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Des physiciens pensent que l'Univers a toujours existé

vendredi 20 février 2015 à 13:44
Des physiciens pensent que l'Univers a toujours existé

En créant un nouveau modèle combinant tout à la fois les principes de la mécanique quantique et la théorie de la Relativité Générale d'Einstein, deux physiciens sont parvenus à une conclusion déroutante : selon ce modèle, l'univers aurait... toujours existé.

Selon le modèle qui prévaut actuellement, l'Univers serait né lors du Big Bang : tout aurait commencé il y a 13.8 milliards d'années à partir d'un point infiniment dense et infiniment chaud (un point appelé "singularité" par les physiciens), lequel aurait explosé, donnant naissance à l'Univers tel que nous le connaissons (lire "Planck révèle de nouveaux secrets sur l'enfance de l'Univers").

Mais en bâtissant un nouveau modèle chargé de décrire l'expansion et l'évolution de l'univers, les deux physiciens Saurya Das (Université de Lethbridge, Canada) et Ahmed Farag Ali (Université de Benha, Égypte) sont parvenus à un tout autre scénario : selon ce nouveau modèle, l'Univers aurait en réalité toujours existé sous la forme d'un "potentiel quantique", lequel aurait basculé à un moment donné dans un état dense et chaud (le Big Bang), donnant alors naissance à l'Univers actuel.

Et ce n'est pas tout. Car ce nouveau modèle prédit également l'absence d'un Big Crunch, cet effondrement final de l'Univers prédit par d'autres théories. En d'autres temes, d'après le modèle forgé par ces deux physiciens, notre Univers aurait une taille finie... mais un âge infini.

L'un des intérêts de ce modèle est qu'il n'a pas besoin de postuler l'existence d'une singularité, ce point infiniment dense et chaud qui aurait doniné naissance à l'Univers tel que nous le connaissons. Pourquoi est-ce intéressant ? Parce que la singularité pose depuis toujours un énorme problème aux physiciens : il s'agit en effet d'un état dans lequel les lois de la physique ne s'appliquent plus.

Toutefois, les deux auteurs de l'étude se défendent d'avoir délibérément voulu faire disparaître la thèse de la singularité : ce n'est qu'en analysant les différentes conséquences de leur modèle qu'ils se sont aperçus que l'évolution de l'Univers pouvait être décrite sans l'existence de cette singularité.

Quels sont les outils physiques et mathématiques utilisés par ces deux scientifiques pour bâtir ce nouveau modèle ? La base de ce dernier reste la théorie de la Relativité Générale d'Einstein, mais modifiée par l'implémentation d'une approche quantique.

Plus précisément, ces deux chercheurs ont utilisé une équation forgée dans les années 1950 par le physicien indien Amal Kumar Raychaudhuri (Université de Kolkata, Inde), à laquelle ils ont apporté des correctifs issus de travaux, menés également dans les années 1950, par le physicien américain David Bohm, consacrés à la trajectoire des systèmes quantiques - comme la trajectoire d'un électron par exemple (pour en savoir plus sur les travaux de David Bohm, lire "La théorie de Bohm" sur le site de l'Université de Lausanne).

Et c'est en intégrant dans la théorie de la Relativité Générale d'Einstein l'équation de Amal Kumar Raychaudhur, préalablement modifiée à l'aide des travaux de David Bohm sur la trajectoire des systèmes quantiques, que les deux auteurs de cette nouvelle étude sont parvenus à ce constat que l'Univers ne serait pas né à un moment donné, mais aurait existé de toute éternité.

Cette étude a été publiée le 6 janvier 2015 dans la revue Physics Letters B sous le titre"Cosmology from quantum potential".

 

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Les phénomènes de corrosion menacent-ils l'ensemble des réacteurs nucléaires du monde ?

vendredi 20 février 2015 à 11:58
Les phénomènes de corrosion menacent-ils l'ensemble des réacteurs nucléaires du monde ?

Des milliers de fissures ont de nouveau été découvertes dans les cuves des réacteurs belges Doel 3 et Tihange 2. 

Fait extrêmement inquiétant : ces fissures peuvent être dues ou aggravées par des phénomènes de corrosion, communs à l'ensemble des réacteurs aujourd'hui en fonctionnement.

"Depuis mi-2012, les cuves des réacteurs de Doel 3 et Tihange 2 ont fait l'objet d'inspections suite à la découverte de micro-fissures (d'une largeur de 20 mm). L'autorité de sûreté nucléaire belge affirmait alors qu'il s'agissait d'alvéoles apparues lors de la fonte de l'acier de la cuve et qu'elles ne menaçaient pas sa tenue. Les réacteurs avaient même été redémarrés en mai 2013 avant que l'on ne découvre une fragilité plus forte que théoriquement prévue, menant à un nouvel arrêt : personne ne connaît le comportement d'une cuve qui contient des fissures (défauts d'hydrogène) et surtout pas sa résistance aux phénomènes de vieillissement" a déclaré Michèle Rivasi**, responsable de la délégation française Verts/ALE au Parlement Européen.

"Le 13 février dernier, nouvelle fracassante, deux scientifiques annoncent que ces fissures peuvent être aggravées ou même être dues à la migration d'atomes d'hydrogène de l'eau du circuit primaire." a t-elle ajouté. 

"L'opérateur GDF Suez a déclaré être prêt à sacrifier un de ses réacteurs pour réaliser des tests destructifs. Si ces tests confirment l'irruption et l'aggravation de fissures lors de l'utilisation "normale" de la cuve d'un réacteur nucléaire, alors cela devient un problème mondial."

Selon le directeur de l'autorité de sûreté belge : "Ceci pourrait être un problème pour l'ensemble de l'industrie nucléaire. La solution est de procéder à des inspections poussées des 430 réacteurs nucléaires."[1]

"La cuve est un élément fondamental de la sûreté nucléaire. Que ce soit soudainement ou suite à un choc thermique lors d'un arrêt "bénin", une rupture de cuve peut entraîner la perte du liquide de refroidissement et mener à un accident nucléaire avec rejets de radioéléments et fusion du cœur. C'est un événement hors dimensionnement qui n'a pas été envisagé pendant la conception ! Rappelons que la cuve et l'enceinte de confinement des réacteurs sont les deux éléments qui ne peuvent physiquement pas être remplacés" a également précisé députée européenne.

Et de conclure : "Les réacteurs belges de Doel 3 et Tihange 2 ont respectivement 33 et 32 ans. En France, ce sont plus de 24 réacteurs qui ont déjà dépassé cette durée d'utilisation. L'Autorité de Sûreté Nucléaire doit exiger d'EDF une inspection totale et en profondeur de l'ensemble des cuves du parc nucléaire français. Si l'origine des fissures belges par vieillissement est confirmée, il faut alors complètement revoir la politique de prolongation des centrales au-delà des 30 ans et ceci à l'échelle mondiale. A la veille des commémorations des accidents de Tchernobyl et Fukushima, c'est une nécessité absolue."

** Michèle RIVASI (députée européenne, fondatrice de la CRIIRAD, cheffe de la délégation francophone du Groupe Verts / ALE)

Source © Enerzine

 

via Nature Alerte

La NSA accusée d'avoir piraté des cartes SIM

vendredi 20 février 2015 à 11:04
La NSA accusée d'avoir piraté des cartes SIM

Les services de renseignement américain et britannique sont au coeur d'une vaste affaire de piratage de cartes SIM. Selon The Intercept qui révèle l'affaire, il est impossible de savoir combien de téléphones sont concernés.

La NSA et son homologue britannique le GCHQ ont dérobé des quantités "sidérantes" de clefs de cryptage de cartes SIM, leur permettant d'intercepter en toute discrétion les communications des utilisateurs de ces cartes, selon The Intercept, le site américain de journalisme d'investigation jeudi.  Selon The Intercept, la NSA (National security agency) et le GCHQ (Government communications headquarters) sont entrées dans les réseaux informatiques des fabricants de carte SIM pour dérober ces clefs, notamment dans celui du géant mondial Gemalto.

"Impossible de savoir combien de clefs ont été volées"

"Le GCHQ, avec le support de la NSA, a puisé dans les communications privées" d'ingénieurs et d'autres salariés du groupe "dans de multiples pays", pour parvenir à dérober ces clefs, écrit The Intercept (animé par Glenn Greenwald, qui avait publié les révélations d'Edward Snowden).

D'autres fabricants de cartes SIM ont été visés, dans des intrusions visant à intercepter les clefs de cryptage de chaque puce au moment où l'industriel qui l'a fabriquée l'envoie à l'opérateur de télécommunications qui l'a achetée.  "Il est impossible de savoir combien de clefs ont été volées par la NSA et le GCHQ, mais même en utilisant des hypothèses conservatrices, le nombre est sidérant", selon le site d'information.

La NSA par exemple était déjà capable en 2009 de "traiter entre 12 et 22 millions de clefs par seconde", pour pouvoir les utiliser plus tard au besoin pour écouter des conversations ou intercepter des mails, selon The Intercept.

Dans un communiqué, Gemalto a indiqué qu'elle prenait "très au sérieux" les affirmations de The Intercept.  "Nous allons consacrer toutes les ressources nécessaires (...) pour comprendre la portée de ces techniques sophistiquées utilisées pour intercepter les données sur les cartes SIM", a indiqué l'entreprise.  Chaque carte SIM est dotée de clefs de cryptage pour coder les communications avec l'opérateur de télécommunication. Détenir les clefs d'une carte permet de reconstituer toute ces communications.

 

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Les films hollywoodiens de Daesh: ils le sont vraiment !

vendredi 20 février 2015 à 10:40
Les films hollywoodiens de Daesh: ils le sont vraiment !

L’année 2014 fut un tournant réel dans l’action médiatique du groupe terroriste Daesh (ou Etat islamique) en Syrie, en Irak, au Moyen Orient et en Afrique du nord. Tout le monde suit avec étonnement les multiples vidéos et enregistrements sur les exécutions, montées avec une haute expertise à laquelle on ne s’attend pas en parlant d’un groupe qui combat sur le terrain.

Des productions à des millions de dollars

Les films produits et diffusés par Daesh via les différents moyens de communications montrent que d’importantes sociétés de production se tiennent derrière le montage des opérations d’exécution et des décapitations.

En effet, l’uniforme que Daesh fait porter aux miliciens et les techniques de photographie de haute qualité HD, le montage, les effets audio-visuels qui rivalisent avec ceux des films cinématographiques, ne diffèrent pas de ceux produits par la  firme cinématographique internationale américaine Hollywood.

Des experts américains ont estimé à 200 mille dollars le coût d’un film de 16 minutes montrant l’exécution de 22 soldats syriens dans la province de Raqqa l’an dernier. Ces mêmes experts ont précisé que la photographie a eu lieu dans des endroits divers, soulignant qu’un travail pareil nécessite une équipe experte et une connaissance des domaines cinématographique et communicationnel.

daoushien

Ledit groupe terroriste avait publié un livre de 400 pages sur ses sites sur la toile, regroupant ses opérations menées en Irak et en Syrie. En marge de ce travail, le groupe a fait montrer son bilan financier et des illustrations sur les voies d’acheminement de l’argent, comme toute autre société commerciale.
Des studios d’Hollywood produisent les films de Daesh!

Selon le site National Report, les autorités fédérales US ont arrêté 8 personnes accusées d’incitation et de soutien au terrorisme à travers la production de vidéos de Daesh sur la décapitation de ses otages.
Depuis un bon moment, on suspecte que les séquences vidéo diffusées par ce groupe sont produites par des parties tierces, compte tenu de la haute qualité de photographie, et de grandes capacités de réalisation. « Mais personne ne pouvait se figurer qu’une firme américaine soit impliquée dans ce fait », ajoute ledit site.

En effet, les autorités US ont perquisitionné les locaux de la compagnie « Productions Final Solution », et arrêté six personnes, et deux autres dans leurs domiciles. Toutefois, leurs noms n’ont jamais été divulgués.
La compagnie précitée est spécialisée dans la production de vidéo à haute résolution: elle prend à son compte toutes les étapes du montage, dont l’ajout des effets audio-visuels des annonces publicitaires.
Le même site a souligné que la firme US a produit des séquences vidéo propres à Daesh dans des studios d’Hollywood, sous la couverture de production de vidéos d’annonces.

Le responsable du bureau des renseignements à Los Angeles a indiqué que la police a mis la main sur des données brutes téléchargées sur les ordinateurs de la firme, sans révéler comment les forces sécuritaires sont parvenues à ces vidéos.

Mais d’après le site, ces forces ont interrogé un groupe de prisonniers détenus en Irak, et ont découvert des séquences vidéo envoyées par des serveurs pour le transfert de dossiers codés à un producteur présent dans un certain endroit aux Etats-Unis.

Les autorités US, feignant d’ignorer l’implication des firmes américaines, avaient exprimé leurs craintes face aux « terroristes locaux » qui travaillent pour le compte de Daesh. Celles-ci considèrent que Final Solution coopère avec d’autres studios et d’autres producteurs pour promouvoir des vidéos de Daesh afin d’assurer des recettes financières, ce qui n’est pas nouveau pour les firmes hollywoodiennes qui font tout en échange de l’argent.

5 jeunes portugais dirigent la production

decapitation

Dans le même cadre, la haute qualité des films produits a été attribuée par le journal britannique Sunday Times à cinq jeunes Portugais  qui supervisent les films de décapitation.

Dans une enquête précédente, le journal en question a révélé qu’un jeune portugais, Niro Sraïva, dirige ce groupe qui a voyagé en Grande-Bretagne pour passer un long séjour sous les yeux des renseignements britanniques avant de partir combattre à côté de Daesh en Syrie.

L’enjeu des films de Daesh

Dans un rapport publié par les Nations Unies sur Daesh, on indique que le groupe terroriste vise deux objectifs à travers la publication de ses vidéos:
1-     Intimider la population civile dans les régions sous son contrôle.
2-    Attirer de nouveaux combattants étrangers et des aides financières supplémentaires.

Le rapport indique que Daesh oblige les civils à assister en direct aux exécutions et aux décapitations, et les parents des jeunes de l’opposition à regarder le meurtre de leurs fils pour les effrayer.
Bref, si la production d’un court-métrage sur une décapitation a coûté 200 mille dollars, comment Daesh finance-t-il alors tous ses films atroces hollywoodiens?

Traduit à partir du site arabe d’al-Manar

http://www.almanar.com.lb/french/adetails.php?eid=220835&cid=13&fromval=1&frid=13&seccatid=15&s1=1

 

Lu ici

Accord USA/Turquie pour envoyer du matériel et des instructeurs aux "rebelles" syriens

jeudi 19 février 2015 à 23:36
Accord USA/Turquie pour envoyer du matériel et des instructeurs aux "rebelles" syriens

Les États-Unis et la Turquie ont signé un accord pour entraîner et équiper les rebelles syriens modérés, a annoncé le ministère turc des Affaires étrangères, jeudi.

L’état-major américain a indiqué qu’il prévoyait d’envoyer plus de 400 soldats, y compris des membres des forces spéciales, pour entraîner les combattants appartenant à des groupes modérés syriens dans des centres installés hors de Syrie.

« L’accord a été signé par le secrétaire adjoint du ministère des Affaires étrangères et par l’ambassadeur des États-Unis », a dit un responsable turc.

Les États-Unis envisagent d’entraîner environ 5 000 combattants syriens par an sur une durée de trois ans. L’Arabie saoudite et le Qatar, mais également la Turquie, ont officiellement proposé d’abriter ces camps d’entraînement.

Ankara considère l’Armée syrienne libre comme un acteur essentiel dans le conflit syrien mais le groupe est miné par des divisions internes et a enregistré des revers face aux troupes loyalistes et face à d’autres factions rebelles.

 

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