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De la vapeur d'eau dans une exoplanète de la taille de Neptune

mercredi 24 septembre 2014 à 22:19
De la vapeur d'eau dans une exoplanète de la taille de Neptune

Une bonne nouvelle

De la vapeur d'eau dans une exoplanète de la taille de Neptune

 

 

Des astronomes ont détecté la présence de vapeur d'eau dans l'atmosphère d'une exoplanète lointaine de la taille de Neptune, soit quatre fois celle de la Terre: une bonne nouvelle pour les scientifiques qui pistent les molécules d'eau dans l'univers, à la recherche de signes de vie potentiels.

Les exoplanètes sont des planètes en orbite autour d'une autre étoile que le Soleil. Elles se comptent par milliers. Leur composition atmosphérique peut apporter des indices sur leur formation et leur évolution. 

Jusqu'à présent, les astronomes étaient seulement parvenus à mesurer la composition de l'atmosphère de grandes exoplanètes, de taille comparable à celle de Jupiter, géante gazeuse qui est la plus grosse planète de notre système solaire, rappelle la revue scientifique Nature qui publie l'étude. "Ces nouvelles mesures marquent une avancée pour sonder les atmosphères de planètes plus petites", ajoute Nature. L'étude a été réalisée par une équipe menée par Drake Deming et Jonathan Fraine de l'Université du Maryland (Etats-Unis). 

Nommée HAT-P-11b, l'exoplanète en question est située à environ 124 années lumière de la Terre dans la constellation Cygnus. Une année lumière équivaut à 9.460 milliards de km. HAT-P-11be a été baptisée ainsi car elle a été découverte grâce au réseau de télescopes HAT (Hungarian Automated Telescope). HAT-P-11b est "la planète la plus petite et la plus froide à présenter des molécules d'eau détectables", souligne l'étude. Elle fait environ quatre fois le rayon de la terre mais 26 fois sa masse. En taille, elle est proche de Neptune, la planète du système solaire la plus éloignée de notre astre. Mais elle est bien plus proche de son étoile et donc beaucoup plus chaude (environ 600 degrés Celsius). 

Pour mener leur travail de détectives, les chercheurs ont scruté l'exoplanète à partir d'informations recueillies par les télescopes spatiaux Hubble et Spitzer de la NASA. Ils ont comparé ces données avec les observations du télescope spatial Kepler de la NASA lancé à la recherche d'exoplanètes. 

"Une pièce du puzzle" 
Lorsqu'une planète transite devant son étoile hôte, son atmosphère absorbe certains rayons de lumière. Grâce à la spectroscopie, il est possible de mesurer ce phénomène et de déterminer quels éléments chimiques se trouvent dans l'atmosphère. Plus la planète est petite, plus la recherche est délicate. Jusqu'à présent, quatre exoplanètes de la taille de Neptune ou plus petites avaient été observées alors qu'elles passaient devant leur étoile mais aucun signe d'absorption n'avait pu être mis en évidence sans doute à cause d'épais nuages, souligne Eliza Kempton, du Grinnell College dans l'Iowa (USA) dans un commentaire publié par Nature. 

HAT-P-11b, elle, n'a pas ce problème. Son atmosphère ne présente pas de nuages à haute altitude et les chercheurs ont pu établir qu'elle contenait de la vapeur d'eau. "Selon l'étude, sa composition pourrait être proche de celle des planètes géantes de notre système solaire: essentiellement de l'hydrogène avec des traces d'atomes plus lourds comme de l'oxygène sous forme de vapeur d'eau", relève Mme Kempton. Les astronomes traquent la présence d'eau sur les exoplanètes car c'est une condition nécessaire - mais pas suffisante - pour permettre à la vie d'apparaître. 

Les chercheurs veulent aussi tester l'hypothèse selon laquelle d'autres planètes se sont formées de la même façon que celles de notre système solaire. "Trouver de la vapeur d'eau et de l'hydrogène sur HAT-P-11b "est une pièce clef du puzzle", cohérente avec les principales idées des astronomes sur la formation des planètes, estime Drake Deming, qui a mené l'étude.

 

Source

Un troisième ancêtre, inconnu jusqu'ici, dans l'arbre généalogique des européens modernes

mercredi 24 septembre 2014 à 20:40
Un troisième ancêtre, inconnu jusqu'ici, dans l'arbre généalogique des européens modernes

En analysant les ossements d'anciens européens, comme le crâne de ce fermier qui vivait dans l'actuelle Allemagne il y a 7000 ans, des généticiens ont découvert l'existence d'un lignage jusqu'ici inconnu dans le génome des européens modernes. Crédits : Joanna Drath/University of Tübingen

 

Un troisième ancêtre, inconnu jusqu'ici, dans l'arbre généalogique des européens modernes

 

Les européens modernes ne résultent pas seulement d'un mélange entre une population de chasseurs-cueilleurs et une population de fermiers du Proche-Orient, comme cela était supposé jusqu'ici. Une nouvelle étude révèle en effet que les européens modernes descendent aussi d'une troisième population, dite nord-eurasienne, arrivée en Europe il y a quelques milliers d'années à peine.

De qui descendent les européens modernes ? Jusqu'ici, les généticiens des populations considéraient que les européens modernes étaient le fruit d'un mélange entre deux anciennes populations : une population de chasseur-ceuilleurs installés en Europe depuis plusieurs dizaines de milliers d'années, et une population de fermiers issus du Proche-Orient, arrivés en Europe il y a 7500 ans environ. De fait, toutes les études menées au cours de ces dernières années sur le génome des européens modernes ont montré que ce dernier contient quasi-systématiquement les signatures génétiques de ces deux populations. 

Or, une nouvelle étude vient de révéler l'existence d'un troisième ancêtre, inconnu jusqu'ici, dans l'arbre généalogique des européens modernes : aux côtés des chasseurs-cueilleurs et des fermiers du Proche-Orient, les européens modernes descendraient aussi d'une ancienne population dite nord-eurasienne. 

Pour parvenir à ce résultat, le professeur de paléogénétique Johannes Krause (Institut Max Planck pour l'histoire et les sciences de Jena, Allemagne) et ses collègues ont analysé le génome de 2196 européens modernes, qu'ils ont ensuite comparé à des prélèvements d'ADN ancien, issusde plusieurs ossements de chasseurs-cueilleurs et de fermiers qui vivaient en Europe il y a 700 0 à 8000 ans. 

Résultat ? Les auteurs de l'étude ont constaté que l'ADN de cette ancienne population nord-eurasienne était présent dans le génome de la quasi-totalité des volontaires recrutés pour l'étude, et ce pour tous les groupes de populations étudiés (Europe de l'Ouest, Nord de l'Europe, mais aussi Caucase et même Proche-Orient). 

Les résultats de cette étude montrent également que la part de cet ADN dans le génome des européens modernes ne dépasse jamais les 20%. 

Autre résultat intéressant : les travaux de ces chercheurs montrent que l'ADN des premiers fermiers européens et des chasseurs-cueilleurs ne possède pas la signature génétique de cette ancienne population nord-eurasienne. Ce qui signifie que l'arrivée de cesderniers sur le continent européen s'est produite après l'arrivée des premiers fermiers du Proche-Orient, peut-être à la fin du Néolithique. 

Gageons qu'au cours des années à venir, les recherches des paléogénéticiens nous permettront d'en savoir plus sur cette mystérieuse population nord-eurasienne. 

Ces travaux ont été publiés le 17 septembre 2014 dans la revue Nature, sous le titre
"Ancient human genomes suggest three ancestral populations for present-day Europeans" .

 

JS

L'otage français en Algérie; Hervé Gourdel a été décapité par Daesh

mercredi 24 septembre 2014 à 19:19
L'otage français en Algérie; Hervé Gourdel a été décapité par Daesh

WikiStrike ne va blablater longtemps sur cette "décapitation" qui signifie tout simplement que nous sommes en guerre. Condoléances à la famille et aux proches

L'otage français en Algérie décapité

 

Hervé Gourdel, enlevé dimanche en Algérie, a été exécuté par ses ravisseurs, liés au groupe de l'Etat islamique. Ils l'annoncent dans une vidéo postée sur internet. François Hollande a confirmé sa mort ce soir.

 

Ils ont mis leurs menaces à exécution. Le groupe Jund al-Khilafa (les soldats du califat) avait donné 24 heures à la France pour cesser les attaques contre les djihadistes de l'Etat islamique en Irak et en Syrie. François Hollande n'a pas cédé.

Des manifestations de soutien à ce guide de haute montagne de 55 ans avaient été organisées dans la région de Nice. Hervé Gourdel, père de deux enfants, était en vacances en Algérie. Il a été kidnappé dimanche en Kabylie, à l'est d'Alger.

 

Emotion et horreur

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) s'est dit "horrifié", demandant un "châtiment exemplaire" contre les responsables de ce "crime barbare".  Le CFCM est l'instance de représentation de la première communauté musulmane d'Europe, forte de quelque 5 millions de membres.

 

Communiqué du CFCM

Le CFCM est horrifié par l'annonce dramatique (selon laquelle) notre compatriote Hervé Gourdel vient d'être odieusement exécuté par ses ravisseurs

 

 

http://www.franceinter.fr/depeche-lotage-francais-en-algerie-decapite

 

François Hollande qui vient de s'exprimer avait l'air abattu, c'est dommage, car dans ces moments, un Président fort aurait été le bienvenu. Aux familles, nous adressons ce message

À la poursuite de l'État islamique »: Devinez qui est derrière le projet califat ?

mercredi 24 septembre 2014 à 19:12
 À la poursuite de l'État islamique »: Devinez qui est derrière le projet califat ?

On dépeint l'État islamique (EI) comme un ennemi des États-Unis et du monde occidental. Mais en vérité...

À la poursuite de l'État islamique »: Devinez qui est derrière le projet califat ?

 



Avec le soutien de la Grande-Bretagne, l'indéfectible allié des États-Unis, le président Barack Obama a ordonné une série de bombardements étasuniens sur l'Irak visant apparemment à vaincre l'armée rebelle de l'EI. 

« Nous ne renoncerons pas à notre volonté de faire face à l'État islamique [...] Si les terroristes pensent que nous allons faiblir face à leurs menaces, ils ne peuvent pas être davantage dans l'erreur. » (Barack Obama et David Cameron, 
Strengthening the NATO alliance, lettre d'opinion publiée dans le Times de Londres, 4 septembre 2014, c'est l'auteur qui souligne.) 

Mais qui est derrière le projet de l'État islamique? 

Par une cruelle ironie du sort, les rebelles de l'État islamique, anciennement connu sous le nom « État islamique en Irak et au Levant » (EIIL) étaient jusqu'à tout récemment présentés comme « des combattants de la liberté de l'opposition » en Syrie, dévoués au « rétablissement de la démocratie » et au renversement du gouvernement laïc de Bachar al-Assad. 

Et qui était derrière l'insurrection djihadiste en Syrie? 

Ceux qui ont ordonné les bombardements sont ceux qui sont derrière le projet de califat. 

Les milices de l'EI, qui sont actuellement la cible présumée d'une campagne de bombardements des États-Unis et de l'OTAN en vertu d'un mandat de « lutte au terrorisme », ont été et sont toujours soutenues clandestinement par les États-Unis et leurs alliés

Autrement dit, l'État islamique a été créé par le renseignement étasunien , avec le soutien du MI6 britannique, du Mossad israélien, de l'Inter-Services Intelligence (ISI) pakistanais et l'Al Mukhabarat Al A'amah de l'Arabie saoudite (رئاسة الاستخبارات العامة ou General Intelligence Presidency (GIP) en anglais). Par ailleurs, selon des sources du renseignement israélien (Debka), l'OTAN, en liaison avec le haut commandement turc, était impliqué dans le recrutement de mercenaires djihadistes dès le début de la crise syrienne en mars 2011. 

En ce qui concerne l'insurrection syrienne, les combattants de l'État islamique ainsi que le Front Al-Nosra, des forces djihadistes affiliées à d'Al-Qaïda, sont les fantassins de l'alliance militaire occidentale. Ils sont secrètement soutenus par les États-Unis, l'OTAN et Israël. Leur mandat consiste à mener une insurrection terroriste contre le gouvernement de Bachar al-Assad. Les atrocités commises par les combattants de l'État islamique en Irak sont similaires à celles commises en Syrie. 

En raison de la désinformation médiatique, l'opinion publique occidentale n'est pas au courant que dès le tout début, les terroristes de l'EI ont été soutenus par les États-Unis et leurs alliés. 

Les meurtres de civils innocents par les terroristes de l'État islamique en Irak sont utilisés afin de créer un prétexte et une justification en faveur d'une intervention militaire étasunienne pour des raisons humanitaires. Les bombardements ordonnés par Obama, cependant, ne sont pas destinés à éliminer l'État islamique, qui constitue un « atout du renseignement » étasunien. Bien au contraire, les États-Unis visent la population civile ainsi que le mouvement de résistance irakien. 

Le rôle de l'Arabie saoudite et du Qatar 

Fait amplement documenté, le soutien des États-Unis et de l'OTAN à l'État islamique est acheminé clandestinement par les plus fidèles alliés des États-Unis, à savoir le Qatar et l'Arabie saoudite. Les médias occidentaux ont reconnu que Riyad et Doha, agissant en liaison avec Washington et en son nom, ont joué (et jouent toujours) un rôle central dans le financement de l'État islamique, ainsi que dans le recrutement, la formation et l'endoctrinement religieux des forces mercenaires terroristes déployées en Syrie. 

Selon le Daily Express de Londres : « Ils [les terroristes de l'EI] avaient de l'argent et des armes fournies par le Qatar et l'Arabie saoudite. »

« La plus importante source de financement de l'EI à ce jour provient des pays du Golfe, principalement de l'Arabie saoudite mais aussi du Qatar, du Koweït et des Émirats arabes unis », (Selon le Dr Günter Meyer, directeur du Centre de recherche sur le Monde arabe à l'Université de Mayence, en Allemagne,Deutsche Welle )

Ces fonds ont été acheminés aux terroristes de l'EI qui se battent contre les forces gouvernementales en Syrie:

Grâce à des alliés comme l'Arabie saoudite et le Qatar, l'Occident [a] soutenu des groupes rebelles militants qui ont depuis mutés en EI et autres milices liées à al-Qaïda. (Daily Telegraph, 12 juin 2014)

Selon Robert Fisk, le projet de califat « a été financé par l'Arabie saoudite » :

[V]oici la plus récente contribution monstrueuse de l'Arabie saoudite à l'histoire mondiale : le Califat islamiste sunnite en Irak et au Levant, conquérant de Mossoul et Tikrit - et de Racca en Syrie - et peut-être de Bagdad, « humiliateurs » ultimes de Bush et d'Obama. 

D'Alep, dans le nord de la Syrie, jusqu'aux environs la frontière irako-iranienne, les djihadistes de l'EIIL et autres groupuscules divers payés par les wahhabites saoudiens, et des oligarques koweïtiens, règnent maintenant sur des milliers de miles carrés. (Robert Fisk, 
The Independent, 12 juin 2014)

En 2013, dans le cadre de son recrutement de terroristes, l'Arabie saoudite a pris l'initiative de libérer des condamnés à mort incarcérés dans les prisons saoudiennes. 

Une note confidentielle a révélé que les prisonniers étaient « recrutés" » pour rejoindre les milices djihadistes (y compris Al-Nosra et l'EIIL) afin de lutter contre les forces gouvernementales en Syrie.

On aurait offert une entente aux prisonniers - rester et être exécuté ou lutter contre Assad en Syrie. Dans le cadre de l'entente, on offrait aux prisonniers un « pardon et une allocation mensuelle pour leurs familles, autorisées à demeurer dans le royaume sunnite ».
Les responsables saoudiens leur auraient donné le choix : décapitation ou djihad? En tout, des détenus du Yémen, de la Palestine, de l'Arabie saoudite, du Soudan, de la Syrie, de la Jordanie, de la Somalie, de l'Afghanistan, de l'Égypte, du Pakistan, de l'Irak et du Koweït ont choisi d'aller combattre en Syrie. (Voir Global Research, 11 septembre 2013)

Volte-face 

Le 11 septembre 2014, coïncidant avec la commémoration du 11-Septembre, le roi d'Arabie saoudite ainsi que les monarques des pays du Golfe ont annoncé leur soutien indéfectible à la guerre sainte d'Obama contre l'État islamique, laquelle a été et est toujours financée par des fonds du Qatar et de l'Arabie saoudite dans le cadre d'une opération de renseignement soigneusement conçue.


Le secrétaire d’État John F. Kerry, à gauche, parle avec Joseph W. Westphal, l’ambassadeur étasunien en Arabie saoudite, et le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud Al-Fayçal à son arrivée à l’aéroport international du roi Abdulaziz de Djeddah, en Arabie saoudite le 11 septembre 2014 (Photo : Brendan Smialowski, Associated Press)

Alors qu'ils ont activement contribué au financement de l'État islamique, sans compter qu'ils ont recruté et formé des terroristes au nom de Washington, l'Arabie saoudite et les États du Golfe ont promis d'appuyer fermement la campagne militaire d'Obama, « d'avilir et finalement détruire » l'État islamique. 

La déclaration d'appui contenue dans le communiqué, engage les « principaux pays arabes à travailler avec les États-Unis afin de couper le flux de combattants et les fonds étrangers de l'État islamique ». Elle confirme également que les membres ont discuté d'une « stratégie pour détruire l'EIIL où qu'il soit, y compris en Irak et en Syrie ».

L'Arabie saoudite a fini par comprendre que le groupe État islamique constitue aussi une menace sérieuse pour leur pays, et qu'il ne s'agit pas d'un mouvement sunnite traditionnel. L'un des éléments du plan d'Obama contre l'EI vise à saper les liens idéologiques et religieux avec l'islam invoqués par les militants de l'État islamique.
L'administration espère que Riyad usera de son influence parmi les chefs religieux islamiques. (Voice of America, 11 septembre 2014)

Recrutement de « terroristes modérés » 

Dans le cadre de cet accord, la famiile Al-Saoud sera « l'hôte d'un centre de formation pour des milliers de combattants rebelles syriens qui luttent à la fois contre l'État islamique et le régime du président Bachar al-Assad ». Cette proposition est fausse et absurde. Jusqu'au 9 septembre, l'Arabie saoudite a « officiellement » soutenu l'État islamique contre le gouvernement de Bachar Al-Assad, et on lui a maintenant confié le recrutement de djihadistes pour combattre l'État islamique. Les médias n'ont toutefois pas réussi à relier les points et à découvrir le grand mensonge. 

Il s'agit d'un projet diabolique : les artisans de l'État islamique ont informé le monde qu'ils « se lancent à la poursuite » de leurs propres terroristes dans le cadre d'une opération de contreterrorisme. 

Bien que ces actions soient menées sous la bannière de la « guerre mondiale au terrorisme », les États-Unis n'ont pas l'intention de cibler leurs propres brigades terroristes de l'EI, intégrées par des forces spéciales et les services de renseignement occidentaux. En réalité, la seule campagne crédible et efficace contre les terroristes islamiques de l'EI est menée par les forces gouvernementales syriennes. 

Inutile de dire que le financement et l'appui des États-Unis, de l'OTAN, de l'Arabie saoudite et du Qatar continueront. L'objectif n'est pas de détruire l'État islamique, tel que l'a promis Obama. Il s'agit plutôt d'un processus de déstabilisation et de destruction de l'Irak et de la Syrie, mené par les États-Unis. La campagne contre l'État islamique est utilisée pour justifier le bombardement des deux pays en ciblant principalement les civils. 

Le but ultime est de déstabiliser l'État-nation que constitue l'Irak et de déclencher sa partition en trois entités distinctes. 

L'objectif stratégique général des États-Unis et de l'OTAN consiste à déstabiliser toute la région du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord, de l'Asie centrale et du Sud, incluant l'Iran, le Pakistan et l'Inde.

 

Traduction: Julie Lévesque pour Mondialisation.ca 
 

http://www.globalresearch.ca/going-after-the-islamic-state/5401439

Mozambique: 22 éléphants tués en 2 semaines

mercredi 24 septembre 2014 à 16:09
Mozambique: 22 éléphants tués en 2 semaines

Assassins !

Mozambique: 22 éléphants tués en 2 semaines

 

Le braconnage des éléphants est en train de prendre une ampleur industrielle au Mozambique, ont mis en garde lundi des défenseurs de l'environnement au cours d'un séminaire organisé à Maputo en présence de policiers, diplomates et magistrats.

Dans le parc national de Niassa, dans l'extrême nord du pays, "on a dénombré 22 éléphants tués en deux semaines début septembre", a témoigné Carlos Pareira, de l'ONG new-yorkaise Wildlife Conservation Society (WCS).

Les braconniers utilisent des armes automatiques et des fusils de chasse à gros calibre, mais aussi des pièges qui blessent seulement l'animal et provoque ensuite sa mort lente par gangrène, avant de pouvoir lui prendre ses défenses. Dans la province de Tete, des points d'eau ont également été empoisonnés.

"Le massacre des éléphants dans le nord du Mozambique...atteint des proportions jamais vues, industrielles", a souligné M. Pareira dont l'organisation participe à l'administration du parc de Niassa aux côtés des autorités nationales.

Le parc couvre le double de superficie du parc sud-africain du Kruger, lui-même aussi vaste que le territoire israélien.

Le Mozambique, dont les éléphants sont menacés d'extinction d'ici huit ou dix ans selon certaines ONG, est soumis à une forte pression pour enrayer le braconnage, longtemps resté impuni jusqu'au vote d'une nouvelle loi plus répressive cette année.

Le nouveau texte mozambicain prévoit jusqu'à 12 ans de prison pour les braconniers. Auparavant, le braconnage était au mieux passible d'une amende pour détention illégale d'armes à feu.

La loi, qui entrera en vigueur fin 2014, marque "une étape cruciale", a souligné l'ambassadeur américain au Mozambique Douglas Griffiths durant le séminaire, mais le Mozambique aura besoin de faire en sorte "qu'elle soit totalement appliquée et respectée par tous".

L'ivoire du Mozambique se retrouve sur le marché de Hong Kong et Taiwan, mais des objets artisanaux sont aussi fabriqués et vendus dans le pays même.

 

Source AFP