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Tsipras et Poutine : l'exemple grec

lundi 2 février 2015 à 07:51
Tsipras et Poutine : l'exemple grec


Ce qui se passe en Grèce est énorme. Je dois dire tout d'abord que je me méfiais des intentions « à la Hollande » de Tsipras. (« La finance est mon ennemie ». On connaît la suite . ) 

Le parti communiste grec (KKP) qui ne soutient pas Syriza, ce qui peut paraître paradoxal, en avait donné les raisons cet été. Raisons qui ont été reprises par Asselineau récemment. Bref Tsipras qui avait fait la tournée des maîtres du monde, leur avait laissé entendre qu'ils pouvaient le laisser être élu sans crainte, qu'il n'était pas dangereux et qu'il n'entendait absolument pas quitter l'Europe ou l'Euro. C'est alors que le KKP l'avait traité de traître à la Grèce. Or la réalité est tout à l'opposé. 

Tsipras joue une partie d'échecs qui n'est pas sans rappeler celle d'un maître qui s'appelle Poutine. Il avance à coup précis et audacieux. D'une part, sauf pour les aveugles, dès les premières heures de son mandat il donne des signes de son intérêt pour Moscou. Comme le fait remarquer Bild dans « Die Russen-Connection der Griechen-Radikalos » : « A peine 90 minutes après son investiture [...], Tsipras rencontre qui ? L'ambassadeur russe en Grèce ». Cet été, déjà, Tsipras avait refusé de reconnaître le gouvernement fasciste de Kiev. Il échappe donc à la doxa européenne. Comment imaginer que la Grèce puisse rester dans l'UE en ayant une politique extérieure tout à l'opposé et sur quel sujet ! 

Autre élément d'importance : peu de temps avant l'élection de Tsipras, Poutine avait annoncé qu'en cas de victoire de ses couleurs, il ferait sauter l'embargo et reprendrait son commerce avec la Grèce. Énorme proposition. Après !es résultats de l'élection, les félicitations de Poutine rappellent cette avancée. Une possibilité qui est précisée ce soir :

« Le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, a déclaré jeudi que la Russie envisagerait d'accorder une aide financière à la Grèce si celle-ci lui en faisait la demande. "Nous pouvons imaginer que si une demande est soumise au gouvernement russe, nous l'étudierons de près, en prenant en compte l'ensemble des facteurs de nos relations bilatérales", a-t-il dit à la chaîneCNBC.Ne soyons donc pas étonnés que le nouveau ministre grec de l'Energie, Panagiotis Lafazanis ait assuré qu'Athènes était contre les sanctions et "n'a pas de divergence avec la Russie".

Ajoutons enfin, il y a deux jours, la claque la plus magistrale que l'on puisse imaginer. La Grèce a refusé de voter de nouvelles sanctions pour Moscou suite aux évènements de Mariupol. 

Le Point rappelle alors des évènements antérieurs dans un article titré « Tsipras le nouvel ami de Poutine. »

« Ce n'est pas un hasard si le premier diplomate à être venu saluer Alexis Tsipras après sa prestation de serment comme nouveau Premier ministre de la Grèce est l'ambassadeur deRussie. La proximité du leader de l'extrême gauche avec la politique de Moscou, y compris pour ce qui concerne l'Ukraine, s'était déjà manifestée en mai 2014 lors d'un voyage à Moscou. Reçu par la présidente d'une des assemblées du Parlement russe, Tsipras avait alors soutenu l'annexion de la Crimée et défendu le référendum organisé, avec la bénédiction de Moscou, dans la partie orientale de l'Ukraine par les séparatistes. »

« Le Temps » souligne la même évolution : « Contre les sanctions de l'UE en Russie, contre le gouvernement ukrainien, contre l'austérité, contre l'Allemagne : Alexis Tsipras n'a pas tardé à démontrer la continuité idéologique de Syriza. Un nouvel axe se dessine : Athènes-Moscou. » 

Cela n'a pas échappé au quotidien économique russe 
Kommersant : « le nouveau premier ministre grec, Alexis Tsipras, a, dès avant la victoire de Syriza, annoncé qu'il était favorable à un allégement des sanctions et contre la politique d'isolement de la Russie. » La Neue Zürcher Zeitung résume la situation dans la formule : « Le cheval de Troie de Poutine ». 

A peine installé, le gouvernement de Syriza passe l'acte : il récuse les nouvelles sanctions contre la Russie réclamées par Bruxelles après la reprise de violentes hostilités dans l'Est de l'Ukraine. Pendant ce temps, Nikos Kotzias, le ministre des Affaires étrangères, transfuge du Parti communiste grec, défend des relations bilatérales plus étroites avec Moscou. Il aurait déjà remercié Poutine de s'être porté « au secours de nos frères orthodoxes » en Crimée. » On est donc confronté à une évolution soudaine et fascinante que très peu avaient imaginée. Que Tsipras, assuré du soutien de la Russie, trop heureuse de récupérer un tremplin sur la méditerranée, prépare une sortie de l'Europe et de l'Euro, inévitable, voici qui ouvre des horizons incroyables. 

Tsipras, nouvel Hercule nettoyant les écuries d'Augias ? 

« Le Point », la voix de notre maître atlantiste, n'arrive pas à en croire ses yeux. Il ne peut imaginer que Tsipras se jette d'une manière aussi directe dans les bras de Poutine.

« Les diplomates européens comptent sur le pragmatisme de Tsipras pour ne pas agiter le chiffon rouge symbole des idées de son parti, en votant contre les sanctions au risque de rompre la solidarité européenne sur un sujet majeur de politique étrangère. Beaucoup pensent que le problème du rééchelonnement de la dette grecque, sa préoccupation première, et pour laquelle le nouveau venu va devoir guerroyer ferme, le poussera à certaines concessions sur d'autres sujets. Ainsi, dans le programme de Syriza, y a-t-il une sortie immédiate de la Grèce de l'Otan et la remise en cause des droits accordés à l'alliance qui font de la Crète une de ses principales bases navales en Méditerranée. Bizarrement, c'est là une exigence qu'Alexandre Tsipras a abandonnée, juste avant les élections. »

Oui, mais maintenant il est élu, et ses premières mesures sont tout à l'opposé des conseils de la Troïka. Ses premières décisions sont tellement fidèles à ses promesses. On est si peu habitué à ça. Surtout avec cette gauche crapuleuse que nous avons en France... Parmi toutes les décisions qui honorent ce gouvernement, (arrêt de la privatisation de l'EDF grec, des ports du Pirée et de Thessalonique, salaire minimum relevé de 580 euros à 751,) le réengagement des femmes de ménage du ministère des finances est un acte fort et symbolique : 

« L'un de nos premiers gestes sera une réduction immédiate et spectaculaire des dépenses du ministère qui permettra la réintégration des femmes de ménage », a annoncé le nouveau ministre des Finances Yanis Varoufakis lors de la passation de pouvoir avec son prédécesseur Guikas Hardouvelis. 

« Avec le nouveau gouvernement, nous nous attendons à une vie meilleure pour les plus démunis », espérait Lilly Giannaki, qui devrait faire partie des agents réembauchés. Elles étaient 595 mises sur le carreau en 2013, environ 300 d'entre elles souhaitent être réembauchées. 


M. Varoufakis, arrivé sac au dos et portant une simple chemise, a été le premier ministre des Finances à ne pas être chahuté par ces dures à cuire qui se sont souvent heurtées aux forces de l'ordre, devant le ministère. Les forces de l'ordre étaient d'ailleurs, pour la première fois, invisibles. 

Il faut dire que de voir au pouvoir des politiques qui respectent l'humain ça fait du bien. Bon sang que c'est bon ! Tsipras, le nouvel Ulysse qui va flécher les prétendants qui ruinent son royaume et déshonorent sa femme ? 

On a envie d'un peu d'héroïsme en des temps vulgaires. 

Le ridicule de Hollande n'en ressort que plus qui, après les évènements « Charlie » avait décrété : « La vie reprend son cours. Il faut faire des achats. Ce sont les soldes. » Ridicule ! Oui, nous, nous avons un gouvernement à solder ! On le cède pour pas cher, même...Pour rien du tout.

 

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Jérôme Cahuzac aurait caché 210 000 euros sur les comptes de sa maman

dimanche 1 février 2015 à 15:42
Jérôme Cahuzac aurait caché 210 000 euros sur les comptes de sa maman

Décidément, Jérôme Cahuzac a un problème avec l’argent. Après avoir caché 600 000 euros sur un compte Suisse, (des fonds déplacés vers Singapour après être passés par les Seychelles), Jérôme Cahuzac est aujourd’hui soupçonné d’avoir caché 210 000 euros sur les comptes de sa mère entre 2003 et 2010. « C’est un signalement de Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, qui a déclenché les soupçons, en révélant que des comptes de la mère de l’ancien ministre avaient enregistré de nombreux chèques de particuliers entre 2003 et 2010, l’année où le député PS était devenu président de la commission des finances à l’Assemblée », explique l’AFP.

Selon Tracfin, ces 210 000 euros proviendraient de chèques de clients du cabinet d’implants capillaires du couple Cahuzac. Ces fonds auraient notamment servi à financer des vacances du couple. « Entendue, la mère de Jérôme Cahuzac a dit ignorer ces mouvements. L’ancien ministre n’a pas contesté les faits », précise l’AFP. Quand à l’ex-épouse de Cahuzac, elle aurait indiqué que la répartition de ces fonds relevait d’une« gestion familiale ». Comme pour les 600 000 euros du compte de Singapour, les 210 000 euros n’auraient pas été déclarés à l’administration fiscale.
 
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Les terroristes de Charlie Hebdo ont changé de véhicule devant un local utilisé par l’armée israélienne !

dimanche 1 février 2015 à 14:47
 i24 (chaine d'infos en continu israélienne) sort sa campagne d'affichage en France le 7/01 au matin, pub placardée sur les murs parisiens et de banlieue. C'est aussi i24 qui annonce dès 14h que les auteurs sont franco-alégriens et qu'ils se nomment Kouachi

i24 (chaine d'infos en continu israélienne) sort sa campagne d'affichage en France le 7/01 au matin, pub placardée sur les murs parisiens et de banlieue. C'est aussi i24 qui annonce dès 14h que les auteurs sont franco-alégriens et qu'ils se nomment Kouachi

Lors de leur fuite, les auteurs de l'attentat du 7 janvier auraient volé une voiture devant un commerce lié au ministère israélien de la Défense. Révélations.

 

C'est l'une des séquences les plus mystérieuses de la journée du 7 janvier : que s'est-il exactement passé, autour de midi, dans la rue de Meaux? 

Voici ce qu'en disait -le jour même- François Molins, procureur de la République de Paris et conférencier de la mouvance sioniste hexagonale : 

Les mis en cause -au nombre de trois, selon le témoignage d'une personne avec laquelle ils allaient avoir un accident- poursuivaient leur route vers le nord de Paris et percutaient violemment un véhicule Volkswagen Touran, place du colonel Fabien, dans le XIXème arrondissement, blessant la conductrice. 

Ils tentaient alors de poursuivre leur route mais devaient finalement abandonner précipitamment leur voiture au niveau de la rue de Meaux et braquer alors le conducteur d'un véhicule de marque Clio. Ils s'emparaient du véhicule et… prenaient la fuite avec celui-ci.

 

 

La  radio fondée par le Franco-Israélien Jean Frydman omet de rapporter un détail intriguant. L'homme qui s'est retrouvé accidentellement derrière les terroristes voyait chaque matin deux de leurs victimes : les caricaturistes Cabu et Wolinksi auprès desquels il exerçait sa profession de vendeur des journaux. Mieux encore : il était leur "ami" si l'on en croit son entretien -également diffusé deux jours après l'attentat- avec l'hebdomadaire Paris-Match.

Autre élément curieux : ce sexagénaire y laisse entendre que son altercation se serait déroulée "à l’angle de la rue Simon Bolivar et de l’avenue Mathurin Moreau".  Confusion géographique du témoin ou mauvaise audition du journaliste? Le lieu indiqué ne correspond pas à la zone du 45, rue de Meaux où fut retrouvée la voiture des terroristes. 

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Seule la consultation de la video-surveillance capturée depuis une caméra précisément située à cet angle permettrait de dissiper le quiproquo.

Une chose est cependant certaine : emprunter l'avenue Mathurin Moreau (en venant de la place du colonel Fabien) puis l'avenue Simon Bolivar pour s'engouffrer dans la rue Sadi-Lecointe permet de déboucher directement au 45, rue de Meaux où se trouve, juste à droite le Patistory, juste à gauche le -discret- passage de la Brie.

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Angle de la rue Sadi-Lecointe et de l'avenue Simon Bolivar

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Le 45, rue de Meaux, faisant face à la rue Sadi-Lecointe

Avantage rare de ce secteur parisien : l'absence totale -en dépit d'une forte densité de population- de toute caméra de vidéo-surveillance.

Pour conclure cet article, tentons de résumer ce singulier imbroglio : des djihadistes-terroristes-antisémites présumés prennent la fuite en direction du quartier où vit la plus importante communauté juive de France, abandonnent leur véhicule devant un commerce cacher tenu par un couple ultra-sioniste collaborant avec le ministère israélien de la Défense et volent à visage découvert -selon des témoins anonymes- la voiture d'un marchand de journaux non identifié et lié à deux de leurs victimes.

Signalons enfin un point subsidiaire mais qui laisse songeur : AUCUN média traditionnel n'a rapporté le témoignage des gérants de Patistory. Une telle lacune médiatique est proprement stupéfiante : voici un restaurant -nécessairement fréquenté par des clients en cette heure du déjeuner- qui fut aux premières loges d'une séquence historique (la seconde fuite des terroristes deCharlie Hebdo) mais dont l'expérience originale est totalement passée sous silence par les journalistes audiovisuels. Contrairement à la pratique récurrente dans des cas similaires, ces derniers n'ont pas jugé utile d'aller, caméra à l'épaule, recueillir le point de vue des restaurateurs et de leurs clients, pourtant témoins-clés de la scène.

Cerise sur le gâteau : cet étrange profil bas est également adopté par les premiers concernés. Sur la page Facebook de Patistory, nulle mention de l'incident survenu le 7 janvier. Seule une publication de soutien à Charlie a été mise en ligne.

La sombre affaire Charlie Hebdo n'a vraisemblablement pas dit son dernier mot.

À vous, lecteur et citoyen, de briser la double omerta française des affairesFredou et Patistory.

Plus que jamais, ne vous laissez pas intimider par la nouvelle pensée uniquequi se manifeste dans les procès délirants -intentés par des apprentis censeurs et leurs idiots utiles- en sorcellerie "complotiste".

Faites passer l'info.

 

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L'Express rachété par un banquier qui écrivit son rêve de voir les humains devenir des marchandises

dimanche 1 février 2015 à 14:16
Devise de Morgan Stanley: "The world wise" ; traduire "Le monde sage"   En 2006, il publie un premier roman, Les Actifs corporels. Il y met en scène un capitalisme poussé à l'extrême, où les êtres humains peuvent être cotés en Bourse sous la forme de « sociétés-personnes » dans le cadre de la « Nouvelle Économie individuelle ». Le héros, Alexandre Guyot, un consultant trentenaire, est le premier homme introduit sur le marché. L'ouvrage développe une perspective entre dystopie et critique socio-économique, que l'auteur place dans la lignée de Michel Houellebecq et de Bret Easton Ellis.

Devise de Morgan Stanley: "The world wise" ; traduire "Le monde sage" En 2006, il publie un premier roman, Les Actifs corporels. Il y met en scène un capitalisme poussé à l'extrême, où les êtres humains peuvent être cotés en Bourse sous la forme de « sociétés-personnes » dans le cadre de la « Nouvelle Économie individuelle ». Le héros, Alexandre Guyot, un consultant trentenaire, est le premier homme introduit sur le marché. L'ouvrage développe une perspective entre dystopie et critique socio-économique, que l'auteur place dans la lignée de Michel Houellebecq et de Bret Easton Ellis.

 

Bernard Mourad va piloter le groupe de médias de Patrick Drahi « Mag & NewsCo ». Ce banquier d’affaires de Morgan Stanley a réalisé tous les « deals » télécoms de ce dernier depuis dix ans.
 

 

Patrick Drahi, le patron d’Altice-Numericable, affirme ses ambitions dans les médias. Lui qui vient de s’offrir « L’Express » et est le principal soutien financier de « Libération » s’emploie désormais à structurer ses activités dans le secteur. Et, comme à son habitude, il place ses hommes de confiance aux postes stratégiques.

Pour piloter son nouveau groupe média, baptisé pour l’heure « Mag & NewsCo » , et qui a vocation à regrouper tous ses médias (« L’Express», mais aussi « L’Expansion », « Mieux vivre votre argent », « Lire », « Studio Ciné Live », etc. - des titres en cours de rachat - ainsi que « Libération » et la chaîne d’information israélienne i24), il a choisi, selon nos informations, Bernard Mourad, son banquier d’affaires chez Morgan Stanley. « Il mettra son expérience et son savoir-faire unanimement reconnu au service du développement du groupe media, en France et à l’international », souligne un porte-parole d’Altice.

Homme de l’ombre de Patrick Drahi, il l’accompagne depuis dix ans sur l’ensemble de ses « deals » télécoms, du rachat de Noos à Portugal Telecom, en passant par celui, très médiatisé l’an dernier, de SFR, l’une des plus importantes opérations de concentration dans l’Hexagone en 2014. Ce fils de cardiologue libanais, écrivain à ses heures perdues - il est l’auteur de deux romans « Les actifs corporels » et « Libre échange » -, est aussi le créateur d’une application baptisée MySOS ,un réseau social qui met en relation victimes, accidentés ou personnes fragiles avec des secouristes.

« Le modèle c’est John Malone »

Bernard Mourad va prendre la présidence de « Mag & NewsCo » qui compte aussi dans son giron les titres « IT for business », « Point Banque », « La revue des collectivités locales » ou encore « Pneumatiques ». Autant de publications éditées par le groupe NewsCo de Marc Laufer, un autre proche de Patrick Drahi, qui les a apportées au nouvel ensemble « Mag & NewsCo ». Marc Laufer en assurera la direction générale. L’ensemble, qui pèse 180 millions d’euros de chiffre d’affaire compte trois actionnaires : Patrick Drahi, Bruno Ledoux, et Marc Laufer.

Le choix de Bernard Mourad est tout sauf un hasard. Il témoigne de l’ambition de Patrick Drahi dans la presse et la télévision. Placer le « managing director » en charge du secteur médias & télécoms chez Morgan Stanley à la tête des médias d’Altice, montre que celui qui apparaît aujourd’hui comme le nouveau tycoon des télécoms, n’a pas l’intention de s’arrêter là. « Son modèle c’est John Malone, le propriétaire de Liberty Media », commente un bon connaisseur de Patrick Drahi. Le magnat américain est le roi de la télé câblée aux Etats-Unis et en Europe. 

 

Source

http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/0204122603582-un-banquier-a-la-tete-de-lexpress-et-liberation-1088884.php?Ewc80gPCiH4JF8pO.99#xtor=CS1-33

Le "secret des affaires" retiré de la loi Macron

dimanche 1 février 2015 à 13:51
Le "secret des affaires" retiré de la loi Macron

PARIS (Reuters) – Le gouvernement a décidé vendredi de retirer l’instauration d’un « secret des affaires » du projet de loi sur la croissance porté par le ministre de l’Economie Emmanuel Macron face à la levée de boucliers que la mesure a suscitée dans la presse.

L’information, révélée par Le Monde, a été confirmée de sources gouvernementale et proches du groupe parlementaire socialiste à l’Assemblée nationale.

« C’est ce qui a été décidé hier soir », a déclaré la source gouvernementale. De source proche des députés PS, on justifie la mesure par la nécessité de « retravailler le sujet ».

Le rapporteur de la loi Macron à l’Assemblée nationale, le député PS Richard Ferrand, a déclaré pour sa part à l’Obs que l’émoi suscité par la mesure, introduite par un amendement dans le projet de loi, le conduisait « à déposer aujourd’hui un amendement de suppression de cette disposition. »

Il a ajouté que la protection du secret des affaires pourrait faire l’objet d’une loi spécifique.

« Je souhaite que vienne un texte qui protège les entreprises qui inventent, mais qui contienne également des dispositions sur la protection des journalistes et des lanceurs d’alerte », dit-il.

Selon Le Monde, la décision de retirer cette disposition du projet de loi sur la croissance et l’activité a été prise à l’issue de discussions entre François Hollande et Emmanuel Macron, doit être officialisée ce vendredi.

« Devant la polémique grandissante, le président de la République a jugé qu’il n’était ‘ni opportun, ni judicieux’ de maintenir le projet tel quel », écrit le journal, citant un de ses proches.

Des dizaines de sociétés de journalistes, agences de presse et sociétés de production ont dénoncé cette semaine une « nouvelle arme de dissuasion massive contre le journalisme » créée par amendement dans ce texte.

Emmanuel Macron avait promis jeudi d’amender son projet de loi et confirmé qu’un futur texte protégerait les sources journalistiques.

Vendredi matin, le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale Bruno Le Roux a dit souhaiter le retrait de cette mesure, afin qu’elle soit examinée dans un autre texte, conjointement avec la protection des sources.

(Julien Ponthus et Chine Labbé, avec Emile Picy, édité par Yann Le Guernigou)

 

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