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Grèce : “Alegria”, le chômage atteint 23%

vendredi 28 septembre 2012 à 09:00
"Unemployment". Photograph by <a href="http://absentcomics.blogspot.gr">Absent</a>.

“Chômage”. Photo de Absent.

Dans son post Cirque de Grèce, Kostas Kallergis partage une affiche vue à Athène qui se moque du Premier ministre grec, Antonis Samaras, inspirée par une affiche du Cirque du soleil pour son spectacle Alegria.

Sur ce poster, ‘Anergia' qui signifie en grec “chômage” rime avec ‘Alegria' (allégresse). Le chômage a atteint entre mai et août 2012 23.6% [grec] en Grèce, selon les chiffres officiels de l'institut de statistiques ELSTAT.

Le “soft power” chinois s'étend en Afrique avec la CCTV

jeudi 27 septembre 2012 à 20:34

La Télévision centrale de Chine (CCTV), média contrôlé par Pékin, a inauguré son bureau régional pour l'Afrique à Nairobi, au Kenya, le 11 janvier 2012.

Sa présence a certes diversifié le paysage médiatique africain, mais des organisation de défense de la liberté de la presse et des médias étrangers, comme CNN et le New York Times [tous les liens sont en anglais sauf mention contraire], se sont montrés plutôt sceptiques quant à son indépendance éditoriale étant donnés les liens étroits entre la chaîne et le gouvernement chinois.

L'historique de CCTV Afrique

Selon son site officiel, CCTV Afrique produit une émission d'actualité quotidienne d'une durée d'une heure, un talk-show hebdomadaire, et un magazine de documentaires diffusé toutes les semaines. La chaîne a ainsi récemment produit un documentaire spécial sur le Kenya. CCTV Afrique compte environ 100 salariés, dont une majorité de Kényans.

Le nouvel arrivant est allé “piller des présentateurs vedettes et d'autres employés chez un certain nombre de chaînes locales”, d'après eXpression Today, une revue publiée par “The Media Institute”, une organisation de défense de la liberté de la presse au Kenya.

A screenshot of a promotion trailer of CCTV Africa from YouTube.

Capture d'écran d'un clip promotionnel pour CCTV Afrique (tiré de YouTube)

Comme la décision d'établir un bureau de CCTV à Nairobi a été prise pendant le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) en 2006, l'ONG en conclut que :

Les détails sur la façon dont la chaîne chinoise (c'est-à-dire CCTV) est entré sur le marché restent “secret défense” en raison de l'opacité avec laquelle la Chine négocie ses accords avec ses partenaires. Mais des sources au ministère des Affaires étrangères et au ministère de l'Information indiquent que l'arrivée de CCTV au Kenya a été entérinée pendant le sommet Afrique-Chine (le FOCAC) en 2006. Le président Mwai Kibaki, accompagné d'une délégation kényane, s'était alors rendu à Pékin pour y rejoindre 40 autres chefs d'État africains dans le but d'établir une nouvelle plateforme de coopération entre la Chine et l'Afrique. Hormis les accords sur les développements d'infrastructures, d'autres domaines de coopération concernaient notamment les médias et des TIC (les technologies d'information et de communication).

CCTV et le “soft power” chinois en Afrique

La présence des médias chinois en Afrique remonte au début des années 50, quand l'agence de presse Chine Nouvelle (Xinhua) et Radio Chine international (CRI) [en français] ont commencé à diffuser. À l'époque, l'objectif de ces médias était de répandre de la propagande et de soutenir les mouvements d'indépendance en Afrique.

Aujourd'hui, de nombreux médias et observateurs étrangers pensent que la présence de CCTV en Afrique vise à étendre le “soft power” du gouvernement chinois et rivaliser avec des géants tels que CNN ou la BBC.

Tom Rhodes,du Comité de protection des journalistes, souligne que :

Cette expansion intervient alors que d'autres, majoritairement des médias occidentaux, sont en train de réduire leur présence en Afrique de l'est. La BBC a, par exemple, été obligée de se séparer d'un certain nombre de correspondants, tandis que France 24 avait annoncé une fusion avec Radio France Internationale pour réduire les coûts.

Wu Yu-shan [pdf], dans une étude de juin 2012 intitulée “La naissance d'une dynastie des médias étatiques chinois en Afrique”, affirme que :

Son “soft-power” ne sert pas seulement à promouvoir son statut international, il vise également à rendre les valeurs et la culture chinoises plus attractives à un public lassé par l'idéologie traditionnelle. C'est pourquoi la Chine doit d'abord séduire sa propre population avant de pouvoir proposer autre chose que du développement économique.

Wu [pdf] indique également que la Chine veut contrer le portrait négatif dressé par les grands médias occidentaux, ce que Song Jia-ning, le directeur du bureau CCTV Afrique, semble avoir confirmé en juillet 2012 :

Le traitement par les médias occidentaux de la Chine et de son influence grandissante en Afrique en est l'un des meilleurs exemples. Les angles abordés dans les médias occidentaux concernent habituellement l'impact négatif de la Chine en Afrique, et de ses complicités avec les gouvernements corrompus. Ils parlent régulièrement de la Chine comme d'une entité monolithique, ils critiquent les ambitions coloniales de la Chine, et se focalisent sur les circonstances actuelles sans donner d'explications socio-historiques sur la relation Chine-Afrique.

L'objectivité de la CCTV en question

Dans son étude, Wu s'est également interrogé sur l'objectivité éditoriale de la CCTV [pdf] puisque contrôlé par le gouvernement :

Dans le même temps, les médias chinois doivent remplir des objectifs fixés par l'État. En ce qui concerne la couverture de l'Afrique, là où leurs concurrents ont tendance à titrer sur les côtés controversés des relations sino-africaines, les médias chinois se concentrent plutôt sur une narration plus facile des histoires positives, de l'amitié et de la sincérité, tout en évitant les zones d'ombre.

Dans eXpression Today, l'ONG de défense de la liberté de la presse souligne également que :

… La Chine commente rarement en public les affaires politiques des autres pays. En ce sens, l'arrivée de CCTV au Kenya n'aura sûrement pas d'impact sur la politique kényane car la politique “toxique” est un terrain interdit pour les médias chinois.

En s'écartant des questions sérieuses de politique, CCTV ne sera pas différent de KBC et ne posera donc pas de concurrence sérieuse aux chaînes de télévision locales ou aux autres chaînes internationales car la politique reste le contenu médiatique le plus apprécié.

Le journaliste Sambuddha Mitra Mustafi pense que l'argent ne permet d'acheter la crédibilité :

Le succès de la stratégie médiatique mondiale de la Chine dépendra de si ses médias sauront sortir des scoops, et les traiter pour prouver au monde leur courage journalistique d'une manière que les déclarations de rédacteurs-en-chef ou d'officiels bien intentionnés ne sauront jamais égaler. Si CCTV arrive à devenir une chaîne incontournable, même si ce n'est que pendant quelques jours, cela pourrait changer définitivement les règles du jeu.

Et quand ce moment viendra, les journalistes se devront de poser des questions dures et pertinentes, même à propos du leadership chinois. Mais les dirigeants auront-ils le courage d'y faire face ?

Les échanges entre les médias chinois et africains sont devenus plus fréquents depuis les années 2000 (voir l'étude de Wu [pdf]). Ils vont du support technique à la fourniture de contenus, en passant par des programmes d'échanges de cadres et de formation de journalistes.  Les programmes de formation en journalisme, toutefois, ont été pointés du doigt.

Une anecdote, originellement racontée par Gideon Nkala sur le site Mmegi Online, est relatée dans “Chine et Afrique : un siècle d'engagement“, le dernier livre de Shinn et d'Eisenman :

Après être rentré chez lui au terme d'une formation de journaliste en juin 2008, Gideon Nkala, du journal botswanais The Reporter, a publié un témoignage donnant un rare aperçu des programmes d'échanges de journalistes multilatéraux de la Chine, du point de vue d'un Africain. Il observe que tous les journalistes africains avaient hâte d'assister au cours sur le Tibet. Un cours pendant lequel l'instructeur du PCC leur a dit : “Le Tibet a toujours fait partie de la Chine et le Grand Tibet est une création des médias qui n'a jamais existé.” Le peuple chinois “a percé les mensonges et les fabrications de l'Occident, qui parlent des atrocités commises par les Chinois mais qui ne disent pas un mot sur les moines tibétains qui agressent et qui tuent des gens”. L'instructeur a également apporté des “photos montrant que même les photos ont été recadrées pour masquer les atrocités commises par les moines et leurs partisans.” Il suscité le fou rire de la classe en disant, avec un air sérieux, que CNN est désormais devenu un terme utilisé la rue chinoise pour désigner quelque chose de faux ou d'inventé. “Si quelque ment en Chine, on lui dit désormais que “Tu es CNN.”"

Hongrie : Les députés ont fini par prendre la violence domestique au sérieux

jeudi 27 septembre 2012 à 19:04

D'après les ONG qui luttent contre les violences domestiques [en hongrois, comme les tous les liens sauf mention contraire], 70 femmes environ sont tuées par leurs conjoints ou ex-conjoints chaque année en Hongrie.

La violence domestique est un problème extrêmement grave dans la société hongroise, et les Hongrois qui s'efforcent de mobiliser sur la question se sont étranglés en apprenant qu'une proposition populaire de l'inscrire à l'ordre du jour du parlement a été jugée si insignifiante que le débat des députés a été programmé au milieu de la nuit.

La page Facebook ‘Attirer l'attention sur la question de la violence domestique au parlement hongrois' a expliqué le 6 septembre :

Entre le 1er mars et le 1er mai 2012, un total de 103.159 signatures ont été réunies pour faire cesser la violence domestique. Un total de 50.000 signatures valides était nécessaire pour que le Parlement programme le débat sur l'incorporation de la violence domestique comme délit distinct. Résultat de cette coopération sans précédent : le Parlement tiendra le débat sur la pénalisation de la violence domestique le 11 septembre à 3 heures du matin.

Les députés hongrois ont bien débattu de la proposition populaire (ils ont finalement commencé de bonne heure, avant 22 h), mais certains de leurs propos ont soulevé un tollé. Ceux du député István Varga, du parti Fidesz au gouvernement ne pouvaient notamment pas passer inaperçus.

Eva Balogh de Hungarian Spectrum en a donné [en anglais] la fine fleur :

Ce député érudit a opiné : “La vocation primordiale des femmes et des dames, surtout des jeunes dames, est d'accoucher. Il tombe sous le sens que si toutes accouchait de deux ou trois enfants, un don pour la patrie, tout le monde serait content. Une fois cette tâche terminée, chaque femme a la possibilité de se réaliser et le droit de travailler dans différents emplois.” Comme si cela ne suffisait pas, Varga a suggéré que “si trois ou quatre enfants naissaient, les membres de la famille se respecteraient davantage mutuellement et alors la question de la violence à l'intérieur de la famille ne se poserait même pas.”

Kettős Mérce a partagé une compilation des meilleures remarques, en hongrois. Le lendemain, le site d'actualités HVG.hu a rapporté qu'un rassemblement spontané a été organisé sur Facebook contre la décision du Parlement de rejeter la proposition, et les propos de M. Varga. Les organisateurs de la manifestation ont écrit :

La nuit dernière à 2 heures, le parlement a rejeté une proposition populaire sur la criminalisation de la violence domestique. Istvan Varga, député Fidesz au Parlement, discutant pour savoir si la violence domestique devrait être un crime distinct dans le Code Criminel [suite à une pétition signée par plus de 100.000 personnes, rendant obligatoire un débat parlementaire] : “le Code Criminel ne peut pas empêcher la violence domestique. Les mères devraient peut-être plutôt se remettre à élever des enfants, en avoir 2-3 ou mieux 4-5, et il serait alors plus logique que les époux aient plus de respect l'un pour l'autre et la violence domestique n'existerait même pas.” Il a ensuite affirmé que c'est à cause de l'émancipation que les femmes ont oublié d'avoir des enfants, c'est pourquoi il y a de moins en moins de Hongrois maintenant. Nous récusons l'argumentation misogyne qui représente les femmes comme des couveuses, l'idée que la violence domestique est une conséquence de l'émancipation des femmes et la volonté d'ignorer l'opinion publique dans la discussion parlementaire en pleine nuit.

Le X Communications Centre [en anglais], qui utilise les méthodes de la communication pour susciter des changements positifs sur les questions sociales, ethniques et démocratiques, a lancé une campagne virale avec une vidéo montrant des vedettes et personnalités politique de Hongrie, titrée “Un vrai homme ne fait pas mal à une femme.” Le slogan inversé - “Une vraie femme ne fait pas mal à un homme” - est aussi devenu viral, en raison du fait que les hommes aussi peuvent être victimes de violence domestique. (L'album photo Facebook de X Communication Centre, avec les personnes tenant des affiches de leur slogan ici.)

Ne pouvant ignorer la pression publique (ni les memes à foison avec les propos de M. Varga), le Parlement a finalement été contraint de prendre la violence domestique au sérieux. Après la révision de sa position par le parti Fidesz au pouvoir, une semaine plus tard, la reprise de la proposition a été soutenue par 366 députés pour, aucun contre et dix abstentions, a rapporté le site d'information Politics.hu.

Russie : Les menaces de guerre planent sur le Daghestan

jeudi 27 septembre 2012 à 15:10

Ce billet fait partie de notre dossier Relations internationales et sécurité.

Makhachkala, Dagestan

Une rue de Makhachkala, la capitale du Daghestan (mars 2011) par Bolshakov sur Flickr (CC BY 2.0)

Le 15 septembre 2012, le Daghestan, une république de Russie voisine de la Tchétchénie dans le Nord-Caucase, célébrait sa Journée de l'Unité Nationale [en russe]. Si ce jour férié semble toujours avoir un caractère forcé au Daghestan, la nécessité d'unité est indubitablement importante pour la région.

Le Caucase du Nord est une des régions de Russie à la diversité ethnique la plus grande, et le Daghestan n'y fait pas exception. Le groupe ethnique le plus nombreux, les Avars, ne représentent que 30% de la population et le reste est éclaté en une douzaine de petites nationalités.

Le clivage ethnique combiné à des niveaux élevés de chômage, c'est la volatilité assurée. Le leader d'opposition Edouard Limonov bloguait le 15 août [en russe] :

такое впечатление, что Дагестан вот-вот перестанет быть территорией Российской Федерации, потому что ежедневно мы узнаем о диверсионных актах,убийствах и нападениях […] Это уже классическое начало гражданской войны.

[On a] l'impression que le Daghestan va cesser d'être un territoire de la Fédération de Russie, parce que nous entendons parler chaque jour de sabotages, d'assassinats et d'attaques … C'est déjà un début classique de guerre civile.

Sheikh Said Afandi

Sheikh Saïd Afandi, tué en août dans un attentat-suicide. Photo Tsovas (Domaine public)

Deux semaines plus tard les mots de guerre civile [en russe] étaient dans tous les esprits. Le 28 août, Saïd Afandi, un sheikh soufi et l'un des plus éminents érudits religieux du Daghestan, a été tué par une femme kamikaze [en russe]. C'est une musulmane salafiste qui s'est fait exploser, et l'assassinat était une manifestation de la tension entre les sunnites soufis traditionnels de la République et une mouvance fondamentaliste en plein essor, selon le blogueur daghestanais [en russe] Saïf Nuri.

Le blogueur el_murid soutient que la radicalisation des Daghestanais est due aux pressions sociales dans la région. Il affirme que le gouvernement corrompu dirigé par quelques clans puissants est le coupable [ru] :

Пока власть будет строить своё собственное персональное счастье за высоким забором и бронированными стеклами - до тех пор будут убивать шейхов и прятаться по лесам, лелея мечту о мести.

Tant que le pouvoir se construira son bonheur personnel à l'abri de hautes clôtures et de vitres blindées, ils massacreront les sheikhs et se cacheront dans les forêt en caressant des rêves de vengeance.

Le blogueur daghestanais zakir05 [en russe] pense que l'assassinat d'Afandi sonne la fin du dialogue pacifique entre soufis et salafistes :

Ancient Mosque in Dzhuli, Dagestan

Mosquée ancienne à Djouli, au Daghestan. Photo Ilyas Hajji sur Flickr (CC BY-NC-ND 2.0)

Попытки провокаций для стравливания суфиев и салафитов уже предприняты. В Буйнакске 2 сентября лица «с зелеными тюбетейками» (такие тюбетейки носят суфии) похитили жителя города Сиражуддина Хасаева, салафита

Les tentatives de provocations pour dresser les uns contre les autres soufis et salafistes ont déjà eu lieu. A Bouynaksk, le 2 septembre, des individus “aux calottes vertes” (celles que portent les soufis) ont enlevé Sirajuddin Khasaev, un salafiste.

zakir05 est aussi pessimiste pour l'avenir [en russe] :

Почти все лето только и разговоры о том, что в сентябре-октябре в Дагестане начнется война. Плюс к этому еще разговоры, что активные военные кампании придерживают до сочинской Олимпиады.

Presque tout l'été on n'a parlé que de la guerre qui commencera en septembre-octobre au Daghestan. De plus on dit même qu'on retient les opérations militaires actives jusqu'aux Olympiades d'hiver de Sotchi.

Des prédictions de mauvais augure, que corroborent des mouvements de troupes. Il a été annoncé tout dernièrement qu'une division de parachutistes expérimentée dans la répression des insurrections va être cantonnée dans le sud du Daghestan [en russe].

Tous les blogueurs ne partagent pas ce pessimisme, et l'un d'eux a même essayé de détendre l'atmosphère [en russe] en plaisantant que si une bombe sale explose demain à Makhachkala (la capitale du Daghestan) les Daghestanais ne se laisseront pas émouvoir :

вечером в центре Махачкалы в кафе «LONDON» махачкалинцы будут рассказывать друг другу про этот взрыв, […] обсуждая у кого из родственников живших в зоне радиоктивного загрязнения прописаться задним числом, чтобы получить от государства компенсации.

… dans la soirée, au centre de Makhachkala au café “LONDON” les Makhachkaliens se raconteront l'explosion… et discuteront des noms parmi leurs parents vivant dans la zone radioactive sous lesquels s'inscrire rétroactivement, afin de recevoir des indemnités du gouvernement.

ISN logoCe billet, ainsi que ses traductions en français, arabe et espagnol ont été commandés par l'International Security Network (ISN) dans le but de faire entendre les points de vue des citoyens sur les questions de relations internationales et de sécurité. Le billet a été d'abord publié sur le blog de l'ISN, d'autres articles sont disponibles ici.

Pourquoi l'armée malienne hésite devant une intervention étrangère dans le Nord

jeudi 27 septembre 2012 à 14:58

Tiékorobani examine les raisons profondes de la circonspection du capitaine Sanogo et de l'armée malienne à propos de l'intervention étrangère dans le Nord du Mali. Il explique que Sanogo craint de perdre le contrôle des opérations militaires d'ensemble et qu'en retour, ses officiers sont susceptibles de se mutiner contre lui à cause de sa perte de pouvoir. Le gouvernement a formellement demandé à l'ONU d'intervenir au Nord-Mali lors de l'Assemblée Générale de l'ONU.