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Les médicaments contre le rhume dangereux pour la santé

vendredi 31 octobre 2014 à 17:02
Les médicaments contre le rhume dangereux pour la santé

Se soigner n'est que profit

Les médicaments contre le rhume dangereux pour la santé

 

Le service de pharmacologie du CHU de Toulouse a publié dans son bulletin d’information Bip31.fr une mise en garde contre les médicaments anti-rhume. Ces derniers seraient dangereux pour le système cardio-vasculaire.

Actifed Rhume, Nurofen Rhume, Dolirhume, Humex Rhume…

Chaque hiver, les pharmacies proposent une large gamme de médicaments anti-rhume en vente libre. Contenant des vasoconstricteurs, ces médicaments présenteraient de vrais dangers pour la santé, rares mais pouvant être très graves.

 Augmentation du risque d’infarctus et d’AVC

Vendus sans ordonnance et le plus souvent utilisés par voie orale, ces médicaments contiennent de la pseudoéphédrine, à effet vasoconstricteur. C’est cette molécule qui augmenterait le risque de faire un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral (AVC). La vasoconstriction resserre les vaisseaux sanguins, ce qui a pour conséquence d’augmenter les efforts fournis par le cœur ainsi que ses besoins en oxygène

 Autre effet : la pseudoéphédrine accentue la tension artérielle.

 L’usage du sérum physiologique préconisé

Le docteur Emmanuelle Bondon-Guitton (Toulouse), auteur du bulletin, regrette que la publicité grand public soit autorisée pour la plupart de ces produits utilisés par voie orale. « En réalité, il faut éviter ces médicaments dont le risque est inacceptable au vu de la pathologie et préconiser plutôt l’utilisation du sérum physiologique » a-t-elle commenté.

« Les effets indésirables sont bien décrits avec ces médicaments, le plus souvent avec les formes orales :

  • * angine de poitrine, infarctus, poussées hypertensives, convulsions, accident vasculaire cérébral. Ils sont rares, voire très rares (un cas pour un million), mais graves le plus souvent » a précisé le Dr Bondon-Guitton.

Tous ces médicaments sont donc contre-indiqués chez les personnes hypertendues ou ayant des antécédents cardio-vasculaires.

source : ladepeche

  Les autorités du médicament pointent « une persistance » d’effets indésirables, parfois « graves. »

Les médicaments pour le rhume sont-ils plus dangereux que bénéfique pour la santé ? L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) tire en tout cas la sonnette d’alarme. « « On remarque une persistance des effets indésirables. Ils ont même été graves sur une centaine de cas en quatre ans », a prévenu au micro d’Europe1, Bernard Delorme, responsable du pôle information à l’ANSM. »

 Quels médicaments sont concernés ?

Dans le viseur : certains médicaments décongestionnants, utilisés pour diminuer la sensation de nez bouché. Ces médicaments en vente libre, parmi lesquels on trouve Actifed Rhume, Humex rhume, Nurofen rhume, Sudafed ou Rhinadvil, contiennent de la pseudoephédrine, une molécule à effet vasoconstricteur susceptible d’entraîner des effets indésirables rares, mais redoutables.

 Quels risques ?

Dans un communiqué en date de mardi, l’ANSM souligne que « des données récentes et actualisées de pharmacovigilance font état d’une persistance d’effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques, exceptionnels mais graves » dans les décongestionnants « en particulier ceux administrés par voie orale ».

 Comment éviter les effets indésirables ?

Pour l’heure, l’ANSM ne va pas jusqu’à interdire à la vente libre ces médicaments, contrairement à un avis rendu récemment par la Commission nationale de pharmacovigilance, instance rattachée à l’ANSM.

« Mais la gravité est telle que nous avons demandé aux pharmaciens de rappeler les règles d’usages de ces médicaments : respecter la dose, la durée d’usage -pas plus de cinq jours – et respecter les contre-indications », explique Bernard Delorme. Et de rappeler que ces vasoconstricteurs sont interdits aux moins de 15 ans et à toute personne ayant des antécédents de maladie cardiaque ou cardiovasculaire.

« Mais si on voit que les incidents se prolongent, on pourrait interdire ces médicaments en vente libre, et de ne les autoriser que sous prescription des médecins », insiste le responsable du pôle information de l’ANSM.

Source : Europe1.Fr

 Les Médicaments de BIP31.fr à éviter – Le Guide du Médecin « Dé-prescripteur »

BIP31.fr propose à chaque numéro une liste de médicaments à éviter en raison d’un rapport bénéfice risque défavorable (liste non exhaustive).

Sachons aussi « déprescrire » pour le bien être de nos patients !

AINS et Coxibs

Celecoxib Celebrex® http://www.bip31.fr/bip/BIP%202007,%2014,%20(3),%2016-24.pdf

Etoricoxib Arcoxia® http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202009,%2016,%20(2),%2010-19.pdf pour un risque cardiovasculaire avéré (avec HTA pour étoricoxib) sans supériorité anti-inflammatoire.

Piroxicam Feldène® et autres : risque gastro-intestinal (perforations notamment), cutané (Lyell ou Stevens Johnson parfois mortels) sans efficacité supérieure aux autres AINS. http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202010,%2017,%20%283%29,%2019-29.pdf

Ketoprofène Ketum® pour photosensibilisations « graves », effet indésirable cité dans BIP31.fr dès 2003 !http://www.bip31.fr/bip/13bip2003n03.pdf

Nimésulide Nexen®, un AINS sans supériorité par rapport aux autres mais sources d’hépatites graves (nécessitant parfois une greffe)

Indométacine Indocid® Chrono-Indocid® chez le sujet de 75 ans et plus en raison d’effets indésirables neuropsychiques

Phenylbutazone Butazolidine® pour ses effets indésirables hématologiques graves

 Neuro-Psychotropes

La trimétazidine Vastarel°,

Millepertuis Mildac®, Prosoft®

http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202009,%2016,%20(2),%2010-19.pdfun puissant inducteur enzymatique, source d’interactions médicamenteuses multiples en cas de prise d’autres médicaments ou de contraceptifs

 Un IRS antidépresseur Duloxétine

Cymbalta® http://www.bip31.fr/bip/BIP%202007,%2014,%20(2),%207-15.pdf avec des effets indésirables supplémentaires par rapport aux autres antidépresseurs sans gain d’efficacité démontré

Dipyridamole Persantine®, Cleridium® ou avec l’aspirine dans Asasantine LP®, antiagrégant n’ayant jamais fait la preuve de son efficacité en prévention des récidives des AVC : l’aspirine reste la référence.

Ropinirole Adartrel® : en accord avec la HAS qui a recommandé son déremboursement dans le syndrome des jambes sans repos : pas de preuve d’efficacité et effets indésirables parfois graves (aggravations paradoxales du syndrome, troubles du contrôle des impulsions (avec jeu pathologique, hypersexualité, augmentation de la libido…), réactions d’hypersensibilité, hallucinations et autres réactions psychotiques.

Les Vaso « Inactifs » utilisés dans le « déficit cognitif et neurosensoriel du sujet âgé » qu’il s’agisse des ergotés (dihydroergotoxine Hydergine®, dihydroergocristine + raubasine Iskedyl®, nicergoline Sermion®, dihydroergocryptine + cafeine Vasobral®), du Ginkgo biloba (Ginkogink®, Ginkor Fort®, Tanakan®, Tramisal®, Vitalogink®), ou de produits divers (moxisylite Carlytène®, naftidrofluryl Praxilène® Diactane® Naftilux®, piracetam Gabacet® Nootropyl®, piribédil Trivastal® (en dehors de son utilisation comme antiparkinsonien agoniste dopaminergique), lavinburnineCervoxan® et la vincamine Rhéobral® Vincarutine®, pentoxifylline Pentoflux®.

Les agonistes dopaminergiques ergotés antiparkinsoniens bromocriptine Parlodel® Bromokin®, lisuride Dopergine® en raison du risque (rare mais grave) de fibrose comme avec tous les ergotés. 
Préférer les agonistes non ergotés. La bromocriptine est aussi un substrat du CYP 3A4, ce qui rend compte de nombreuses interactions médicamenteuses.

Un myorelaxant méphénésine Decontractyl®, à l’efficacité mal établie et aux risques connus de choc anaphylactique et de pustulose exanthématique aiguë généralisée.

Les autres myorelaxants méthocarbamol Lumirelax® et tétrazépam Myolastan®d’action non établie et aux risques démontrés (médicaments déremboursés).

Le méprobamate, encore présent bien caché dans Precyclan° et Kaologeais°

Un antidépresseuragomélatine Valdoxan®.

Cet agoniste des récepteurs mélatoninergiques, dont l’action antidépressive reste non établie à ce jour, est associé un risque hépatique, connu depuis les essais cliniques et retrouvé dans plusieurs bases nationales de PharmacoVigilance.

 Les médicaments utilisés dans la maladie d’Alzheimer (3 anticholinestérasiques :

donezepil Aricept®,rivastigmine Exelon®, galantamine Reminyl® aisi que la mémantine Ebixa® pour une efficacité marginale http://www.bip31.fr/bip/BIP_Octobre_2005.pdf avec des risques d’interactions médicamenteuses, de malaises et syncopes bien validés http://www.bip31.fr/bip/BIP%202007,%2014,%20%282%29,%207-15.pdf, en accord avec l’avis de la commission de transparence (SMR faible et ASMR V).

La tianeptine Stablon°, antidépresseur proche chimiquement de l’amineptine Survector° retiré en 1999 pour effets toxicomanogène et acnés macrokystiques. La tianeptine est à l’origine de dépendances « graves » mais aussi d’effets cutanés alors qu’il existe de nombreuses alternatives.

Le méthysergide Desernyl°, antagoniste sérotoninergique utilisé comme antimigraineux de fond (ou encore dans l’algie vasculaire de la face), pour un rapport bénéfice / risque défavorable avec notamment des fibroses retropéritonéales, pulmonaires, pleurales ou valvulaires cardiaques, rares mais graves.

Le baclofène Lioresal® prescrit comme myorelaxantchez le sujet de 75 ans et plus, à l’origine de chûtes, somnolence voire des troubles mnésiques

Les benzodiazépines et apparentées à demi-vie longue (≥ 20 h) chez le sujet de plus de 75 ans

Le méprobamate, encore présent bien caché dans Precyclan° et Kaologeais. BIP31.fr avait pourtant entendu parler du retrait du méprobamate !

La tolcapone Tasmar®, inhibiteur de la COMT (ICOMT) utilisé dans la maladie de Parkinson, en raison d’un risque d’hépatite sans sa supériorité démontrée sur l’autre ICOMT,l’entacapone Comtan® ou avec la levodopa Stalevo®

 Cardioangiotropes

Trimétazidine Vastarel® et autres en raison d’effets indésirables graves (extrapyramidaux, cutanés, thrombopénies…) pour un bénéfice jamais démontré tant dans l’angor que dans les vertiges, les acouphènes ou les troubles visuels. Ce médicament est chimiquement apparenté aux neuroleptiques ! 
http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202010,%2017,%20(2),%2010-18.pdf

Nicorandil Adancor®, Ikorel® : pour un risque d’ulcérations (digestives, vaginales, buccales) graves et une absence d’efficacité démontrée dans l’angor.

Les fibrates, pour absence d’efficacité démontrée et EI rénaux « graves » à l’exception du gemfibrozil Lipur®, seul produit de cette famille pharmacologique à avoir prouvé, à ce jour, une (petite) efficacité sur la mortalité cardiovasculaire, sans action prouvée sur la mortalité totale.

La dronédarone Multaq®, pour la mise en évidence dans l’un des essais d’un excès de mortalité en plus des risques hépatiques, cardiaques, pulmonaires…

Les Vaso « inactifs » indiqués dans la claudication ou l’artérite : voir plus haut paragraphe neuropsychotropes .

 Les toniques et topiques veineux et antihémorroidaires.

Tiadénol Fonlipol® hypolipidémiant sans efficacité reconnue (médicament déremboursé).

Ticagrelor Brilique®, antiagrégant sans effet sur la mortalité supérieur au clopidogrel et exposant à des effets indésirables « graves » http://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202011,%2018,%20%284%29,%2041-53.pdf

Ivabradine Procoralan®, dérivé du vérapamil, sans effet démontré sur la mortalité mais avec un risque bradycardisant validéhttp://www.bip31.fr/bip/BIP31.fr%202007,%2014,%20%284%29,%2025-32.pdf

 Certaines statines :

(atorvastatine Tahor®, fluvastatine Fractal® Lescol®, rosuvastatine Crestor®) en raison d’une moins bonne démonstration de leur efficacité en terme de mortalité que les2 statines de référence à privilégier : pravastatine Elisor® Vasten®, simvastatine Zocor® Lodalès® http://www.bip31.fr/bip/Bipjuillet2005.pdf

La réserpine dans Tensionorme® qui n’a plus sa place comme antihypertenseur à ce jour

Le disopyramide Rythmodan® Isorythm® chez le sujet de plus de 75 ans par ses effets atropiniques et son risque d’induction d’insuffisance cardiaque

La ticlopidine Ticlid® à cause de ses effets hématologiques et hépatiques graves

Le dipyridamole Persantine®, Asasantine®, Cléridium® à l’efficacité moins évaluée que l’aspirine et à l’origine de chûtes en raison d’un effet latéral vasodilatateur, surtout chez le sujet de 75 ans et plus

Les antihypertenseurs centraux clonidine Catapressan®, alpha-méthyl-dopa Aldomet®, moxonidine Physiotens®, rilménidine Hyperium®, guanfancine Estulic®chez le sujet de plus de 75 ans en raison du risque de sédation, hypotension orthostatique, syncope avec chute

Associations à doses fixes perindopril + indapamide Preterax®, Bipreterax®, Paraterax®, Preterval® pour un risque de confusion en raison de doses variables de principes actifs selon les présentations

Cafédrine + théodrénaline Praxinor® à l’action jamais établie dans l’hypotension orthostatique pour plusieurs risques « graves » bien identifiés : abus, dépendance mais aussi AVC et HTA (car lae principal métabolite est la phénylpropanolamine, alias noréphédrine)

L’association furosémide + spironolactone sous le nom d’Aldalix® (et uniquement cette spécialit commercialisée dans l’insuffisance cardiaque) pour un rapport bénéfice risque défavorable établi par la Commission Nationale de PharmacoVigilance de l’ANSM : le rapport des doses expose au risque d’hyperkaliémies graves avec une association prescrite 9 fois sur 10 hors AMM et notamment dans l’HTA sans évidence clinique. Risque de confusion également avec l’association antihypertensive altizide + spironolactone Aldactazine®, à léfficacité bien démontrée

 Pneumotropes

Almitrine Vectarion®, stimulant du chémoréflexe avec un SMR « faible » (et une alternative, l’oxygénothérapie) et un risque bien connu de neuropathies graves.

Bupropion (amfébutamone) Zyban® pour une efficacité modeste (dans tous les cas inférieure à celle de la nicotine) et des effets indésirables « graves » (troubles tensionnels et psychiatriques dont suicides) d’un médicament qui est un dérivé amphétaminique.

Source et fin de l’article sur Amessi.org

Francis Boyle : les laboratoires US de guerre biologique à l'origine de l'épidémie d'Ebola

vendredi 31 octobre 2014 à 11:10
Francis Boyle : les laboratoires US de guerre biologique à l'origine de l'épidémie d'Ebola

Enregistrement audio

Francis Boyle : les laboratoires US de guerre biologique à l'origine de l'épidémie d'Ebola

 

 

Voici la retranscription en français de l'interview récente du spécialiste en guerre biologique, Francis Boyle(*), auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet des armes biologiques américaines, dont celui paru en français aux Éditions Demi Lune "Guerre biologique et terrorisme". 
 


L'enregistrement audio de cette émission se trouve ici :http://prn.fm/cant-happening-102214/ 

David Lindorff (du site ThisCantBeHappening) : Nous avons l'honneur d'accueillir sur notre antenne le juriste (lawyer) Francis Boyle, qui s'est distingué en portant plainte auprès d'un tribunal de Malaysie contre George W. Bush et Dick Cheney pour Crime contre l'humanité. Il va nous parler de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest. Il a une opinion assez sinistre sur cette affaire. Francis, vous êtes là ? 

Francis Boyle : Merci beaucoup David de m'avoir invité. Pour contextualiser cette conversation, je suis celui qui a écrit le brouillon de la loi anti-terroriste contre les armes biologiques (Biological weapons anti-terrorism act) en 1989. Les États-Unis ont mis en place cette loi au titre de la Convention sur les armes biologiques, qui a été votée à l'unanimité par les deux chambres du Congrès US et mise en application par George W. Bush, et vous pouvez lire tous les détails dans mon livre « Guerre biologique et terrorisme », tout y est documenté... 

DL D'accord. C'est évidemment un sujet que vous connaissez très bien, et j'ai lu une interview de vous par une chaine grecque, qui était assez surprenante, où vous dites que cette épidémie n'est pas ce qu'on dit, avec cette histoire de chauves-souris qui sont venues par les airs depuis le Zaïre, et qu'il s'agirait ici d'une variante de l' « Ébola du Zaïre » ce qui est curieux, car le Zaïre est à plus de 3500 km de là. De quoi s'agit-il à votre avis ?: 

FB : Oui. Entre nous, toute cette histoire ne tient pas debout. Le gouvernement américain possède trois laboratoires BSL-4 (Bio Safety Lab niveau 4). Un en Guinée, un au Libéria, un en Sierra Leone, au cœur de l'épidémie en Afrique de l'Ouest. Et ces laboratoires BSL-4 font toutes sortes de recherches plus effrayantes les unes que les autres sur les armes biologiques. 

DL : Pourquoi sont-ils situés dans ces pays ? 

FB : Parce que la Guinée n'a pas signé la Convention sur les Armes biologiques, le Libéria non plus. La Sierra Leone l'a signée, mais c'est une colonie britannique. J'avais d'ailleurs contesté dès 1988 le programme du Pentagone de recherche sur la Defense biologique (Biological Defense program) - et vous pouvez le lire dans mon livre, et leur avais demandé pourquoi ils conduisaient cette « double recherche », offensive et défensive, sur les armes biologiques au Libéria - qui à l'époque était une dictature militaire sous le joug du Capitaine Doe soutenu par la CIA - en contournant ainsi la Convention sur les armes biologiques. J'ai tout ici, dans un document du gouvernement US intitulé « Biological Defense program », et vous trouverez tout ça dans mon livre : le Center for Desease Control (CDC) menait des recherches dans le domaine biologique pour le Pentagone, en Sierra Leone, déjà en 1988, et probablement même avant ça, car il a fallu construire le laboratoire. De plus, la Columbia University menait aussi des travaux dans le domaine des armes biologiques (Bio warfare) pour le Pentagone, au Libéria, dès 1988. C'est celui que j'avais contesté en parlant de contournement des termes de la BWC (Bio-Weapons Convention, ou Convention sur les armes biologiques). Voyez-vous David, tout ceci n'est qu'une vaste opération de camouflage par le CDC. Ils sont plongés jusqu'au cou dans ces horribles travaux de recherche sur les armes biologiques depuis au moins 1988. 

DL : Vous avez parlé de « double recherche », pouvez-vous préciser ? 

FB : Bien, voilà ce qui se passe : pour pouvoir justifier ces travaux effrayants, si vous lisez les contrats, et j'ai pu en lire un avant que tout ne soit classifié, vous y lisez : "Il pourrait y avoir cette terrible forme de maladie émergente, et nous devons développer un vaccin pour cela. Et donc, nous allons commencer à travailler sur ce virus, il est possible que nous ayons à le modifier génétiquement et..." 

DL : - (l'interviewer a un rire nerveux) 

FB : Non David, ne riez pas, j'ai lu ces documents... 

DL : C'est un rire nerveux, c'est que je suis horrifié ! 

 

 

© Inconnu
FB : ...au début des années 1980, sous l'administration Reagan, au moment où j'ai pris connaissance de tout ça, « et par conséquent, nous devons le modifier génétiquement, ou faire une chose de ce genre, pour créer un vaccin et protéger tout le monde. » C'est ce qui était écrit, et ils font ça pour tous les virus : L'ébola, la fièvre hémorragique, etc... Si vous ne me croyez pas, lisez l'édition du New York Times de vendredi dernier, où l'administration Obama a essayé d'enterrer tout ça au beau milieu du brouhaha des autres informations. Obama y dit : « Notre politique officielle est désormais d'arrêter ce type de recherche ». Ce qui revient à admettre qu'ils en faisaient. 

DL : C'était vendredi dernier ? 

FB : Oui, le New York Times de vendredi dernier. Cela revenait donc à admettre qu'ils en faisaient ce genre de recherches jusqu'à vendredi dernier au moins. Et si vous jetez un œil sur la liste de ces recherches, le virus Evola n'y figure pas. Pourquoi ? Cela ne signifie pas qu'ils ne faisaient pas de « double recherche » sur l'Ebola. Toutes ces informations sont publiques. Si Ebola avait été sur la liste vendredi, les gens auraient demandé : mais que faisiez-vous avec ce virus Ebola ? Okay ? Cet article de vendredi dans le New York Times, c'est un peu le « Smoking Gun » [la preuve irréfutable - NdT], puisqu'Obama admet que les USA ont mené ce genre de recherches. Et en consultant la documentation, j'ai pu remonter jusqu'à l'administration Reagan, avec ces néoconservateurs qui sont arrivés au pouvoir et qui voulaient des armes biologiques. Et vous pouvez aussi lire le document du
 PNAC [Project for the New American Century, traduit en français ici] en 2000, ces mêmes néoconservateurs de l'ère Reagan qui écrivaient clairement vouloir développer des armes biologiques. Ils sont revenus au pouvoir avec Bush Junior, et ils ont poursuivi dans cette voie. Les néocons voulaient ces armes biologiques, et je pense que ça a vraiment commencé sous Reagan et ça a continué depuis. La deuxième administration Reagan l'a fait aussi, pas la première, mais 2e très certainement, sous l'influence de ce Richard J. Danzig qui est maintenant aux Conseils d'administration de ces sociétés "Big Pharma", et qui a établi des accords (bundle) en violation du Foreign Exchange (FX) and Governement Act. 

DL : A-t-on la preuve que la souche du virus Ebola qui sévit en Afrique de l'Ouest a été génétiquement modifiée ? 

FB : Laissez-moi vous dire ceci : toutes les précédentes épidémies d'Ebola en Afrique avaient été circonscrites, avec un taux de mortalité de 50%. Celle-ci n'est pas « contenue »et a un taux de mortalité de 70%. Cela me fait dire que nous avons affaire à un organisme génétiquement modifié, ou OGM. Nous savons que ce type de travaux était conduit à Fort Detrick. Il y a aussi ce Docteur Kawaoka à l'University du Wisconsin de Madison, il a admis sur sa page Web avoir modifié génétiquement le virus Eola pour le rendre plus violent. Il a aussi ressuscité le virus de la grippe espagnole, pour le Pentagone. 

DL : Doux Jésus... 

FB : Il a aussi fait des recherches très poussées sur la grippe, y compris en modifiant génétiquement le virus H5N1, ce virus de la grippe si dangereux qui a sévi lors de l'épidémie du SRAS [SRAS -Syndrome respiratoire aigu sévère - NdT]. Et le tout était financé par le Pentagone ou bien le National Institute of Health (NIH), ou par le CDC. Ces travaux étaient si dangereux qu'il avait dû transférer son laboratoire du Wisconsin vers le Winnipeg au Canada. Mais peut-être que les Canadiens ont dit « allez-vous-en d'ici, on ne veut pas de vous ici, c'est trop dangereux pour nous », je ne sais pas. Ce que l'on sait, c'est que le laboratoire BSL-4 Kanema de l'Université de Tulane était impliqué. Nous savons qu'ils font ce type de recherches sur les armes biologiques depuis longtemps. [Le laboratoire US de] Fort Detrick était impliqué aussi. Ils sont connus également depuis longtemps pour conduire ce genre de recherches, y compris sur le virus Ebola. Les trois laboratoires que j'ai cités ont tous été mis en place par l'USAID, qui n'est rien d'autre qu'une organisation servant de couverture pour la CIA. Je suis juste en train d'essayer de relier tous ces points entre eux, sur la base des informations que j'ai pu récolter sur ces armes biologiques, depuis si longtemps, depuis mes études à l'université de droit à Harward, et je me suis intéressé professionnellement à la question, puisque j'ai été appelé à défendre le Council for Responsible Genetics au début des années 1980, dans leur Comité sur les armes biologiques, etc... 

DL : Êtes-vous en train de suggérer que cette épidémie a été déclenchée délibérément, ou bien s'agit-il selon vous d'un accident, le virus leur aurait échappé sans qu'ils le veuillent ? 

FB : Vous savez David, si vous allez sur le site Web du Ministère de la Santé de la Sierra Leone - c'est une information publique - ils ont fermé le BSL-4 de Kanema cet été et ont affirmé que c'était la source de l'épidémie Ebola, car Tulane et d'autres laboratoires administraient des vaccins aux gens. 

DL : Vous voulez dire, au personnel des laboratoires ? 

FB : Non, aux gens, aux Africains de l'Ouest. Sur une large échelle. 

DL : Mais alors il y a un vaccin ? 

FB : Ils disent que c'est un vaccin, mais ce dont il s'agit, c'est un virus Ebola vivant. Ils ont affaire à un virus Ebola vivant pour ce soi-disant vaccin. 

DL : (rire nerveux du journaliste) 

FB : De plus, nous savons que le NIH, a travaillé avec le CDC, depuis un certain temps pour combiner le virus vivant d'Ebola avec celui du « rhume commun »

DL : Mon Dieu. Mais pourquoi font-ils ça ? Comment justifient-ils cela ? 

FB : Mais pour développer un vaccin, David. 

DL : C'est comme ça qu'ils l'expliquent ? 

FB : Eh oui, c'est tout ce qu'ils peuvent dire. Et donc, si vous mettez ensemble le virus vivant d'Ebola avec celui du rhume, vous obtenez quelque chose qui est aussi contagieux que le rhume commun, mais pas autant que la grippe. Et ça pourrait bien être ce à quoi nous avons affaire ici. Ce vaccin, ou appelez-le comme vous voulez, avec l'Ebola vivant et le rhume commun, a été injecté à une vaste population en Sierra Leone, et peut-être au Libéria, et c'est cela l'origine de l'épidémie, mais ne me croyez pas sur parole et allez voir le site Web du Ministère de la Santé de la Sierra Leone, et vous verrez que c'est leur conclusion sur ce qui arrive aujourd'hui, et c'est pour cela qu'ils ont ordonné la fermeture du laboratoire américain BSL-4 cet été. 

DL : Est-ce pour cela qu'ils sont contents que les Cubains soient venus, plutôt que de voir les Américains arriver ? 

FB : Le problème c'est qu'aucun Américain ne veut y aller, parce qu'ils savent que les USA sont derrière tout ça. Si vous regardez ce qu'ils appellent le « projet d'aide », c'est le vide total. C'est simplement une vaste mise en scène pour faire croire qu'ils font quelque chose, alors qu'en réalité ils ne font pratiquement rien. 

DL : Les USA n'ont d'ailleurs envoyé aucun médecin là-bas, seulement des soldats, n'est-ce pas ? 

FB : Exact. Et la raison est claire. La semaine dernière il y avait une réunion à Kanema, en Sierra Leone, avec des représentants de toutes ces organisations gouvernementales internationales, et la décision a été prise d'abandonner ces gens à leur sort. Pas de traitement... 

DL : Oui j'ai lu ça, il faut juste les laisser se soigner eux-mêmes. 

FB : Ils les renvoient à la maison avec du simple Tylénol (Doliprane). Ils sont désormais livrés à eux-mêmes, et ce à quoi nous assistons est seulement une mise en scène pour faire croire que les USA font quelque chose, alors qu'ils ne font rien. Les Cubains se sont montrés très héroïques vu la situation. L'organisation Médecins sans frontières est là aussi, et certaines ONG privées également. Mais toutes les organisations gouvernementales sont absentes, en fait elles n'ont jamais voulu s'en mêler, car elles ont réalisé que derrière l'épidémie, il y avait la recherche US sur les armes biologiques, et qu'il n'y avait pas grand-chose à faire, et que tout ce qui restait à faire c'était de laisser tout cela se consumer tout seul. 

DL : Ce que vous dites est vraiment convaincant et me suggère deux choses. La première est la suivante : bien que le milieu de la médecine inclut beaucoup de gens très motivés sur le plan de l'aide humanitaire, pourquoi n'avons-nous eu aucun"whistle blower" (lanceur d'alerte) sur ce sujet ? Cela semble si scandaleux et dégoutant que quelqu'un aurait dû lancer l'alerte, non ? 

FB : David, si vous regardez au cours de toutes ces années, et ces informations sont du domaine public, il y a environ 27 ou 28 microbiologistes qui sont morts.[1] 

DL : Oui j'ai lu ça. 

FB : 27 ou 28 microbiologistes morts. Je pense que ces chercheurs ont menacé de sonner l'alarme sur ces programmes aussi dangereux qu'illégaux de recherches américaines sur les armes biologiques, et on les a tués. Et c'est pour cela que nous n'avons pas de lanceurs d'alerte ici, parce qu'ils seraient tués eux aussi. Je crois que c'est clair. 

DL : Oui j'ai lu à ce sujet, la liste est impressionnante. Et il y a des histoires bizarres de personnes qui arrêtent leur voiture au-dessus d'un pont et qui sautent. 

FB : Des histoires souvent ridicules. Et je crois que tous ces microbiologistes, plutôt que de sonner l'alarme, ils sont allés voir leur supérieur, au CDC ou ailleurs. Cette information a suivi son chemin et on les a éliminés. C'est pour cela que nous n'avons pas de whistle blowers. En fait nous en avions, mais ils sont tous morts, avant qu'ils n'aient pu lancer l'alerte. 

DL : Avez-vous publié vous-même sur ce sujet et sur les documents dont vous me parlez ? Ou bien comptez-vous le faire ? 

FB : J'ai donné des interviews. Nous avons envoyé des communiqués de presse, à l'Institute for Public Accuracy, et j'ai donné aussi des interviews. J'ai travaillé sur d'autres sujets depuis le début de cette crise, mais si vous allez sur Internet, vous verrez que je suis un peu partout... 

DL : Oui, j'ai vu ça. Mais pas dans les grands médias, évidemment. 

 

 

© Inconnu
FB : Évidemment, quelqu'un a donné l'ordre de ne pas m'interviewer, et d'ailleurs, après les attaques à l'anthrax d'octobre 2001, j'ai été le premier à dire qu'il s'agissait d'anthrax militarisé (weaponized anthrax) provenant d'un laboratoire gouvernemental américain. Ce qui fut confirmé plus tard. Mais personne ne m'a interrogé. Je crois que j'ai donné en tout et pour tout trois interviews. Une à Fox News, à Boston, j'ai donné une conférence à Harvard, et une interview à la BBC, et à une chaine de la Pacific à Washington. Je parle de tout ça dans mon livre. Cela s'est passé dans les tout premiers jours après les attaques, et après plus rien. Le grand silence. Plus personne n'a parlé avec moi. Plus personne parmi les grands médias. Ces communiqués de presse sont envoyés à plus de 8000 organes de presse tout autour du globe, tous l'ont vu. Tous savent qui je suis. Mais il est clair qu'un ordre a été donné de ne pas avoir affaire avec moi. Et donc, non, rien dans les grands médias. 

DL : Et les médias grands publics dans d'autres pays ? En Russie, en Chine, ou ailleurs ? 

FB : Très peu. En Grèce, j'ai donné une interview[2], mais c'est la seule. Le gouvernement US a probablement dit à ces médias de se tenir éloignés de Francis Boyle. Mais vous savez, je ne suis pas payé pour les interviews, je ne suis pas en train de perdre de l'argent, je fais ça pour informer le public, pour essayer de faire sortir la vérité. Les seuls à m'interviewer ont été des médias alternatifs comme le vôtre. 

DL : Ce qui est étrange dans cette histoire d'armes biologiques génétiquement modifiées, c'est qu'il est difficile de prévoir là où elle va frapper. En supposant que ce que vous dites est exact, comment peuvent-ils penser tenir ce virus éloigné des USA ?

FB : Vous savez, M. Duncan est ici, aux USA. Il est le cas « zéro » [le premier en dehors des USA - NdT]. L'information est déjà parue, selon laquelle le Département de la Défense et le NIH ont un programme informatique qui simule tout ça, ils savent exactement ce qui va se passer, en Afrique de l'Ouest, et maintenant en Espagne, à cause de l'infirmière là-bas [apparemment guérie depuis - NdT], et ici aux USA à cause de M. Duncan, puisque c'est le cas « zéro », et donc la liste de ses contacts. Ils peuvent insérer tout cela dans l'ordinateur et voir ce qui va se passer. Dans le New York Times hier, il y avait un diagramme avec M. Duncan et tous ses contacts et leurs enfants, et chacun d'entre eux est surveillé. Sauf pour les 4000 personnes sur le bateau de croisière. Ce qui pose la question : pourquoi n'ont-ils pas mis tous les gens du bateau en quarantaine ? Au Nigéria, où ils disent avoir stoppé l'épidémie... 

DL : J'allais vous poser la question... 

FB : ...ils ont contacté tout le monde et les ont mis sous surveillance. Mais pas les 4000 personnes sur le paquebot de croisière, et ils ont tous été relâchés sur recommandation du CDC, qui a d'ailleurs dit « il suffit d'une période de quarantaine de 21 jours », et donc tous les gens sur le paquebot ont été libérés. L'OMS (Organisation mondiale de la santé) a critiqué cette décision et dit qu'il faudrait une période de 42 jours de quarantaine. Et si vous regardez les chiffres qui sont derrière les calculs de l'OMS et qui ont abouti à cette période de 42 jours, c'est toujours avec un taux d'efficacité de seulement 98% et un taux de mortalité de 50%, et non de 70%, ce dernier taux indiquant qu'il semble bien s'agir d'un virus manipulé génétiquement et qui est bien plus dangereux que l'Ebola d'origine. Je ne suis pas sûr, mais il me semble que par sécurité, il faudrait parler de période de quarantaine de 50 jours, et d'ailleurs tous ces chiffres du CDC ou de l'OMS sont simplement basés sur le rapport risque/coût, c'est tout. Ils disent simplement que c'est moins couteux de laisser les gens partir après 21 jours, ou 42 jours, plutôt que de les garder en quarantaine. C'est une analyse risque/coût (Cross-Benefit Analysis) au détriment de nos vies. Peut-être que nous serons comme le Nigéria, mais la différence entre le Nigéria et nous [aux USA] est que le Nigéria a retrouvé tous les contacts, alors que nous avons laissé partir dans la nature 4000 personnes de ce paquebot, et avec ces 4000 personnes, ils ont simplement appliqué les protocoles du CDC qui n'ont aucune valeur et sont très dangereux . 

DL : Et bien sûr vous ne pouvez pas mettre en quarantaine toutes ces 4000 personnes ensemble, il faut les maintenir séparées les unes des autres, pour ne pas qu'ils se contaminent les uns les autres. 

FB : Absolument. Ils auraient très bien pu les garder sur le bateau pendant 42 jours en leur expliquant les raisons, avant de les relâcher. 

DL : Vous faites le lien entre l'OMS et le CDC en disant qu'ils sont tous deux coupables dans cette affaire, mais l'OMS comprend de nombreux pays, il y a du personnel venant de pays qui ne sont pas alignés avec les USA. Comment est-ce que ça marche ? 

FB : David, je ne me rappelle pas exactement les chiffres, mais l'OMS est financée sur la même base que l'ONU, puisque c'est une organisation spécialisée. 

DL: Oui, environ 25% par les USA 

FB : En effet, environ 25%, plus le fait que nous devons des milliards de dollars à l'ONU. Et celui qui paie les musiciens choisit la musique. Je ne sais pas à quel point nous devons de l'argent à l'OMS, mais ils font ce qu'on leur demande de faire. Ils peuvent à l'occasion essayer de révéler quelque chose, mais ils ne vont pas se dresser contre nous. Toujours est-il que le CDC est trempé jusqu'au cou dans cette affaire, et ils font du camouflage, nous ne pouvez pas croire un mot de ce qu'ils disent. 

DL : Ouah. Mais alors que devons-nous faire face à cette situation ? Vu que nous ne pouvons pas faire confiance au gouvernement sur ce sujet ? 

FB : Mon conseil est le suivant : heureusement, selon la Constitution des États-Unis, la Santé publique ne relève pas du gouvernement fédéral. Elle dépend des États, des comtés, des villes, des communautés, des villages, des autorités sanitaires [locales]. Et donc ces autorités sanitaires locales doivent s'unir, et faire appel à des experts indépendants qui n'ont jamais participé à aucune recherche dans le domaine des armes biologiques pour le gouvernement américain, et partir de là, élaborer une stratégie pour leurs communautés. Si vous lisez les médias grands publics, ils contactent tous ces experts qui ont trempé dans des recherches en guerre biologique pour les USA. 

DL : Oui, c'est un peu comme demander à des généraux de nous parler des guerres. 

FB : Exactement. C'est la même chose. Vous ne pouvez accorder aucune confiance à ce qu'ils disent. Et donc, je pense qu'il y a vraiment quelque chose à faire, mais que cela doit se passer au niveau local, dans les communautés et avec les autorités sanitaires. Par exemple nous avons eu une crise ici à l'université de Droit. Les abrutis en charge de l'Université ont envoyé un juriste gouvernemental taiwanais. Et ils savaient que nous avions affaire à la tuberculose. J'ai découvert cela, et ai demandé que tout le monde passe des tests, ils ont refusé, alors j'ai lancé l'alerte. Et avec les autorités sanitaires et tous ici, nous avons finalement obtenu que tout le monde passe les tests et nous avons découvert que cinq personnes étaient infectées par la tuberculose. Heureusement on a pu les traiter et elles s'en sont sorties. Sans cela, elles auraient développé la tuberculose, qui est une maladie extrêmement contagieuse. Ce qui est sûr, c'est qui faut travailler avec les autorités sanitaires locales et des spécialistes qui n'ont jamais été impliqués dans des travaux de guerre biologique pour le gouvernement des USA. Malheureusement nous avons 14 000 scientifiques qui participent à ces affreuses recherches en armements biologiques pour le compte du gouvernement des USA, je les appelle les « scientifiques de la Mort », et plus de 1500 laboratoires aux États-Unis qui font ce type de recherche. Vous ne pouvez pas leur faire confiance. 

DL : Combien de laboratoires ? 

FB : 1500 

DL : Mon Dieu. Alors que nous ne sommes pas censés en faire. 

FB : C'est exact. Ce genre de travaux de recherche constitue un crime selon les termes de la loi antiterroriste contre les armes biologiques que j'ai écrite, et nous avons dépensé 79 milliards de dollars depuis le 11 septembre 2001 dans ce domaine de recherche, ce qui en dollar constant, représente le double de ce qui a été dépensé pour le projet Manhattan pendant la Seconde Guerre mondiale pour développer la bombe atomique. 

DL : Mais ils disaient que c'est défensif. 

FB : Oui, ils disaient que c'est pour protéger le peuple américain de virus émergents comme l'Ebola. Mais regardez autour de vous. Vous pouvez voir qu'ils n'ont rien fait pour protéger qui que ce soit. 

DL : S'ils travaillaient sur un vaccin depuis les années 80, ils devraient l'avoir maintenant, non ? 

FB : Soit ils devraient l'avoir, soit ils l'ont, et c'est dans les tiroirs au fin fond du laboratoire de Fort Detrick, mais ils ne nous le disent pas, et ils ne l'ont donné qu'aux plus hauts dirigeants de notre gouvernement. C'est très similaire aux attaques à l'anthrax d'octobre 2001, et le fait que tout le monde à la Maison-Blanche prenait du Cipro [antibiotique prévenant les effets de l'anthrax - NdT]. Mais bon, je ne sais pas s'ils l'ont. Soit nous avons le vaccin, soit tout cet argent a été dépensé en pure perte, soit (et ce n'est pas incompatible) ils l'utilisent pour développer des armes biologiques. Faites votre choix. Je dois vous laisser. Merci de l'invitation. 

DL : Merci Francis d'être venu si rapidement à notre antenne. 

(*) Francis A. BOYLE est un professeur états-unien de renommée mondiale dans sa spécialité, le droit international, qu'il pratique et dont il est un ardent défenseur. Il rédigea la loi anti-terrorisme de 1989 sur les armes biochimiques, la législation américaine mettant en application la Convention sur les armes biologiques de 1972. Titulaire par l'université de Harvard de deux doctorats, un de Droit (Magna cum laude) et un en Sciences politiques, il enseigne à l'université de l'Illinois, à Champaigne. (Source
 Editions Demi Lune

Notes de la Rédaction : 

1. A ce propos, il se trouve que Glenn Thomas, consultant de l'OMS à Genève et spécialiste du virus Ebola est 
mort en juillet dernier dans le crash du Vol Mh17 en Ukraine, en même temps que 17 spécialistes du virus du SIDA qui se rendaient à un conférence à Kuala Lumpur. Il est évidemment trop tôt pour en tirer des conclusions hâtives, c'est certainement un coup de malchance. 

2. L'interview de F.Boyle par la chaine grecque sera bientôt disponible en français sur ce site

 

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Le pape François croit au Big bang: "Dieu n'est pas un magicien avec une baguette magique"

vendredi 31 octobre 2014 à 10:56
Le pape François croit au Big bang: "Dieu n'est pas un magicien avec une baguette magique"

Il y a tromperie sur la marchandise ?

Le pape François croit au Big bang

 

  Le "représentant de la foi chrétienne" (mon oeil!) qui déclare qu'il croit au Big Bang, les pasteurs qui continuent de gazéifier leurs assemblées avec des prêches agréables à entendre alors que nous sommes au bord de multi-catastrophes! Nous sommes vraiment devenus sourds, aveugles et niaiseux en plus! Nous devrions être remplis de convictions et de sagesse (l'homme prudent qui voit venir le danger se met à l'abri... c'est un proverbe biblique!). 

 

Le temps passe et nous sommes les spectateurs d'une "catastrophe occidentale" (ailleurs c'est déjà l'apocalypse!) qui n'est pas encore là, mais qui pourtant a déjà choisi ses victimes. Les lois anti-terroristes qui prétentent vouloir élargir la capacité des autorités à mettre en détention toute personne jugée suspecte par son discours ou ses actes sont en réalité le prétexte pour criminaliser tous ceux et celles qui ne pensent pas selon le "cerveau collectif programmé". Les blogs comme le mien font déjà partie de la "liste noire" des "militants" ou "dissidents" ou je ne sais trop quoi. Très bientôt, juste de penser que le gouvernement est corrompu sera un crime de la pensée. La liberté d'expression n'existe plus ou du moins, c'est une apparence de liberté puisque les autorités se donnent actuellement les moyens pour appréhender n'importe qui au nom de la "sécurité nationale" ou de la "paix mondiale". 

 

Que pouvons-nous faire? Nous rebeller? Surtout pas puisque c'est exactement l'effet souhaité. Nous cacher? La vie doit bien continuer. Nous préparer au combat? Oui, exactement! Mais ce combat sera spirituel et les armes avec lesquelles nous devrons combattre ne sont pas charnelles, mais elles serviront à résister et à ne jamais fléchir les genoux devant un pouvoir diabolique qui assassine, qui terrorise et qui a pour réelle ambition de corrompre le corps, l'âme et l'esprit.

 

Ce combat sera excessivement intense. Nos familles, nos amis, nos collègues voudront obéir par crainte d'être réprimandés et nous, nous devrons résister. Du moins ceux et celles qui le voudront bien. Résister, dans les épreuves qui viennent, impliquera un courage qui ne se renouvellera que par une conviction ferme, une foi inébranlable. Sans cette foi, le sentiment de devoir combattre s'évanouira lorsque les adversités seront légions et que la lutte à la survie épuisera toutes nos forces. C'est mon opinion. La foi est un don de Dieu, vous pouvez la demander si vous n'arrivez pas à la trouver...

 

La folie de l'Ebola risque de frapper fort dans les mois d'hiver et au début de 2015. Les gouvernements nous sortirons les lois de santé publique, déjà écrites, et nous serons forcés d'être mis en quarantaine aussitôt que nous aurons la toux et nous serons privés des membres de notre famille (au mieux isolés avec eux) et nous serons entourés de gens infectés!!! Les enfants devront recevoir le vaccin pour réintégrer l'école et tous les travailleurs devront aussi être vaccinés pour ne pas contaminer leurs collègues de travail. Si on résume: ceux qui refuseront d'être vaccinés auront intérêt à avoir prévu de vivre sans avoir recours aux services publics ni aux commodités actuelles! Sans compter que le gouvernement va criminaliser les non-vaccinés et il va encourager la délation. Ils seront des "dangers à la santé publique" et leur présence sera indésirable. 

 

Si vous acceptez le vaccin, pour éviter bien des problèmes penserez-vous, vous aurez accepté de négocier avec le diable! Nous avons actuellement suffisamment d'informations qui nous laissent croire que l'Ebola a été manipulé en laboratoire en vue de rendre le virus encore plus mortel et virulent. Avons-nous confiance à ces mêmes sbires qui nous préparent un vaccin? Bien sûr que non! Que contiendra ce vaccin et comment affectera-t-il notre santé et notre intégrité génétique? Dans le doute, abstenons-nous et résistons! 

 

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L’artificialisation des sols s'accélère en France

vendredi 31 octobre 2014 à 10:51
L’artificialisation des sols s'accélère en France

Premier responsable, l'urbanisation


L’artificialisation des sols s'accélère en France

 

2 millions d’hectares de terres agricoles ont été perdus sur les 30 années de 1980 à 2010, ce qui représente la superficie cumulée de des Landes et de la Gironde. 

Les terres artificialisées qui représentent au total 9% du territoire hexagonal sont malheureusement le plus souvent prises sur des terrains en plaine qui sont les surfaces agricoles de la meilleure qualité.

Le recul permanent des terres agricoles

Les espaces artificialisés augmentent d’environ 60 000 hectares de surface par an depuis 1993,  principalement au détriment des terres agricoles, mais aussi des milieux semi-naturels.

L’extension démographique depuis 1980, (+17% d’habitants) a contribué à l’augmentation de +60% des surfaces artificialisées : elles représentent 5,1 millions ha de nos jours, contre 21,7 Mha pour les sols naturels et 28,2 pour les sols agricoles.

Les espaces artificialisés se sont accrus d’environ 3 % soit 820 km² de plus entre 2000 et 2006 (d’après Corine Land Cover, 2006).

L’artificialisation détruit incontestablement les habitats naturels. A terme, elle réduit également la production agricole en la privant de certaines de ses meilleures terres. Ces grandes perturbations influent significativement sur l’avenir des espèces animales et végétales.

Au total, ce sont 7% des terres agricoles qui ont été perdues depuis une trentaine d’années tandis que la superficie des espaces naturels n’a pas évolué. Mais le phènomène n’est pas que français, il est mondial : partout l’urbanisation est une des causes de la disparition des sols fertiles dans le monde.

De quoi sont composées les sols artificialisés ?

 

  • > 2,4 Mha de sols revêtus (réseau ferré, routes, autoroutes, aéroports, parkings)
  • > 1,55 Mha d’espaces verts (jardins publics ou individuels, terrains de sport, etc)
  • > 800 000 ha de sols construits (maisons, immeubles, usines)
  • > 144 000 ha de sols arrasés (carrières, mines, …)
  • > 46 100 ha de sols en zones interdites (militaires)
  • > Ils représentent environ 800 m2 par habitant.



Les sols « artificialisées » recouvrent donc près de 9,5 % du territoire hexagonal, ce qui représente environ 800 m2 par habitant. 16 % de ces surfaces  artificielles correspondent à des sols bâtis (maisons, immeubles…), 44 % à des sols revêtus ou stabilisés (routes, parkings…) et 40 % à d’autres espaces artificialisés (jardins, chantiers…).

Source © Eau Debat

France: Une huître géante pêchée dans la Rance, record du monde battu

vendredi 31 octobre 2014 à 10:48
France: Une huître géante pêchée dans la Rance, record du monde battu

Miam

La plus grosse huître jamais pêchée

 

Pêcheur professionnel de palourdes et de coques, Jérôme Lainé n'a pas l'habitude de ramasser des huîtres sur les bords de Rance. Mais le samedi 18 octobre, alors qu'il traîne sa barque sur le sable, le pêcheur aperçoit une énorme coquille d'huître enfoncée dans le sol à hauteur de la Ville-ès-Nonais. « Je voulais la ramener à la maison pour mes filles, qu'elles puissent la montrer aux copains à l'école. J'en avais déjà trouvé une de 900 grammes en début d'année, ça leur avait bien plu », explique le pêcheur. De retour chez lui, Jérôme pose alors le mollusque géant dans l'aquarium à son domicile de Cherrueix où il vend d'ordinaire ses coquillages. C'est sa femme Graziella qui pèse la bête. 

Résultat : 2, 03 kilos affichés sur la balance pour 35 cm de long !

Au «Guinness Book»

Ostréiculteur pendant plus de cinq ans et aujourd'hui pêcheur à pied, Jérôme est catégorique. « Je n'ai jamais vu ça ! ». Après quelques recherches menées par des amis, le couple s'aperçoit que son spécimen est bien plus imposant que l'huître danoise inscrite au Guinness Book (lire encadré). « On a envoyé un dossier avec les mesures et une photo. On verra bien ce que ça donne », témoigne Graziella. La réponse est attendue d'ici février.

¦ La danoise battue

Selon le «Guinness Book», le précédent record serait détenu par une huître pêchée sur les côtes du Danemark en octobre 2013. Elle mesure 35,5 cm de long, 10,5 de large mais ne pèse que 1,6 kg.

Source © La Depeche