleurs et employés d'ONG égyptiennes sont punis.
Ces femmes et hommes égyptiens ne trouveront probablement pas de travail facilement en Egypte en étant officiellement accusés d'un motif politique comme celui-ci.
Bien-sûr, le monde n'est pas idiot, il comprend ce qu'il s'est passé et ce qu'il se passe maintenant.
Il faut savoir que c'était la ruse de l'ancien régime de Moubarak, de laisser ces ONG travailler sans autorisation afin de fermer ces organisations dès qu'elles dépassent la ligne rouge. Cela s'est produit avant de la même façon avec les chaînes TV comme Orbit, Dream TV et Al Jazeera Mubshar Misr.
Bien-sur, il faut dire que les Frères Musulmans suivent le même chemin que le régime de Moubarak et que le SCAF (l'armée).
C'est un autre échec pour les droits de l'homme en Egypte et en fait cela n'encouragera pas les gens à venir dans ce pays ou a y investir. Je crois que ce jugement sera aussi un revers pour les relations entre les Etats-Unis et les Frères Musulmans, de même qu'entre l'UE et les Frères Musulmans.

Sur Twitter, des internautes ont exprimé leur indignation.

Sally Sami écrit :

@Salamander: Complètement sous le choc du verdict du #procesONG !! Personne ne devrait être emprisonné uniquement pour avoir travaillé pour une ONG … #ONG #répressionong

Lina El Wardani commente :

@linawardani: Choquée et terrifiée par le verdict #procesONG 11 condamnés à 1 an, 5 avec sursis jusqu'à deux et 27 à 5 ans par contumace, 4 ONG fermées

Bel Trew remarque :

@Beltrew: procès #ONG a été fomenté par un ministre de l'ère de Moubarak grâce à la loi #SCAF, les personnes ont été poursuivies, PAS les organisations, alors que ce sont elles à qui l'on reproche de ne pas être enregistrées

Et Mona Eltahawy ajoute :

@monaeltahawy: “Justice” en #Egypte : prison pour les accusés actifs politiquement #procesONG, acquittements pour les responsables du régime/de la police qui ont tué des contestataires

Ghada Shahbender déplore [arabe]:

المآساة الحقيقية انه ٩٩٪ من المصريين حيتقبلوا الحكم بالسجن على موظفين المنظمات الغير حكومية و يفرحوا بتحجيم ‘التدخل الاجنبى’ اللى بيروج

@ghadasha: La vraie tragédie est que 99 pour cent des Egyptiens accepteront la décision [de la justice] d'emprisonner les employés d'ONG et seront contents d'entraver “l'ingérence étrangère”, qui est mise en avant..

نظام مبارك و المجلس العسكرى و الاخوان – اللى بيتلقوا معونة دولية و بيشحذوا من المجتمع الدولى – روجوا لفكرة ‘التدخل الاجنبى’ و استغلوها للقمع

@ghadasha:… par le régime Moubarak, le Conseil Suprême des forces armées [SCAF] et les Frères Musulmans – qui ont tous obtenu du soutien au niveau international et sollicité la communauté internationale. Ils ont agité l'idée de l'”ingérence étrangère” et en ont ensuite réprimé [les ONG]

L'un des accusés, Robert Becker, qui a été condamné à une peine de deux ans et était le seul accusé étranger à demeurer en Egypte pendant le procès, a dit qu'il avait été obligé de “s'exiler” après l'annonce du jugement. Il publiait ce tweet :

@rbecker51: En sécurité hors d’ #Egypte. Sur conseil de mes avocats, Je me suis exilé à contre coeur et de colère jusqu'à ce que les recours en appel soient enregistrés. #procesONG

Dans deux précédents tweets, il explique :

@rbecker51: Merci à tous pour vos mots gentils. J'étudie mes options légales/appels avec mes avocats #procesONG

@rbecker51: #pt je maintiens mon innocence des accusations pour le lancement de l'ONG, six ans avant que j'arrive vraiment en Egypte & en attente de la stratégie pour l'appel #procesONG

Sally Sami conclut [ar]:

فعلا داخلين على أيام سوداء لما ناس يتحكم عليها بالسجن لمجرد أنهم اشتغلوا في منظمات غير حكومية …

@Salamander: Nous entrons vraiment dans les jours sombres .. quand les gens sont condamnés à la prison uniquement pour travailler pour des ONG

Pour davantage de réactions, rechercher les mots-dièses #ngocrackdown et #ngotrial.

D'après plusieurs sources et leur propre compte Twitter, les accusés feront appel de la sentence.