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Traité transatlantique : plus de pesticides dans ton assiette il y aura

mardi 13 janvier 2015 à 21:55
Traité transatlantique : plus de pesticides dans ton assiette il y aura

Avec le partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) en cours de négociation entre les États-Unis et l'Union européenne (UE), celle-ci devrait probablement être plus indulgente quant à la présence de pesticides dans les aliments. C'est ce que révèlent des documents publiés mercredi 7 janvier par la Commission européenne. 

Les craintes des associations semblent bien fondées : avec le TTIP, qui vise à aplanir toute entrave commerciale entre les États-Unis et l'UE, la sécurité des aliments de ce côté-ci de l'Atlantique pourrait en prendre un sacré coup. Du moins avec les pesticides, pour lesquels l'UE emploie des limites maximales de résidus très inférieures à celles des États-Unis. Selon des 
documents de négociationrendus publics mercredi par la Commission européenne, cédant ainsi aux demandes de transparence, l'UE propose aux États-Unis que « les tolérances et les limites maximales de résidus [LMR] adoptées par la commission du Codex Alimentarius soient appliquées par les deux parties après l'entrée en vigueur de l'accord, sans délai excessif » [1]. 

Or les limites fixées par le Codex Alimentarius, programme sous l'égide de l'ONU [2], sont le plus souvent supérieures à celles en vigueur dans l'UE, comme le révèle 
un rapport publié mercredi par le Center for International Environmental Law(CIEL). Selon l'association américaine, rien d'étonnant à cela : le Codex est « sous influence des États-Unis et du lobby industriel ». 

Des LMR toujours plus basses dans l'UE 

Entre l'UE et le Codex, les différences sont parfois d'un facteur de 2 à 5, mais souvent bien plus. Ainsi pour la diphénylamine dans les pommes : dans l'UE, la LMR est fixée à 0,01 mg/kg, alors que le Codex prône une valeur 1.000 fois plus élevée, de 10 mg/kg - chiffre en vigueur aux États-Unis. 

A l'inverse, ce dernier pays a opté pour des valeurs au minimum similaires à celles du Codex Alimentarius, mais souvent plus élevées. C'est donc un compromis pour le moins bancal que la Commission propose aux États-Unis, par lequel les consommateurs européens devraient ingérer bien plus de pesticides que par le passé. 

Plus délicat, que va-t-il se passer pour les 82 pesticides interdits dans l'UE, mais autorisés aux États-Unis? Pour le CIEL, « l'approche prônée par l'industrie des pesticides [qui suit de près les négociations en cours, ndlr] conduirait à réintroduire ces substances dans l'UE, malgré les nombreuses preuves que ces risqué ne peuvent être prédits ou contrôlés, et que l'exposition devrait ainsi être limitée ». 

« Le plus petit dénominateur commun » 

En matière de sécurité des aliments, c'est donc la politique du « plus petit dénominateur commun » qui a été choisie, dénonce le CIEL. La Commission se défend toutefois de vouloir sacrifier la protection des consommateurs à des impératifs commerciaux : « aussi bien les États-Unis que l'UE se sont engagés à ce que le TTIP ne change rien à leurs règles respectives de sécurité des aliments ». 

« L'UE conservera ses restrictions sur l'emploi d'hormones et de promoteurs de croissance dans les élevages, tout comme les États-Unis gardera les siennes sur les contaminants microbiens », ajoute-t-elle. 

Hasard du calendrier ou non, le département américain à l'agriculture (USDA) a annoncé fin décembre la reprise des importations de bœuf européen, levant ainsi l'embargo en place depuis 1998 en raison de la crise de la vache folle (voir le
JDSA). Ce qui, dans le contexte actuel, a peu de chances d'être un geste gratuit. 

Notes : 

[1] Seule exception notable, des divergences de LMR pourront subsister lorsque «l'importateur [aura] émis des réserves auprès de la commission du Codex Alimentarius». 

[2] Il s'agit d'un programme commun de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

 

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Certains virus nous rendraient plus intelligents

mardi 13 janvier 2015 à 18:58
Crédits : Chevalier G, Suberbielle E, Monnet C, Duplan V, Martin-Blondel G, Farrugia F, Le Masson G, Liblau R, Gonzalez-Dunia D

Crédits : Chevalier G, Suberbielle E, Monnet C, Duplan V, Martin-Blondel G, Farrugia F, Le Masson G, Liblau R, Gonzalez-Dunia D

Certains "virus" insérés dans notre ADN, appelés rétrovirus endogènes, joueraient un rôle crucial dans le bon fonctionnement de notre cerveau, révèle une étude suédoise. 


On le sait, la grande majorité de notre génome est constituée de séquences qui ne codent pour aucune protéine. 

Et au sein de cet ADN non codant, se trouvent les rétrovirus endogènes : des virus qui, au fur et à mesure de notre évolution, ont peu à peu été intégrés par notre ADN. Environ 5 % de notre ADN serait ainsi constitués de rétrovirus endogène. 

Or, une nouvelle étude révèle que certains de ces rétrovirus endogènes joue un rôle crucial dans notre fonctionnement cérébral : en effet, ils auraient une activité de régulation sur les gènes qui s'expriment dans notre cerveau, par exemple en activant tel ou tel gène, ou encore en lui indiquant quand il doit s'exprimer. En d'autres termes, ces rétrovirus endogènes joueraient un rôle important dans nos facultés cérébrales. 

Selon le biologiste Johan Jakobsson (Université de Lund, Suède) et ses collègues, l'activité de ces rétrovirus endogènes expliquerait notamment pourquoi les cellules de notre cerveau sont capables d'avoir un comportement aussi dynamique et multiforme. 

D'après les auteurs de cette étude, une meilleure compréhension du rôle joué par les rétrovirus endogènes de notre ADN sur nos fonctions cérébrales pourrait également permettre de mieux comprendre les circonstances d'apparition de plusieurs maladies, comme les maladies neurodégénératives, les maladies mentales ou encore les tumeurs cérébrales. 

Ces travaux ont été publiés le 6 janvier 2015 dans la revue Cell Reports, sous le titre 
"TRIM28 Represses Transcription of Endogenous Retroviruses in Neural Progenitor Cells".

 

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Nouvelle vidéo des frères Kouachi à Charlie Hebdo

mardi 13 janvier 2015 à 18:34
Nouvelle vidéo des frères Kouachi à Charlie Hebdo

La scène se déroule juste après la tuerie de Charlie Hebdo, quand la voiture des frères Kouachi croise le chemin de celle de la police. Des images effrayantes mises en ligne par la chaîne anglaise SkyNews.

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Benjamin Netanyahu déclare la guerre à l'Islam: 1,3 milliard d'individus sur Terre !

mardi 13 janvier 2015 à 16:54
Pas d'amalgame ?

Pas d'amalgame ?

 

On pourrait presque croire que Netanyahou n'est venu en France que pour assurer le service après-vente, et s'assurer que les choses iront dans le sens qu'il souhaite. Il ne s'embarrasse pas de formules, il désigne clairement sa cible : l'Islam. 

Il ne veut pas la guerre contre l'islamisme, l'Islam radical, ou toute autre formule bien de chez nous, mais contre l'Islam tout court, c'est à dire contre 1,3 milliard d'individus sur Terre. En bref, une guerre mondiale. 

 

 


 

Source RI

Benjamin Netanyahu déclare la guerre à l'Islam: 1,3 milliard d'individus sur Terre !

Arabie saoudite (présente à Paris) : 1.000 coups de fouet pour Raif Badawi, blogueur « trop critique »

mardi 13 janvier 2015 à 15:12
Arabie saoudite (présente à Paris) : 1.000 coups de fouet pour Raif Badawi, blogueur « trop critique »

Raif Badawi, blogueur saoudien, a commencé à purger sa peine de 10 ans de prison et 1.000 coups de fouet répartis sur 20 semaines.

Le blogueur saoudien Raif Badawi a reçu, vendredi, devant la mosquée al-Jafali à Jeddah (Arabie saoudite), les 50 premiers coups de fouet en public sur les 1.000 voulus par sa condamnation.

Ainsi, durant vingt semaines, cet homme de 30 ans recevra 50 coups de fouet. En décembre dernier, le tribunal pénal de Jeddah a confirmé la condamnation à dix ans de prison, 1.000 coups de fouet et à un amende exorbitante d’un million de rials saoudiens (environ 2,5 millions de dirhams). Il est également interdit de voyager pendant 10 ans à sa sortie de prison.

Raif Badawi est accusé d’avoir été trop critique vis-à-vis des autorités politiques, d’avoir plaidé pour la Saint-Valentin, d’appeler à des mesures libérales dans le pays et « insultes envers l’Islam ».

Ces 50 coups de fouets infligés vendredi à ce blogueur interviennent alors que l’Arabie saoudite a défilé dimanche à Paris, en la personne du numéro 2 de son ministère des Affaires étrangères. Le message de cette marche était de s’opposer au terrorisme et défendre la liberté d’expression.

Amnesty International et Reporters sans frontières ont dénoncé cette « condamnation inhumaine, contraire au droit international ». Raif Badawi est le lauréat du prix Reporters sans frontières 2014. Son site internet Liberal Saudi Network a été fermé.

Les punitions corporelles ne sont pas nouvelles en Arabie saoudite, mais fouetter en public un militant pacifique qui a seulement exprimé ses idées envoie un message hideux d’intolérance.

Sarah Leah Whitson, directrice de Human Rights Watch au Moyen-Orient et en Afrique du nord.

Différentes ONG’s ainsi que les Etats-Unis ont appelé le Roi Abdallah ben Abdelaziz al-Saoud à accorder une grâce à Raif Badawi.

M.C.

 

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