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Après 12 ans de travaux, la BCE s'installe dans sa nouvelle tour à 1,2 milliard d'euros

samedi 29 novembre 2014 à 12:21
Et nos impôts augmentent...

Et nos impôts augmentent...

Après douze ans de travaux et un surcoût de 40 %, Mario Draghi et ses troupes investissent leur siège ultramoderne.

 

Il y a encore de la poussière, des fils qui pendent et des cartons dans les bureaux, mais une étape clé de l'histoire de la Banque centrale européenne (BCE) vient d'être franchie, en cette fin de novembre 2014: après douze ans de travaux, et trois ans de retard, les 2600 employés de la BCE ont tous déménagé dans leur nouveau quartier général, érigé sur les bords du Main, à Francfort, dans l'Ostend, quartier jadis peu fréquentable, où les prix au mètre carré sont déjà en train de grimper.

Les banquiers centraux ont quitté leurs bureaux cosy de l'Eurotower, dans le centre-ville, pour s'installer dans deux tours jumelles de 185 mètres de hauteur, faites de béton, de verre et d'acier. C'est plus froid, plus fonctionnel, beaucoup plus moderne. Pilotés par ordinateurs, les ascenseurs grimpent les 45 étages en quelques secondes. Le chauffage est assuré par le recyclage de la chaleur dégagée par les ordinateurs, les vitres de la tour Sud - la plus convoitée - sont protégées par un filtre solaire ; l'eau des toilettes est alimentée par de l'eau de pluie recyclée. Et la salle de gym a grand succès.

Depuis la salle du Conseil des gouverneurs, au 41e étage, où se prendront les décisions de politique monétaire à partir du 4 décembre prochain, Mario Draghi peut contempler les tours du centre-ville, qui ressemblent de loin à un petit Manhattan-sur-Main. Avec son mobilier ultradesign et sa vue à 180 degrés sur Francfort, la salle du Conseil ressemble un peu au siège d'un gouvernement mondial dans un film de science-fiction!

L'Europe y est représentée, au plafond, par une sculpture abstraite faite de lamelles ondulées. Avec beaucoup d'effort, on y distingue l'Espagne, la France, l'Irlande… «L'idée, c'est de représenter l'Europe comme entité, de la deviner, sans forcément distinguer les pays…», explique l'architecte viennois Wolf Prix, qui a emporté en 2005 le concours lancé par la BCE. Même s'il lève le nez, Mario Draghi peinera à y déceler la «botte» de l'Italie… C'est fait exprès: oublier son pays et ne penser qu'à l'intérêt général européen.

Payé sur fonds propres

De tous les bâtiments de l'Union européenne, le nouveau siège de la BCE est sans conteste le plus spectaculaire. Le plus cher aussi: il aura coûté 1,2 milliard d'euros, beaucoup plus que les 850 millions envisagés en 2010. Les coûts ont dérapé en raison de l'augmentation du prix des matières premières et du coût plus élevé que prévu de la rénovation de la Grossmarkthalle, un bâtiment en briques rouges des années 1920, qui abritait les halles aux fruits et légumes de Francfort jusqu'en 2004. Classé monument historique, ce bâtiment a aussi une triste mémoire. Entre 1941 et 1945, ses sous-sols, réquisitionnés par les nazis, ont servi à parquer quelque 10.000 Juifs, avant leur déportation en train dans les camps de la mort. La salle d'origine, avec les graffitis des prisonniers en détresse, a été conservée et transformée en mémorial.

En devenant propriétaire de ses murs, la BCE voulait échapper aux loyers exorbitants du centre-ville. La facture à plus d'un milliard est élevée, surtout en temps de crise, mais l'institution monétaire a les moyens de ses ambitions. Les travaux ont été payés sur les fonds propres de la banque (7,6 milliards d'euros fin 2013), abondés au fil des ans par ses bénéfices (1,4 milliard d'euros en 2013) réalisés à partir de ses réserves d'or et de changes, des achats de titres et les transferts des banques centrales.

Pour le reste, la BCE est plus économe que la Banque de France en frais de fonctionnement: 500 millions de charges d'exploitation par an, contre 2 milliards d'euros pour la Banque de France et ses 12.000 employés.

 

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Un nouveau vaccin qui tue retiré en Italie

samedi 29 novembre 2014 à 09:16
Un nouveau vaccin qui tue retiré en Italie
Et si le remède était pire que le mal? L'Italie a suspendu jeudi l'utilisation d'un vaccin contre la grippe du groupe pharmaceutique suisse Novartis alors que l'on craint qu'il ait été la cause de trois morts suspectes. L'Agence italienne de pharmacologie (AIFA) a interdit deux lots du vaccin Fluad après la mort de trois personnes qui venaient d'être vaccinées et alors qu'une quatrième est tombée gravement malade. 

Les victimes sont deux femmes âgées de 87 et 79 ans et un homme de 69 ans, toutes ces personnes étant mortes entre le 12 et le 19 novembre dans le sud de l'Italie selon la presse italienne. La quatrième personne est un homme âgé de 92 ans, hospitalisé dans un état grave. 
« En conformité avec toutes les normes de production et de qualité » 

« Novartis a été averti par l'AIFA de la suspension par mesure de précaution de deux lots de Fluad en Italie suite aux articles sur de graves effets secondaires après vaccination. Mais aucune preuve d'une réaction à cause de ce vaccin n'a été établie », a indiqué le géant pharmaceutique. Un examen des deux lots « a confirmé qu'ils étaient en conformité avec toutes les normes de production et de qualité », a ajouté Novartis. 

L'association italienne des consommateurs Codacons a lancé un appel au ministre de la Santé pour qu'il suspende les campagnes en faveur de la vaccination, mais l'AIFA a insisté sur le fait que les vaccins « étaient un outil précieux et irremplaçable de prévention contre la grippe saisonnière ». 

« Nous devons nous assurer que le nombre de gens vaccinés ne chute pas. Nous devons faire confiance aux vaccins », a précisé le responsable de l'AIFA Sergio Pecorelli, ajoutant que chaque année « 8.000 personnes meurent de la grippe saisonnière ». 

Les lots suspects ont été produits dans l'usine Novartis de Sienne en Toscane. Selon le groupe le Fluad est utilisé depuis 1997 et depuis cette date plus de 65 millions de doses ont été administrées à des personnes dans le monde entier. 
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Les 2 excellents liens ci-dessous proviennent de Sott
 

Commentaire : Certains tenants et aboutissants, concernant grippe et vaccination : 

Flu-gate : L'agence américaine de santé manipulerait les chiffres de la grippe 
Une enquête du British Medical Journal (BMJ) révèle le rôle de conspirateur de Big Pharma dans l'arnaque de l'Organisation Mondiale de la Santé pour la pandémie de grippe H1N1 de 2009 
Des victimes de dommages cérébraux suite à la vaccination contre la grippe porcine vont recevoir 60 millions de livres de dédommagement 
USA : le CDC admet l'inefficacité du vaccin anti-grippe alors qu'un afflux massif de victimes de la grippe remplit les hôpitaux à travers le pays 
Vaccin Grippe : « il n'existe pas de preuve scientifique sur l'utilité des vaccins » 
Le vaccin antigrippal : danger pour les seniors! 

Concernant Novartis, plus précisément : 

Les Etats-Unis poursuivent à nouveau Novartis pour corruption tous azimuts 
Novartis : des vaccins anti-grippe interdits dans plusieurs pays d'Europe 
Vaccins anti-grippe : Novartis cherche à rétablir la confiance 

Japon / Fukushima: Un enfant né avec un troisième œil !

samedi 29 novembre 2014 à 09:09
Japon / Fukushima: Un enfant né avec un troisième œil !

Tokyo | Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a publiquement exposé la situation à Fukushima suite à la naissance d’un nouveau-né possédant un troisième œil, qui a alimenté une vague d’agitation publique dénonçant le gouvernement japonais et sa manipulation de la situation, a rapporté le Tokyo Daily ce matin.

La naissance du bébé atteint d’une malformation de la glande pinéale en raison du syndrome d’irradiation aiguë (SAI), ou empoisonnement radioactif, comme cela a été précédemment constaté après la catastrophe de Tchernobyl, a développé la formation d’un troisième œil peu développé.

La mère du nouveau-né Akira Kurotawa, travaillait à la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi au moment de la catastrophe et a été la victime d’exposition aux radiations avant qu’elle ne tombe enceinte six semaines plus tard. Les médecins lui avaient dit que du fait que l’empoisonnement avait eu lieu le mois d’avant, que l’enfant n’aurait pas de problèmes de santé.

 

Le petit Akira Kurotawa en bonne santé et pesait 3,3 kg et n’a pas présenté d’autres effets secondaires d’empoisonnement radioactif ont assuré les médecins de l’Hôpital Universitaire Médical de Fukushima

La naissance de l’enfant avec une telle malformation a déclenché un tollé public massif, ainsi que des critiques des médias à l’échelle nationale, et a contraint le Premier ministre du Japon, Shinzo Abe, à faire une déclaration officielle sur la situation à Fukushima, quelque chose que les responsables extrêmement discrets n’ont pas fait jusqu’à présent.

« La façon dont notre pays a géré cette tragédie est honteuse. C’est bien plus qu’un simple déni de la réalité et de la menace qu’encourt le système écologique mondial et de la santé humaine et animale en général, nous nous sommes trompés en croyant que rien ne s’était passé ici alors que c’est probablement la pire tragédie qui nous a frappé depuis Hiroshima et Nagasaki il y a 69 années » a t-il admis en larmes lors d’une émission de télévision.

Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a publiquement admis que le traitement par les autorités nippones de la catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi est « honteux » et est entré dans l’histoire comme l’un des « moments les plus sombres » du Japon.

Le Premier ministre japonais a également estimé que le pays ne peut pas résoudre ce problème lui-même et a demandé à ce qu’un comité international parrainé par les Nations Unies puisse faire face aux catastrophes radioactives en raison de leurs « menaces pour l’équilibre de l’écosystème de notre planète et pour la survie de l’espèce humaine ».

 

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Japon / Fukushima: Un enfant né avec un troisième œil !
Japon / Fukushima: Un enfant né avec un troisième œil !

Des chercheurs encouragent la population à jeûner 2 jours par semaine

vendredi 28 novembre 2014 à 22:44
Des chercheurs encouragent la population à jeûner 2 jours par semaine

Le jeûne intermittent pourrait protéger de maladies de civilisation comme le cancer, le diabète et la maladie d'Alzheimer, selon une nouvelle étude qui fait la synthèse des données scientifiques.

Le modèle d'alimentation classique des sociétés modernes, soit trois repas par jour plus des collations, serait en fait «anormal» du point de vue de l'évolution, et en probable contradiction avec les rythmes naturels du corps, selon les auteurs d'une étude qui prend en compte les données scientifiques les plus récentes.

L'article procède à l'examen d'un grand nombre détudes sur les effets d'une restriction calorique et demande aux médecins d'encourager leurs patients à adopter une forme de jeûne intermittent, par exemple une alimentation normale pendant 5 jours, et pas plus de 500 calories (kcal) pendant 2 jours.

Ces habitudes alimentaires, écrivent-ils, "sont en fait beaucoup plus conforme à celles des animaux sauvages et des chasseurs-cueilleurs qui ne souffrent que rarement, sinon jamais, d'obésité, de diabète et de maladies cardio-vasculaires."

L'article est publié dans la revue américaine PNAS.

Il recense plus de 80 articles scientifiques couvrant la biologie, les neurosciences et l'oncologie en relation avec les horaires des repas, les quantités ingérées et la santé humaine.

Le jeûne aide le corps à mobiliser les graisses corporelles, réparer les cellules, inverser le processus du vieillissement, inhiber les tumeurs et préserver les neurones des dommages causés par les maladies neurodégénératives telles que Alzheimer et Parkinson.

Les auteurs de l'article écrivent : "Pour nos ancêtres, la nourriture était rare et principalement consommée pendant les heures du jour, faisant place à de longues heures de jeûne nocturne. Avec l'avènement de l'éclairage artificiel et l'industrialisation, les humains modernes ont commencé à prolonger leur journée après l'obscurité avec pour résultat une consommation supplémentaire de nourriture."

La perturbation de l'horloge biologique du corps, ce qu'on appelle les "rythmes circadiens", a encouragé l'homme et  les animaux domestiques à manger plus, ce qui les rend plus vulnérables à l'obésité et des maladies associées, disent les auteurs.

Les auteurs sont des experts de l'Institut national du vieillissement de Baltimore et de l'Ecole de médecine de Harvard aux Etats-Unis, et du Centre de prévention du cancer du sein de l'hôpital Wythenshawe à Manchester (Royaume-Uni).

Pour le Dr Michelle Harvie, co-auteure de l'étude et chercheuse à Manchester, "il ya beaucoup de mythes et d'hypothèses sur les régimes et les habitudes alimentaires, y compris la croyance qu'un mode de vie sain devrait reposer sur trois repas complets, ainsi que des collations, tous les jours. Cependant, ce modèle d'alimentation est en fait une anomalie dans une perspective évolutionniste. Les études suggèrent que des périodes intermittentes de restriction énergétique peuvent en effet améliorer la santé et même contrer les processus de la maladie, tels que le développement du cancer du sein."

Les auteurs de l'article demandent que ces données émergentes soient prises en compte dans les recommandations officielles et que la population générale soit encouragée à adapter son alimentation et son rythme de vie en conséquence.

Les effets biologiques du jeûne, qui se caractérise entre autres par la production importante de corps cétoniques, sont proches de ceux du régime cétogène, riche en graisses et pauvre en glucides.

 

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Alarme Chine aux USA

vendredi 28 novembre 2014 à 21:08
Alarme Chine aux USA

Depuis 2001, le Pentagone prévoyait de se trouver en capacité de guerre avec la Chine, aux environs de 2015. Cependant, le transfert des troupes du Golfe et d’Europe vers l’Extrême-Orient a été considérablement retardé à la fois par la Résistance au Levant, soutenue par l’Iran, et par la Russie en Europe. Pendant ce temps, le développement de la Chine a été plus rapide que prévu. Par conséquent, observe Manlio Dinucci, l’US-China Economic and Security Review Commission a sonné l’alerte : il est temps pour Washington d’agir contre Pékin s’il veut conserver sa domination sur le monde.

 gouvernement chinois a recours à des pratiques commerciales « déloyales », en stimulant l’économie et les exportations par des aides publiques au lieu d’entreprendre de « substantielles réformes économiques » : c’est la première accusation contenue dans le rapport présenté en novembre au Congrès des États-Unis par laUS-China Economic and Security Review Commission.

Malgré l’augmentation de l’exportation états-unienne en Chine, le déficit des États-Unis dans les échanges commerciaux avec la Chine est monté en 2013 à 318,4 milliards de dollars, et continue à augmenter. Il s’agit du plus haut déficit enregistré, à l’échelle mondiale, dans les échanges commerciaux entre deux pays. La valeur des produits « made in China » importés par les États-Unis dépasse de quatre fois celle des produits « made in USA » exportés en Chine. Ceci a contribué à provoquer, de 2001 à 2014, une chute de 29 % de l’emploi dans le secteur manufacturier états-unien.

La même Commission doit cependant reconnaître que cela est dû au fait que les multinationales états-uniennes ont délocalisé de nombreuses productions en Chine (où elles trouvent une main d’œuvre à moindre coût et d’autres avantages), en en retirant de notables « bénéfices », pendant que ce sont les travailleurs états-uniens qui en subissent les « conséquences négatives ». Même si on observe une récupération partielle d’emplois à la suite des investissements chinois aux USA, qui ont dépassé en 2014 les investissements états-uniens en Chine.

Des sociétés chinoises sont de plus en plus présentes aussi, avec leurs propres investissements, en Europe, Asie, Afrique et Amérique latine, en offrant des conditions largement plus favorables par rapport à celles des multinationales états-uniennes.

En d’autres termes, contrairement à ce qu’ils souhaitaient, les États-Unis ne sont pas arrivés à assujettir la Chine à leur mécanisme d’exploitation néocoloniale, comme une simple source de main d’œuvre à bas prix, et de marché pour leurs produits. Et ils n’ont pas obtenu la complète « libéralisation » de l’économie chinoise qui —souligne la Commission— est encore « dominée par des entreprises de propriété publique » : de ce fait les États-Unis « ne reconnaissent pas à la Chine le statut d’économie de marché ».

La Commission se déclare préoccupée aussi par la modernisation des forces armées chinoises et par l’augmentation consécutive du budget militaire, qui a grimpé à 131 milliards de dollars en 2014. Mais elle ne dit pas que les États-Unis, avec une population quatre fois inférieure à celle de la Chine, ont une dépense militaire qui (postes extra budgétaires au Pentagone compris) se monte à quasiment 1000 milliards de dollars annuels. Et elle ne dit pas non plus que, tandis que les États-Unis ont, selon les données officielles du Pentagone, 576 bases militaires à l’étranger (plus de nombreuses autres à leur disposition), les bases militaires chinoises ne se trouvent que sur le territoire chinois. Et autour de la Chine justement s’étend un réseau de bases étasuniennes.

La Commission recommande au Congrès d’augmenter les attributions financières de façon que les États-Unis puissent accroître leur présence militaire dans la région Asie/Pacifique pour « contrebalancer les capacités militaires croissantes de la Chine ». Seront accrues les forces du Commandement du Pacifique (PaCom), qui dispose actuellement de 360 000 militaires, 200 navires et 1 500 avions. Selon les plans du Pentagone, d’ici 2020 seront concentrés dans le Pacifique 60 % des navires et des bases de l’U.S. Navy.

« Les États-Unis —souligne le Pentagone dans la Quadrennial Defense Review 2014— ont contribué, notamment dans les six dernières décennies, à la paix et à la prospérité de la région Asie-Pacifique ». En témoigne le massacre de plus d’un demi-million d’Indonésiens dans le coup d’État organisé par la CIA en 1965, et de 2-3 millions de Vietnamiens dans la guerre conduite par les USA dans les années 60 et 70.

Manlio Dinucci   Réseau Voltaire

Traduction 
Marie-Ange Patrizio

Source 
Il Manifesto (Italie)

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