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Les lacs et les rivières se chargent petit à petit en... médicaments

samedi 30 août 2014 à 12:34
Les lacs et les rivières se chargent petit à petit en... médicaments

Les poissons premières victimes, aucune étude sur l'Homme

Les lacs et les rivières se chargent petit à petit en... médicaments

 

 

Les médicaments que nous prenons où qui sont donnés aux animaux d'élevage ou de compagnie se retrouvent dans l'environnement. Pourquoi ? Combien ? Quelles conséquences ? Décryptage.

CAMPAGNE. Lentement mais sûrement, les eaux de nos lacs et de nos rivières, tout comme les nappes souterraines, se chargent petit à petit en... médicaments. C'est ce que nous rappelle la dernière campagne du groupe de Recherche Rhône-Alpes sur les infrastructures et l’eau (Graie).

Cette association de 300 acteurs impliqués dans la gestion ou l'utilisation de cette ressource, publie à intervalle régulier des articles et des vidéos sur un site web dédié à ce projet. Cette nouvelle campagne d'information consacrée à la présence de médicaments dans l'eau est accompagnée d'une mini Web-Série mettant en scène les acteurs Jacques Chambon et Frank Pitiot (Merlin et Perceval dans la série télévisée Kaamelott). 

"Des tout petits cachets". L'épisode de la Web-Série du Graie consacré aux médicaments dans l'eau.

Voici 7 points clés à retenir de ce dossier :

1) D'où viennent ces molécules ?

Voies d’arrivée des résidus de médicaments dans les milieux aquatiques. Crédit : Graie

Comme on peut le voir sur ce schéma, les médicaments qui se retrouvent dans les eaux proviennent de nombreuses sources. Mais la plus grande quantité provient des excrétas (urine, fèces).

Ceux qui proviennent des humains passent par des centrales d'épuration, ce qui n'est pas le cas des résidus issus de l’élevage qui peuvent rejoindre l’environnement soit directement par le biais des excréments animaliers dans le cas du pâturage, soit par épandage du fumier ou des lisiers.

2) Quelles sont les molécules concernées ?

Ces molécules que l'on retrouve dans l'environnement ont plusieurs origines. Certaines molécules sont données aux animaux d'élevage à des fins thérapeutiques, préventives ou pour favoriser la croissance.

Pendant longtemps les éleveurs ont fait un usage important d’antibiotiques sous forme d’additifs alimentaires. En 1999, on estimait ainsi qu’en Europe la consommation animale était du même ordre de grandeur que la consommation humaine. Depuis l'usage des antibiotiques a été réglementé. Malgré tout, l’élevage est probablement une source très importante de résidus pour cette classe de médicaments, comme pour d’autres.

Mais on retrouve également dans les rivières des molécules destinées aux humains. Soit parce que le dosage pris est trop fort (et que l'organisme n'a pas le temps de tout métaboliser durant le transit du médicament), soit parce qu'une partie seulement des molécules thérapeutiques est transformée par voie biochimique. Une partie provient également des médicaments périmés jetés dans les toilettes, les lavabos, ou les poubelles.

Tous ces médicaments ainsi que leurs produits de dégradation (métabolites) peuvent se retrouver dans l’eau. En pratique, seules quelques dizaines de molécules sont suivies de façon régulière. Et presque toutes les familles de médicaments ont été détectées lorsqu’elles ont été effectivement recherchées.

3) En quelles concentration les trouve-t-on ?

Les médicaments que l'on retrouve dans l'eau le sont à des concentrations très faibles. Ainsi, il faudrait par exemple boire environ 500 000 m3 d’eau potable pour ingérer l’équivalent d’un cachet d’aspirine de 500 mg. 

Néanmoins, même à des concentrations infimes, ces molécules ont des effets mesurables sur certaines espèces (poissons et batraciens notamment)

4) Quels sont les effets

Plusieurs études ont mis en évidence des altérations de populations aquatiques reliées de façon certaine à la présence des substances actives dans l’eau, parmi lesquelles :

- Des effets sur la reproduction des animaux (poissons, batraciens, mammifères marins), pouvant aller jusqu’au changement de sexe et associés à la présence d’œstrogènes

- Des modifications des populations bactériennes, avec en particulier un développement des bactéries résistantes aux antibiotiques, associées à une pression de sélection due à la présence permanente d’antibiotiques dans l’eau

- Des modifications du comportement de poissons, par exemple perches rendues plus agressives du fait de la présence d’un antidépresseur (oxazepam) dans l’eau ; etc.

5) Est-on certain que ce sont les molécules de médicament qui provoquent ces effets ?

Il est  extrêmement difficile d’apporter la preuve formelle de la relation de causalité entre l’exposition aux résidus de médicaments et la dégradation observée des populations d’organismes aquatiques.

Si l’étude de la toxicité aigüe d’un produit est bien maîtrisée, il n’en est pas du tout de même de celle de sa toxicité chronique. Par ailleurs, tout organisme vivant est exposé en permanence à un grand nombre de substances qui interagissent avec lui-même, mais aussi entre-elles.

L’origine de ces substances est très diverse, naturelle ou artificielle, et les résidus de médicaments ne constituent que l’une des pièces du puzzle. Il est donc difficile de séparer l’influence des résidus de médicaments de l’influence des autres polluants.

En revanche beaucoup d’effets sont suspectés dans la mesure où les tissus et organes cibles visés par les médicaments chez l’homme ont souvent des équivalents chez beaucoup d’espèces sauvages.

 6) Y a-t-il un risque sur la santé humaine ?

Pour le moment, aucun effet notable n’a pour l’instant (en 2013) été scientifiquement prouvé sur l'homme.

Et au vu des faibles concentration constatées (voir plus haut) il ne semble pas y avoir un risque immédiat d'exposition à ces résidus de médicament. 

Malgré tout, des effets toxiques restent possibles du fait du caractère chronique de l’exposition, des risques d’accumulation dans la chaine alimentaire et dans le corps humain et de potentiels effets cocktail.

Ce risque est d’autant plus important que l’exposition existe à chaque âge de la vie et que par exemple les bébés et les enfants peuvent être extrêmement sensibles à certaines molécules.

L'autre risque est que la présence chronique d'antibiotiques dans les rivières favorise l'apparition de bactéries résistantes à ces médicaments, et donc potentiellement plus dangereuses pour l'homme en cas de contamination.

La vigilance est donc nécessaire. 

7) Comment agir ?

Le Graie préconise trois mesures :

- Que des études soient faites sur les impacts des médicaments et de leurs métabolites sur les organismes aquatiques. C'est désormais le cas depuis peu, mais uniquement pour les médicaments nouveaux. Et ces analyses ne concernent que les principales molécules actives et non les produits issus de leur dégradation.

- Que soient renforcées les stratégies visant piéger ces molécules à la source (collecte séparée par exemple) et/ou développer des procédés épuratoires susceptibles d’arrêter les molécules potentiellement dangereuses dans les stations d’épuration et dans les usines de production d’eau potable.

- Que nous limitions notre consommation de médicaments au strict nécessaire en respectant les doses et les moments de prise. Et que nous ne nous débarrassions pas des médicaments inutilisés en les jetant dans sa poubelle, les toilettes ou le lavabo. Il suffit de les rapporter à votre pharmacien. 

Vous pourrez retrouver l'intégralité de ce dossier sur le site de Meli-Melo.

 

http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20140829.OBS7600/7-choses-a-savoir-sur-la-presence-de-medicaments-dans-l-eau.html

L'énigmatique monument russe d'Arkhaïm

samedi 30 août 2014 à 11:53
L'énigmatique monument russe d'Arkhaïm

Plus ancien que les grandes pyramides

Énigmatique monument russe d'Arkhaïm 

 

 

La vieille implantation d'située au sud de la région de Tcheliabinsk a la réputation d'être le plus énigmatique des monuments d'architecture russes. 

Les archéologues estiment que son âge est d'environ 4800 ans. Le proverbe égyptien dit : « Rien ne résiste à l'injure du temps mais même le temps est impuissant face aux pyramides ». Si c'est vrai, les célèbres pyramides égyptiennes devrait manifester du respect pour Arkhaïm apparu deux siècles avant la plus ancienne des pyramides. Il y a eu 3 découvertes d'Arkhaïm. La première fois en 1957, lorsque les étranges cercles sur une colline ont attiré l'attention des cartographes militaires qui n'ont pas pu percer leur secret. La deuxième découverte se situe en 1969 et a été faite grâce aux pilotes qui prenaient les vues aériennes de la région. Ils ont décidé que c'était un site militaire secret et que cette information devait rester confidentielle. C'est seulement en 1987 qu'une expédition des jeunes archéologues amateurs a enfin dévoilé au monde cette implantation humaine étonnante. 

Arkhaïm se trouve en pleine steppe loin de la civilisation moderne. Le site avait la forme d'un cercle et était entouré de hautes murailles en rondins qui le rendaient imprenable. La muraille extérieure protégeait 35 maisons spacieuses et 25 maisons de plus s'abritaient derrière la « citadelle » ou la muraille intérieure. Les archéologues estiment que la population d'Arkahïm était de 1500 et 2000 personnes. C'était une cité bâtie d'après un plan préconçu qui se distinguait des implantations chaotiques propre à l'âge de bronze. En fait, si au 2e millénaire av. J.-C. les gens se préoccupaient peu de l'harmonie et de la symétrie, tous les bâtiments d'Arkhaïm étaient symétriques et reliés entre eux par des rues. L'espace urbain était donc utilisé de façon très rationnelle. 

Les archéologues ont découvert en plus de maisons des vestiges des fours de poterie et métallurgiques et des enclos pour le bétail. Mais ils ont été le plus surpris par le système des canaux aboutissant au fossé. Ce n'était rien de moins que le système d'égouts le plus ancien qui fait penser à celui découvert dans la cité antique de Mohenjo-Daro dans la province pakistanaise de Sind. Arkhaïm avait sans doute une valeur religieuse et sacrée au même titre de Stonehenge en Grande Bretagne. C'est probablement pour cette raison que tous ses bâtiments étaient orientés sur des objets astronomiques avec une précision étonnante. Serait-ce un observatoire astronomique ancien? On suppose même que deux murailles rondes d'Arkhaïm avaient une valeur sacrée latente : si la muraille extérieure était consacrée au Soleil, la muraille intérieure devait être dédiée à la Lune. Arkhaïm serait donc une sorte de paradis sur terre. C'est plus qu'un monument historique mais encore l'une des plus puissantes zones anomales en Russie où on voit souvent des objets volants non identifiés. On raconte que l'argile riveraine de la Grande Karaganka au voisinage d'Arkhaïm aide à soigner les maladies de la peau et que l'eau de la rivière a des vertus curatives. Les gens viennent la chercher des quatre coins de la Russie. Les pèlerins croient sincèrement que tous les miracles se produisent parce que ce site a un grand pouvoir. Qui étaient les habitants de cette ville étonnante ? On n'en sait rien parce qu'ils n'ont laissé aucun témoignage écrit. Pourtant, les archéologiques ont découvert en 20 dernières années dans la région au sud de l'Oural plusieurs dizaines d'autres implantations anciennes. Elles sont situées dans un rayon de 350 km, se rapportent à la même époque et ont beaucoup en commun. Arkhaïm était sans doute la capitale d'une civilisation inconnue de la science. 

Les archéologues affirment que la cité avait été anéantie par un fort incendie. Qui avait donc mis la ville à feu? Il est peu probable que ce fût le fait des ennemis parce que les archéologues n'ont découvert aucune trace de bataille et très peu de restes humains. Et pourtant, les habitants sont partis en abandonnant Arkhaïm. Mais pour aller où? Les hypothèses ne manquent pas. D'aucuns vont même jusqu'à affirmer qu'Arkhaïm et les implantations alentour étaient l'habitat des Aryens anciens qui avaient migré en Inde et Iran dans le 2e millénaire av. J.-C. Les partisans de cette hypothèse cherchent les preuves dans le Rig-Véda et d'autres textes protoaryens. D'ailleurs, ce n'est qu'une hypothèse parmi tant d'autres qui expliquent la disparition mystérieuses des habitants de la ville bâtie bien avant les grandes pyramides égyptiennes. 

 

http://french.ruvr.ru/2014_08_28/Enigmes-de-l-histoire-Russe-la-ville-qui-defie-les-pyramides-0989/

Fin du pétrodollar : Gazprom accepte désormais les paiements en roubles et yuans

samedi 30 août 2014 à 10:00
Fin du pétrodollar : Gazprom accepte désormais les paiements en roubles et yuans

Gazprom enfonce un peu plus le dollar

Fin du pétrodollar : Gazprom accepte désormais les paiements en roubles et yuans

 

 

Un nouveau clou planté dans le cercueil du pétrodollar : Gazprom accepte désormais les paiements de ses livraisons de pétrole en roubles et en yuans 

(Traduction de l'article de 
ZeroHedge du 27 août 2014) : 

Il y a quelques mois, lorsque la Russie a ont annoncé la signature du fameux contrat énergétique avec la Chine, considérée comme le Saint Graal, certains analystes furent déçus d'apprendre que malgré le fait que cet accord avait pour objectif de libérer le monde du pétrodollar, la Russie et la Chine avait libellé l'accord en dollars. Ce faisant, les deux nations admettaient que malgré leur souhait de se distancier du dollar, aucune alternative n'était encore disponible. 

La situation a pourtant changé en juin, lorsque le CFO principal de Gazprom a annoncé que sa société était prête à encaisser les factures chinoises en yuans ou en roubles. Cette annonce avait coïncidé avec la réunion entre un haut responsable de la banque de Chine et de la banque de Russie, durant laquelle ils avaient discuté de la possibilité d'utiliser leur monnaie locale dans leurs échanges bilatéraux. Les sujets de la supervision financière, des cartes bancaires et des assurances avaient également été abordés. 

Cependant, malgré que tous les préparatifs soient en place afin de se passer complètement du dollar, on n'en était toujours aux préliminaires, tout en attendant que la première véritable flèche soit décochée en direction du pétrodollar. 

Cependant, celle-ci vient d'être lancée. 

D'après RIA Novosti, citant le journal Kommersant, Gazprom Neft vient de marquer son accord pour l'exportation de 80.000 t de brut en provenance de l'Arctique, qui seront payées en roubles. Le pétrole transitant par le pipeline ESPO (Sibérie orientale et océan Pacifique) vers la Chine sera quant à lui facturé en yuans. Ce qui signifie que la Russie et exportera du pétrole soit vers l'Europe, soit vers la Chine, et recevra ses payements en roubles ou en yuans. Ce qui signifie se passer totalement du dollar pour la première fois dans des transactions énergétiques majeures, et lancer le train de la dédollarisation de l'économie mondiale. (...) 

Du côté de Gazprom, on n'avait de toute façon pas le choix, alors que 90 % de ses clients se sont déjà détournés du dollar (remplacé par l'euro ou le yuan) afin d'échapper aux sanctions américaines (source : 
http://www.zerohedge.com/news/2014-06-07/90-gazprom-clients-have-de-dollarized-will-transact-euro-renminbi). 

Tout ceci ne fait que confirmer l'analyse reproduite sur ces pages depuis quelques mois : le régime des sanctions contre la Russie ne va faire qu'accélérer la chute du dollar. Reste à savoir si c'est le fait de l'incompétence de l'administration américaine, ou de raisons plus obscures.

 

http://or-argent.eu/gazprom-accepte-desormais-les-paiements-en-roubles-yuans/

Ukraine : La déroute des forces de Kiev est désormais visible et maman-otan est appelée à l’aide

vendredi 29 août 2014 à 22:29
Ukraine : La déroute des forces de Kiev est désormais visible et maman-otan est appelée à l’aide

L'armée de Kiev en pleine déroute

Ukraine : La déroute des forces de Kiev est désormais visible et maman-otan est appelée à l’aide

 

 

Sur 45 000 hommes, 15 000 seraient encerclés dans des chaudrons. Là aussi, une grande règle de l’histoire militaire a été oubliée : il faut toujours, et on le sait depuis la bataille de Cannes, surveiller ses flancs.

 

Malgré sa supériorité en matériel et en hommes, les forces de Kiev n’ont rien pour surveiller les flancs, ce qui fait que leurs approvisionnements, en munitions et en carburants, et bien sûr en eau et nourriture, sont systématiquement coupés.

 

Or, une armée moderne à grande puissance de feu dépend largement d’un approvisionnement régulier à grand cadence, elle aussi.

 

Pour rappel, en 1914, 70 % des mobilisés étaient des troupes de premières lignes, en 1918, 50 %. Sur ces 50 %, 1 000 000 étaient des artilleurs, contre 400 000 en 1914, et encore, pour approvisionner un soldat en première ligne muni de l’épouvantable nanard qu’était le fusil-mitrailleur Chauchat, il fallut, 1, puis 2 puis 6 hommes. En effet, il n’y a que dans Rambo qu’un type est couvert de munitions.

 

Pour la bonne raison qu’elles pèsent trop lourd. Le secteur de front tenu par une division en 1914, ne l’était plus que par un régiment en 1918, et sans doute, une compagnie aujourd’hui. Le feu se tait vite, sans flux de munitions. Ce qui rend le front très poreux.

 

Les forces de Kiev, lourdement armées, ont le défaut de cet armement : il leur faut des routes, sans doute parce que le volume de l’approvisionnement ne leur permet pas de passer par « le vert ».

 

Les forces infiltrées novorusses, elles, n’ont pas ce problème, elles sont proches de leurs bases d’opérations, ont moins de matériel, mais peuvent massacrer à loisir les colonnes d’approvisionnements, toujours très fragiles. Pour cela, de simples véhicules tout terrain suffisent. Le rezzou contre Verdun.

 

Très vite, les troupes de première ligne ont vite fait de manquer de tout, et les chaudrons s’éteignent d’autant plus vite.

 

Si les séparatistes concentrent leurs attaques sur les colonnes de ravitaillement, peu ou mal protégées, il ne fait aucun doute que le rapport des pertes est de 1 à 10. Pour les troupes combattantes, il leur suffit d’attendre qu’ils aient fini de tirer leurs munitions, en provoquant leur tir. Il leur faut simplement les titiller un peu...

 

Sans doute, bientôt les opérations se ralentiront, d’abord par l’épuisement des belligérants, ensuite par la venue de la mauvaise saison. les routes restent rares en Russie et en Ukraine, vue l’immensité du pays.

 

Après bien sûr, il peut y avoir l’hypothèse d’un effondrement généralisé d’un camp, celui de kiev ; qui ferait appel d’air. L’effondrement généralisé d’un camp peut aller très rapidement. Le camp républicain dans l’Espagne de 1939, contrôlait encore un vaste territoire.

 

Mais le plus savoureux, c’est de voir un média comme Libération admettre -enfin- la défaite de Kiev. Une réponse nous dit qu’économiquement, à long terme, l’UE gagnera ?

 

Cette Europe, en pleine récession, avec son PIB fictif, voulant affronter une Russie, avec elle, un PIB bien réel, assis sur une économie sale, mais productive ?

 

Quand à Porochenko, il jase, comme un petit perroquet, sur l’intervention directe de la Russie, comme l’OTAN qui, comme d’habitude, reprend la chanson (l’OTAN n’intervient donc pas ? Au moins en livraisons de munitions ?). En réalité, s’il y avait eu intervention directe de la Russie, il y a bien longtemps que les combats seraient sur la frontière polonaise et roumaine, d’abord parce que c’est là que les troupes ukrainiennes étaient déployées, et qu’ensuite l’armée ukrainienne a été une vache à lait du régime et des soldats, pendant plus de 20 ans.

 

Pour l’heure, la chute de Marioupol serait un coup très grave, mais si c’est Karkov ou Dniepropetrosk qui tombent, le régime ukrainien va s’effondrer.

  
http://lachute.over-blog.com/2014/08/deroute-visible-desormais-en-ukraine.html

Via :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Deroute-visible-desormais-en-Ukraine-27536.html

Magie : 40 caisses d’or disparaissent en Ukraine, 36 tonnes d’or apparaissent en Irak

vendredi 29 août 2014 à 22:25
Magie : 40 caisses d’or disparaissent en Ukraine, 36 tonnes d’or apparaissent en Irak

Comment 40 caisses d’or sont emportées mystérieusement en Ukraine et 36 tonnes d’or apparaissent par magie en Irak peu de temps après ?

Magie : 40 caisses d’or disparaissent en Ukraine, 36 tonnes d’or apparaissent en Irak

 

 
 
Le mois dernier, deux nouvelles d’apparence anodine sont passées dans la presse sans toutefois soulever peu de poussière derrière elles. Mais lorsqu’on les mets côte à côte, il y a de quoi se poser des questions. Merci à Dantec du Forum-Gold de m’avoir aidé à faire le rapprochement.
 
Tout d’abord, le 7 mars, il y a cette rumeur qui a connu une grande publicité du côté  de l’Europe et qui a complètement été passé sous couvert du côté de l’Europe-OTAN : l’Ukraine aurait évacué de l’or de ses réserves nationales dissimulé dans 40 caisses non marquées dans le plus grand secret, de nuit, via un avion banalisé et sous grande escorte armée. Cependant, cela n’a pas empêché quelques médias Internet d’en parler, comme Newswire24 ici.
 
L’Ukraine craignant une invasion russe aurait, dit-on, mis ses réserves d’or en sécurité avec l’aide des . La CIA est naturellement citée comme à chaque fois qu’un  américain est suspecté. D’après le WGC, l’Ukraine dispose de réserves officielles en or de 42,3 tonnes, ce qui les positionne en 48e place dans le classement mondial qu’on peut télécharger ici.
 
 RéservesOrUkraine
Classement des réserves d’or Officielles, Mars 2014, WGC gold.org
 
Déjà à ce stade on se demande où l’avion aurait bien pu aller. Il faut dire que en ce temps-là, le monde étant davantage préoccupé par la du vol Malaisian Airlines MH370 en Asie que le transit de l’avion mystérieux rempli d’or qui décolle d’Ukraine au nez et à la barbe des Russes à peine le président qui leur est favorable fût démis. Un peu plus tard, le 27 mars, tombe cette nouvelle insignifiante dont seul les Echos y accorde un petit encart :
 
L’Irak double ses réserves d’or
 
Avec comme sous-titres bien à propos :
Aucun  n’avait acheté autant d’or depuis trois ans.
Mais l’annonce n’a pas fait remonter les cours du métal précieux.
 
En Bref : l’Irak venait juste d’annoncer avoir acquis 36 tonnes d’or, représentant moins de 5% de ses réserves de change pour « stabiliser sa monnaie nationale ».
 
WTF ?!
 
Ce qui m’a fait bondir c’est justement que l’an dernier, la rumeur que Chypre se trouvait dans une situation telle qu’elle allait être forcée de mettre en vente son stock d’or de 13,9 tonnes seulement a été avancée comme raison du flash crash sur l’or qui l’a fait plonger en accusant les plus grandes pertes en un seul jour depuis plus de 30 ans. Et là on a une banque centrale voisine qui achète l’équivalent de presque trois fois les réserves chypriotes et le  ne bronche pas. Cela confirme bien ce que j’avais affirmé : les clowns qui ont avancé l’explication chypriote ne savent pas de quoi ils parlent et déshonorent la profession d’économiste.
 
Cette nouvelle irakienne me fait aussi me demander : mais où ont-il trouvé autant d’or à acheter en un seul mois sans que les cours ne bronchent ? D’autant qu’il s’agit ici d’or physique, et non d’or papier. Sachant que les stocks du Comex ont quasiment pas bronché sur la période, c’est certainement pas sur ce marché qu’ils l’ont trouvé. Connaissant aussi les liens très serrés entre le marché de Londres et ceux du Comex (qui font l’objet d’une enquête dans divers pays pour manipulation et concertation) un mouvement de cette ampleur ne pourrait pas se passer sans qu’un trader aux longues dents ne puisse s’empêcher de faire un peu d’arbitrage.
 
J’en arrive donc à la conclusion que l’or Irakien n’a pas été acheté sur le marché libre.
 
Et c’est là que la nouvelle de l’or Ukrainien revient fort à propos. Un coup d’œil à Google Maps pour constater que de tous les établissements alliés sous domination américaine, l’Irak est un des plus proches :
 
 Kiev-Bagdad
Distance séparant Kiev de  d’après Google Maps
 
Je ne peux m’empêcher d’extrapoler en faisant le rapprochement : 40 caisses, si elles tiennent sur des palettes standard de 900Kg, cela fait 36 tonnes, soit le volume d’or acquis par les irakiens. Les américains étant les alliés du nouveau gouvernement ukrainien et le chef d’orchestre du gouvernement Irakien, le rapprochement n’est pas complètement dénué de sens. Les Américains commencent à s’impatienter en ce qui concerne le retrait de ses forces armées du sol Irakien. Rien de tel qu’un tribut en or (comme au moyen-âge) comme cadeau de départ ?
 
Alors, l’or Ukrainien a-t-il été cédé à l’Irak avec l’aide des américains ?

http://www.the-goldfisher.com/2014/04/Or-Ukrainien-en-Irak.html

 

http://reseauinternational.net/magie-40-caisses-dor-disparaissent-en-ukraine-36-tonnes-dor-apparaissent-en-irak/