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Pérou: Des ethnies indiennes d'Amazonie réclament des droits sur leurs terres

lundi 8 décembre 2014 à 17:33
Pérou: Des ethnies indiennes d'Amazonie réclament des droits sur leurs terres

Des dirigeants d'ethnies indiennes amazoniennes du Pérou, du Brésil, d'Equateur et de Colombie se sont réunis samedi à Lima pour réclamer des droits sur leurs territoires ancestraux en marge de la Conférence de l'ONU sur le climat qui se tient dans la capitale péruvienne.

Vêtus de leurs tenues traditionnelles, près de 500 représentants des communautés indiennes de la forêt amazonienne se sont rassemblés sur une plage de Lima appelée Agua Dulce et ont tracé avec leurs corps un dessin géant représentant un arbre et le visage d'un indigène avec le slogan: "Peuples + droits. Forêts vivantes". 

"Nous voulons des forêts sans pétrole et sans mines, sans déboisement illégal. Nous exigeons nos droits territoriaux. Nous, les peuples indigènes, sans les forêts, nous ne pouvons pas exister", a déclaré Henderson Rengifo, dirigeant de l'ethnie achuar et de l'Association interethnique de développement de la forêt péruvienne (Aidesep), laquelle avait convoqué le rassemblement. 

Selon l'Aidesep, au moins 1.160 communautés indigènes réclament des titres de propriété sur les territoires amazoniens sur lesquels elles sont installées. 

Les communautés indigènes ont réclamé auprès des délégués des 195 pays participant à la 20e Conférence annuelle de l'ONU sur le climat (COP20), qui se tient du 1er au 12 décembre à Lima, l'attribution de titres de propriété sur quelque 20 millions d'hectares de forêt.

Source © Belga 

Suisse: Un film porno diffusé en plein McDo durant plus d'une heure

lundi 8 décembre 2014 à 17:08
Suisse: Un film porno diffusé en plein McDo durant plus d'une heure

Les clients d'un restaurant McDonald's en Suisse ont mangé leur burger devant un film pornographique ce week-end.

Selon le site suisse de 20 Minutes, un lecteur les a contactés pour leur faire part de cette scène incroyable qui s'est déroulée dans un McDonald's de Zuchwil dans la nuit de samedi à dimanche. Après avoir commandé leur menu, ce jeune homme et ses amis se sont mis à table mais alors qu'ils étaient en pleine dégustation, leur attention a été attirée par les écrans du restaurant qui diffusait un film très inhabituel dans ce genre d'endroit.

Il s'agissait en effet d'un film pornographique, comme l'explique ce témoin qui diffuse une photographie de l'écran. "Des scènes X passaient sur l'écran, avec le son à fond", précise-t-il. "On n'était que des hommes, ça ne nous a pas dérangés. Mais que se serait-il passé s'il y avait eu une famille dans le restaurant à ce moment-là?", déplore-t-il encore. Selon lui, il aura fallu plus d'une heure pour qu'un employé s'aperçoive de ce qu'il se passait et change de chaîne.

 

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Comment Vladimir Poutine a renversé la stratégie de l’Otan

lundi 8 décembre 2014 à 16:46
Comment Vladimir Poutine a renversé la stratégie de l’Otan

 

La Russie réagit dans la guerre économique que lui livre l’Otan à la manière dont elle l’aurait fait dans une guerre classique. Elle s’est laissée atteindre par des « sanctions » unilatérales pour mieux emmener son adversaire sur le terrain qu’elle a choisi. Simultanément, elle a conclu des accords avec la Chine pour préserver son avenir, puis avec la Turquie pour désorganiser l’Otan. Comme jadis face à la France ou à l’Allemagne, sa défaite initiale pourrait être la garantie de sa victoire finale.

 

Lors du sommet annuel sur la sécurité, organisé par la Fondation Bertelsmann et l’Otan à Munich, en 2007, le président Vladimir Poutine avait souligné que l’intérêt des Européens de l’Ouest n’était plus uniquement outre-Atlantique, mais aussi et surtout avec la Russie. Depuis cette date, il n’a cessé de tenter de nouer des relations économiques, dont la construction du gazoduc North Stream sous la direction de l’ancien chancelier allemand Gerhard Schröder. De leur côté, les États-Unis ont tout fait pour empêcher ce rapprochement, dont l’organisation du coup d’État de Kiev et le sabotage du gazoduc South Stream.

Selon la presse atlantiste, la Russie aurait été gravement impactée par les « sanctions » unilatérales —en réalité des actes de guerre économique— prises à l’occasion du rattachement de la Crimée à la Fédération ou de la destruction du Boeing de laMalaysia Airlines et par la baisse du prix du pétrole. Le rouble a perdu 40 % de sa valeur, les investissements inutiles dans le gazoduc South Stream ont coûté 4,5 milliards de dollars, et l’embargo alimentaire a coûté 8,7 milliards de dollars. En définitive, assure la presse atlantiste, la Russie est aujourd’hui ruinée et isolée politiquement.

La presse atlantiste fait par contre l’impasse sur les conséquences de cette guerre économique dans l’Union européenne. Outre que l’interdiction des exportations alimentaires est susceptible de détruire des pans entiers de son agriculture, le renoncement à South Stream pèsera très gravement sur l’avenir de l’Union en renchérissant le prix de l’énergie.

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La baisse du cours du rouble par rapport au dollar
Source : Boursorama

Il semble que les « sanctions » unilatérales aient eu comme conséquence imprévue la chute des cours du pétrole. En effet, ceux-ci ont débuté le 20 juin, mais ils ne sont sortis des variations habituelles qu’à la fin juillet, lors des premières « sanctions » économiques. Le prix du pétrole n’ayant aucun rapport avec la loi de l’offre et de la demande, mais comme pour tout marché spéculatif, avec le volume des capitaux qui y spéculent, le déplacement des capitaux russes à l’annonce des sanctions ont accéléré le mouvement. Dans un premier temps, on avait attribué la baisse du prix du pétrole à un effort de l’Arabie saoudite pour plomber les investissements états-uniens dans le gaz de schiste et les pétroles non-conventionnels mais, lors de la réunion de l’Opep, il s’est avéré que les Saoudiens n’y étaient probablement pour rien. Au demeurant, il semblait impossible que l’Arabie saoudite spécule contre son suzerain états-unien.

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La chute des cours du pétrole.
Source : Boursorama

Quoi qu’il en soit, la Russie a surpris Washington en renversant l’échiquier diplomatique : Vladimir Poutine s’est rendu en Turquie, État membre de l’Otan, juste après le vice-président états-unien Joe Biden, pour y conclure de gigantesques accords économiques. Non seulement ils contournent les sanctions unilatérales de l’Alliance, mais ils la désorganisent profondément.

La Turquie actuelle est un État en passe de redevenir une terrible dictature. Selon le département d’État —pourtant complaisant vis-à-vis d’un membre de l’Otan— l’internet est censuré ; le gouvernement a abusé de son pouvoir pour stopper les enquêtes de corruption conduites contre ses membres et leurs familles ; il a sanctionné les policiers et les magistrats qui ont conduit ces enquêtes ; les minorités n’ont aucun droit, à l’exception des trois minorités désignées dans le Traité de Lausanne en 1923 ; l’administration Erdoğan détient des centaines de prisonniers politiques (principalement des officiers supérieurs coupables d’avoir pris contact avec l’Armée chinoise, des responsables politiques d’opposition, des journalistes et des avocats) ; la torture est généralisée, les détentions arbitraires et les assassinats extra-judiciaires sont légion.

Le président Erdoğan s’est fait construire le plus grand palais du monde. Il l’a fait dans un parc naturel, alors que la Justice le lui avait interdit. Il en a coûté 615 millions de dollars à ses contribuables.

La dérive criminelle de l’administration Erdoğan est devenue un grave sujet de préoccupation au sein de l’Otan. D’autant que la Turquie s’avère devenir aussi un allié récalcitrant. Ainsi, elle persiste à aider les jihadistes dans leur lutte contre le peuple kurde (pourtant très majoritairement sunnite) au lieu de rejoindre activement la coalition états-unienne contre l’Émirat islamique. C’est pourquoi le vice-président Joe Biden s’est rendu le 22 novembre à Ankara, manifestement pour menacer le président Erdoğan s’il ne rentrait pas dans l’ordre états-unien.

Or, le 1er décembre, Vladimir Poutine se rendait également à Ankara. Distinguant les questions économiques des politiques, il présentait une offre longuement préparée : une alliance économique sans précédent entre les deux nations. Comprenant que cette offre inattendue était sa seule issue face à Washington, le président Erdoğan signait tous les documents qui avaient été rédigés par les Russes. Il acceptait le renforcement du gazoduc sous-marin reliant son pays à la Russie via la Mer Noire ; il achetait à bon prix du gaz russe et même des centrales nucléaires civiles pour alimenter son industrie ; il livrait ses produits agricoles à la Russie malgré l’embargo de tous les autres États atlantiques ; etc.

Pour l’Otan, le problème turc vire au cauchemar.

Vladimir Poutine n’a certes pas changé d’avis sur Recep Tayyip Erdoğan. C’est un petit criminel qui a rejoint les Frères musulmans, a été propulsé au pouvoir avec l’aide de la CIA, et qui se comporte aujourd’hui comme un vrai chef mafieux. Mais le président russe a l’habitude de traiter avec des oligarques ou des chefs d’État d’Asie centrale qui ne valent pas mieux. Lui-même est parvenu au Kremlin en s’infiltrant dans le cercle de Boris Elstine et de Boris Berezovski.

De son côté, Recep Tayyip Erdoğan sait qu’il doit son pouvoir à l’Otan, et qu’aujourd’hui elle lui demande des comptes. Il n’a aucune difficulté à faire le grand écart : allié de Washington en politique et de Moscou en économie. Il sait qu’aucun État n’a jamais pu sortir de l’Alliance, mais il imagine se maintenir au pouvoir par ce double jeu.

Maintenant observons la stratégie de Vladimir Poutine.

La puissance des États-Unis réside à la fois dans leur monnaie, qu’ils imposent au reste du monde via le contrôle du marché du pétrole, et dans leur armée.

L’Otan vient de lancer une guerre économique contre la Russie. Pour les besoins de la propagande, elle masque ses attaques sous le vocable de « sanctions ». Pourtant des sanctions supposeraient une mise en examen, un procès et un verdict. Pas dans ce cas. Les « sanctions » les plus importantes ont même été décidées après la destruction d’un avion civil en Ukraine alors que, selon toute probabilité, il a été abattu par les nouvelles autorités de Kiev.

Pour y répondre, Vladimir Poutine a d’abord fait basculer l’avenir de son pays de l’Europe occidentale vers l’Extrême-Orient en signant les plus importants contrats de l’histoire avec ses partenaires chinois. Puis, il a utilisé la Turquie contre l’Otan pour contourner les « sanctions » commerciales occidentales. Que ce soit avec la Chine ou avec la Turquie, la Russie vend son énergie en monnaies locales ou en troc, jamais en dollars.

Les experts russes ont calculé que Washington interviendrait si le cours du pétrole se maintenait plus de six mois à un cours inférieur à 60 dollars le baril. Il y a deux mois, le gouverneur de la Banque centrale russe, Elvira S. Nabiullina, attestait devant la Douma être prête pour ce scénario, son institution détenant suffisamment de réserves.

Par conséquent, si pour le moment la Russie est gravement touchée par l’attaque économique de l’Otan, la situation pourrait s’inverser dans six mois. Pour maintenir sa domination sur le reste du monde, Washington serait alors contraint d’intervenir pour faire remonter les prix du pétrole. Mais entre temps, cette guerre aura plombé l’Union européenne et l’Otan, tandis que la Russie aura muté son économie vers son allié chinois.

En définitive, la Russie agit ici comme elle l’a toujours fait. Jadis, elle pratiquait la « stratégie de la terre brûlée » lorsque la France de Napoléon ou l’Allemagne d’Adolf Hitler l’envahissait. Elle détruisait elle-même ses propres richesses à la place des troupes ennemies et ne cessait de reculer vers l’Extrême-Orient. Puis elle refluait contre les envahisseurs exténués par leur trop longue pénétration.

Thierry Meyssan
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Misère de la presse subventionnée : quand l’Express diffame les sites d’information alternatifs

lundi 8 décembre 2014 à 15:45
Misère de la presse subventionnée : quand l’Express diffame les sites d’information alternatifs

Quand la presse pas du tout indépendante et subventionnée s'en prend à des médias libres comme Wikistrike, c'est que certains messages que nous passons commencent à faire du bruit.

Au regard du jeune journaliste de l'article de l'Express, 23 ans, on peut se demander ce que cette personne connaît vraiment de la situation géopolitique, et de la vie en général... Enfin, l'homme a certainement bien été mangé du cerveau à l'école de journalisme...

Ah oui, il est aussi champion de France de Tarot...

Vous l'aurez compris, pour mélanger les sites de droite extrême à ceux qui la combattent, il faut 4 ans de journalisme, et savoir lire les cartes que la gauche vous tend.

Ci-dessous l'article d'Adrien:

A les croire, ils vous réinformeraient quand les autres médias vous mentent. Zoom sur des sites qui s'immiscent aussi bien dans votre profil Facebook que dans le rapport de la gendarmerie sur Sivens publié lundi

 

Ils s'appellent Stop Mensonges, MediaLibre, Wikistrike , Prorussia ou Quenelle+. Les noms de ces sites ne vous disent pas grand-chose? Pourtant, vous les avez sans doute déjà consultés par hasard, via un lien pioché sur Facebook, Twitter ou un blog. Ils vous appâtent avec des titres comme "Exclu: François Hollande a songé à démissionner" ou "Eau, vaccins, chemtrails: ils effacent votre mémoire!", mais la plupart du temps vous laissent dubitatifs. Qui sont ces médias qui affirment donner la "vraie information" et fourmillent par dizaines sur le Web? 

A première vue, ces sites viennent tous d'horizons différents. Une constante émerge tout de même très vite: une haine féroce de la presse "traditionnelle". De fait, beaucoup de responsables de ces plateformes n'ont pas souhaité répondre à nos questions. "Pauvres journalistes, vous êtes des réactionnaires d'un autre temps", nous écrit ainsi Joe Le Corbeau, blogueur-dessinateur proche de Dieudonné. "Nous serons ravis de vous répondre quand les journalistes auront renoncé à la pensée unique. Rendez-vous dans cinquante ans", ironise André Bertold de Dreuz.info, un site proche de l'extrême droite

 

"Résistant face au système"

 

Chez certains, la méfiance vire à la paranoïa. "Si remettre en cause la version officielle du 11 septembre c'est être conspirationniste, je préfère ne pas vous parler", explique un responsable du site "Re Open 9/11". "J'ai enregistré l'intégralité de notre entretien sur dictaphone. J'ai prévenu notre avocat conseil; je n'hésiterai pas à porter plainte" nous fait savoir par e-mail Raphaël Berland, co-fondateur du "Cercle des volontaires" après un entretien téléphonique.  

Ce dernier, qui veut proposer un "média non-partisan et résistant face au système", estime que les journalistes font mal leur travail. Que ce soit dans le traitement du 11 septembre, du drame syrien ou du cas Dieudonné. C'est dire s'il fait confiance à L'Express pour retranscrire ses propos. 

 

Que peut apporter de neuf un site parti de rien et alimenté par une poignée de personnes? Raphaël Berland reconnaît ne pas pouvoir apporter d'informations nouvelles par "manque de temps". Son site reprend d'ailleurs, comme beaucoup de médias "alternatifs", énormément d'informations publiées par les médias qu'il abhorre. Il pense néanmoins pouvoir publier de "meilleures analyses" que les autres. "On fait un travail de réinformation", résume-t-il. 

 

La "réinformation", un concept d'extrême-droite

 

"Réinformation". Le terme n'est pas neutre. Il s'agit avant tout d'un concept théorisé par l'idéologue Jean-Yves Le Gallou, ex-cadre du FN. Voici comment ce dernier résume son mot d'ordre à L'Express: "Le politiquement correct s'impose au monde politique, administratif et intellectuel à travers les médias traditionnels. Le principe de la réinformation c'est donc de donner des informations et des points de vues alternatifs face à cette censure. L'expression 'grand remplacement', par exemple, est entrée dans le vocabulaire courant grâce aux médias alternatifs", explique-t-il.  

 

La voix de ces outsiders porte en effet bien au-delà des réseaux sociaux. Le rapport de l'enquête administrative sur la mort de Rémi Fraisse sur le site du projet de barrage à Sivens publié lundi, cite ainsi l'un d'entre eux, comme l'a remarqué Pierre Januel, co-auteur du blog Les cuisines de l'Assemblée sur L'Express. Il s'agit du "journaliste Pierre-Alexandre Bouclay", auteur d'une vidéo pour le site de Libertés TV, utilisée comme une source fiable par les auteurs. "Une reconnaissance", se félicite Jean-Yves Le Gallou, lui-même présentateur d'une émission de critique des médias sur ce site. 

 

De fait, des "indépendants" ont développé des compétences propres aux journalistes. "On est dans une société où le niveau d'expertise augmente. Ceux qui bloguent et commentent ont souvent eu des formations proches de celles des rédacteurs", analyse le sociologue des médias Jean-Marie Charon. "Ce sont des enseignants, des communiquants, des chefs de projets... L'idée même de la légitimité des journalistes est contestée." 

 

"Oui je suis journaliste. Je fais mon métier"

 

Certaines personnalités, comme l'avocat-blogueur Maître Eolas et bien d'autres, ont émergé sur leur blog et partagent volontiers leurs analyses dans la presse. D'autres, au contraire, s'opposent frontalement au "système". Pour Jean-Marie Charon, "ce sont un peu les mêmes profils, mais leurs critiques se sont radicalisées. Ce sont des petits groupes qui veulent construire leur espace et pensent pouvoir tenir un rôle comparable à celui des journalistes." 

 

Certains restent amateurs, d'autres se vivent comme des professionnels. "Oui, je suis journaliste. Je fais mon métier, mais je ne suis pas subventionné comme vous, médias du système et je n'ai pas de carte de presse", nous explique Jean-Robin, animateur du site Enquête et Débat. Ce dernier se félicite d'être "indépendant, libre, le larbin de personne" et revendique "sortir des scoops". 

Malgré cela, il reconnaît qu'il est difficile de vivre de ces seules activités. Ni les revenus publicitaires de son site, qui totalise 100 000 visiteurs uniques par mois, ni les contributions de ses lecteurs ne suffisent à financer ses activités. Il complète donc ses revenus avec sa maison d'édition, Tatamis, où il publie lui-même de nombreux livres. Même son de cloche au Cercle des Volontaires, dont les 60 000 visiteurs uniques mensuels ne permettent pas de faire vivre les animateurs. 

 

"Petits mammifères" contre "dinosaures"

 

Cette ébullition n'est pas sans rappeler la naissance de la presse post-mai 68 ou les radios libres à Jean-Marie Charon. "Chaque fois qu'un nouveau média arrive, on observe ce type de phénomène. D'autant plus que le Web est particulièrement souple et nécessite peu d'investissements", analyse le sociologue. "On est dans une logique de nouvelles frontières."  

 

Jean-Yves Le Gallou, de Libertés TV, va encore plus loin. "Les médias alternatifs sont les petits mammifères à la fin des dinosaures", s'amuse-t-il. "Le Web permet de sortir de la pensée unique. Il y a aujourd'hui beaucoup plus de libertés sur les tribunes du Figarovox que dans la version papier du Figaro. Mais franchement, un texte publié sur Boulevard Voltaire (un site fondé par le maire de Béziers soutenu par le FN Roberd Ménard, ndlr) trouvera une audience beaucoup plus grande".  

 

A l'heure actuelle, c'est le site "Egalité et réconciliation" d'Alain Soral qui draine le plus de lecteurs sur ce filon -avec une audience supérieure au pure player Atlantico, selon les statistiques d'Alexa.com. Une performance non négligeable, même s'il encore très loin de supplanter Le MondeLe Figaro ou L'Express. Le web de l'info "alternative" a encore du chemin à faire. 

 

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Une étrange forme à la surface de Mars

lundi 8 décembre 2014 à 13:21
Une étrange forme à la surface de Mars

Une structure géologique dont l'origine n'est pas encore connue a été repérée à la surface de la planète Mars par la sonde américaine Mars Reconnaissance Orbiter. Une activité volcanique souterraine pourrait peut-être en être à l'origine.

EN BREF - L'étrange structure géologique que vous voyez sur la photo ci-dessus a été photographié par l'instrument HiRISE de la sonde Mars Reconnaissance Orbiter (MRO). Selon la NASA, cette forme est large de 2 km environ, et elle est située dans la région martienne appelée Athabasca.

Étant donné que cette région est fortement liée au volcanisme, les chercheurs de la mission MRO font l'hypothèse que cette forme est le produit d'une activité volcanique : des courants de lave souterrain pourraient avoir circulé à cet endroit, poussant vers la surface le sol situé au-dessus. Avec à la clé, la création de cette formation géologique étrange.

Comment expliquer les "creux" situés à la surface de cette formation géologique ? Selon les chercheurs de la NASA, il est fort possible qu'à l'origine, des morceaux de glace étaient situés au sommet de cette dernière. Après l'action des courants de l'aveu souterrain, ces morceaux de glace auraient disparu, laissant apparaître ces zones creuses à la place.

Lire le communiqué de la NASA consacré à cette découverte (anglais) : " An Enigmatic Feature in Athabasca Lava Flows "

 

Source: JS