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Carte de France de la corruption

dimanche 14 décembre 2014 à 08:26
Cette carte interactive répertorie plus de 200 condamnations judiciaires pour corruption en France. – © Capture d’écran Transparency International (carte en bas d'article)

Cette carte interactive répertorie plus de 200 condamnations judiciaires pour corruption en France. – © Capture d’écran Transparency International (carte en bas d'article)

Transparency International lance un portail d'action citoyenne pour inciter les Français à lutter activement contre la corruption publique et privée.

Abus de confiance, détournements de fonds... L'antenne française de l'ONG Transparency International (TI) a publié mardi une carte de France interactive, qui répertorie 258 cas avérés de corruption, jugés par les tribunaux ces dix dernières années, principalement entre 2010 et 2014. C'est la première fois qu'une telle base de données existe, même si elle est loin d'être exhaustive, car elle se fonde uniquement sur les affaires rapportées par la presse. 

"Il est faux de dire que les maires sont les plus corrompus"

Si l'on clique sur une balise de la carte en ligne, l'ONG vous propose un résumé de l'affaire et le montant du préjudice, en préservant l'anonymat des mis en cause, mais pas les lieux. Sans décryptage, le résultat pourrait être édifiant: la catégorie la plus épinglée parmi ces 258 affaires est celle des maires, avec 130 cas, condamnés la plupart pour abus de confiance ou prise illégale d'intérêts.

Julien Coll, le délégué général de TI joint par BFMTV.com, apporte cependant une nuance de taille à cette donnée: "La corruption publique (qui concerne un élu, ndlr), est considérée comme plus dommageable à la société que la corruption privée. Ce n'est donc pas étonnant que les magistrats et les médias s'y intéressent plus, ce qui explique qu'ils soient plus nombreux ensuite dans notre recensement. Mais on ne peut pas affirmer que la profession la plus corrompue est celle de maire. L'outil ne le dit pas".

Les régions les plus concernées sont l'Ile-de-France avec 87 cas (dont 42 à Paris), et la PACA avec 26 cas. Toujours d'après le recensement fait par l'ONG, certaines régions n'ont jamais connu - ou presque - de condamnation pour ce type de faits, comme la Franche-Comté, ou la Bourgogne (1 affaire). Là aussi, Julien Coll estime que l'outil ne permet pas de tirer des conclusions hâtives: "Il est logique que l'Ile-de-France soit plus touchée que la Bourgogne, puisque l'activité économique et la densité de population y sont beaucoup plus importantes", souligne-t-il.

Délation? "C'est tout l'inverse"

La cartographie des décisions judiciaires permet cependant d'avoir "une vision précise des formes que prend la corruption, des catégories de personnes et des régions touchées ou encore des sanctions prononcées", indique l'ONG. Cette carte n'est d'ailleurs que l'un des éléments d'un portail d'action citoyenne plus large, lancé également mardi, pour inciter les Français à participer "à la lutte contre les scandales politico-financiers" à travers différents outils.

"On permet aux citoyens de nous adresser des signalements de conflits d'intérêts qui concerneraient un haut fonctionnaire, ou un élu par exemple. Après un travail de vérification, et s'il s'avère juste, nous transmettrons ce signalement à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique", indique Julien Coll.

S'agit-il d'encourager une forme de délation? Le délégué général s'insurge. "C'est tout l'inverse de la délation. On incite les gens à alerter les autorités compétentes d'éventuelles dérives. Ce qui est en jeu, c'est la confiance dans la démocratie. Par exemple, personne ne reprocherait à quelqu'un d'avoir révélé les comptes en Suisse de Jérôme Cahuzac. La transparence sur les conflits d'intérêts et sur le patrimoine est essentielle pour le bien de notre société".

 

CARTE VISUALISER LA CORRUPTION

 

Source

CIA : le rapport sur la torture bien en dessous de la réalité

samedi 13 décembre 2014 à 15:39
CIA : le rapport sur la torture bien en dessous de la réalité

Traduction : Fausto Giudice 

 

Selon la Commission, la CIA a menti au Congrès, au Conseil national de sécurité, au ministère de la Justice et à l'opinion US sur la gravité des tortures commises et sur la pertinence des informations obtenues par des interrogatoires musclés. 


La Commission du renseignement du Sénat a publié un résumé de 525 pages du rapport d'enquête de six mille pages sur le "Programme d'arrestations et d'interrogatoires" de la CIA. 

La Commission du renseignement du Sénat a publié un rapport cinglant condamnant certains des abus et tortures par le commis par le programme de Remises, arrestations et interrogatoires (RDI) de la CIA, a omis de dénoncer les plus odieuses violations des droits humains par la CIA. Selon le rapport, la CIA a menti à la Commission sur les décès de prisonniers, les antécédents des interrogateurs de la CIA, les menaces contre les membres de famille des prisonniers, et l'efficacité de la torture. 

 

 

© Inconnu
Jose Rodriguez Jr.
Le 9 novembre 2005, directeur du Service national clandestin de la CIA Jose Rodriguez Jr., a autorisé la destruction par le feu de 92 bandes vidéo montrant les interrogatoires musclés d'Abou Zoubaïda et Abderrahim Al Nashiri. En réponse à la destruction de ces bandes, la Commission du renseignement du Sénat a décidé, par un vote du 5 mars 2009, d'examiner le programme d'arrestations et d'interrogatoires de la CIA. Avec un accès à plus de six millions de pages de documents de la CIA, la Commission a simplement fourni un résumé superficiel sans se soucier d'interviewer des participants ou des victimes du programme RDI. 

Après les événements tragiques du 11 Septembre, le ministère de la Justice a fabriqué une série de mémos juridiques autorisant l'utilisation par l'administration Bush de la torture contre des combattants ennemis. En 2002 et 2003, le vice-procureur général adjoint John Yoo a émis des mémos sur la torture, qui ont été signés par le procureur général adjoint Jay Bybee. L'Autorisation de recours à la force militaire, la Loi de 2006 sur les commissions militaires, et le Décret 13440 sont devenus les justifications légales pour l'utilisation de techniques d'interrogatoire "renforcées" et un mépris total pour les Conventions de Genève. 

 

 

© Inconnu
Le Dr Bruce Jessen (à gauche) et le Dr James Mitchell (à droite)
Figurant sous pseudonymes dans le rapport fortement expurgé, deux psychologues à la retraite des Forces aériennes, le Dr Bruce Jessen et le Dr James Mitchell ont obtenu des contrats pour développer les techniques d'interrogatoire "renforcées" de la CIA. Ils ont décidé d'inverser la conception de l'entraînement des forces aériennes aux contre-interrogatoires suivant le manuel "Survie, évasion, résistance" (SERE) en infligeant la torture à la fois physique et psychologique aux détenus. Selon le rapport, ils ont participé personnellement à des séances de waterboarding [simulation de noyade, "baignoire", NdT] et d'interrogatoires de prisonniers. 

Blessé par balles et capturé lors d'un raid au Pakistan en 2002, l'un des premiers détenus, Abou Zoubaïda, était soigné dans un hôpital où il a fourni des informations aux agents du FBI au sujet de Khalid Cheikh Mohammed (KSM). Convaincus que Zoubaïda dissimulait des informations, les interrogateurs de la CIA l'ont soumis au waterboarding au moins 83 fois. Bien que Zoubaïda eût livré les informations sur KSM des semaines avant d'être torturé, la CIA a considéré cette violation des droits humains comme un succès et son interrogatoire est devenu un modèle pour de futures atrocités. 

 

 

© matt mahurin
waterboard run
Capturé au Pakistan en 2003, KSM a été transporté dans un site noir de la CIA en Pologne avant d'être transféré à un autre site noir en Roumanie. Subissant des techniques d'interrogatoire "renforcées", KSM a fourni des fausses informations menant à l'arrestation de personnes innocentes et a fabriqué un complot visant à assassiner l'ancien président Jimmy Carter. KSM a été soumis au waterboarding au moins 183 fois et n'a fourni aucun renseignement opérationnel et aucune information utile à ses interrogateurs. 

Selon la Commission, les techniques d'interrogatoire brutales ne sont pas des moyens efficaces d'obtention de renseignements. Sous la contrainte, les prisonniers diront tout ce qu'ils pensent que l'interrogateur veut entendre pour mettre fin au tourment. Bien que la CIA affirme que les informations obtenus par des interrogatoires "renforcés" ont sauvé des vies et conduit à la mort d'Oussama ben Laden, la Commission a découvert que ces allégations sont manifestement fausses. 

La plupart des agents de la CIA impliqués dans le programme RDI avaient des antécédents de violence, d'abus et d'agressions sexuelles. 

 

 

© Inconnu
En plus du supplice de l'eau et des coups, les interrogateurs de la CIA ont également menacé de violer et de tuer des membres des familles des prisonniers, les ont privés de soins médicaux, et ont à plusieurs reprises effectué une réhydratation ou alimentation rectale sans nécessité médicale. Des détenus avec des pieds cassés et des chevilles foulées ont été contraints de rester debout pendant de longues périodes de temps pour les priver de sommeil. 

En novembre 2002, les agents de la CIA ont laissé Gul Rahman, détenu dans un site noir, après l'avoir battu, à moitié nue de la taille aux pieds dans une cellule non chauffée pendant la nuit. Rahman a fini par mourir de froid dans sa cellule. Dans un cas d'erreur d'identité, le citoyen allemand Khalid El Masri a été enlevé par la police macédonienne et remis à la CIA. Après des mois de coups et de suppositoires introduits de force, El Masri a été libéré sans accusations. 

Bien que le rapport mentionne Binyam Mohamed, la Commission a négligé d'enquêter sur ses allégations de torture. Arrêté au Pakistan le 10 avril 2002, Mohamed a été transporté dans un site noir de la CIA où il a été battu, brûlé, et a subi des entailles au scalpel sur le torse et le pénis. Les USA ont finalement abandonné toutes les charges contre Mohamed et l'ont remis en liberté. 

 

 

© Inconnu
Sont aussi omis dans le résumé les meurtres d'Abdul Wali de Manadel Al Jamadi. Entre le 19 et le 20 juin 2003, le contractuel de la CIA David Passaro a battu à mort un suspect afghan nommé Abdul Wali avec une lampe de poche métallique. À la prison d'Abou Ghraïb en 2003, Manadel Al Jamadi est mort dans une salle de douche durant des interrogatoires de la CIA avec les bras attachés dans le dos. La photo de l'ancien spécialiste Charles Graner Jr. posant sur le cadavre d'Al Jamadi a fait le tour du monde ; il a ensuite été accusé d'avoir torturé ses prisonniers. Mark Swanner, l'interrogateur de la CIA, n'a pas été poursuivi pour la mort d'Al Jamadi. 

La "remise" et la torture du religieux égyptien Hassan Mustafa Osama Nasr sont également absentes du résumé. Enlevé par des agents de la CIA à Milan le 17 Février 2003, Nasr a perdu l'usage d'une oreille après des mois de coups et de décharges électriques. Le 4 novembre 2009, un juge italien a condamné par contumace 22 agents de la CIA soupçonnés ou connus, un colonel de l'Armée de l'air et deux agents secrets italiens pour l'enlèvement de Nasr. 

 

 

© Inconnu
Michael Hayden
Selon la Commission, la CIA a menti au Congrès, au Conseil national de sécurité, au ministère de la Justice et à l'opinion US sur la gravité des tortures commises et sur la pertinence des informations obtenues par des interrogatoires musclés. La Commission a également accusé l'ancien directeur de la CIA Michael Hayden de lui avoir menti sur les décès de prisonniers, les antécédents douteux d'interrogateurs de la CIA, les menaces contre les membres de familles de détenus, et la fiabilité des informations obtenues par la torture. 

Bien que la Commission ait rendu publiques près de 500 pages largement expurgées de leur résumé analytique, le rapport complet contenant plus de 6700 pages reste classifié. Après que des agents de la CIA avaient piraté les ordinateurs appartenant à des membres de la Commission et à leur personnel l'an dernier, le directeur de la CIA John Brennan, dans une tentative d'empêcher la publication du rapport, a faussement accusé la commission d'avoir volé des dossiers classifiés. Comme les sénateurs ont appelé à sa démission, Brennan a été forcé de présenter des excuses à la Commission. 

Au lieu de devoir rendre des comptes pour avoir mis au point ou utilisé des techniques d'interrogatoire "renforcées", le Dr Mitchell et le Dr Jessen ont reçu $ 81 millions de $ jusqu'à la résiliation de leur contrat en 2009. L'ancien agent de la CIA John Kiriakou a été condamné à 30 mois de prison après avoir révélé le programme de torture lors d'une interview sur ABC News. Kiriakou a été accusé d'avoir violé l'Intelligence Identities Protection Act (Loi de protection de l'identité d'agents du renseignement) de 1982 en donnant la carte de visite de Deuce Martinez au reporter du New York Times Scott Shane. Martinez avait été un interrogateur de la CIA travaillant pour Mitchell Jessen and Associates.

Tout en dénonçant les mensonges de la CIA sur la neutralisation d'attentats terroristes, la localisation d'Oussama ben Laden, et le sauvetage de vies grâce à l'utilisation de la torture, la Commission a omis de citer les pires atrocités commises en notre nom. Agissant en toute impunité, la CIA traîne une histoire sordide de décennies d'enlèvements, de tortures et d'assassinats, dont ne voit pas la fin.
Nation of change

Les essais du vaccin Ebola suspendus à Genève pour cause d’effets secondaires

samedi 13 décembre 2014 à 15:31
Tout le monde cherche un vaccin qui existe pourtant depuis 20 ans pour se faire du blé...

Tout le monde cherche un vaccin qui existe pourtant depuis 20 ans pour se faire du blé...

A lire aussi de Zerohedge l’argent colloïdal suffirait à guérir de la maladie

***

Un médecin suisse a eu la gentillesse de nous faire parvenir les infos suivantes…

Ebola: Vaccin testé à Genève
Des douleurs articulaires apparues chez quatre volontaires ont provoquél’arrêt des tests de vaccins contre Ebola aux HUG. Les vaccinations devraient reprendre le 5 janvier.

Les vaccinations contre le virus Ebola en test aux Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) sont suspendues. Des douleurs articulaires apparues chez quatre volontaires ont incité l’équipe médicale à interrompre les injections par mesure de précaution. Les vaccinations devraient reprendre le 5 janvier.

Les légères douleurs de type rhumatismal dans les mains et les pieds sont survenues entre dix et quinze jours après l’injection, indiquent jeudi les HUG dans un communiqué. Elles ont duré quelques jours.

Les HUG testent le vaccin canadien VSV-ZEBOV depuis le 10 novembre. Jusqu’à présent 59 volontaires ont été impliqués dans cet essai clinique. Ils vont tous bien et sont très régulièrement suivis par l’équipe menant l’étude, précisent les HUG.

L’étude est suspendue afin d’évaluer chez un plus grand nombre de patients la fréquence de ces douleurs », a annoncé la doctoresse Marie-Paule Kieny, directrice générale adjointe à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lors d’une conférence de presse téléphonique à Genève. « C’est inattendu, mais pas vraiment nouveau, dans le cas d’infections virales », a-t-elle ajouté.

Source: ATS

De nouveau, ces infos sont très incohérentes :
1) Si ce n’est pas vraiment nouveau et que ces douleurs sont modérées, pourquoi suspend-t-on ces essais, surtout de la part de gens si peu habitués à écouter le principe de précaution quand il est question d’effets secondaires fréquents et graves des autres vaccins comme autisme, mort subite du nourrisson, scléroses en plaques etc…

2) Si ces effets sont présents, on voit assez mal le sens de continuer/reprendre la vaccination le 5 janvier (même si c’était uniquement chez 4 personnes sur 59, ça fait déjà beaucoup trop et cela ne pourra que se reporter chez 1 personne vaccinée sur 15 et même plus, ce qui se compterait en centaines de milliers si toute la population mondiale devait être vaccinée !) Peut-être qu’avec la lucidité croissante du public sur les risques vaccinaux, il est de « bon ton » de faire croire qu’on est cette fois plus précautionneux, qu’on surveille mieux etc. ? Gare aux illusions car on ne changera pas l’idéologie des scientistes aux manettes de leur joujou vaccinal favori auquel ils tiennent plus que tout…

3) Le langage des vaccinalistes ne veut plus rien dire, c’est une « novlangue » où on dit tout et son contraire: on peut ainsi lire dans la presse que ce vaccin testé est « plutôt bien toléré » mais alors pourquoi arrêter l’essai, que de contradictions….Tout est surtout axé sur l’immunogénicité (entendez par là: le St Graal de la production d’anticorps à tout prix que les scientistes pensent être le signe suprême du salut absolu). Pour ce faire, tous les mélanges les plus douteux sont effectués et tant pis pour le franchissement de la barrière d’espèces – le fait est qu’on recourt à un virus bovin à Genève et à un virus de chimpanzé à Lausanne!- et le fait qu’il est notoirement connu que ce franchissement peut être associé à des cancers (cela s’est déjà vu avec le virus simien SV40 dans les vaccins polio, responsables de plusieurs dizaines de milliers de cas de cancers tout de même!)

De malheureux cobayes risquent en tout cas de découvrir qu’il valait beaucoup mieux s’abstenir d’offrir leur corps à ce poison et de ne pas craindre Ebola parce que certains risquent de le sentir très douloureusement à leurs mains et leurs pieds pendant des mois, des années voire leur vie entière…

Source: initiativecitoyenne.be

Plus de 80 % des victimes du « djihadisme » sont des musulmans

samedi 13 décembre 2014 à 09:51
Plus de 80 % des victimes du « djihadisme » sont des musulmans

Il est des statistiques édifiantes et par trop dérangeantes, éclairant les ravages du « Djidhadisme » d’un jour particulier, que notre caste politico-médiatique passe à la trappe consciencieusement, préférant en l’occurrence l’opacité de la  à la lumière de la vérité.

Plus de 80% des victimes de ces forces du mal, dont on ne répétera jamais assez combien elles sont indignes de l’islam et de ses enseignements, sont musulmanes. Qui l’eût cru ou plutôt jamais entendu dans le silence assourdissant qui règne en France à ce sujet ?

Ce macabre bilan, qui ressort de la première étude consacrée au coût humain du « Djihadisme » mondial, publiée, jeudi 11 décembre, par le Centre international pour l’étude de la radicalisation (ICSR) en collaboration avec BBC World, va à l’encontre des contre-vérités que distillent sans répit nos polémistes de salon, philosophes d’opérette, et tristes sires de la politique, tous inféodés au système et n’ayant pas leur pareil pour faire frémir dans les chaumières.

Créé en 2008 pour analyser la montée de l’ sous toutes ses formes, le ICSR, par la voix de son directeur, le politologue Peter Neumann, vient de rendre audible ce que les artisans des peurs, viscéralement islamophobes, taisent sans vergogne, au profit de petits arrangements avec la vérité des plus anxiogènes. Ce document, le premier du genre, qui décrypte les mécanismes de l’engagement de ressortissants des pays occidentaux dans le djihadisme, a recensé 5 042  au cours du mois de novembre dans 664 .

Les populations musulmanes payent un lourd tribut à ce conflit qui est d’autant plus mal connu que ceux qui nous gouvernent et manipulent l’opinion l’obscurcissent à dessein, Peter Neumann insistant sur le déséquilibre révélateur mais préjudiciable qui persiste entre la surmédiatisation des exécutions des Occidentaux et l’ignorance sciemment entretenue qui entoure le nombre écrasant de morts de confession musulmane. Une réalité qui, par ailleurs, brise le mythe de ces mouvements guerriers qui prétendent combattre au nom de l’islam.

« Le paysage a complètement changé en trois ans. En 2011, on pensait que les « printemps arabes » allaient permettre de tourner la page Al-Qaida. En fait, les révolutions ont créé une instabilité qui a fait ressortir les fractures identitaires enfouies du temps des dictatures et ont permis aux groupes djihadistes de rentrer au pays et d’y combattre. Notre étude illustre avec des donnés et des faits la force de cette mutation », a commenté Peter Neumann dans un entretien au Monde.

http://oumma.com/219310/plus-de-80-victimes-djihadisme-mondial-musulmans

US Marines et gendarmes français s’entraînent ensemble contre les émeutes…

samedi 13 décembre 2014 à 09:47
US Marines et gendarmes français s’entraînent ensemble contre les émeutes…

MORÓN AIR BASE,  – Des  explosent et du  remplit les rues alors que les US Marines du SPMAGTF Crisis Response –  et les gendarmes mobiles français d’un group blindé essaient de contrôler une foule d’émeutiers dans une rue de centre urbain.

C’était en tout cas le scenario joué alors que les Marines et les gendarmes français s’entraînaient ensemble aux techniques  et de contrôle de la foule au Centre National d’Entraînement de la Gendarmerie à St Astier, su 1er au 5 décembre 2014.

La gendarmerie, comme les fusiliers marins du SPMAGTF-CR-AF américain, sont appelés dans des endroits d’instabilité pour restaurer la paix et protéger les intérêts nationaux à l’étranger. L’idée de voir les US Marines et les gendarmes français s’entraîner ensemble a germé il y a environ 10 ou 12 ans. Ces deux unités sont appelés par leur nation au renforcement des  face à une menace ou une crise grave.

Pendant les multiples évènements, les Marines et les gendarmes ont partagé des leçons pratiques apprises, se sont entraînés aux escortes et aux procédures anti-émeutes et ont participé à un entrainement à munition réelle, puis on bâti un esprit de corps au travers du parcours du combattant. L’entraînement a culminé avec la réalisation d’un scénario qui simulait Marines et gendarmes dans une action conjointe de réponse à une crise dans un pays étranger, protégeant les ambassades française et américaine et effectuant un contrôle d’émeute et de foule.

“Les capacités logistiques d’entrainement de St Astier offent une expérience unique que nous ne sommes pas capables de reproduire sur notre base aérienne de Moron”, a dit le capitaine Brian Green, l’officier en charge de la SPMAGTF Crisis Response – Africa. “La capacité d’utiliser des munitions caoutchouc, des cocktails molotov et du gaz CS pendant une simulation d’émeute a amené un sens de réalisme à l’entrainement. Les gendarmes français et les Marines ont définitivement construit une relation durable qui continuera de croître dans le futur au travers de toujours plus d’entrainement et cette alliance prouvera sa force si elle est appelée à agir en Afrique.”

L’expérience d’inter-opération gagnée par l’évolution de l’entrainement n’a pas de prix alors que les deux unités pourraint travailler ensemble dans le futur. L’exercice a permis aux gendarmes de gagner plus de connaissance sur les tactiques non-létales, les techniques et les procédures, tandis que le partenariat avec les gendarmes a permis un renforcement des relations américaines avec la France.

“Nos deux nations sont alliées depuis bien longtemps, nous nous considérons même comme étant les plus vieux alliés”, a dit le commandant de gendarmerie André Rakoto, un officier du commandement de la gendarmerie à . “Il est logique que nous désirions éventuellement combiner nos forces pour opérer des opérations conjointes en Afrique. En temps de crise, les Français devront y aider des citoyens  et les Marines aideront des citoyens français, ce qui rend cet exercice excellent pour le futur.”

Le SPMAGTF-CR-AF est équipé pour répondre à une grande variété d’opérations militaires au sein de la zone d’influence d’AFRICOM incluant: renforcement des ambassades, assistance humanitaire et opérations d’aide après désastre naturel, récupération tactique d’appareils volants et de leur personnel navigant, entraînement avec d’autres nations et autres missions selon les besoins.

Lieutenant Gerard Farao

url de l’article original:

http://www.dvidshub.net/news/149904/us-marines-french-gendarmes-conduct-crowd-and-riot-control-training#.VIos5ChZFS-

 ~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~