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Quatre rumeurs et fausses nouvelles pour les amateurs russo-ukrainiens de complots

mardi 11 mars 2014 à 18:10
Dead Cyborg-Yanukovich attacks American aircraft carrier in the Black Sea. Images remixed by author.

Ianoukovirch en cyborg revenu des morts attaque un porte-avions américain en Mer Noire. Montage d'images par l'auteur.

Les informations fiables sont une denrée rare ces jours-ci, quand les journalistes eux-même font leur marché de scoops sur les réseaux sociaux. Une simple blague, ou un canular assumé peuvent être propulsés au stade viral — en russe on appelle ça une “injection” d'information ou “vbros” (“информационный вброс”). Voici quelques tentatives plus ou moins réussies d'influer sur le discours public de RuNet en un temps de confusion et de guerre des mots.

1. Les fausses nouvelles ont démarré avant que les “forces d'auto-défense de Crimée” (très probablement des troupes ou mercenaires russes) ne commencent à prendre silencieusement possession de la péninsule, mais après qu'il soit devenu clair que la Crimée serait un lieu de ralliement essentiel pour l'anti-opposition. Le premier canular a été un décret qui aurait fuité du Président Ianoukovitch, s'adressant aux forces armées ukrainiennes et aux loyalistes du gouvernement. Ce décret a été publié [russe] par l'agence de presse d'Abkhazie ANNA-News, qui poursuit une couverture pro-Assad exhaustive de la guerre civile en Syrie. Etrangement, le texte a été publié en traduction russe, sans original en ukrainien, et, comme des blogueurs l'ont ensuite relevé [russe], appelait de façon erronée la Rada “Centrale” (le Parlement ukrainien) Rada “Suprême”. 

Dans ce décret, Ianoukovitch était supposé déclarer la Crimée sa nouvelle base d'opérations, et ordonnait aux membres loyaux du gouvernement et de l'armée de s'y présenter pour de nouvelles instructions, sous peine de mort et de crime de haute trahison. Il y déclarait aussi illégitime le gouvernement d'opposition, dissolvait le Parlement, invitait les attachés militaires étrangers à le rejoindre en Crimée, et prenait un certain nombre de mesures virtuelles qui, réelles, auraient probablement jeté le pays dans l'anarchie complète. L'information a été relevée par des blogueurs pro-russes, notamment el-murid [russe], un spécialiste auto-proclamé du Moyen-Orient et des situations de guerre. Mais elle n'est pas allée loin, sans doute du fait de sa totale excentricité. Il n'en reste pas moins que le moteur de recherche Yandex Blogs trouve quelque 3.000 résultats citant le texte du décret. Plus important, un blogueur a rapporté que le faux décret était lu à voix haute [russe] aux rassemblements pro-russes en Crimée, contribuant à un sentiment général d'instabilité et de chaos.

2. A peu près en même temps est apparue un autre dialogue fuité, attribué cette fois à deux membres radicaux de la nouvelle coalition politique qui gouverne l'Ukraine. Oleg Tyahnibok, chef du parti nationaliste “Svoboda,” et Dmitri Yaroch, chefs du mouvement nationaliste “Secteur de Droite” auraient été enregistrés en train de discuter de la “question russe” en Ukraine Orientale. Yaroch propose un plan d'action hardi, comportant une insurrection fomentée dans les régions de Russie bordant l'Ukraine, et l'armement de Tatars de Crimée extrémistes pour aller faire le djihad dans le Caucase. Il s'exprime aussi ouvertement contre l'intégration avec les “homos” en Europe. Si Yaroch a bien été filmé en train de vomir le pire discours xénophobe et nationaliste, même pour lui cette conversation paraissait un peu gonflée. Un blogueur a commenté [russe] :

По русски, от одного лица с лексикой какого-то студентика. Без симатий к персонажам, на какой уровень интеллекта рассчитана эта залепуха?

C'est en russe, à la première personne, avec un vocabulaire d'un étudiant de première année. Je n'ai pas de sympathie pour ces personnages, mais quel niveau d'intellect visent ces balivernes ?

Le niveau d'intellect importe peu dans ce genre de propagande : les gens ne croient pas tout ce qu'ils lisent, mais il reste toujours un tenace arrière goût de “et s'il y avait du vrai là-dedans ?”. Cet “enregistrement” est apparu sur plusieurs centaines de blogs (d'après Yandex Blogs), mais a surtout proliféré sur l'Internet général, avec plus de 80.000 résultats sur Google.

3. Une fausse information du côté ukrainien du conflit a beaucoup mieux fait mouche, quand l'activiste de Maïdan Mikhaïl Lebed a publié [russe] sur sa page Facebook que Victor Ianoukovitch était mort d'un arrêt cardiaque dans un hôpital de Rostov. La nouvelle était totalement imaginaire. Rien n'indique pour Lebed qu'il aurait eu accès à une information interne sur le président ukrainien assiégé. Il lui a pourtant suffi de citer un “ami” qui travaillerait dans un service d'urgences de Rostov, et les médias et les blogueurs étaient dans la poche. Après tout, s'ils n'en parlent pas et que c'est vrai, ce sont des nigauds. Et si tout le monde répète la fausse information sans la recouper, ils s'y sont tous mouillés.

Victor Yanukovich is in the hospital, Putin is checking his (naughty) x-ray, while Medvedev is Instagramming. A triple whammy. Anonymous image found online.

Victor Ianoukovitch est à l'hôpital, Poutine examine sa radiographie (coquine) et Medvedev fait de l'Instagram. D'une pierre trois coups. Image anonyme trouvée en ligne.

Le post de Lebed a été partagé plus de 1.500 fois, mais au moins les premiers commentaires sur son nouveau statut étaient un brin méfiants, lui demandant s'il s'était fait “pirater” ou “torturer.” Un homme a écrit [russe] que si la nouvelle s'avérait mensongère, il cesserait d'être ami avec Lebed. (elle l'était, mais il ne s'est pas exécuté). En ce moment même, une recherche “Ianoukovitch est mort” en russe sur Google donne plus de 200.000 résultats. Il a beau avoir fixé [russe] une nouvelle conférence de presse au 11 mars, les rumeurs de sa mort persistent. Elles travaillent à saper les prétentions novices de légitimité russe dans la crise de Crimée : si Ianoukovitch est mort, comment peut-il être embarqué dans l'invasion ?

"-Victor, I told them you haven't died... -Thanks! -...haven't died yet" Anonymous image found online.

“-Vitia, je leur ai dit que tu n'es pas mort…
-Merci !
-…pas encore mort “
Image anonyme trouvée en ligne.

4. Un autre faux extrêmement réussi s'est bercé de voeux pieux tout comme le N° 3 le faisait d'espoirs de disparition finale de Ianoukovitch. C'était l'idée que le porte-avions USS George H. W. Bush, fort de sa flottille d'attaque de 17 navires, a pénétré en Mer Noire, ou est sur le point de le faire, afin d'exercer une pression militaire sur Vladimir Poutine. Le G.H.W. Bush n'en fait évidemment rien, mais la persistance de ce canular est ahurissante quand on compte tous les présupposés pour y croire. Les Etats-Unis devraient pour cela décider, non seulement de renoncer à une solution diplomatique à la crise pour une escalade du conflit, mais encore de le faire de la pire façon. Au lieu de faire décoller des avions de l'OTAN d'Europe Orientale, une escadre de porte-avion serait mise en danger dans le cul-de-sac mortel qu'est la Mer Noire.

Au delà, quid de la Convention de Montreux, qui restreint la présence navale en Mer Noire aux pays riverains ? Pour passer les détroits du Bosphore, un pays comme les USA doit demander son autorisation à la Turquie, et seuls les navires jaugeaunt moins de 45.000 tonneaux ont permission d'entrer. Un porte-avions est hors norme. Ensuite, il y a bien sûr le pont sur le Bosphore, qui met une limite physique à la hauteur d'un bateau de passage. A plus de 70 mètres, les porte-avions ne peuvent guère passer en-dessous, ou forcer le passage, selon le [russe] côté [russe] de la guerre de mots où on se trouve.

La nouvelle a été lancée sur les blogs et groupes de réseaux sociaux ukrainiens, comme “This is Kiev, Baby!” de VKontakte, qui a publié [russe] des vidéos prises au hasard sur YouTube de porte-avions en prétendant qu'ils faisaient route en Mer Noire. En trois jours, il y a eu trois [russe] posts [russe] du genre [russe] sur le groupe, dont le plus populaire a obtenu plus de 2.500 commentaires et 5.000 j'aime. L'inspiration d'origine semble être la récente visite de l’USS Bush en Grèce. Un Ukrainien impatient a même écrit sur la page Facebook du porte-avions : “chers amis ! bienvenue en Ukraine ! nous attendons pour vous [sic].”

Pour ne pas être en reste dans la course aux frayeurs, des blogueurs russes ont aussi voulu broder sur l'information. Le blogueur de LiveJournal Sergueï Nikitskiy a écrit [russe] un long billet sur la déroute du porte-avions, en s'efforçant de prouver qu'une escadre de porte-avions pouvait entrer en Mer Noire, et le ferait, même au prix d'une violation des conventions internationales (Les USA ont de mauvais antécédents dans ce domaine, défend Nikitsky). Il a aussi demandé à ses lecteurs s'ils croyaient que la Troisième Guerre Mondiale pouvait commencer à propos de la Crimée. La majorité a dit non.

A l'approche du référendum de Crimée, dont la légitimité est déjà contestée, on peut s'attendre à encore plus d'informations erronées et totalement bidon. “Douter de tous” n'a jamais été autant d'actualité.

Les scientifiques peuvent-ils aider à préserver l'héritage culturel sud-américain ?

mardi 11 mars 2014 à 16:56
“Nous suggérerions que tu t'habilles de manière un peu plus ‘formelle’ quand tu dois intéragir avec les clients.” Par ‘formelle’ il veut dire, il te faut renoncer à ton héritage culturel parce que tu appartiens à un groupe indigène en Equateur et ton apparence est trop ‘éthnique’ pour les affaires.
 
C'est une réalité de beaucoup de pays d'Amérique Latine, même ceux qui, comme l'Equateur, possèdent une constitution qui reconnaît la nation comme pluriculturelle et multiethnique. Il s'agit de pays qui ont le potentiel pour obtenir une croissance économique à travers les découvertes scientifiques utilisant les connaissances traditionnelles des groupes indigènes et qui, en même temps, luttent pour le respect et l'acceptation de leur riche héritage indigène.

Dans Latin American Science [en anglais], Karina Vega-Villa écrit sur l'importance de préserver l'héritage culturel de l'Amérique latine. Elle demande :

Dans une société mondiale qui valorise fortement le progrès scientifique, quel rôle les scientifiques jouent-ils dans le développement d'un modèle économique basé sur la technologie dans des nations multiculturelles telles que celles de l'Amérique Latine ?

Et ensuite elle conclut :

L'accent doit être mis sur des programmes scientifiques dirigés par des scientifiques et non par des chargés d'affaires. [...] Le rôle des scientifiques dans de nombreuses disciplines est essentiel et évident. Les efforts collaboratifs et coopératifs sont fondamentaux pour mener cette tâche épique.

Le Venezuela dont je me souviendrai toujours

mardi 11 mars 2014 à 16:19
Caracas

Caracas, Venezuela. Image du compte flickr danielito311. Utilisée sous licence Creative Commons (BY-NC 2.0).

A l'époque au Pérou, la terreur et la peur faisaient partie de notre quotidien. 

Je venais d'être diplômée de l'école de droit à Lima. C'était la fin de l'année 1993 et mon Pérou adoré récupérait de 12 années de conflit interne qui avait fait des milliers de victimes. 

Noël approchait et j'avais décidé qu'il était temps de partir en voyage pour la première fois, pour rendre visite à une tante. 

La sœur aînée de ma mère avait déménagé au Venezuela à la fin des années 50. Elle s'était mariée à Caracas et installée là-bas avec son mari et leurs deux fils. Après la mort de mon plus jeune cousin dans un accident de la route, ma mère et sa soeur s'étaient rapprochées et n'avaient jamais laissé la distance les empêcher de rester en contact. 

Lorsque je suis sortie de l'aéroport international Simón Bolívar [es] à Maiquetía, j'ai été instantanément frappée par le fait que tout semblait différent de Lima. 

Caracas était une ville moderne et rayonnante, avec des gratte-ciel, des autoroutes, des ponts routiers et des routes récemment repavées. 

Toutes les voitures donnaient l'impression d'être tout juste sortie de la chaine d'assemblage de l'usine, brillantes et splendides. Les nouvelles voitures étaient une chose à laquelle nous étions tout juste en train de nous habituer au Pérou, après l’hyper-inflation hors-de-contrôle [es] qui nous avait transformés en milliardaires sans pouvoir d'achat. 

Les panneaux de signalisation donnaient l'impression d'avoir été peints la veille. 

Je pouvais sentir le progrès partout où je regardais, et dès le trajet entre l'aéroport et la maison de ma tante. La pluie m'accueillit dans cette aventure, alors que nous, les Liméniens, n'y sommes absolument pas habitués. 

Le jour suivant, je commençai ma visite de la ville. Je ne me sentais pas complètement comme une étrangère. Ma génération a grandi en regardant les feuilletons télévisés vénézuéliens à la télévision, donc certains quartiers populaires m'étaient familiers : Chacao, Chacaíto, Notre Dame de Chiquingirá. Tout comme la langue rythmée qui me suivait partout. 

Pendant ma visite dans un musée, j'ai vu un gars qui regardait une liste des batailles menées par Simón Bolívar, le libérateur du Venezuela, de la Colombie, de l'Equateur, du Pérou et de la Bolivie. Il y avait les noms des batailles, sans précision sur le lieu où elles avaient été menées, je me tenais à côté de ce touriste et j'ai commencé une leçon apprise il y a longtemps à l'école : Carabobo,  Venezuela; Boyacá, Bogotá, Pichincha, Equateur; puis Junín et Ayacucho, Pérou (pays dont je suis). 

Pendant ce voyage, pendant la visite d'une plage dont j'ai oublié le nom, mes orteils ont testé pour la première fois les eaux de l'Atlantique. Je dois ça également au Venezuela. 

Mais ce qui m'impressionnait par-dessus tout, c'était la liberté qu'avaient les gens, simplement en vivant leurs vies. Nous pouvions entrer dans n'importe quel bâtiment, il n'y avait aucun officier militaire attendant de vérifier nos sacs et nos affaires. Il n'y avait pas de détecteur de métaux ou de portail spécial par lequel on devait passer à l'entrée des centres commerciaux, des musées ou d'ailleurs. 

J'ai même marché devant des bâtiments gouvernementaux et des ministères, comme si c'était la plus normale des choses à faire. Personne ne m'a empêchée d'être là, personne n'a vérifié mes documents et personne ne m'a fait sentir qu'il y avait quelque chose à craindre. 

C'est pour ça que j'ai été submergée par la tristesse quand les récents articles et photos sur le Venezuela sont parus. 

Les Vénézuéliens souffrent. Les Vénézuéliens pleurent. Les Vénézuéliens sont en deuil. 

Les manifestants se rassemblent pour la liberté et exigent que leurs droits soient respectés. Les jeunes meurent dans les rues, la police et ceux qui soutiennent le gouvernement battent les manifestants. Des frères se battent. 

Je préfère me souvenir du Venezuela que j'ai connu en 1993. La musique joyeuse des Caraïbes se mélangeant aux chants traditionnels de Noël partout où j'allais. Les visages souriant qui me saluent, des gens qui m'accueillent avec des mots aimables et les bras ouverts en apprenant que j'étais Péruvienne. 

Venezuela, tu seras toujours dans mon cœur. 

Gabriela Garcia Calderon est une avocate péruvienne spécialisée dans l'arbitrage et la loi civile. Elle est d'une famille liée aux médias au Pérou. Gabriela est membre de Global Voices depuis Novembre 2007.

L'influence française sur la cuisine vietnamienne

mardi 11 mars 2014 à 14:56

Dans son article pour le magazine The Culture Trip, Melissa Pearce décrit l'influence française sur la cuisine vietnamienne :

Les Français ont apporté beaucoup d'ingrédients et d'arômes au Vietnam. Mais ce que l'on remarque le plus en arrivant dans le pays, et ce qui est le plus populaire, est probablement la baguette que les Vietnamiens ont adaptée pour aujourd'hui confectionner leur propre version de la baguette, à base de farine de riz. 

PHOTOS : ‘Theyyam', le festival des dieux au Kerala, en Inde

mardi 11 mars 2014 à 12:16
Vishnumoorthi at Narikode. Image by Shaji Mullookkaran, used with permission

Vishnumoorthi à Narikode. Photo de Shaji Mullookkaran, avec son autorisation

Quand, en novembre, la région côtière du Kerala en Inde entre dans l'hiver, le festival du Theyyam, fêtes folkloriques rituelles du nord du Kerala et des régions voisines, commence. Joué dans plus d'un millier de temples, le Theyyam est connu pour les rythmes de ses tambours, ses danses et ses récits enchanteurs.

Les castes inférieures de la société participent généralement à Theyyam et toutes les histoires et les chansons parlent de la cruauté du système et des castes supérieures. Le rituel de Theyyam est la manifestation de Dieu à travers un être humain ordinaire, quand toutes les autres portes se sont fermées, et il ou elle est investi d'un statut divin.

Dans son livre fascinant “Nine Lives” (Neuf vies), William Dalrymple décrit en détails la transformation des hommes en demi-dieux quand arrive la saison de Theyyam :

Cela se passe uniquement pendant la saison de Theyyam, de décembre à février. On abandonne notre travail et on devient des artistes de Theyyam. Pendant quatre mois on devient des dieux. Tout change. On ne mange plus ni viande ni poisson et il nous est interdit de coucher avec nos femmes. On apporte notre bénédiction au village et aux villageois et on exorcise les mauvais esprits. Nous sommes l'instrument qui permet aux gens de remercier les dieux et de leur demander d'exaucer leurs prières et leurs voeux. Bien que nous soyons tous des dalits (intouchables) même les plus religieux et les plus respectueux des castes parmi les Brahmanes Namboodiri nous respectent et font la queue pour nous toucher les pieds.

De nombreux récits et recherches sur les festivals Theyyam existent mais le rituel reste un mystère pour beaucoup et pour ceux qui ne sont pas de cette région. La plupart des rituels sont effectués la nuit et certains sont même interdits aux femmes.

Malgré cela, le festival est présent sur les réseaux sociaux. Sur Facebook, les internautes ajoutent des photos de Theyyam sous le mot-dièse NarikodeTheyyam2014Animesh Xavier, un artiste utilisateur de Google+, a fait un compte-rendu des évènements [hindi] pour une station TV sur internet et a dessiné des scènes des festivités de Theyyam.

Shaji Mullookkaran [hindi], photographe passionné et blogueur, a posté une invitation sur Google+ pour demander à tout le monde de se joindre à la promenade photographique de Theyyam qu'il organise cette année, comme les années précédentes, dans sa ville de Narikode, près de Kannur au Kerala.

Picture by Shaji Mullookkaran, used with permission

Une déesse Theyyam. Photo de Shaji Mullookkaran, avec son autorisation

Environ vingt personnes ou même davantage, actives sur les réseaux sociaux, ont répondu à l'invitation et ont accompagné Shaji à quelques-unes des représentations, appareil photo en main. Il en est sorti quelques très belles photos de ce monde intriguant, où les dieux descendent sur terre.

Kumar Upasana [hindi], qui vit au Koweit, a fait un court séjour au Kerala et a fait un petit reportage vidéo de Puthiya Bagavathy Theyyam:


Seena Viovin [hindi], ingénieur informatique, a pris toute une série de photos avec une sensibilité féminine:

Picture by Seena Viovin, used with permission

Un Theyyam bénit un fidèle. Photo de  Seena Viovin, avec son autorisation

Photograph by Seena Viovin, used with permission

Des assistants aident à préparer la coiffe Theyyam. Photo de  Seena Viovin, avec son autorisation

Photograph by Seena Viovin, used with permission

Deux Theyyams en représentation devant un temple. Photo de Seena Viovin, avec son autorisation