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Brasil: Soros et la CIA misent maintenant sur Neves pour vaincre Rousseff

vendredi 24 octobre 2014 à 12:03
Brasil: Soros et la CIA misent maintenant sur Neves pour vaincre Rousseff

Obama et Soros: Vaincre à tout prix

 

 

Brasil: Soros et la CIA misent maintenant sur Neves pour vaincre Rousseff

 

 

Les médias officiels, les manipulateurs de la CIA et George Soros ont tout d’abord tenté de placer Marina Silva à la présidence brésilienne (ancienne du Parti vert, devenue candidate du Parti socialiste brésilien après l’assassinat d’Eduardo Campos, le candidat d’origine, opération exécutée dans les airs selon les règles de l’art du manuel de la CIA). Aujourd’hui, ces mêmes forces sont là, à nouveau, cette fois derrière Aecio Neves, le candidat du Parti social-démocrate.

 

Marina Silva, Cheval de Troie de George Soros
Marina Silva, Cheval de Troie de George Soros

 

 

Avant le premier tour de l’élection présidentielle, qui s’est tenu le 5 octobre, Neves avait bien été donné comme challenger direct de la présidente brésilienne Dilma Rousseff, mais c’était avant la mort de Campos et de ses principaux collaborateurs, intervenue le 13 août 2014 dans un accident d’avion très suspect. Cet accident a eu pour conséquence de faire descendre Neves à la troisième place dans les sondages, au profit de Silva, la favorite de Soros et de son réseau international d’Organisations non gouvernementales (servant de distributeur de billets), propulsée à la deuxième place.

Cependant, la presse d’investigation brésilienne, bien informée, a dévoilé les connexions entre Silva et Soros, son équipe d’interventionnistes et les magnats des fonds vautours (Hedge funds). Ainsi, le 5 octobre, les électeurs brésiliens ayant démêlé les fils la reliant comme une marionnette à Soros et à d’autres banquiers mondiaux, Silva n’a réussi qu’à prendre la troisième place. Silva a alors déclaré son soutien à Neves, deuxième choix de Soros, pour prendre les rênes du pouvoir présidentiel brésilien des mains de Dilma Rousseff.

 

La toile d'araignée Soros
La toile d’araignée Soros

 

Le conseiller économique en chef de Neves est Arminio Fraga Neto, pressenti pour devenir ministre des Finances, si Neves est élu président.

Ancien ami et associé de Soros, ainsi que de son fonds vautour Quantum, Fraga porte l’espoir que la présidence Neves va ouvrir le Brésil aux forces du marché, les mêmes forces qui ont déclaré la guerre économique au Venezuela et tentent d’escroquer l’Argentine au travers de fonds vautours gérés par les amis de Soros à Wall Street. Fraga, un habitué du Forum économique mondial de Davos, en Suisse, est également un ancien cadre de Salomon Brothers et un ancien président de la Banque centrale du Brésil. Fraga a aussi été lié à Goldman Sachs par une transaction immobilière, à Manhattan, impliquant l’achat d’un ensemble immobilier de 7,5 millions de dollars à un ancien dirigeant de Goldman Sachs et Lehman Brothers. L’adhésion de Fraga au Council of Foreign Relation [Think Tank américain, Conseil des relations étrangères, NdT] et au Group of Thirty [autre Think Tank américain de financiers, dit Groupe des trente, NdT], place Fraga dans le même camp que ces bandits de Wall Street, tels que Alan Greenspan, David Rockefeller, l’ancien président de la Banque d’Israël Jacob Frenkel, l’apologiste et chroniqueur de Wall Street Paul Krugman, et l’ancien secrétaire américain au Trésor Larry Summers.

Le 5 octobre, la facile première place victorieuse de Rousseff a contraint Wall Street, ainsi que ses médias possédés et manipulés, à basculer dans une propagande extrême. Il faut dire qu’ils s’opposent farouchement aux plans de Rousseff consistant à créer une banque de développement alternative entre Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, laquelle rivaliserait avec la Banque mondiale. Des sondages douteux, suggérant qu’à l’approche du second tour, qui se tiendra le 26 octobre, Rousseff et Neves sont au coude-à-coude, ont été présentés comme des données crédibles par les habituels et pathétiques sténographes de Wall Street déguisés en journalistes, du Wall Street Journal, du Financial Times, de Bloomberg News et de Forbes.

Le 15 mars 1985, le grand-père de Neves, Tancredo Neves, une menace de centre-gauche à la longue dictature militaire brésilienne, est tombé gravement malade, juste au moment où il prêtait serment comme président. La maladie de Neves a abouti à placer au pouvoir son terne (et plus conservateur) candidat à la vice-présidence, José Sarney. Tancredo Neves ne se remit jamais de cette maladie, qu’on a présentée comme diverticulose, et il est mort le 21 avril. Plus tard, il a été révélé que Neves avait une tumeur cancéreuse, qui aurait été découverte trop tard. La maladie soudaine de Rousseff, après son débat télévisé du 16 octobre avec Aecio Neves, a alarmé un certain nombre de Brésiliens, qui se souviennent du sort de Tancredo Neves.

Non seulement la CIA a toujours su organiser des accidents d’avion fortuits, tels celui qui a tué le Premier ministre portugais Francisco Sá Carneiro, le leader panaméen Omar Torrijos, et le président équatorien Jaime Roldos, tous dans un délai de six mois, entre décembre 1980 et avril 1981 [après l’élection de Ronald Reagan à la présidence des États-Unis et le retour au pouvoir au sein de la CIA de George H. W. Bush [Bush père, NdT] ainsi que de l’infâme cow-boy William Casey], mais la division des services techniques de l’Agence a continué à développer des armes biologiques, y compris des armes provoquant des cancers, pour assassiner des cibles politiques.

Au cours des dernières années, un certain nombre de dirigeants latino-américains ont été abattus, ou ont succombé à des cancers ou des crises cardiaques. Les deux victimes les plus notables ont été le président vénézuélien Hugo Chavez et le président argentin Nestor Kirchner. La femme de Kirchner, l’actuelle présidente argentine Cristina Fernandez de Kirchner, a signalé avoir un cancer de la thyroïde, information plus tard démentie par ses porte-paroles. Cette déferlante soudaine de cancers, à des degrés divers, a également frappé des dirigeants latino-américains, tels l’ancien président paraguayen Fernando Lugo (plus tard renversé par un coup d’État organisé par la CIA), le président colombien Juan Manuel Santos (après avoir signé un accord de paix avec l’aile gauche du mouvement de guérilla, les Farc), l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, et le président récemment réélu, Evo Morales de la Bolivie.

Forbes Burnham, le président de la République coopérative du Guyana, est mort d’un cancer de la gorge. Bernard Dowiyogo, président de la République de Nauru, est mort d’une crise cardiaque, alors qu’il était soigné dans les hôpitaux de Washington, la capitale fédérale des États-Unis. Ces deux décès, survenus respectivement à l’Université de Georgetown et à l’hôpital George Washington, ont prêté le flanc aux soupçons.

Durant ses plus de vingt années de service à la CIA, le macabre scientifique en chef, le Dr Sidney Gottlieb, d’origine juive-hongroise, a lancé une foule d’armes biologiques pour le programme MK-Ultra [projet secret illégal de la CIA, visant à manipuler mentalement certaines personnes par l’injection de substances psychotropes, NdT]. L’une des ces armes était une toxine biologique : elle a été insérée dans un tube de dentifrice, qui devait être utilisé par le Premier ministre congolais Patrice Lumumba. L’autre était un mouchoir infecté de botulisme, qui devait être remis au Premier ministre irakien, le général Abdul Karim Kassem.

Comme Aecio Neves abandonne les valeurs de centre-gauche de son grand-père, cela montre un autre aspect des opérations d’influence de la CIA. Aecio Neves représente les intérêts de Wall Street, qui se manifestent par la présence de Fraga comme son principal conseiller économique. Les vautours de Wall Street, y compris Soros et d’autres associés de Fraga à New York, veulent privatiser Petrobras, la société pétrolière appartenant à l’État brésilien. Par conséquent, Aecio Neves a été grassement acheté par les mêmes intérêts financiers mondialisés qui ont tenté de propulser Marina Silva. Avec sa défaite, ces mêmes forces ont sans surprise rallié Neves.

Pour la CIA, le sang n’est pas plus épais que l’eau. Ça n’a pas d’importance pour Aecio que la CIA ait peut-être joué un rôle dans l’assassinat de son grand-père. Le fils d’Omar Torrijos, Martin Torrijos, est devenu président du Panama seulement pour signer un accord de libre-échange pro-Wall Street avec Washington. Martin Torrijos a aussi volontiers suivi les ordres des banquiers mondiaux pour augmenter l’âge de la retraite à Panama et pour réformer la sécurité sociale. Martin Torrijos est également devenu un proche allié du président américain George W. Bush, dont le père (George H. W. Bush) a probablement signé l’ordre donné à la CIA d’assassiner son propre père, Omar Torrijos.

Aung San Suu Kyi, la chef de l’opposition birmane et la favorite asiatique de George Soros, ne semble pas avoir à l’esprit que ce sont les amis de Soros de l’Office des services stratégiques, ancêtre de la CIA, qui ont ordonné aux services de renseignements britanniques d’assassiner son père, Bogyoke Aung San, en 1947. Aung San, l’un des fondateurs du Parti communiste birman, a été appelé à devenir le premier dirigeant de la Birmanie indépendante. Aung San a été tué par des terroristes travaillant pour l’ex Premier ministre U Saw, pro-britannique. Les armes des assassins venaient directement du capitaine de l’armée britannique David Vivian, qui, en 1949, a réussi, avec un haut niveau d’assistance du gouvernement birman, à s’échapper d’une prison birmane.

Justin Trudeau, le chef du Parti libéral du Canada, fils de l’ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau, a, contrairement à son père, réchauffé la cause de la mondialisation avec les États-Unis et Wall Street. Justin Trudeau et Aecio Neves sont d’excellents exemples de la façon dont l’aigle CIA prend sous ses ailes la descendance des icônes de la gauche, pour atteindre ses objectifs.

Par sa politique, la présidente Rousseff s’est créé de puissants ennemis dans les murs de la CIA, à Langley, en Virginie, ainsi que dans les salles des conseils d’administration de Wall Street et des sociétés les plus puissantes de l’Ouest. Le 5 octobre, elle a réussi à prouver la fausseté des sondages et des experts, mais, le 26 octobre [le second tour] constitue un autre obstacle : les électeurs brésiliens voteront comme si leurs vies en dépendaient. Pour les pauvres et la nouvelle classe moyenne du Brésil, une victoire de Neves détruirait leurs moyens de subsistance, ainsi que leur propre vie.

 

Barak Obama et George Soros
Barak Obama et George Soros

 

Wayne Madsen
Traduit par Hervé pour vineyardsaker.fr

Source : Soros and the CIA Now Banking on Neves to Defeat Rousseff (strategic-culture.org, anglais, 21-10-2014)

Crash du Falcon du PDG de Total : un attentat ?

vendredi 24 octobre 2014 à 10:58
Crash du Falcon du PDG de Total : un attentat ?

Margerie victime des tensions avec la Russie ?

L’ survenu dans la nuit de lundi à mardi à l’ Vnukovo 3 de  entrainant la mort du PDG de Total, Christophe de Margerie, suscite déjà beaucoup de questions pour l’instant sans réponse. Dans le contexte géopolitique actuel, le Web est à l’affut, et le moindre renseignement sera décortiqué dans tous les sens pour essayer d’en savoir un peu plus sur ce crash qui est tout sauf ‘’banal’’, malgré toute la prudence affichée par les commentateurs pour en parler.

Christophe de Margerie n’est pas n’importe qui. C’est un acteur dans les évènements qui secouent actuellement les relations entre la et l’. Que représentait-il dans la confrontation cataclysmique en cours ?

AFP_EastNews_000_Was8873707_468Aucune  d’explications sur les causes du crash responsable de sa mort ne peut donc faire l’impasse sur cet aspect des choses. Surtout si certains éléments autour de l’évènement sont délibérément tus.

Par exemple, concernant l’ du Falcon, aucune photo de l’engin de déneigement qui aurait été directement la cause de l’accident et donc l’ n’est disponible. Mais il y a bien eu une explosion. Et un conducteur d’engin indemne !

D’autre part, nous n’avons aucune explication sur ce que faisait cet engin seul à cet endroit à ce moment-là, alors qu’habituellement ils travaillent à plusieurs, en râteau, selon certaines sources.

Comment alors ne pas se poser d’autres questions…

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Les boites noires

Ebola : la Corée du Nord interdit l'entrée des touristes sur son territoire

vendredi 24 octobre 2014 à 10:28
Ebola : la Corée du Nord interdit l'entrée des touristes sur son territoire

L'absurdité du jour que l'on classe dans notre catégorie Insolite-étrange-bêtise humaine

 

Ebola : la Corée du Nord interdit l'entrée des touristes sur son territoire

 

Sur son site, le voyagiste spécialisé "Young Pioneer Tours" a fait savoir ce jeudi que les frontières de la Corée du Nord resteront désormais closes pour les étrangers, et ce jusqu'à nouvel ordre.

 

Plusieurs agences de voyage ont confirmé jeudi 23 octobre que la Corée du Nord a bien décidé d'interdire jusqu'à nouvel ordre l'entrée des touristes sur son territoire, en raison de la propagation du virus Ebola depuis plusieurs semaines, a des milliers de kilomètres de ses frontières. 

Sur son site, le voyagiste spécialisé "Young Pioneer Tours" a fait savoir que les frontières de la Corée du Nord resteront désormais closes pour les étrangers, en ajoutant espérer que "les voyages organisés en novembre et en décembre pourront avoir lieu".

"Young Pioneer" précise qu'une telle décision n'est pas inédite de la part du pouvoir nord-coréen, dont les frontières avaient déjà été fermées en 2003, à cause d'une épidémie de Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère). Alors que l'épidémie avait frappé le continent asiatique dans son ensemble, la Corée du Nord était le seul pays à avoir décidé d'une telle mesure. 


http://www.atlantico.fr/pepites/ebola-coree-nord-interdit-entree-touristes-territoire-1823032.html#fOtcaRCjKZiSomkH.99

La censure de Google sur ordre de la police n'a même pas fait débat

vendredi 24 octobre 2014 à 10:19
La censure de Google sur ordre de la police n'a même pas fait débat

la dictature du web en marche

 

La censure de Google sur ordre de la police n'a même pas fait débat

 

 

Ajoutée au dernier moment au Sénat, la disposition qui autorise le ministère de l'intérieur à ordonner aux moteurs de recherche de déréférencer des sites internet n'a fait l'objet d'absolument aucun débat lors de la commission mixte paritaire. 

Mardi, nous 
rapportions que les députés et sénateurs de la commission mixte paritaire, chargée d'arbitrer les différences entre les deux chambres parlementaires, s'étaient mis d'accord pour conserver le dispositif de censure des moteurs de recherche sur instruction de la police, qui avait été introduit au Sénat par un amendement présenté dans les dernières heures du débat par le Gouvernement. 

Comme nous l'avions expliqué, l'amendement ajouté à l'article 9 sur le blocage administratif des sites terroristes avait été adopté par les sénateurs sur la base d'une explication mensongère du ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve. Il avait affirmé que le dispositif était identique à celui déjà prévu pour les sites de jeux d'argent non homologués, alors que celui-ci fait intervenir le juge judiciaire. Le
compte-rendu officiel du Sénat nous rappelle les propos exacts du ministre, qui a soigneusement évité de dire que l'ARJEL devait faire la demande auprès d'un magistrat chargé d'en vérifier le bien-fondé, et non directement au FAI qui est chargé de l'appliquer :

M. Bernard Cazeneuveministre. Ce sous-amendement tend à prévoir que l'autorité administrative peut demander, en plus du blocage de l'accès à certains sites, le déréférencement de ces sites. 

Cette possibilité est déjà prévue à l'article 61 de la loi du 12 mai 2010 relative à l'ouverture et à la concurrence du secteur des jeux d'argent et de hasard en ligne, lequel permet à l'ARJEL, l'Autorité de régulation des jeux en ligne, de demander que soit prise « toute mesure destinée à faire cesser le référencement du site d'un opérateur mentionné au deuxième alinéa [dudit] article par un moteur de recherche ou un annuaire ». 

Le déréférencement est une mesure simple et peu coûteuse à mettre en œuvre par le prestataire requis. Elle est d'ailleurs préconisée par la CNIL dans le cadre de la mise en œuvre du droit à l'oubli, ainsi qu'elle le précise aux pages 83 et 84 de son rapport de 2012. 

Comme elle est complémentaire du blocage, nous proposons de compléter l'article 9 avec cette mesure.

L'argumentation n'avait soulevé aucune interrogation au Sénat, où l'amendement qui permet de censurer Google sur simple instruction de la police a été adopté sans coup férir. On pouvait toutefois espérer que les députés, informés de la manoeuvre, seraient plus attentifs devant la commission mixte paritaire (CMP). Mais non. 

Le 
compte-rendu des débats de la CMP montre que l'ajout imposé à la dernière minute par le Gouvernement a été totalement ignoré par les parlementaires. Ils se sont contentés d'évoquer des détails sur le blocage des sites administratifs par les FAI, sans dire un seul mot du déréférencement des sites sur ordre administratif. 

Les éventuels députés et les sénateurs alarmés pourront en dire un mot lors du débat en séance plénière (prévu le 4 novembre au Sénat, et une date encore inconnue à l'Assemblée), mais ne pourront pas modifier le texte. A ce stade de la procédure, seul le Gouvernement a encore un droit d'amendement. Les élus devront se contenter de voter pour ou contre l'ensemble du projet de loi anti-terroriste, or un rejet est plus qu'improbable.

 

Source: Numerama
 

Ebola débarque à New-York

vendredi 24 octobre 2014 à 10:13
Ebola débarque à New-York

NY et le Mali touchés

Ebola débarque à New-York



Après Dallas, New York. Un médecin récemment revenu d'Afrique de l'Ouest a contracté le virus Ebola, premier cas avéré de la maladie dans la plus grande ville américaine. 

Quand au Mali, il a enregistré son premier cas confirmé, une fillette de 2 ans venue de Guinée voisine avec sa grand-mère, qui a été placée en quarantaine à Kayes (ouest), a annoncé jeudi soir le ministère de la Santé. Toutes les personnes ayant été en contact avec l'enfant ont été placées sous surveillance, selon les autorités sanitaires. 

4e cas d'Ebola aux Etats-Unis 

Craig Spencer, 33 ans, a travaillé en Guinée pour Médecins sans Frontières (MSF) avec des malades d'Ebola. Il avait quitté ce pays le 14 octobre pour revenir, via l'Europe, à New York, ont indiqué jeudi soir les autorités, annonçant le résultat des examens médicaux menés dans la journée, après qu'il a développé une forte fièvre. C'est le quatrième cas d'Ebola aux Etats-Unis. 

"Il n'y a pas de raison pour les New-Yorkais de s'inquiéter", a déclaré le maire de la ville, Bill de Blasio, lors d'une conférence de presse, aux côtés du gouverneur de l'Etat de New York, Andrew Cuomo. Les deux hommes ont insisté sur le fait que la ville de 8,4 millions d'habitants s'était préparée depuis des semaines à cette éventualité. La maladie est "très difficile à attraper", a insisté le maire. 

Le jeune médecin avait été hospitalisé plus tôt dans la journée avec plus de 39 de fièvre et des douleurs abdominales. Des examens approfondis avaient été décidés au regard de "ses récents voyages, des symptômes et de son travail passé", avaient expliqué les autorités sanitaires new-yorkaises. Il a été immédiatement placé en quarantaine à l'hôpital Bellevue de Manhattan, l'un des cinq établissements spécialement préparés pour gérer les éventuels cas d'Ebola à New York. 

Quarantaines 

Sa fiancée et deux de ses amis ont également été placés en quarantaine, a précisé lors de la conférence de presse la responsable des services sanitaires de la ville de New York, Mary T. Bassett. Elle a ajouté que le médecin avait essayé de s'isoler au maximum dans son appartement depuis son retour, "limitant ses contacts", et prenant sa température deux fois par jour. Il n'a commencé à avoir de la fièvre que jeudi en fin de matinée, et a prévenu immédiatement MSF qui, à son tour, a prévenu les autorités, conformément aux protocoles. L'appartement du médecin à Harlem a été scellé, a-t-elle ajouté. 

Les autorités new-yorkaises ont également recherché quelles personnes le médecin pourrait avoir rencontrées à New York et potentiellement mis en danger. Le médecin a pris à plusieurs reprises le métro, a ajouté Mary T Bassett. Et mercredi soir, il est allé jouer au bowling avec des amis à Brooklyn. Le bowling a depuis été fermé par précaution. 

Médecins sans Frontières a confirmé que le médecin l'avait informé jeudi qu'il avait de la fièvre. "Dans le cadre des consignes strictes données à son personnel de retour d'une mission Ebola, cette personne surveillait régulièrement sa santé, et a fait part de ce développement immédiatement", a ajouté MSF USA. MSF a alors prévenu les service de santé de New York, et le médecin a été transporté par ambulance de son domicile de Harlem à l'hôpital par une équipe spécialement formée et portant des tenues de protection. 

Les résultats de ces examens médicaux établissant que Craig Spencer a contracté le virus Ebola sont préliminaires, et devront encore être confirmés par les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

 

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