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Pannes massives d’électricité, trafic aérien en folie… Que se passe-t-il ?

mercredi 1 avril 2015 à 13:51
Pannes massives d’électricité, trafic aérien en folie… Que se passe-t-il ?

A quelques jours d’intervalle, deux grandes zones géographiques distantes de milliers de kilomètres ont été paralysées par des pannes d’électricité.

Le 27 Mars, Amsterdam, ainsi qu’une zone entourant l’aéroport international de Schiphol, ont été privées d’électricité pendant plus de deux heures. Selon TenneT, l’opérateur du réseau électrique néerlandais, cette gigantesque coupure serait due à une surcharge du réseau.

Passagers bloqués à l'aéroport

Passagers bloqués à l’aéroport en Hollande

Le 31 Mars, c’est au tour de la Turquie d’être touchée par une panne d’électricité encore plus massive. Plusieurs villes dans 44 provinces se sont retrouvées privées d’électricité. Les autorités turques examinent toutes les hypothèses pour trouver une explication à cette coupure.

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Dans les deux cas, le trafic aérien a été paralysé dans les zones touchées. En Turquie, par exemple, 11 des 16 stations de contrôle de la circulation aérienne étaient hors service. Dans le contexte du crash inexplicable de l’A320 de Germanwings, inexplicable sauf par une crise de folie d’un pilote toute aussi inexplicable, il est difficile de ne pas être troublé.

Si on rajoute à cela la disparition comme dans un conte de fée d’un avion de Malaysia Airlines, un autre avion de la même compagnie abattu après avoir changé sa trajectoire pour délibérément se diriger vers une zone de guerre, allant presque à la rencontre des projectiles qui l’abattront, le crash d’Air Algérie au Mali, celui de Germanwings dans les Alpes après déviation de trajectoire également, etc…, ça commence à faire vraiment beaucoup, assez en tout cas pour se poser des questions, à moins d’avoir peur des éventuelles réponses, réponses que l’on attend généralement, en partie du moins, des boites noires, mais qui n’arrivent jamais.

Faute de réponses non bidonnées, les questions restent, dont celle-ci : que se passe-t-il en ce moment ?

Avic – Réseau International

Les chiens pour diagnostiquer le cancer ?

mercredi 1 avril 2015 à 11:18
Les chiens pour diagnostiquer le cancer ?
PRESSE – Grâce à un odorat au moins dix fois plus puissant que celui de l’homme et une excellente mémoire olfactive, le chien s’est avéré capable de déceler différentes sortes de tumeurs.

Le cancer a une odeur. Expérience après expérience, les scientifiques rapportent la preuve qu’un chien bien dressé est capable de flairer les tumeurs avec une surprenante fiabilité. «Le cancer génère des molécules volatiles odorantes qui passent dans le sang, puis sont éliminées dans les urines, la sueur ou l’air expiré», indique le Pr Olivier Cussenot, urologue à l’hôpital Tenon, à Paris. Un phénomène dont les chercheurs espèrent un jour tirer avantage pour mettre au point une procédure de repérage sûre et non invasive.

Une nouvelle illustration des performances canines a été présentée début mars au congrès annuel des endocrinologues, à San Diego. Pour cette étude, les chercheurs (université d’Arkansas) ont entraîné Frankie, un berger allemand, à reconnaître le parfum du cancer de la thyroïde en lui soumettant des échantillons de tissus malades. Puis ils ont enrôlé 34 personnes présentant des nodules thyroïdiens suspects et prélevé à chacun un échantillon d’urine lors de sa première visite à la clinique. Les biopsies réalisées dans la foulée ont mis en évidence un cancer chez 15 patients et une maladie bénigne chez 19 autres.

 Ce fut alors au chien de livrer son diagnostic, en se couchant devant les tubes d’urine de patients cancéreux ou en se détournant des échantillons bénins. Résultat: avec deux faux positifs et deux faux négatifs, Frankie a identifié avec succès 88 % des prélèvements d’urine. Le résultat est d’autant plus intéressant, souligne le Dr Donald Bodenner en conclusion de l’étude, que «le dépistage du cancer de la thyroïde implique aujourd’hui un grand nombre d’opérations chirurgicales inutiles».

 Grâce à un odorat au moins dix fois plus puissant que celui de l’homme et une excellente mémoire olfactive, le chien s’est ainsi avéré capable de déceler différentes sortes de tumeurs. En 2013, le British Medical Journal a relaté le cas d’une femme de 75 ans qui, alertée par l’insistance de son animal à lécher une lésion située derrière l’oreille, a décidé de consulter. Les analyses ont révélé la présence d’un mélanome malin. Ces dernières années, le flair canin a encore été testé, avec plus ou moins de succès, sur le cancer du poumon, du côlon, de la vessie ou des ovaires.

 « Le dressage de l’animal est long, astreignant et il ne peut exercer cette activité plus de cinq ans »

En France, l’équipe du Pr Olivier Cussenot a orienté ses travaux sur la prostate. Ses premiers résultats ont été obtenus en 2010 par un chien de l’armée nommé Aspirant. Le taux de réussite de ce malinois, dressé pendant un an à sentir un cancer de la prostate dans un échantillon d’urine, atteignait 98 % – alors que le dépistage sanguin entraîne un grand nombre de faux positifs. Une prouesse confirmée en 2014 par une étude italienne portant sur 902 patients, inclus à différents stades de la maladie.

 Malgré ses talents, le chien ne peut être utilisé en routine dans les hôpitaux, prévient cependant le Pr Cussenot. «Le dressage de l’animal est long, astreignant et il ne peut exercer cette activité plus de cinq ans», précise l’urologue, ajoutant à ces obstacles le nécessaire recours à deux professionnels pour veiller sur un chien. Enfin, ses performances sont inégales. Le Dr Bodenner note pour sa part un manque d’études menées, en situation clinique, sur un grand nombre de patients.

 L’objectif des scientifiques est désormais d’identifier avec précision la signature odorante du cancer, puis de remplacer le canidé par la technologie. Plusieurs équipes travaillent actuellement au développement de nez artificiels capables de déceler ces cocktails de composés organiques volatils dans l’haleine. «Très sensible, le capteur pourrait à terme se substituer à des examens invasifs, risqués et coûteux que les patients doivent aujourd’hui subir», parie le Pr Hossam Haïck, chercheur à l’Institut Technion (Israël). Prometteuse, cette approche demande toutefois à être validée par des essais cliniques de plus grande ampleur.

http://www.yamar.org/2015/03/31/ces-chiens-qui-savent-flairer-le-cancer/

Irak : les Etats-Unis ont à nouveau bombardé les positions des forces gouvernementales

mercredi 1 avril 2015 à 10:53
Irak : les Etats-Unis ont à nouveau bombardé les positions des forces gouvernementales

Les forces aériennes des Etats-Unis ont à nouveau bombardé à tort l’armée irakienne et les unités des milices sunnites et chiites qui luttent aux côtés du gouvernement, a rapporté l’agence de presse iranien Fars. Il y quelques blessés.

Les avions américains ont effectué sept attaques aériennes aux environs de la ville de Tikrit, en prenant les forces gouvernementales pour des unités de Daesh. Quelques militaires irakiens ont été blessés lors de l’attaque. 30 000 soldats ont participé à l’opération de libération de Tikrit qui est occupée par Daesh.

Ce n’est pas la première fois que les Etats-Unis attaquent les positions des forces gouvernementales irakiennes qui luttent contre les terroristes de Daesh. Selon les données des militaires irakiens, le 13 mars, les avions de la coalition internationale avaient déjà bombardé à tort les positions de l’armée irakienne, faisant 22 morts.

En savoir plus : Irak : 22 soldats éliminés, un bombardier étasunien en cause

Depuis le début de l’offensive contre Daesh il y a plusieurs mois, environ 2 000 raids aériens de la coalition menée par Washington ont accompagné l’effort de guerre des troupes irakiennes qui ont réussi à reprendre 700 kilomètres carrés de territoire aux milices de l’Etat islamique.

Source : RT

 

Irak. Un commandant irakien déclare que les Etats-Unis participent aux opérations à Tikrit pour aider l’Etat islamique (Fars News)

 

Un haut commandant de l’organisation Badr a souligné que les forces de la coalition contre l’Etat islamique dirigées par les Etats-Unis ont participé à des opérations à Tikrit pour aider les terroristes de l’EI à fuir le théâtre des affrontements et confisquer également la victoire des forces de sécurité irakienne et des forces populaires à leur propre profit.

« Les forces de l’armée et populaires irakiennes ont repris 80% de la ville de Tikrit sous contrôle de l’EI tandis que la présence des États-Unis et des forces de la coalition dans les opérations à Tikrit est destinée à confisquer cette victoire« , a déclaré le brigadier-général Jabar Ali al-Mashkouri à FNA, ce dimanche.

Il a déclaré que les États-Unis ont repoussé les forces du gouvernement de Bagdad à prendre part aux opérations à Tikrit dans le but d’aider les terroristes de l’EI à mieux s’échapper.

« Les avions de guerre US ont bombardé les positions des forces populaires de l’Irak sur la ligne de front au sud de Tikrit, tuant au moins cinq membres des forces populaires et en blessant des dizaines d’autres », cela montre la volonté réelle de l’ingérence étatsunienne dans les opérations de Tikrit, a-t-il déclaré.

Plus tôt aujourd’hui, les avions de combat US ont frappé une fois de plus les positions des forces populaires de l’Irak lors de leurs affrontements féroces avec les terroristes de l’EI près de Tikrit, blessant un certain nombre de combattants.

Les forces étatsuniennes et de la coalition atlantiste ont mené huit frappes aériennes près de Tikrit, mais ils ont frappé les positions des forces populaires au lieu de celles de l’EI.

Ce n’est pas la première fois que les États-Unis bombardent les positions des forces populaires dans différentes parties de l’Irak.

Les forces militaires irakiennes, soutenues par des combattants volontaires chiites et sunnites, ont gagné le contrôle en tout de 90% de Tikrit après avoir infligé de lourdes pertes à l’EI.

Quelques 30 000 soldats irakiens et des milliers de milices chiites et sunnites ralliés ont été impliqués depuis un mois dans une opération pour reprendre Tikrit et d’autres villes et villages clés dans la partie nord de la province de Salahuddin détenus par les miliciens de l’EI.

Source : Farsnews

Traduction : le-blog-sam-la-touch

Tous surveillés : des mouchards cachés dans vos détecteurs de fumée

mercredi 1 avril 2015 à 10:47
Tous surveillés : des mouchards cachés dans vos détecteurs de fumée

Inconcevable. Alors que le projet de loi sur le renseignement est examiné en commission à l’Assemblée ce mercredi, non sans provoquer de vives inquiétudes, Rue89 a mis au jour un autre dispositif de surveillance.

Déjà en fonctionnement hors de tout cadre légal, ce dernier a été installé dans le plus grand secret au sein même des foyers français : à l’intérieur des détecteurs de fumée, obligatoires depuis peu dans tous les logements. Des micros ont en effet été retrouvés dans ces équipements.

Notre enquête démontre qu’une quarantaine de mots-clés sont susceptibles de déclencher un enregistrement, lorsqu’ils sont prononcés à proximité d’un détecteur de fumée. Les données sont alors transmises, via le wifi, à une plateforme interministérielle, classée « secret défense » et gérée par les services de renseignement.

Cette surveillance de masse, permanente et indiscriminée, pèse comme une épée de Damoclès au-dessus de chaque citoyen. Elle a déjà fait ses premières victimes.

Pour échapper à cette scandaleuse intrusion dans leur vie quotidienne, les Français en seront-ils réduits à chuchoter chez eux ? Contactés par Rue89, les services du Premier ministre n’ont pour le moment pas réagi.

« On pourrait apparenter ça à un mouchard »

C’est un hacker d’une trentaine d’années qui nous a mis sur la piste. Il préfère rester anonyme. Nous l’appellerons Tom. La première fois qu’il écrit à la rédaction, début mars, il ne veut communiquer que par e-mails chiffrés. Après plusieurs échanges et contre la promesse d’un luxe de précautions, il accepte finalement de nous rencontrer et de témoigner, visage masqué.

Propriétaire de son appartement en région parisienne, le jeune homme se procure un détecteur de fumée dès le mois de février. Habitué de la bidouille et curieux de son fonctionnement, il décide de le démonter à son retour du supermarché.

Tom tombe alors sur des composants auxquels il ne s’attendait pas. Après en avoir discuté avec des connaissances, le constat tombe : il s’agit bien d’un dispositif d’enregistrement et d’un transmetteur wifi.

« Ils n’ont rien à faire dans ce détecteur de fumée grand public. Est-ce que ce ne serait pas un moyen détourné de faire d’autres choses dans nos maisons ?

Sans pouvoir en tirer de certitudes, on pourrait apparenter ça à un mouchard. Un mouchard qui serait présent chez tout le monde et qui pourrait transmettre les conversations qu’on pourrait avoir tranquillement dans son salon. »

TÉMOIGNAGE DE TOM, LE HACKER

Sur les images transmises par Tom, la puce apparaît clairement dans les composants du détecteur. Encore fallait-il recouper l’information, et s’assurer que le hacker n’a pas manipulé le matériel.

Le dispositif de surveillance installé dans les détecteurs de fumée (Cerise Simet/Rue89)

Pour en avoir le cœur net, nous reproduisons l’opération avec les détecteurs de fumée installés à la rédaction et chez trois de nos journalistes. Malgré les lois en vigueur sur la protection des sources, les mêmes composants y ont bien été implantés.

Les fabricants, muets comme des carpes

Aucun fabricant de détecteurs de fumée n’a accepté de répondre à nos questions. Certains se retranchent derrière une simple formule : « Nous ne communiquons pas à ce sujet. » D’autres, plus agressifs, refusent de s’exprimer sur « des allégations mensongères » ou balaient « les élucubrations d’un pseudo-hacker qui se croit malin ».

Mais nos appels répétés ont visiblement semé la panique au sein de ces entreprises. Un ancien salarié, qui a eu vent de nos sollicitations infructueuses, se manifeste quelques jours plus tard. Cet informaticien de 38 ans a été licencié mi-mars, après onze ans d’une carrière sans accroc chez le numéro deux français des détecteurs de fumée.

Très nerveux, l’homme enchaîne cigarette sur cigarette et affirme craindre pour sa vie. « Vous ne comprenez pas à qui vous avez affaire », répète-t-il.

Mi-janvier 2015, cet administrateur système surprend les dirigeants et les représentants juridiques de son entreprise à l’issue d’une réunion à huis clos. Entre deux portes, ces derniers évoquent rapidement les attentats de la semaine précédente, et un mystérieux projet, intitulé « opération Smog », avant de se séparer.

Alerté, le technicien décide de jeter un œil aux documents internes de sa boîte. Et tombe sur d’étranges échanges de mails entre les plus hauts responsables de la compagnie. L’un écrit ainsi :

« Ils veulent détecter les actes terroristes le + tôt possible [sic] ! Ils parlent d’installer une espèce de boîte noire qui détectera ce qu’ils appellent des “signaux faibles”. J’ai pas bien compris mais en gros, nos détecteurs sont pour eux les relais parfaits. »

L’informaticien fouine trop. Trahi par l’historique de ses faits et gestes sur le réseau de l’entreprise, il se retrouve progressivement mis à l’écart : ses accès à l’intranet sont limités puis révoqués. Déchargé de tout travail effectif, il s’est senti « placardisé » jusqu’à son licenciement pour insuffisance professionnelle. Aujourd’hui au chômage, ce lanceur d’alerte garde une certaine amertume contre sa hiérarchie :

« Des requins prêts à tout pour que l’opération Smog reste confidentielle. »

Une liste de 37 mots

Opération Smog. C’est ainsi qu’a été baptisée cette manœuvre digne d’un roman d’espionnage. A la demande des principaux services de renseignementfrançais – DGSI, DGSE, DPSD, DRM, DNRED, Tracfin –, chaque fabricant devait paramétrer les détecteurs pour les rendre capables de capter le bruit ambiant.

L’enregistrement et la transmission des conversations aux services concernés, par le biais des box wifi installées chez les particuliers, ne se déclenchent que si certains mots sont prononcés.

VOIR LE DOCUMENT

(Fichier PDF)

Grâce à l’administrateur système cité plus haut, Rue89 s’est procuré cette liste de 37 mots et expressions (voir le document).

Si certains paraissent légitimes à des fins de renseignement, de contre-espionnage et de lutte contre la criminalité organisée, d’autres posent davantage question.

  • « djihad » ;
  • « maquereau » ;
  • « sans-dents » ;
  • « cocaïne » ;
  • « Illuminati » ;
  • « DCRI » ;
  • « Merci pour ce moment » ;
  • « 2017 » ;
  • « Corse » ;
  • « Gayet » ;
  • « main qui tremble » ;
  • « Sommes-nous en dictature ? » ;
  • « Tor » ;
  • « Coulibaly » ;
  • « Delphine Batho » ;
  • « Bygmalion » ;
  • « Allah Akbar » ;
  • « centrale nucléaire » ;
  • « drone » ;
  • « ambassade des Etats-Unis » ;
  • « ambassade du Pérou » ;
  • « tchétchène » ;
  • « meurtre » ;
  • « Sarkozy » ;
  • « assassiné » ;
  • « gros poisson » ;
  • « complot » ;
  • « Je vais récupérer le colis » ;
  • « partir en Syrie » ;
  • « World Trade Center » ;
  • « Kalachnikov » ;
  • « Ben Laden » ;
  • « drogues » ;
  • « ETA » ;
  • « Paris-Istanbul pas cher » ;
  • « Fabrice Arfi » ;
  • « parapluie bulgare ».

A la lecture de cette liste, on peut supposer qu’elle n’est que parcellaire : pourquoi « Coulibaly » mais pas « Kouachi » ? Pourquoi « Gayet » mais pas « Trierweiler » ? Pourquoi « DCRI » mais pas « DGSI » ? Incompréhensible.

Violation de la vie privée à grande échelle

Ces informations font vivement réagir Adrienne Charmet, de La Quadrature du Net :

« Si les faits sont avérés, on peut estimer qu’un palier a été franchi. Nous nous inquiétions, à juste titre, de la loi sur le renseignement, mais cette affaire-là est complètement inattendue. Il s’agirait de pratiques illégales, barbouzardes, qu’aucun gouvernement démocratique ne peut cautionner. »

D’autres comprennent au contraire les motivations de l’opération Smog, comme le sénateur de la Vienne Jean-Pierre Raffarin (UMP), président de la délégation parlementaire au renseignement :

« La vie, ce n’est pas Disneyland. Ce n’est pas blanc ou noir. En l’occurrence, nous sommes dans une zone grise, sur une ligne de crête entre la sécurité de nos concitoyens et la nécessaire protection des libertés individuelles.

Sur ce sujet, le gouvernement a décidé d’avancer sans consulter l’opposition. Je le regrette. Mais je suis aussi conscient de la lourde responsabilité qui pèse sur les hommes et les femmes qui s’occupent de notre sécurité au quotidien.

La délégation parlementaire au renseignement a été informée en temps voulu. Il ne nous est pas apparu que la vie privée des Françaises et des Français était menacée par ce projet.

J’ai toute confiance dans le professionnalisme de nos services, qui savent faire la différence entre certains mots prononcés, relevant de la simple provocation, et d’autres prononcés avec une intention équivoque. Vous comprendrez que je n’en dise pas plus sur le sujet. »

« Je ne fais que mon travail »

Les services de renseignement sauront-ils vraiment faire la différence ? Pas sûr. Un témoignage met déjà en lumière les premiers ratés du système.

Un poissonnier de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) et lecteur assidu de Rue89, Michel D., a appelé la rédaction la semaine dernière. Il affirme avoir passé de longues heures en garde à vue, dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret, le 18 mars.

Selon lui, les enquêteurs lui posaient exclusivement des questions sur un mot qu’il aurait prononcé chez lui, à plusieurs reprises : « maquereau ». Sans explications, il dit avoir été relâché sans poursuites le lendemain.

La DGSI n’a pas donné suite à nos appels. Michel D., lui, reste secoué par la mésaventure :

« Je ne comprends pas. Je ne fais que mon travail, je n’ai rien à me reprocher. »

Il envisage désormais de se débarrasser de son détecteur de fumée.

 

Source

Les services secrets Français responsables des attentats du métro saint michel !

mercredi 1 avril 2015 à 09:33
Les services secrets Français responsables des attentats du métro saint michel !

Les services secrets Français et Algériens sont responsables des attentats du métro Saint Michel en 1995