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Élections au conseil de GV 2017 : Arzu Geybulla(yeva)

samedi 11 mars 2017 à 14:22

(Note : Cette série de posts concerne les bénévoles des différents sites de Global Voices, appelés à désigner leurs représentants pour 2 ans au Conseil administration de l'organisation)

Chers amis, membres de cette communauté extrêmement précieuse et diversifiée de GV !

J'écris ce post pour me présenter car moi aussi, j'ai été nominée candidate représentante des bénévoles. Bien que je doive dire que je me sens inhabituellement mal préparée. C'est très probablement le résultat de ma provenance d'Azerbaïdjan et de ne pas vraiment connaître les élections (ou parce que n'ayant pas eu d'expérience en cette matière). Ainsi, être nominée, dans des élections – l'idée n'est pas tout simplement nouvelle, mais comme je l'ai dit, inhabituelle et très excitante en même temps.

Cela dit, je suis plus qu'honorée d'être nominée avec tant de membres de GV intéressants et talentueux.

Donc, tout d'abord, je suis Arzu Geybulla(yeva) de l'Azerbaïdjan, basée depuis quelques années à Istanbul. Je suis journaliste de formation et je traite de l'Azerbaïdjan depuis 2009. Mais j'ai également été active dans des campagnes de plaidoyer pour les prisonniers politiques en Azerbaïdjan et j'ai pris la parole lors d'un certain nombre d'événements internationaux, en prononçant des discours sur la mauvaise situation des droits humains et des libertés dans mon pays.

Ma passion principale est pourtant écrire et raconter des histoires. C'est ainsi que j'ai fait mes débuts dans le journalisme. J'ai commencé un blog en 2008 et petit à petitce qui a commencé comme un loisir m'a amenée à écrire pour des médias couvrant les développements politiques en Azerbaïdjan. En 2014, mon travail a été reconnu par la BBC et j'ai été incluse dans la liste des 100 femmes de l'année.

Aujourd'hui, je poursuis mon travail de journaliste en exil auto-imposé couvrant l'Azerbaïdjan.

Communauté GV

Je suis arrivée dans la communauté GV en 2009. Avec une pause de quelques années entre les deux, j'ai été ravie de me reconnecter à nouveau en 2013. Pour moi la caractéristique la plus fascinante de la communauté GV est l'engagement des traducteurs bénévoles et la chance que ces gens formidabls offrent aux auteurs de voir leurs écrits repris dans tant d'autres langues. Cela en soi, pour moi, c'est de la magie. Parce qu'en tant que journaliste lorsque vous écrivez un article, vous l'écrivez avec l'espoir qu'il sera lu aussi largement que possible et qu'il atteindra de nombreux coins du monde. GV a créé cette opportunité et pour cela, je lui suis pour toujours reconnaissante.

Et puis bien sûr, vous avez cette communauté extrêmement diversifiée de contributeurs qui se passionnent à raconter des histoires et cela me fait sentir à l'aise en sachant qu'il y a une communauté dans laquelle je suis pleinement en confiance et que si quelque chose arrivait à l'un de nous, nous faisons bloc. Ayant aidé les prisonniers politiques, leurs familles, en organisant des campagnes de plaidoyer, j'ai toujours trouvé en GV un lieu sur lequel on pouvait compter pour exposer les cas, et pour appeler à un soutien international.

C'est pourquoi, c'est un grand honneur d'être nominée pour représenter cette communauté. Je pense souvent à GV comme à un arbre de Noël, avec la différence que celui-ci vous n'allez jamais le démonter pour le remettre dans une boîte. Il se tient toujours, droit, coloré, et prêt à rassurer les gens avec sa présence.

Je souhaite la meilleure chance à tous ceux et toutes celles qui sont sur la liste des nominés. Et je suis honorée au-delà des mots d'en faire partie une fois de plus. Bonne chance à toutes et tous.

Élections au conseil de GV 2017 : Nwachukwu Egbunike

vendredi 10 mars 2017 à 23:26
Nwach présentant les conclusions de son groupe de travail "Voix et neutralité" lors du Sommet GV de 2012 à Nairobi, au Kenya

Nwach présentant les conclusions de son groupe de travail “Voix et neutralité” lors du Sommet GV de 2012 à Nairobi, au Kenya

(Note : Cette série de posts concerne les bénévoles des différents sites de Global Voices, appelés à désigner leurs représentants pour 2 ans au Conseil administration de l'organisation)

Je suis Nwachukwu Egbunike, poète, éditeur et chercheur en médias sociaux. Je vis et travaille à Ibadan, au Nigeria.

J'ai été nominé pour les élections au conseil d'administration de Global Voices. Je souhaite servir en tant que représentant des bénévoles au sein du conseil d'administration de GV.

J'ai rejoint Global Voices en 2011 et j'ai écrit des articles pour GV, Advox et Rising Voices. Mis à part mon travail de rédaction à GV, j'ai également collaboré à de nombreux projets dans la communauté. Par exemple, j'ai été le mentor d'un jeune Nigérian en 2012 grâce à la formation des blogueurs GV / Action Aid Activista. Toujours en 2012, après à peine un an au sein de Global Voices, j'ai proposé que les auteurs de GV aient une “voix”. Cette suggestion a déclenché une série de discussions avant et après le sommet (virtuelles et visuelles). Nous avons ensuite mené un sondage à l'échelle de la collectivité, avons consolidé nos résultats et nous les avons soumis à l'équipe principale. En tant que chef de groupe, nos recommandations ont été ensuite transformées en The Bridge. J'ai été l'un des panélistes qui ont animé “Occupy Everywhere” lors du Global Voices Citizen Media Summit qui s'est tenu à Nairobi au Kenya en juin 2012.

En 2014, alors que j'étais le seul auteur de GV au Nigeria, j'ai organisé le premier GV Meet-Up à Lagos. En collaboration avec le directeur de Rising Voices (Eddie Avila) et l'ancien rédacteur en chef de GV (Solana Larsen), j'ai pu conclure un partenariat avec une université à Lagos, faire découvrir GV à des blogueurs nigérians et à des activistes numériques.

J'ai été membre du défunt Groupe Advox Core (2013 – 2014). Avec l'arrestation des blogueurs du blog collectif éthiopien Zone9, j'ai travaillé en étroite collaboration avec le rédacteur régional pour l'Afrique sub-saharienne et le directeur d'Advox pour placer leur sort au devant de la scène. Notre stratégie principale a consisté à mener une campagne à travers les médias sociaux qui a bénéficié de notre diversité dans la communauté GV. J'ai co-organisé le premier African Global Tweetathon qui a eu lieu le 14 mai 2014. Ce tweeting massif sur # FreeZone9Bloggers a créé la tendance dans diverses parties du monde et il a également été repris par les médias traditionnels. Cette action a été suivie par la série de billets “Ils ont des noms” sur Advox qui a rendu visibles individuellement les membres du blog Zone9, qui étaient incarcérés en Éthiopie sur la base d'accusations inventées de terrorisme. Entre-temps, ils ont été libérés.

Lecture des déclarations pour les blogueurs emprisonnés - avec Arzu Geybullayeva, Jannie Lung, Mohamad Najem, Laura Vidal, Nwachukwu Egbunike et Thant Sin à Cebu City, Philippines. (Crédit photo: Rai M Azlan)

Lecture des déclarations pour les blogueurs emprisonnés – avec Arzu Geybullayeva, Jannie Lung, Mohamad Najem, Laura Vidal, Nwachukwu Egbunike et Thant Sin à Cebu City, Philippines. (Crédit photo: Rai M Azlan)

Nous avons rédigé et lu l'Appel à la liberté des journalistes citoyens emprisonnés à travers le monde lors de la cérémonie d'ouverture de notre sommet Citizen Media à Cebu, Philippines, en janvier 2015.

À l'université, ma première maîtrise était sur la communication du développement et la seconde était axée sur les médias et les mouvements sociaux. Je prépare actuellement un doctorat sur les médias sociaux, la participation politique des jeunes et l'appartenance ethnique. J'ai publié des articles dans des revues et des chapitres de livres. J'ai écrit deux livres : Dyed Thoughts, a conversation in and from my Country (2012) [Pensées teintes, une conversation dans et depuis mon pays] et une collection de poèmes intitulée, Blazing Moon, qui est arrivée deuxième dans le concours 2015 de l'Association of Nigerian Authors Prize for Poetry (Association des auteurs nigérians de poésie).

Nous sommes Global Voices! - Servir en tant que Représentant des Volontaires au conseil d'administration de Global Voices

À l'occasion du 10e anniversaire de Global Voices, j'ai écrit ceci :

Ce qui m'a frappé et a été et reste encore remarquable jusqu'à présent, c'est le fort esprit de famille. C'est si naturel que malgré la grande diversité, la communauté GV a été construite sur un fort respect de l'opinion de chaque individu et aussi des vues du monde.

C'est essentiellement la raison de mon engagement envers Global Voices. C'est aussi ce que j'espère apporter au Conseil. J'espère, avec les autres, approfondir les liens qui font de nous une communauté unique. À mon avis, cela reste le fondement de notre engagement dans le monde d'aujourd'hui. En tant que communauté, nous devons constamment servir de ponts qui unissent et non des murs qui divisent.

Je demande donc votre voix afin de vous servir en tant que représentant des bénévoles au sein du conseil d'administration de Global Voices. Je vous assure que j'y mettrai le même engagement qui a guidé tous les aspects de ma participation au sein de GV depuis 2011.

Nous sommes le Pont, Nous sommes Global Voices!

Un groupe de Global Voices groupe faite sans drone (Crédits photos: Jeremy Clark)

Un groupe de Global Voices groupe faite sans drone (Crédits photos: Jeremy Clark)

With stories
We narrate history
With stories
We tell hidden tales

We’re the voice of the mute
We take it personal
We’re the Bridge
We’re Global Voices![1]

[1] Nwachukwu Egbunike, “The Bridge” in Blazing Moon (2015), p 95

Élections au conseil de GV 2017 : Endalk Chala

vendredi 10 mars 2017 à 16:14


(Note : Cette série de posts concerne les bénévoles des différents sites de Global Voices, appelés à désigner leurs représentants pour 2 ans au Conseil administration de l'organisation)

Je m'appelle Endalkachew Haïlemikael Chala que j'ai contracté en Endalk. Je trouve cela plus facile à utiliser. Contrairement à la plupart du monde occidental, en Éthiopie, nous utilisons le nom de notre père dans des contextes formels et informels. J'ai laissé tomber le nom de mon père (Haïlemikael) en faveur de celui de mon grand-père (Chala) comme nom de famille conformément aux conventions d'appellation occidentales après mon arrivée aux États-Unis en 2013.

Jusqu'à ce que je vienne en Oregon, j'ai vécu dans plusieurs endroits en Éthiopie. J'ai passé mon enfance à Harar, une ville ancienne située dans l'est de l'Éthiopie. Lorsque je fréquentais les écoles primaires, moyennes et secondaires, je vivais à Ginchi, une ville à 68 kilomètres à l'ouest d'Addis-Abeba, la capitale éthiopienne. Après l'école secondaire, j'ai étudié la langue et la littérature anglaises à l'université de Dilla pendant quatre années. Puis je suis allé à l'université d'Arba Minch pour entreprendre une carrière dans l'enseignement de l'anglais. À Arba Minch, je me suis retrouvé dans un métier différent : le journalisme. Convaincu qu'une éducation supérieure dans le journalisme améliorerait ma carrière dans cette profession, j'ai rejoint l'École de journalisme et de communications à l'université d'Addis-Abeba en 2006. En terminant le programme d'études supérieures, je suis retourné à Arba Minch pour enseigner le journalisme. Après cinq ans d'exercice et d'enseignement du journalisme, je suis entré à l'école de journalisme et de communications de l'Université de l'Oregon en 2013 pour préparer un doctorat.

Lorsque j'étais en Éthiopie, je ne pouvais pas avoir une carrière stable de journaliste, mais j'aime toujours écrire des articles journalistiques contextuels et nuancés sur l'Éthiopie pour Global Voices. Certains de mes articles ont également été publiés par le Guardian, le Washington Post, la BBC, NPR. Dans le cadre de mon travail journalistique, j'ai co-fondé Zone9, un collectif de blogging en 2012.

En Éthiopie, nous n'avons pas suivi la tendance mondiale de la migration des journaux vers les médias en ligne. La répression du gouvernement contre les journalistes nous a obligés à adopter l'Internet comme la seule plate-forme alternative viable. Malheureusement, le gouvernement éthiopien n'a épargné personne. Six de mes collègues de Zone9 ont passé 16 mois en prison ; leur crime était d'utiliser Internet comme une plate-forme pour publier des articles. L'arrestation et le procès de mes collègues ont propulsé l'affaire sur le devant de la scène mondiale grâce au soutien inlassable des membres des communautés GV et Advox.

J'aime apprendre par la traduction. Avec mes collègues de Zone9, j'ai commencé la version amharique de Global Voices en 2012, ainsi j'ai beaucoup appris sur l'écriture de récits numériques et le journalisme citoyen. J'ai acquis quelques compétences en matière de sécurité sur Internet et de cryptage pendant que je traduisais l'Autoprotection Digitale Contre la Surveillance [fr], un guide de sécurité sur Internet pour aider les utilisateurs à protéger leur sécurité en ligne. De temps en temps, je traduis des articles littéraires aussi.

Je suis un enthousiaste de GV. Au cours des cinq dernières années, ma route avec GV a été harmonieuse. Elle m'a offert des occasions de travailler avec une merveilleuse communauté et les membres d'Advox. Si je suis élu, je veux :

Si vous avez des questions, s'il vous plaît contactez-moi à travers ma page de contact ou via mon Twitter @ endalk2006.

Elections au conseil de GV 2017 : Rawan Gharib

vendredi 10 mars 2017 à 16:04

(Note : Cette série de posts concerne les bénévoles des différents sites de Global Voices, appelés à désigner leurs représentants pour 2 ans au Conseil administration de l'organisation)

Bonjour, belles personnes et âmes élégantes du monde, mes camarades de GV :)

Rawan et son frère au Salon International du Livre du Caire

Je m'appelle Rawan Gharib, et je fais partie des éditeurs de Lingua en arabe, je vis au Caire. Je suis aussi auteur et m'intéresse plus particulièrement aux noeuds culturels Amérique Latine/Moyen-Orient. J'ai aussi eu récemment le privilège de travailler avec Rising Voices sur la campagne du concours de mèmes de la langue maternelle.

D'aussi loin que je me souvienne j'ai été perplexe devant la magie de la communication, et la cruauté qui résulte de son absence. J'appartiens à une génération restée suspendue et ouverte, depuis ce moment où la révolution égyotienne s'est allumée le 25 janvier, avec son désir de nouveauté et d'accomplissement. Ainsi, la tendance neuve pour s'amuser à l'époque était les Journées Internationales/Nationales où chaque pays pouvaient obtenir un coin pour exposer sa culture.

Je me rappelle comment mes amis et moi nous nous jouissions de la légèreté d'étrangers perdus en toute sécurité, sautillant stupidement et passionnément de tous côtés, goûtant les nourritures et essayant les costumes, avec beaucoup de magnifiques et sonores chansons populaires en bruit de fond, toutes en harmonie. Chaque fois que nous sentions la fatigue, nous trouvions refuge près des coins d'Afrique.

Quelques années plus tard, surfeuse avide sur Internet, je suis tombée sur Global Voices. Cela m'a fait ressentir la même chose, mais de façon plus attentive et réfléchie, avec une volonté sincère et passionnée de connaître les autres. Je suis rapidement devenue une Iectrice assidue, et peu après (en septembre 2015) j'ai décidé d'être traductrice bénévole de l'espagnol et anglais vers l'arabe.

Je suis candidate aux élections du Conseil de GV comme représentante des bénévoles parce que ce serait une formidable occasion de mieux connaître et représenter chacune et chacun de vous. Représenter les bénévoles, c'est mettre en commun nos idées pour que Global Voices continue à être la plate-forme idéale donnant une image réelle de notre monde au moment où il devient complètement déroutant et las. Je me réjouis de partager cela avec vous.

Continuons à secouer les murs et construire des ponts !

Retrouvez-moi sur Facebook, Twitter et Instagram.

Elections au conseil de GV 2017 : Laura Vidal

vendredi 10 mars 2017 à 14:26

(Note : Cette série de posts concerne les bénévoles des différents sites de Global Voices, appelés à désigner leurs représentants pour 2 ans au Conseil administration de l'organisation)

Je veux d'abord dire que je me sens très humble d'avoir été désignée candidate à la représentation des permanents. Ma route avec GV a commencé il y a longtemps (en 2007), et comme membre plus officiel en 2015, quand je suis devenue Community Manager pour l'Amérique Latine. Je pense être la seule à ce jour dans la communauté, car il n'y a pas de CMs dans d'autres régions (même si je ne doute pas qu'il y ait ou y ait eu des personnes remplissant ce rôle sans en avoir le titre).

En ce moment, j'ai aussi le bonheur de faire partie des éditeurs Amérique Latine.

Deux postes qui se traduisent par une multitude d'appels et d'échanges qui font de mon travail quotidien à GV une expérience complexe et délicieuse. Quantité de ces conversations restent présentes en moi et m'ont aidée à comprendre l'incroyable dynamisme du fonctionnement de cette communauté, et me rendent impatiente de servir de pont à l'intérieur de l'espace des éditeurs et du personnel permanent de GV.

Etre un pont à l'intérieur du pont.

J'aimerais aussi remercier les exquises personnes qui m'écrivent en ce moment pour me donner leur soutien après ma nomination.

A présent, après avoir vu la liste des candidats et candidates, je dois dire que je ne serai pas trop triste si je ne finis pas élue ! Ha ha! Mais je pense pouvoir dire ici que je serai très heureuse d’assister la personne qui le sera.

Si vous pensez, au final, que je peux faire du bon travail, je ferai de mon mieux pour ne pas vous décevoir. Je ne suis pas très douée pour faire campagne ou promettre. Parler à la manière d'un politicien hérisserait sans doute dans notre communauté ! Mais je peux dire sans crainte que je serais avant tout, tout ouïe pour vous tous, de la façon la plus totale et empathique, quel que soit le sujet.

J'ai pensé que la meilleure idée serait de conclure en vous invitant toutes et tous à commenter ci-dessous sur vos attentes d'un représentant des permanents. Quelles sont vos attentes ? Que pensez-vous que ferait un bon représentant ?