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Des traces de substances chimiques retrouvées dans presque 90% des rivières françaises

jeudi 26 mars 2015 à 18:30
Des traces de substances chimiques retrouvées dans presque 90% des rivières françaises

Les polluants sont partout. C’est le triste constat dressé par Commissariat général au développement durable (CGDD) qui constate des traces de substances chimiques dans près de 9 points de mesure sur 10 des cours d’eau et nappes phréatiques françaises.

Si 89% des cours d’eau sont pollués, près de 5% d’entre eux dépassent même les normes autorisés sur les pesticides, constate le CGDD. 

Les plus fortes concentrations se situent dans les régions céréalières et viticoles, dans le Bassin parisien, les Pays de la Loire, le Sud-Ouest et le couloir du Rhône.

Et ce n’est pas tout, car les eaux souterraines sont également polluées à 71%, toutes les régions étant concernées à l’exception de la Corse.

 

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Yemen: La Russie envoie ses navires et menace d'un débarquement dans 24 heures

jeudi 26 mars 2015 à 18:10
Yemen: La Russie envoie ses navires et menace d'un débarquement dans 24 heures

La Russie a mis en garde contre le déclenchement de toute guerre, au Yémen, appelant à l'arrêt immédiat des attaques contre la population de ce pays.

Moscou a averti que si la guerre au Yémen ne cessait pas, d'ici 24 heures, elle passerait à l'action et débarquerait ses forces, sur le territoire yéménite. Selon Reuters, les navires russes se dirigent actuellement vers le détroit de Bab el-Mandeb.

 

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Que se passe-t-il au Yemen ? Lire ici

100 avions, 150 000 soldats, l’Arabie saoudite envahit le Yémen pour contrer l’Iran

jeudi 26 mars 2015 à 16:39
100 avions, 150 000 soldats, l’Arabie saoudite envahit le Yémen pour contrer l’Iran

Le roi Salman d’Arabie saoudite a réunit une coalition pour rétablir l’ancien président Hadi chassé par une révolution au Yémen. Dès la prise d’Aden par les révolutionnaires, l’Arabie saoudite a mobilisé plus de 100 000 hommes et 100 bombardiers pour attaquer le pays.

La coalition militaire conduite par l’Arabie saoudite comprend également le Bahrein, les Émirats arabes unis, la Jordanie, le Koweït, le Maroc, le Qatar et le Soudan (tous des monarchies membres du Conseil de coopération du Golfe plus le Soudan qui est gouverné par une branche dissidente des Frères musulmans). La coalition est soutenue politiquement par l’Égypte et le Pakistan. Les États-unis lui fournissent des renseignements satellitaires.

Bien que demandée par le président Hadi, l’intervention de l’Arabie saoudite et de ses alliés est illégale en droit international et constitue une agression.

L’intervention de l’Arabie saoudite n’a guère de sens si elle ne se poursuit pas au sol. Mais on imagine mal une invasion, après la défaite saoudienne de 2009.

Les États-unis s’étaient jusqu’ici tenus à l’écart du conflit, pensant que le pays se scinderait en deux comme durant la fin de la Guerre froide. Symboliquement, ils ont fermé leur ambassade et retiré leurs forces spéciales.

Les Houthis sont largement majoritaires par eux-mêmes. Alliés aux partisans de l’ancien président Saleh, ils n’ont pas eu de difficulté à contrôler tout le pays.

Les Houthis chiites et leurs alliés sunnites se réclament ensemble de la Révolution de l’imam Khomeiny et leur victoire a été saluée comme telle par l’Iran.

Le président Hadi est, quant à lui, soutenu à la fois par les monarchies et par al-Qaïda. Cependant, il a condamné les méga-attentats anti-chiites commis par l’Émirat islamique (Daesh).

 

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Le « péril iranien », agité par les soutiens du président Abd Rabo Mansour Hadi face à l’avancée éclair de la milice chiite houthiste au Yémen, a eu raison des tergiversations des puissances sunnites de la région. Une coalition de dix pays, emmenée par l’Arabie saoudite, a lancé, dans la nuit du mercredi 25 au jeudi 26 mars, une intervention militaire. Mercredi, le président Hadi avait dû fuir son refuge d’Aden, dans le sud du pays, pour une destination tenue secrète face à la progression vers le sud des combattants houthistes, déjà maîtres de la capitale Sanaa. Depuis Washington, qui a annoncé un soutien logistique et en renseignement, l’ambassadeur saoudien, Adel Al-Joubeir, a donné le coup d’envoi à une opération aérienne, « limitée par nature »« contre le coup de force des houthistes ».

 

 

L’Egypte, le Soudan et la Jordanie ont confirmé leur participation à cette coalition, qui regrouperait le Maroc, le Koweït, les Emirats arabes unis, le Qatar, le Bahreïn et le Pakistan, selon la chaîne de télévision saoudienne, Al-Arabiya. La chaîne a annoncé l’engagement de 100 avions de guerre et 150 000 soldats saoudiens. Quatre navires de la marine égyptienne ont franchi jeudi le canal de Suez en direction du Yémen pour sécuriser le golfe d'Aden, selon des responsables du canal de Suez.

 

L’opération fait figure de test grandeur nature pour la force militaire arabe commune, un projet que l’Egypte et l’Arabie saoudite vont soumettre au sommet annuel de la Ligue arabe qui s’ouvre samedi 28 mars à Charm El-Cheikh (Egypte). Les forces américaines, sans participer directement aux opérations, ont établi « une Cellule de planification conjointe avec l’Arabie saoudite pour coordonner le soutien américain », a précisé Bernadette Meehan, porte-parole du Conseil national de sécurité (NSC) de la Maison Blanche, qui a réitéré la nécessité de privilégier malgré tout le dialogue politique, sous égide des Nations unies.

 

Dans la nuit, des explosions ont retenti dans le ciel de la capitale Sanaa, sous contrôle houthiste, où les avions de la coalition ont visé le palais présidentiel, l’aéroport international, la base militaire d’Al-Douleimi et le bureau politique de la milice. Au moins 13 civils ont été tués dans des frappes contre un quartier résidentiel, selon la défense civile. Dans le sud du pays, la coalition a frappé la base aérienne d’Al-Anad, conquise par les houthistes mercredi. L’aéroport d’Aden, brièvement occupé par les houthistes, a été repris après d’intenses combats par les forces loyales au président Hadi, selon des responsables locaux. Les combattants chiites, qui ont répondu par des tirs de missiles antiaériens, ont promis, par la voix de Mohammed Al-Boukhaiti, un membre du bureau politique des houthistes, de « faire face vaillamment » à « l’agression en cours ».

 

« Démarche dangereuse »

 

Limitée, l’opération militaire vise à empêcher les rebelles houthistes d’utiliser les aéroports et la flotte aérienne pour attaquer Aden, où est réfugié le président Hadi, et d’autres parties du Yémen, a précisé le ministre yéménite des affaires étrangères, Riyadh Yassine. Elle « se poursuivra jusqu’à achèvement des objectifs », a-t-il ajouté. L’Egypte n’a pas exclu une offensive au sol, tandis que les forces saoudiennes ont commencé à masser des armes antiaériennes et de l’artillerie à sa frontière avec le Yémen. Cette éventualité laisse les experts sceptiques tant elle s’annonce périlleuse.

L’intervention militaire a été accueillie avec soulagement par le gouvernement Hadi, plus que jamais acculé par les forces houthistes. Ses appels répétés à une intervention militaire et à l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne n’avaient jusque-là pas été entendus. Les appels au dialogue de la communauté internationale n’ont pas davantage mis un terme aux ambitions houthistes. « Ils ont toujours choisi la voie violente », a accusé l’ambassadeur saoudien Joubeir, actant l’épuisement des efforts diplomatiques. Pour achever de convaincre ses voisins sunnites, le ministre Riyadh Yassine a agité la menace d’une prise de contrôle du Yémen par l’Iran, principal soutien des houthistes.

 

La rivalité entre l’Arabie saoudite sunnite et l’Iran chiite avait déjà joué dans l’intervention des armées saoudienne et émiratie auprès de leur allié bahreïni, en proie, en mars 2011, à des manifestations de la majorité chiite de la population contre la monarchie sunnite des Khalifa. Contrariée par l’influence croissante de Téhéran en Irak, au Liban, en Syrie et désormais au Yémen, l’Arabie saoudite ne peut voir l’Iran la défier dans son pré carré. Le conflit yéménite menace en effet de déborder la frontière saoudienne et de gagner la province orientale d’Ach-Charkiya, dont une partie de la population est chiite.

 

 


Fort mouvement sécessionniste dans le Sud

 

 

L’Iran s’en est tenue, jeudi, à condamner une « démarche dangereuse (…) violant les responsabilités internationales et la souveraineté nationale ». L’action militaire va « encore plus compliquer la situation, étendre la crise et faire perdre les chances d’un règlement pacifique des divergences internes au Yémen », a déclaré la porte-parole du ministère des affaires étrangères, Marzieh Afkham.

image: 

 

L’intervention militaire saoudienne au Yémen reste toutefois l’objet de multiples incertitudes. Les frappes aériennes pourront certes repousser les miliciens dans le centre et le sud du pays, bastions sunnites où la population leur est hostile et où ils ne contrôlent que les points stratégiques (aéroports, bases et routes). Leur impact sera en revanche plus réduit dans le nord du pays et à Sanaa, où le soutien populaire est grand. La légitimité du président Hadi dans la région d’Aden, où il est réfugié, fait aussi question : un fort mouvement sécessionniste est présent dans le sud du Yémen. L’avancée éclair des houthistes a montré la faible capacité de mobilisation du président Hadi auprès des grandes tribus sunnites, tout comme celle de l’Arabie saoudite, qui a perdu le soutien de la confédération des Hached, acquis aux Frères musulmans que Ryiad a combattus ces deux dernières années dans tout le Proche-Orient.

 

Toutefois, la polarisation chiite/sunnite est en train de recouvrir tous les autres clivages yéménites. Un tel scénario renforcerait les djihadistes d’Al-Qaida dans la péninsule Arabique (AQPA) et de l’Etat islamique (EI), très implantés dans certaines tribus sunnites. Autre facteur de complication : une bonne partie des forces de sécurité d’élite, indispensables à la contre-offensive sunnite, sont restées fidèles au dictateur déchu Ali Abdallah Saleh, qui a discrètement soutenu les houthistes dans un passé récent.

 

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cliquez sur les pays pour lire les descriptifs)

- En rouge : le Yémen, qui fait face à la rébellion chiite des Houthis, et l'Arabie Saoudite, qui a mené des frappes aériennes près de Sanaa.

- En rouge transparent : les pays ayant répondu positivement à l'appel de l'Arabie Saoudite.

- En orange : l'Iran, qui dénonce les opérations menées par l'Arabie Saoudite.

- En jaune : les Etats-Unis, qui soutiennent indirectement l'Arabie Saoudite dans ses manoeuvres.

Le taux de cancer à Gaza en augmentation après les attaques d’Israël

jeudi 26 mars 2015 à 15:57
Le taux de cancer à Gaza en augmentation après les attaques d’Israël

Israël a toujours utilisé des armes interdites internationalement sans que le soi-disant « monde libre » prenne la moindre mesure de rétorsion.
Le taux de cancer dans la Bande de Gaza a fortement augmenté aux lendemains des trois attaques israéliennes contre l’enclave côtière, a révélé le ministère palestinien de la Santé jeudi 19 mars 2015 dans un rapport récent qui indique que ce taux a augmenté de 73,1 pour 100.000 habitants.

Selon Atef Mos’ad, directeur du département de l’information du ministère, les conclusions du rapport ont été discutées dans un atelier organisé par le ministère pour sensibiliser son personnel sur ces maladies et ces nouveaux défis.

Khaled Thabet, directeur du service de cancérologie à l’Hôpital Al-Shifa, a souligné que le nombre croissant de cas de cancers est le résultat de la pollution qu’a entraîné l’utilisation par l’occupation israélienne d’armes interdites au plan international.

Les participants à l’atelier ont demandé la création d’un centre de traitement du cancer pour que les patients puissent recevoir des soins thérapeutiques complets au lieu de recevoir les traitements dans différents lieux ou à l’étranger.

En effet, la plupart des malades cancéreux sont obligés d’aller à l’étranger pour y bénéficier d’un traitement approprié à cause du manque d’équipement adéquat dû aux 8 années de blocus israélien sur Gaza.

Armes interdites

Au cours de ses attaques, l’occupation israélienne a tiré des obus contenant du phosphore blanc qui provoque d’horribles brûlures quand il entre en contact avec la peau. Selon le droit international, le phosphore est autorisé comme écran de fumée pour protéger les soldats, mais est considéré comme une arme chimique lorsqu’il est utilisé contre des civils.

« Nous avons vu la Bande de Gaza utilisée comme laboratoire pour tester ce que j’appelle les armes de l’enfer, » a déclaré David Halpin, chirurgien britannique à la retraite et spécialiste en traumatologie, qui a visité Gaza à plusieurs reprises pour enquêter sur les blessures inhabituelles subies par les Gazaouis.

 

« Je crains qu’ ‘Israël’ ne pense qu’il est de son intérêt de créer autant de mutilations que possible pour terroriser la population civile dans l’espoir qu’elle se retourne contre le Hamas. »

Les médecins de Gaza, dont l’un des rares étrangers sur place, Mads Gilbert, spécialiste norvégien en médecine d’urgence qui travaille à l’Hôpital Al-Shifa, à Gaza-ville, a indiqué que beaucoup de blessures qu’ils ont vues étaient compatibles avec l’utilisation des armes DIME (Dense Inert Metal Explosive).

Les lésions provoquées par ces armes sont dites distinctives. Ceux qui sont exposés à l’explosion ont des hémorragies, les membres coupés ou « fondus », en particulier les tissus mous tels que l’abdomen, des blessures qui conduisent souvent à la mort.

Article original: Days of Palestine

Traduction : MR pour ISM ism-france.org

Le coup d’Etat ukrainien téléguidé depuis l’ambassade US

jeudi 26 mars 2015 à 13:50
Le coup d’Etat ukrainien téléguidé depuis l’ambassade US

Selon l'ex-premier ministre ukrainien Nikolaï Azarov, les organisateurs des troubles avaient leur état-major à l’ambassade américaine de Kiev, qui en outre finançait en grande partie le soulèvement.

’ex-premier ministre ukrainien Nikolaï Azarov a déclaré dans une interview au quotidien italien Il Giornale que le coup d’Etat mené à Kiev en février 2014 était la conséquence de l’ingérence américaine dans les affaires intérieures de cet Etat souverain.

Selon lui, les Etats-Unis étaient hostiles à la position de l’Ukraine visant à entretenir de bonnes relations aussi bien avec la Russie qu’avec l’Union européenne. 

"Quand nous avons refusé de signer l’accord avec l’UE dans la forme avec laquelle on nous l’avait transmis, deux choses se sont produites. D’un côté, des manifestants apparus de nulle part ont commencé à prendre d’assaut les institutions d’Etat, de l’autre, une ingérence éhontée, absolument incroyable des Etats-Unis a commencé", a-t-il indiqué.

M. Azarov a rappelé que les Etats-Unis et l’UE avaient enjoint les autorités à ne pas recourir à la force malgré la violence croissante des manifestants.

L’ancien ministre a rappelé avoir cherché à convaincre le président d’alors Viktor Ianoukovitch que les organisateurs des troubles avaient leur état-major à l’ambassade américaine de Kiev, qui en outre finançait en grande partie le soulèvement.

 

"Quand nous disons que des nazis sont arrivés au pouvoir à Kiev, l’Europe pense que nous mentons, mais c’est la pure vérité. Comment nommer des gens qui pilonnent les quartiers résidentiels? Je soutiens les accords de Minsk, grâce auxquels les assassinats de masse ont cessé", a-t-il indiqué.

 

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