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Curiosity découvre du méthane sur Mars, avec lui, une possibilité de vie microbienne actuelle

mercredi 17 décembre 2014 à 09:04
Curiosity découvre du méthane sur Mars, avec lui, une possibilité de vie microbienne actuelle

Le Rover américain Curiosity a mesuré récemment des émanations régulières de méthane sur Mars. Une véritable surprise pour les scientifiques, qui pourrait "signaler la présence du vie microbienne passée ou actuelle". Mais la prudence reste de mise. Explications.

C'est une surprise totale, de l'aveu même de certains scientifiques. Le robot américain Curiosity a détecté près de la surface de Mars des émanations régulières de méthane. C'est ce qu'ont indiqué ce mardi des scientifiques de la mission, sans avoir pu déterminer l'origine de ce gaz qui, sur notre planète Terre, provient à 95% de micro-organismes.

Les résultats de ces observation publiés dans la revue américaine Science qui paraîtra jeudi, ont fait l'objet d'une présentation à la conférence annuelle de l'American Geophysical Union réunie à San Francisco cette semaine.

A partir d'informations récoltées pendant plus de vingt mois depuis novembre 2013 à l'aide d'un spectromètre et du laboratoire SAM (Sample Analysis at Mars) embarqué à bord de Curiosity, ces chercheurs ont constaté que les émissions régulières de méthane dans le cratère de Gale où le robot explorateur s'est posé en août 2012, étaient moitié moins importantes que ce qu'ils pensaient trouver.

 

Ces émanations très faibles proviennent de la décomposition de la poussière du sol sous l'effet de la lumière du soleil et des matériaux organiques transportés par les météorites.

Des émanations plus surprenantes

 

Mais ils ont aussi découvert que les niveaux de méthane dans le cratère près de l'endroit où se trouvait Curiosity "connaissaient des pics dix fois plus élevés - que le niveau constant de 0,7 part par milliard - et ce à quatre reprises en l'espace de seulement 60 jours martiens ce qui est surprenant étant donné que ce gaz a une durée de vie d'environ 300 ans", expliquent-ils.

 

"Ces résultats suggèrent que le méthane est produit occasionnellement ou s'échappe du sol près du cratère de Gale et qu'il se disperse rapidement une fois que ces sources se tarissent", poursuivent ces chercheurs.

 

"Nous pouvons désormais dire qu'il y a du méthane par moment dans l'atmosphère de Mars et que des molécules organiques sont conservées dans des roches martiennes anciennes à certains endroits", a dit lors d'une conférence de presse John Grotzinger, de l'Institut de technologie de Californie (Caltech), responsable scientifique de la mission Curiosity.

Des éléments-clés à l'existence de la vie

En comparaison dans l'atmosphère terrestre on compte 1.750 parties de méthane par milliards qui correspondant à des milliards de tonnes contre seulement quelques dizaines de milliers de tonnes dans l'atmosphère martienne.

 

Sushil Atreya a aussi indiqué que selon ces observations, ces émanations de méthane devaient être assez proches de Curiosity à l'intérieur du cratère ou près de ces bords.

 

Le robot Curiosity ne dispose pas d'instrument permettant d'établir l'existence de la vie sur la planète rouge. L'objectif de cette mission était d'établir si Mars dans un passé lointain réunissait les conditions nécessaires à l'existence de la vie microbienne ce qui a été fait. Le robot a ainsi démontré que l'eau coulait à une certaine époque sur la planète et que d'autres éléments-clés à l'existence de la vie étaient présents.

 

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Le Krach historique du rouble créé la panique en Russie

mercredi 17 décembre 2014 à 08:55
Les USA en pleine crise économique attaquent la Russie et son Rouble, nouvelle étape avant l'affrontement militaire

Les USA en pleine crise économique attaquent la Russie et son Rouble, nouvelle étape avant l'affrontement militaire

Cette dégringolade continue ravive le souvenir de 1998, lorsque l’effondrement du rouble avait conduit, en quelques jours, à un défaut de la Russie sur sa dette.

 

Le rouble continue sa descente aux enfers. Après sa chute de près de 10% lundi, la monnaie russe s’est effondrée de 20% mardi 16 décembre, atteignant de nouveaux records de faiblesse face au dollar (80 roubles pour un dollar) et à l’euro (100 roubles pour un euro). Il s’agit d’un choc d'une ampleur qui n'avait plus été observée depuis 15 ans. Depuis le début de l'année, le rouble a cédé près de la moitié de sa valeur face au dollar. Cette dégringolade continue ravive le souvenir de 1998, lorsque l’effondrement du rouble avait conduit, en quelques jours, à un défaut de la Russie sur sa dette. Tour d’horizon des questions que pose cette crise.

 

1. Pourquoi le rouble s’effondre ?

 

La chute de la monnaie russe tient principalement à trois facteurs : la spéculation contre le rouble, le recul du prix du baril de pétrole et les sanctions occidentales prises contre la Russie en raison de son rôle dans la crise ukrainienne. "L’élément fondamental de cet effondrement est d’abord la très grosse spéculation contre la monnaie russe, juge l’économiste Jacques Sapir. Depuis plusieurs semaines mais surtout depuis vendredi 12 décembre, on assiste à un fort mouvement spéculatif contre le rouble et cela émane pour une bonne partie de spéculateurs russes."

 

La chute du pétrole contribue aussi fortement à cette crise. Mardi, le baril de Brent a plongé sous les 60 dollars pour la première fois depuis juillet 2009. "C’est une très mauvaise nouvelle pour la Russie qui en est extrêmement dépendante, analyse François Chevallier, en charge de la stratégie à la Banque Leonardo. Cela va lui faire perdre d’énormes recettes".

 

En effet, la Russie tire de l’or noir la moitié de ses revenus budgétaires. Et la banque centrale a dressé lundi un tableau noir de l’année à venir, avertissant que le produit intérieur brut du pays pourrait chuter de 4,5% à 4,8% si les prix du pétrole se maintiennent autour de 60 dollars le baril. Le gouvernement russe prévoit d’ailleurs une récession en 2015 (-0,8 %), après une croissance d’environ 0,6 % cette année.

 

D’autres facteurs, comme une série de sanctions européennes et américaines sans précédent contre Moscou dans le cadre de la crise ukrainienne, plombent l’économie russe. "Il est vrai que les banques occidentales ont la trouille du gouvernement américain et ne prêtent quasiment plus à la Russie en dollars, soutient Jacques Sapir. Mais ces sanctions n’ont que peu d’impact par rapport à la spéculation et à la baisse du prix du pétrole".

 

2. Quelles conséquences ?

 

Pour les ménages, les conséquences de l'affaiblissement de la monnaie nationale sont déjà très concrètes. La hausse des prix approche déjà 10% sur un an et promet de s'envoler encore. Les autorités ont notamment vu ces derniers jours réapparaître les étiquettes en devises étrangères dans certains magasins, des étiquettes fréquentes dans les années 1990. Cette valse des prix provoque une fièvre d’achats, certains Russes se pressant pour acheter du matériel électronique, meubles ou même voitures avant de voir leurs prix flamber.

 

La Russie est aussi confrontée à un départ des capitaux : 128 milliards de dollars (103 milliards d’euros) se sont "envolés" en 2014, selon la Banque centrale de Russie (BCR).

 

Cette chute du rouble corrélée à la baisse du prix du pétrole a également eu des conséquences en France et en Allemagne. Signe de l’inquiétude des investisseurs, les actifs les plus sûrs comme les dettes des Etats connaissent une forte demande. Les taux d'emprunt à 10 ans de l'Allemagne (0,601%) et de la France (0,877%) ont ainsi touché mardi de nouveaux plus bas historiques sur le marché obligataire.

 

3. Que peut faire la Russie ?

 

Le gouvernement russe est déjà passé à l’action. Dans la nuit de lundi à mardi, il a, fait exceptionnel, augmenté de 6,5 points son taux directeur à 17%, contre 10,5% auparavant et 5,5% au début de l'année. "Cela n’a eu aucune efficacité mardi puisque le rouble a encore plus chuté que lundi, juge Jacques Sapir. Et même si la Russie augmente encore son taux, cela ne changera rien car les spéculateurs pourront continuer à spéculer contre le rouble".

 

Le site Lenta.ru, a d’ailleurs calculé qu’avec un taux directeur à 17%, un crédit immobilier sera ainsi désormais accordé avec un taux d'au moins 22%, un niveau difficile à tenir par des ménages au pouvoir d'achat malmené par la hausse des prix.

 

Dans ce contexte, l'idée d'introduire des restrictions sur les mouvements de capitaux est de plus en plus évoquée. "C’est la meilleure solution même si cela peut avoir un coût politique", répond Jacques Sapir. "C’est un peu la dernière arme qu’il reste à la Russie mais ce n’est pas un très bon signal car c’est un message de fermeture et cela ne redonnera pas confiance en la monnaie russe", souligne François Chevallier.

 

Autre hypothèse : faire intervenir la Banque centrale de Chine. "La Banque centrale de Russie peut s’entendre avec la Banque centrale de Chine et injecter d’énormes quantités de dollars, c’est-à-dire entre 100 et 120 milliards de dollars en quelques semaines, imagine Jacques Sapir. Elle prendrait alors les spéculateurs à contrepied et leur ferait perdre beaucoup d’argent. C’est toutefois peu probable car le gouvernement russe n’acceptera sans doute pas de se mettre dans la main des Chinois".

 

Vladimir Poutine devrait apporter un début de réponse à ces questions jeudi. Le chef de l'Etat russe doit passer un grand oral devant des centaines de journalistes russes et étrangers qui devrait faire la part belle à la situation économique.


http://www.challenges.fr/economie/20141216.CHA1542/effondrement-du-rouble-l-economie-russe-est-au-bord-du-chaos.html

Au bord de la guerre et de l'effondrement économique (Paul Craig Roberts)

mercredi 17 décembre 2014 à 07:51
Au bord de la guerre et de l'effondrement économique (Paul Craig Roberts)

Au cas où un de mes lecteurs me demanderait si je peux lui donner quelques bonnes nouvelles. La réponse est : pas si je dois vous mentir comme le font « votre » gouvernement et les médias traditionnels. Si vous voulez de fausses « bonnes nouvelles » vous avez besoin de retourner dans la matrice. En échange de moins de stress et d'inquiétude, vous serez conduits inconsciemment vers la ruine financière et l'Armageddon nucléaire. 

Si vous souhaitez être prévenus, et peut-être préparés à ce que « votre » gouvernement vous apporte, et avoir une quelconque petite chance de réorienter le cours des événements, lisez et soutenez ce site. C'est votre site. Je connais déjà ces choses. J'écris pour vous. 


Les néoconservateurs, un petit groupe de fauteurs de guerre fortement alliés avec le complexe militaro-industriel et Israël, nous a donné l'invasion de la Grenade (1) et les Contras dans l'affaire du Nicaragua (2). Le Président Reagan les a congédiés, et ils ont été poursuivis mais par la suite graciés par le successeur de Reagan, George Bush. 

Installés dans les think-tanks et protégés par l'argent israélien et le complexe militaire/sécurité, les néoconservateurs ont resurgi sous l'administration Clinton et ont conçu l'éclatement de la Yougoslavie, la guerre contre la Serbie et l'expansion de l'OTAN aux frontières de la Russie. 

Les néoconservateurs ont dominé le régime George W. Bush. Ils ont contrôlé le Pentagone, le Conseil National de Sécurité, le Bureau du Vice-Président, et bien d'autres choses. Les néoconservateurs nous ont donné le 11 Septembre et son camouflage, les invasions de l'Afghanistan et de l'Irak, le début de la déstabilisation du Pakistan et du Yémen, l'AFRICOM, l'invasion de l'Ossétie du Sud par la Géorgie, la disparition du Traité ABM, l'espionnage inconstitutionnel et illégal des citoyens américains sans mandat judiciaire, la perte des protections constitutionnelles, la torture et les manquements du pouvoir exécutif vis à vis de la loi, du Congrès et du pouvoir judiciaire. En bref, les néoconservateurs ont jeté les bases pour la dictature et pour 3ème Guerre Mondiale. 

Le régime Obama n'a tenu responsable de crimes aucune personne du régime Bush, créant ainsi un précédent qui met le pouvoir exécutif au-dessus de la loi. Au lieu de cela, le régime Obama poursuit les dénonciateurs qui disent la vérité sur les crimes du gouvernement. 

Les néoconservateurs restent très influents sous le régime Obama. A titre d'exemples, Obama a nommé la néoconservatrice Susan Rice comme conseillère en sécurité nationale. Obama a nommé la néoconservatrice Samantha Power comme ambassadrice américaine aux Nations Unies. Obama a nommé la néoconservatrice, Victoria Nuland, en tant que Secrétaire d'Etat adjoint. Le bureau de Nuland, en collaboration avec la CIA et les ONG financées par Washington, a organisé le coup d'Etat des USA en Ukraine. 

Le néoconservatisme est la seule idéologie politique existante. C'est l'idéologie « America über alles ». Les néoconservateurs croient que l'Histoire a choisi les Etats-Unis pour exercer leur hégémonie sur le monde, ce qui rend leur pays « exceptionnel » et « indispensable ». Obama lui-même l'a tout autant déclaré. Cette idéologie donne aux néoconservateurs une énorme confiance, tout comme la conclusion de Karl Marx disant que l'Histoire avait choisi les travailleurs pour être la classe dirigeante, avait donné confiance aux communistes des premières heures. 

Cette confiance en eux-même rend les néoconservateurs téméraires. 

Pour faire avancer leur agenda, les néoconservateurs usent de propagande sur les populations des États-Unis et des états vassaux de Washington. Les « presse-titués » livrent les mensonges des néoconservateurs au public crédule : la Russie a envahi et annexé les provinces ukrainiennes ; Poutine a l'intention de reconstituer l'empire soviétique ; La Russie est un état de gangsters sans démocratie ; La Russie est une menace pour les pays baltes, la Pologne et toute l'Europe nécessitent un renforcement militaire US/OTAN sur les frontières avec la Russie ; La Chine, un allié russe, doit être militairement contenue par de nouvelles bases navales et aériennes américaines autour de ses frontières et par des contrôles de ses voies maritimes. 

Les néoconservateurs et le président Obama ont rendu tout à fait clair que les Etats-Unis n'acceptent pas la Russie et la Chine comme pays souverains avec des politiques économiques et étrangères indépendantes des intérêts de Washington. La Russie et la Chine ne sont acceptables qu'en tant qu'états vassaux, comme le Royaume-Uni, l'Europe, le Japon, le Canada et l'Australie. 

De toute évidence, la formule néoconservatrice est une formule pour la guerre finale. 

Toute l'humanité est menacée par une poignée d'hommes et de femmes mal installés à des postes de pouvoir à Washington. 

La propagande anti-Russie est passée à la vitesse supérieure. Poutine est le « nouvel Hitler ». Daniel Zubov rend compte d'une conférence conjointe tenue par trois think-tanks américains. Cette conférence a accusé la Russie des échecs de la politique étrangère de Washington. Lisez cet article :
http://sputniknews.com/columnists/2... 
pour voir comment fonctionnent les néoconservateurs pour contrôler les explications. Même Henry Kissinger est attaqué pour avoir dit la vérité évidente que la Russie a un intérêt légitime en Ukraine, une partie des terres longeant la Russie sont situées dans la sphère légitime d'influence russe. 

Depuis le régime Clinton, Washington a agi contre les intérêts russes. Dans son livre à paraître, « Mondialisation de la guerre : la longue guerre de l'Amérique contre l'humanité », le professeur Michel Chossudovsky présente une évaluation réaliste du niveau de proximité jusque auquel Washington a amené le monde vers sa disparition dans une guerre nucléaire. Ce passage est tiré de la préface : 

La « Mondialisation de la guerre » est un projet hégémonique. Des opérations militaires et de renseignement majeures et secrètes sont en cours simultanément au Moyen-Orient, en Europe de l'Est, en Afrique subsaharienne, en Asie centrale et dans l'Extrême-Orient. L'agenda militaire américain combine à la fois des théâtres d'opérations majeurs et des actions secrètes orientées vers les États souverains déstabilisateurs. 

En vertu d'un agenda militaire mondial, les actions entreprises par l'Alliance militaire occidentale (US-OTAN-Israël) en Afghanistan, au Pakistan, en Palestine, en Ukraine, en Syrie et en Irak sont coordonnées aux plus hauts niveaux de la hiérarchie militaire. Nous ne fonctionnons pas en opérations militaires et de renseignement désordonnées. En Juillet-Août 2014 l'attaque sur Gaza par les forces israéliennes a été menée en étroite consultation avec les États-Unis et l'OTAN. À leur tour, les actions en Ukraine et leur calendrier coïncidaient avec le déferlement d'attaque sur Gaza. 

Aussi les entreprises militaires sont étroitement coordonnées avec un processus de guerre économique qui consiste non seulement à imposer des sanctions sur les pays souverains mais aussi dans des actes délibérés de déstabilisation des marchés financiers et monétaires en vue de saper les économies nationales des ennemis. 

Les Etats-Unis et leurs alliés ont lancé une aventure militaire qui menace l'avenir de l'humanité. Au moment où nous mettons sous presse, les forces des États-Unis et de l'OTAN ont été déployées en Europe orientale. En vertu d'un mandat humanitaire une intervention de l'armée américaine se déroule en Afrique subsaharienne. Les États-Unis et ses alliés menacent la Chine avec le « Pivot vers l'Asie » du Président Obama. 

Par ailleurs des manœuvres militaires sont menées aux portes de la Russie, lesquelles pourraient conduire à une escalade. 

Les frappes aériennes américaines engagées en Septembre 2014 et dirigées contre l'Irak et la Syrie sous le prétexte de s'en prendre à l'État Islamique sont parties d'un scénario d'escalade militaire s'étendant de l'Afrique du Nord et de la Méditerranée orientale à l'Asie centrale et du Sud. L'alliance militaire occidentale est dans un état de préparation avancé. 

« Et ainsi soit la Russie » 

Comme je l'ai souvent remarqué, les Américains sont un peuple insouciant. Ils ne sont tout simplement pas au courant. Supposons qu'ils soient au courant, supposons que toute la population ait compris le danger, quelque chose pourrait-il être fait, ou les Américains insouciants sont-ils tombés sous le contrôle de la police d'état que Washington a créé ? 

Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup d'espoir dans le peuple américain. Le peuple américain ne peut pas dissocier un leader véritable d'un factice, et les élites dirigeantes privées ne permettront pas à de vrais leaders d'émerger. En outre, il n'y a aucun mouvement organisé en opposition avec les néoconservateurs. 

L'espoir vient de l'extérieur du système politique. L'espoir est que le château de cartes ainsi que les marchés truqués érigés par les décideurs politiques pour le bénéfice des 1% s'effondrent. David Stockman considère ce résultat comme très probable. L'effondrement que Stockman voit arriver est le même effondrement que j'avais signalé. En outre, le nombre de cygnes noirs(3) qui peuvent produire l'effondrement sont quand même plus nombreux que ce que Stockman identifie correctement. Certains organismes financiers s'inquiètent d'un manque de liquidité dans le revenu fixe (obligations) et sur le marché des produits dérivés. Barbara Novack, co-présidente de Black Rock, exerce un fort lobbying pour un mécanisme de sauvetage des produits dérivés. 

L'article de David Stockman est important. Lisez-le jusqu'à ce que vous compreniez, et vous en saurez plus que la plupart de tout le monde : 


http://www.lewrockwell.com/&hel... 

Beaucoup vont se demander : Si la richesse des 1% est vulnérable à l'effondrement économique, la guerre va-t-elle être lancée pour protéger cette richesse et va-t-on reprocher aux Russes ou aux Chinois les difficultés qui submergent la population américaine ? Ma réponse est que le type d'effondrement que j'attends, et que David Stockman et sans doute d'autres attendent, présente le gouvernement dans une telle instabilité sociale, politique et économique que l'organisation d'une grande guerre devienne impossible. 

Alors que l'impuissance politique du peuple américain et que la vassalité du monde occidental n'impose aucune contrainte sur Washington, l'effondrement économique entraîne des révolutions et la disparition de l'ordre existant. 

Et aussi difficile serait-il pour les gens de survivre à l'effondrement, les chances de survie restent plus élevées que dans le cas d'une guerre nucléaire. 

(1) 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Invasi... 

(2) 
http://fr.wikipedia.org/wiki/Contras 

(3) référence à la « théorie du cygne noir » désignant un événement imprévisible qui a une faible probabilité de se produire 

Traduction : Rochelle Cohen 

Source : 
http://www.paulcraigroberts.org 

www.agenceinfolibre.fr

 

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Le grand mensonge ... Comment l'industrie de la santé a dramatisé la crise de l'Ebola pour obtenir plus de fonds

mercredi 17 décembre 2014 à 07:44
Le grand mensonge ... Comment l'industrie de la santé a dramatisé la crise de l'Ebola pour obtenir plus de fonds

« L’actuelle épidémie d’Ebola est l’urgence sanitaire la plus grave et la plus aigüe des temps modernes », a déclaré Ian Smith, Directeur Exécutif de l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) lors d’une conférence de presse à la mi-octobre.

 

ais peut-on assimiler l’épidémie de l’Ebola à celle de la grippe espagnole qui aurait emporté entre 60 et 150 millions de personnes, ou celle du Sida, qui a coûté la vie de 35 millions d’autres ? Certainement pas, répond Michael Fumento dans le New York Post. Il affirme que l’Ebola a fait l’objet d’une dramatisation exagérée qui a abouti à exagérer l’attention accordée à l’épidémie au détriment d’autres maladies avec une létalité bien supérieure.

Le lendemain de la déclaration de Smith, le New York Times avait prédit 10 000 nouveaux cas d’Ebola par semaine dès la première semaine du mois de décembre ; mais on n’a finalement déploré que 529 cas, et en moyenne, au cours des 3 dernières semaines, il n’y en a eu que 440.

En fait, l’épidémie avait déjà atteint son paroxysme lorsque Smith avait participé à la conférence de presse, comme le montrent des documents de l’OMS, qui indiquent que le pic de l’épidémie avait été franchi à la mi-septembre. Mais à cette époque, l’OMS réclamait un milliard de dollars pour tenter de juguler l’épidémie, tandis que le président américain Barack Obama s’était engagé à verser 1,26 milliard et à envoyer des troupes sur le terrain pour assister les équipes médicales africaines à lutter contre la maladie.

Selon Fumento, la notion des 10 000 nouveaux cas hebdomadaires serait une improvisation du responsable de la crise Ebola au sein de l’OMS, Bruce Aylward, et aucun calcul ne soutiendrait ce chiffre.

En août, l’OMS avait anticipé qu’il y aurait 20 000 cas au 2 octobre, et aux Etats-Unis, le Centers for Disease Control (CDC) a publié une estimation de 540 000 à 1,4 million de cas d’ici le 20 janvier 2015. Pour le moment, nous n’en sommes qu’à 19 000 cas, observe Fumento.

La Banque Mondiale, qui avait prédit que la crise de l’Ebola coûterait 36,2 milliards de dollars à l’Afrique, est revenue sur ce chiffre, et n’évalue plus désormais son impact qu’à 3 ou 4 milliards de dollars.

« Ne vous méprenez pas sur mes propos », tempère Fumento. « Nos troupes, et des gens comme Médecins Sans Frontières, ont accompli un travail gigantesque face à cette épidémie. Mais il est dingue de jeter plus de milliards pour l’Ebola, comme le Congrès semble voué à le faire (5 milliards de dollars), alors que le besoin réel serait de combattre des maladies endémiques moins « glamours » comme la malaria, la tuberculose et la diarrhée infantile, qui tuent chaque jour plus de personnes que l’Ebola n’en a tuées depuis le début de l’épidémie ».

Il conclut: « Quand l’OMS admettra finalement que l’épidémie n’a jamais atteint les niveaux qu’elle avit prédit, elle revendiquera certainement le crédit pour les nombres plus faibles, suggérant qu’une action rapide et intense aura permis d’éviter le désastre ».

 

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128 journalistes tués en 2014 à travers le monde, avec Israël en tête de liste des coupables

mardi 16 décembre 2014 à 20:49
Des journalistes prennent des photos dans la Bande de Gaza le 21 juillet,2014, pendant l’attaque israélienne sur l’enclave assiégée - Photo : Al-Akhbar/Yasser Kadih

Des journalistes prennent des photos dans la Bande de Gaza le 21 juillet,2014, pendant l’attaque israélienne sur l’enclave assiégée - Photo : Al-Akhbar/Yasser Kadih

Le Moyen-Orient est au sommet de la liste avec 46 journalistes tués, suivi de l'Asie avec 31, de l'Amérique Latine avec 27, de l'Afrique subsaharienne avec 14 et de l'Europe avec 10. 

Gaza a été l'endroit le plus dangereux pour les journalistes en 2014, avec 16 journalistes tués pendant l'attaque israélienne sur le territoire assiégé cet été. 

Le Ministère Palestinien de l'Information a diffusé une vidéo en septembre indiquant qu'Israël faisait pression sur les journalistes étrangers avant qu'ils ne traversent le passage d'Erez entre la Palestine Occupée et Gaza, pour leur faire signer une décharge en cas d'incident « soulageant Israël de la responsabilité de n'importe quel mal ou dommage qui peut leur être infligé pendant qu'ils couvrent la guerre sur Gaza. » 

La Syrie est en seconde position avec 13 journalistes tués en 2014, alors que le Comité pour la Protection des Journalistes (CPJ) a fait savoir de son côté que plus de 70 journalistes ont été tués alors qu'ils couvraient la guerre en Syrie qui est maintenant entrée dans sa quatrième année. 

Récemment, trois journalistes syriens de la chaîne de télévision Nouvelles Syriennes de l'Orient ont été tués par un missile dans la province de Deraa au sud-ouest du pays, le 10 décembre. 

Le Pakistan est en troisième position avec 12 tués, alors que l'Irak est placé quatrième avec 10 journalistes tués, dont beaucoup ont perdu leurs vies à la suite d'une vague d'attaques par l'État Islamique d'Irak et de Syrie (ISIS). Dans des conditions qui ont entraîné un tollé au niveau international, le groupe a tué deux journalistes américains en Irak au cours de l'été. 

Le groupe de défense des droits de l'homme Amnesty International a accusé à plusieurs reprises l'ISIS de « crimes de guerre, avec des massacres répétés de masse et des décapitations » dans les secteurs qu'il contrôle, contre toute personne refusant allégeance. 

L'Ukraine est en cinquième position avec neuf journalistes tués, dont quatre de nationalité russe. La Turquie est également sur la liste avec deux journalistes tués et le Liban avec un. 

Faute d'enquêtes indépendantes, le PEC a estimé que près de la moitié des journalistes tués en 2014 ont été intentionnellement visés par des rebelles ou des forces de gouvernement. 

Au cours des cinq dernières années, 614 journalistes ont été tués, élevant la moyenne annuelle à 123 soit plus de 2 par semaine. [En dehors des territoires palestiniens sous occupation] le rapport a pointé la Syrie, le Pakistan, le Mexique, l'Irak et la Somalie comme les cinq endroits les plus dangereux. 

Le secrétaire général du PEC, Blaise Lempen, a aussi déclaré que beaucoup d'agences de presse ont cessé d'envoyer des journalistes dans des zones de conflit en raison des risques extrêmes, ajoutant qu'une moindre couverture des conflits porte préjudice à la possibilité de trouver des solutions et de financer l'aide humanitaire. 

Lempen s'est également félicité des efforts conduits par beaucoup de gouvernements et d'ONGs pour garantir la sécurité des journalistes, principalement en mettant en application ou en appelant à mettre en application les résolutions des Nations Unies.

 

Traduction : Info-Palestine.eu 

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