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Le Président du Mali Keita à la marche républicaine n'a pas condamné les attentats

lundi 12 janvier 2015 à 17:07
Le Président du Mali Keita à la marche républicaine n'a pas condamné les attentats

Découverte du métal disparu de la légendaire Atlantide au large de la Sicile

lundi 12 janvier 2015 à 15:55
Découverte du métal disparu de la légendaire Atlantide au large de la Sicile

Quand la mythique île de l’Atlantide fut submergée par l’océan, elle disparut avec tout son orichalque. L’orichalque est un métal ou un alliage, à peine moins précieux que l’or, dont le nom signifie cuivre des montagnes. On ignore de quoi il est fait. Pourtant, aujourd’hui, une équipe de scientifiques affirme avoir découvert 39 lingots d’orichalque dans une épave du 6e siècle av. J.-C au large de la Sicile. 

 

Avec 39 lingots, cette découverte est assez unique. Ce navire, vieux de 2 600 ans, en provenance de Grèce ou d’Asie mineure, transportait ce métal inconnu à Gela en Italie quand il a été pris dans un orage et a coulé à 300 mètres du port.

Pour Sebastiano Tusa de l’office maritime de Sicile : « Rien de similaire n’a jamais été trouvé, on connaissait l’orichalque d’après les textes anciens ».  Platon décrit l’orichalque dans le Critias comme « un métal brillant comme le feu ». Ce qui laisse penser qu’il s’agit d’un alliage de cuivre et d’or. Ce métal aurait servi pour couvrir l’intérieur du temple de Poséidon.

Les experts s’accordent à dire que l’orichalque est un alliage ressemblant au laiton qui devait être fabriqué en faisant réagir du zinc, du charbon et du cuivre. Quand ce nouveau métal retrouvé au large de la Sicile a été analysé, on a découvert qu’il était composé de 75 à 80% de cuivre, de 15 à 20% de zinc et d’un peu de nickel, de plomb et de fer.

 

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques pensent avoir découvert l’orichalque. Par exemple, Enrico Mattievich, un ancien professeur de Physique de l’université de Rio de Janeiro, refuse de penser que l’orichalque a quelque chose à voir avec le laiton. Selon lui, les grecs anciens avaient découverts l’Amérique. D’ailleurs, un alliage ressemblant à celui que décrit Platon a été trouvé dans des sculptures qui brillaient « comme le feu », et composées de 9% de cuivre, 76% d’or et de  15% d’argent.

Le mystère du précieux métal des Atlantes reste entier et n’a pas fini de faire parler de lui. L’équipe va maintenant extraire toute l’épave. Les scientifiques espèrent en apprendre plus sur le travail artisanal en Sicile et sur l’histoire économique de cette région.

 

Source

 

 

 

 

 

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En savoir plus sur http://www.gizmodo.fr/2015/01/11/decouverte-mysterieux-metal-legendaire-epave.html#ybpkJUCs04SJCEJd.99

Charlie Hebdo a bon dos

lundi 12 janvier 2015 à 15:24
Une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement participaient à la manifestation.

Une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement participaient à la manifestation.

 

Alors que des millions de Français viennent de se lever sans hésiter pour défendre les libertés d’expression et de culte, la classe politique et la presse, qui l’une et l’autre ne cessent de les bafouer, en profitent pour se refaire une virginité. Pour Thierry Meyssan, le gouvernement a conduit une vaste manipulation pour se mettre en scène en tête d’une grande manifestation populaire et cherche aujourd’hui comment justifier une nouvelle opération militaire en Libye.

 trois jours, en France, un groupe de quatre ou cinq personnes se réclamant à la fois d’al-Qaïda au Yémen et de l’Émirat islamique (Daesh) a massacré la rédaction deCharlie Hebdo, puis assassiné une policière municipale et plusieurs otages, dans trois situations différentes. La France, qui n’avait pas connu de telle violence depuis les attentats de l’OAS, il y a plus de 50 ans, a réagi en clamant « Nous sommes tous Charlie ! », en abattant trois des terroristes et en organisant une vaste manifestation de plus de plusieurs millions de personnes.

Le président de la République, François Hollande, a reçu les chefs des partis politiques représentés au Parlement. Il a appelé les Français à l’unité nationale et participé à la manifestation, accompagné d’une cinquantaine de chefs de gouvernements étrangers.

Dans un article précédant [1], j’ai observé que le mode opératoire des terroriste n’avait aucun rapport avec celui connu des jihadistes, mais avec celui d’un commando militaire. Je concluais qu’en conséquence peu importe qui ils étaient, la seule chose à savoir, c’est qui les commandait. Je voudrais, dans ce deuxième article, revenir sur les réactions que suscite cette affaire.

La suspension du droit de manifester

Dès l’annonce du massacre de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015 vers midi, le Premier ministre Manuel Valls décidait la mise en œuvre du Plan Vigipirate-attentats en Île-de-France. Celui-ci comprend une centaines de mesures automatiques et environ deux cent autres optionnelles. Parmi les mesures choisies, le ministère de l’Intérieur annonçait l’ajournement de toutes les manifestations autorisées. Les autorités craignaient en effet que les terroristes ne tirent sur la foule.

Or, un parti d’extrême-gauche appelait à manifester immédiatement en soutien à Charlie Hebdo. Après quelques heures d’hésitation, le préfet de police autorisait un rassemblement qui aurait atteint 100 000 personnes. Plus étrange encore : le Premier ministre déclarait un deuil national pour le lendemain, 8 janvier. De nombreux rassemblements furent organisés par les administrations pour célébrer une minute de silence. Toujours plus étonnant : le Parti socialiste appelait à une vaste manifestation nationale, le dimanche 11, qui aurait réuni plus de 2 millions de personnes à Paris.

Ainsi, le gouvernement pouvait interdire les manifestations parce que dangereuses pour leurs participants, mais ses membres pouvaient en organiser une énorme et inviter des chefs de gouvernements étrangers sans crainte pour leur sécurité.

Cette manipulation atteste que, contrairement à ses déclarations, le gouvernement connaissait précisément l’ampleur de la menace et savait qu’elle ne concernait pas les rassemblements.

On préférera donc ne retenir que cet extraordinaire élan populaire pour la liberté.

L’union nationale

Dans cette situation de crise, la droite et la gauche se sont accordées pour participer ensemble à une manifestation nationale. Mais pour quelles valeurs ou contre qui vont-ils manifester ?

On découvre que les dirigeants de droite et de gauche partageaient les valeurs anti-religieuses, anti-nationales et anti-militaristes du très gauchiste Charlie Hebdo. On savait que son fondateur, Philippe Val, était un ami des Sarkozy. On découvre soudain que son nouveau directeur, Charb, était le compagnon d’une ministre de droite, Jeannette Bougrab.

Celle-ci était l’invitée du journal de TF1. Très émue, elle raconte son amour. Puis, elle présente les convictions anti-religieuses de Charb comme un engagement laïque face à l’islamisme, avant de comparer son ami à Jean Moulin et de demander qu’il soit inhumé comme lui au Panthéon. Elle termine en révélant que le couple avait songé quitter la France et refaire sa vie ailleurs. On reste abasourdi. En quelques mots, Jeannette Bougrab vient de montrer son mépris pour ses concitoyens, d’assimiler la laïcité à la lutte anti-religieuse, et de placer sur un pied d’égalité un humoriste anti-national et le fondateur du Conseil national de la Résistance. La famille de Charb a beau protester, le doute est jeté.

Et pour que l’on comprenne bien ce qu’est l’« union nationale », vue de droite et de gauche, des leaders socialistes déclarent que le Front national sera exclu de la manifestation « républicaine ». A-t-on bien compris l’énormité du propos ? Des leaders politiques évoquent la République pour exclure leurs rivaux. En définitive, le FN s’est joint à des manifestations en province.

L’union internationale

En invitant toutes sortes de chefs d’État et de gouvernement à ouvrir avec lui la manifestation, le président Hollande entendait lui donner de la solennité.

Parmi les présents, on relevait David Cameron et Benjamin Netanyahu, dont les États disposent d’une toute-puissance censure militaire ; ou encore le secrétaire états-unien à la Justice Eric Holder dont le pays aime tant la liberté d’expression qu’il a bombardé et détruit de nombreuses télévisions depuis celle de Belgrade jusqu’aux chaînes libyennes ; le Premier ministre turc, Ahmet Davutoğlu, dont le pays interdit la construction d’églises chrétiennes (même s’il semble prêt à en autoriser bientôt une) ; ou encore Benjamin Netanyahu qui félicitait les combattants d’Al-Qaïda soignés dans les hôpitaux israéliens ; sans oublier encore une fois Eric Holder, Ahmet Davutoğlu et le roi Abdallah de Jordanie dont les États ont réorganisé Daesh en janvier 2014.

Que venaient donc faire ces gens à Paris ? Certainement pas défendre les libertés d’expression et de culte qu’ils combattent concrètement.

La liberté d’expression

Il n’y a pas que la classe politique qui ait profité de l’occasion pour tirer la couverture à elle. C’est aussi le fait de la presse. Celle-ci voit dans Charlie Hebdo un exemple de la liberté qu’elle même ne cesse de piétiner, s’auto-censurant en permanence et se montrant toujours solidaire des crimes commis à l’étranger par le gouvernement.

La presse française est en effet nombreuse, mais extrêmement conformiste et donc pas du tout pluraliste. Jusqu’à l’unanimité avec laquelle elle présente Charlie Hebdo. Car, contrairement à ce qu’elle prétend, le journal satirique revendiquait son opposition à la liberté d’expression, notamment lorsqu’il pétitionnait pour l’interdiction du Front National ou militait pour la censure de l’internet.

Quoi qu’il en soit, on ne peut que se féliciter de voir la presse prendre enfin la défense de ceux qui sont attaqués pour ce qu’ils ont dit.

À propos de la piste jihadiste

Poursuivant son enquête dans la mauvaise direction, la presse dresse le profil des terroristes et oublie de chercher leurs commanditaires. Sans rire, elle explique que cette vague d’attentat est une collaboration entre des membres d’Al-Qaïda au Yémen et de Daesh, alors que les deux organisations se livrent depuis un an une guerre féroce qui a déjà fait au moins 3 000 victimes dans les deux camps.

À ce sujet, je m’étonne de ces références ; on devrait bientôt en trouver une nouvelle qui relie cet attentat à la Libye. En effet, si François Hollande suit les pas de George W. Bush, il devrait attaquer le Yémen bien que la France n’y ait pas grand intérêt. Or son chef d’état-major particulier, le général Puga, prépare actuellement une nouvelle intervention militaire en Libye.

Cette cible est bien plus logique. La France pourrait alors tirer les bénéfices qu’elle espérait obtenir de sa première intervention. Et elle terminerait le projet états-unien de remodelage du « Moyen-Orient élargi », tel que publié par Robin Wright dans le New York Times en septembre 2013 [2] et débuté par Daesh en Irak et en Syrie.

Thierry Meyssan

[1] « Qui a commandité l’attentat contre Charlie Hebdo ? », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 janvier 2015.

[2] “Imagining a Remapped Middle East”, Robin Wright, The New York Times Sunday Review, 28 septembre 2013.

 

RV

Les terroristes parisiens étaient financés par un invité d’honneur du Pentagone…

lundi 12 janvier 2015 à 13:11
les frères Kouachi, arrêtés deux fois pour des charges en lien avec le terrorisme, et condamnés pour des faits similaires, ont rencontré l’un des principaux leaders d’Al-Qaïda, se sont entraînés avec lui et ont combattu aux côté d’Al-Qaïda. Les services de renseignement français vont pourtant, il y a six mois, relâcher la surveillance du dangereux duo et les classer comme à « faible risque ». Six mois c’est précisément le laps de temps qui leur a été nécessaire pour planifier, financer et exécuter leur opération sur Paris. Devons-nous croire que l’arrêt de la surveillance des services de renseignement dans le timing nécessaire à la préparation d’une des pires attaques terroristes que la France est connu est juste une coïncidence ?

les frères Kouachi, arrêtés deux fois pour des charges en lien avec le terrorisme, et condamnés pour des faits similaires, ont rencontré l’un des principaux leaders d’Al-Qaïda, se sont entraînés avec lui et ont combattu aux côté d’Al-Qaïda. Les services de renseignement français vont pourtant, il y a six mois, relâcher la surveillance du dangereux duo et les classer comme à « faible risque ». Six mois c’est précisément le laps de temps qui leur a été nécessaire pour planifier, financer et exécuter leur opération sur Paris. Devons-nous croire que l’arrêt de la surveillance des services de renseignement dans le timing nécessaire à la préparation d’une des pires attaques terroristes que la France est connu est juste une coïncidence ?

Corroborant des informations des agences de renseignement françaises, une interview étrange donnée juste avant la mort du principal suspect Chérif Kouachi a révélé qu’il s’était rendu au Yemen et qu’il avait été en contact direct avec Anwar Al Awaki, le célèbre leader d’Al-Qaïda prétendument tué dans une attaque de drones au Yemen en 2011.

 

 

Le journal UK Mirror, dans un article intitulé « Attaques de Paris : la conversation étrange d’Amedy Coulibaly avec un otage durant le siège du supermarché. » cite Kouachi affirmant :

«  Qu’ils sont les défenseurs du prophète et qu’ils ont été envoyé par Al-Qaïda au Yemen, qu’ils se soient rendus là bas et que Anwar Al Awaki les a financé. »

Anwar Al Awaki n’était pas seulement l’un des principaux leaders d’Al-Qaïda, il a également été reçu à dîner en compagnie de l’élite militaire au Pentagone juste après les attentats du 11 septembre sur New-York, Washington et en Pennsylvanie.

CBS News rapporte dans un article intitulé « Un imam lié à Al-Qaïda a dîné au Pentagone après le 11 septembre. » :

« Anwar al-Awlaki, le leader spirituel radical lié à plusieurs des terroristes du 11 Septembre, à la fusillade de Fort Hood, et à une tentative d’attentat sur un avion de ligne le jour de Noël, était l’invité du Pentagone dans les mois qui ont suivi le 11 Septembre, ce qu’un officiel du Pentagone a confirmé à CBS.

Al-Awlaki était invité en qualité de « membre d’un programme informel de sensibilisation » dans lequel des officiels ont sollicité des contacts « avec des leaders de la communauté musulmane ».

A cette époque, Awlaki était considéré comme l’imam « modéré » d’une mosquée du nord de la Virginie.

Dans le même temps, le FBI a interrogé Awlaki au sujet de ses contacts avec trois des terroristes du 11 septembre -Nawaf al-Hazmi, Khalid al Midhar and Hani Hanjour- qui appartenaient à la cellule de cinq hommes ayant crashé le boeing d’American Airlines sur le Pentagone. »

Anwar Al Awaki aurait admis avoir rencontré Hamzi, un autre incident que le public est supposé considérer comme une étonnante coïncidence.

La liste des « coïncidences » et des « accidents » est impressionnante et inclut les éléments suivants :

1 Les autorités françaises ont arrêté et emprisonné Kouachi pour des faits de terrorisme en 2005. Il sera relâché en 2008 après avoir purgé sa peine, malgré les preuves évidentes suggérant que Kouachi avait l’intention de se rendre à l’étranger. Le magazine Slate rapportait dans un article :  « Les détails des preuves à charge pour terrorisme concernant le suspect Kouachi en 2008 » :

« Kouachi a été arrêté en 2005 et était accusé de vouloir rejoindre les djihadistes en Irak. Il serait tombé sous l’influence de Farid Benyettou, un jeune prédicateur qui prônait la violence, mais n’a pas pour l’instant voyagé en Irak ni commis un quelconque acte de terrorisme. Ses avocats ont déclaré qu’il n’avait pas reçu d’armes et qu’il « avait commencé à éprouver des doutes » assez sérieux pour se déclarer « soulagé » d’avoir été appréhendé. »

2 Kouachi et son frère ont été impliqués dans une autre affaire terroriste en 2010 mais n’ont pas été poursuivis faute de preuves. La BBC, dans un article intitulé « Attaque de Charlie Hebdo : les profils des suspects », avance les éléments suivants :

« En 2010, Chérif Kouachi a été cité dans un complot visant à faire évader de prison un autre islamiste, Smain Ait Ali Belkacem. Un complot fomenté par Beghal, selon des sources anti-terroristes françaises.

Belkacem appartenait au Groupe Islamique Armé algérien (GIA) et a été condamné à la réclusion à perpétuité pour les attentats de 1995 dans le métro parisien qui avaient blessé 30 personnes.

Said Kouachi, 34 ans, avait également été cité dans le complot visant à faire évader Belkacem, mais les frères n’avaient pas été poursuivis faute de preuves suffisantes. »

3 Les frères Kouachi ont ensuite voyagé au Yemen en 2011, au su des agences de renseignement françaises, pour y recevoir des armes et un entraînement d’Al-Qaïda. CNN rapporte dans un sujet intitulé : « La France signale aux états-unis que le suspect de Paris s’est entraîné avec Al-Qaïda au Yemen » :

« Un officiel US a signalé que les autorités américaines ont reçu des informations des agences de renseignement françaises disant que Said Kouachi a voyagé au Yemen en 2011 sous le couvert d’Al-Qaïda. Une fois au Yemen, l’aîné des deux frères a reçu des armes d’entraînement d’Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQAP). Il est aussi possible que Said ait été également formé à la fabrication et à l’usage d’explosifs, un entraînement courant pour les djihadistes au Yemen. Deux autres officiels US ont confirmé que l’information concernant ce voyage au Yemen avait été fourni par les services de renseignement français.

La ministre de la justice Christiane Taubira a déclaré à la journaliste de CNN Christiane Amanpour au cours d’une interview que l’un des frères avait voyagé au Yemen en 2005, sans préciser lequel. »

Si l’on admet que l’un des frères a voyagé au Yemen en 2005, cela veut dire qu’il avait peut-être reçu

une formation au maniement des armes par Al-Qaïda avant son arrestation et son emprisonnement la même année.

4 Il a été rapporté que les deux frères ont combattu en Syrie avant de revenir l’été dernier, approximativement il y a six mois. USA Today l’a relevé dans son article : « La chasse à l’homme continue pour les deux français suspectés de terrorisme » :

«  Les frères sont nés à paris de descendants algériens. Chérif a été condamné à trois ans de prisons en mai 2008 pour des faits de terrorisme. Les deux frères sont revenus de Syrie cet été. »

5 Donc, il y a six mois, les services de renseignement français ont décidé que les suspects, qui multipliaient les infractions par des contacts directs avec Al-Qaïda – incluant un entraînement au maniement des armes et des explosifs et une expérience de combat sur le terrain en Syrie, présentaient un « faible risque » et ont donc cessé de les surveiller.

Etonnamment, le Daily Mail rapporte dans un article : « Révélations : la police avait cessé la surveillance des tueurs de Paris six mois avant, après que la cellule terroriste de l’assaillant du supermarché casher et de sa femme, qui s’est envolée pour la Syrie, soit classée à « faible risque »

« La terroriste la plus recherchée au monde s’est envolée pour la Syrie, comme l’a révélé hier soir la police qui a également admis avoir stoppé la surveillance de sa cellule terroriste parisienne six mois auparavant au motif qu’elle avait été classée à « faible risque ».

Le Daily Mail s’intéresse également aux autres membres de la cellule terroriste, incluant Amedy Coulibaly, également tué par la police à la suite des attaques sur Paris, connu pour des infractions multiples et pour être un terroriste, et précédemment arrêté et condamné pour des faits en relation avec le terrorisme.

Qui a décidé que cette cellule ne présentait qu’un « faible risque » il y a six mois ? C’est probablement dans cette direction que la population française devrait demander justice, si la justice est bien sa préoccupation.

Six mois, coïncidence, c’est également le laps de temps généralement nécessaire aux services de renseignement pour infiltrer une cellule terroriste. Cela fournit une plage de temps nécessaire à la planification des attentats, leur financement, et leur exécution. Le public est sensé croire que cette cellule qui a été poursuivie ou emprisonnée pour des faits de terrorisme pendant presque 10 ans et a été en contact direct avec Al-Qaïda a soudainement été effacée des radars des services de renseignement juste à temps pour perpétrer son crime le plus impressionnant ?

Malheureusement, ces « coïncidences » et ces « accidents » ne sont ni des coïncidences ni des accidents. Elles forment le schéma évident d’une provocation mise en scène dans le contexte de la mise en place d’une « stratégie de la tension » intentionnelle identique à celle que l’OTAN avait menée durant la guerre froide à travers ses réseaux « stay behind » plus communément connue sous le nom d’opération Gladio.

En effet, si l’OTAN pouvait mener des attaques meurtrières contre les pays d’Europe de l’Ouest durant la guerre froide, conçues pour apparaître comme l’oeuvre des ennemis de l’OTAN, pourquoi l’organisation militaire serait-elle maintenant écartée des investigations alors qu’elle reste l’un des principaux suspects ?

Au vu des « coïncidences » et « accidents » mentionnés plus haut, ceux qui occupent les plus hautes responsabilités militaires, politiques, et qui se trouvent à la tête des services de renseignement en France, devraient être limogés et inculpés pour négligence criminelle, au minimum.

Alors que les pièces du puzzle continuent de s’assembler, l’image qui apparaît est celle d’une provocation intentionnelle destinée à diviser la société et à relancer les expéditions militaires. Et à mesure que cette image devient plus nette, la rhétorique destinée à détourner l’attention du public va atteindre son paroxysme.

Source : Land Destroyer

Traduction Guillaume Borel pour les moutons enragés

The photo de la marche républicaine qui entrera dans les livres d'Histoire

lundi 12 janvier 2015 à 10:36
Crédit! Argyriglo

Crédit! Argyriglo

Signée Martin Argyroglo, la photographie (que dis-je, le tableau de maître) paraît aujourd'hui comme celle qui incarne le mieux la pensée du peuple qui s'était donné rendez-vous tout entier à Paris et en France ce week-end, plus particulièrement ce 11 janvier 2015.

Son compte twitter

Une autre photographie reprise à la Une de nombreux journaux étrangers méritent aussi d'être relevée. Elle a été prise par l'agence Reuters, et peut également prétendre à entrer dans les bouqins.:

Crédit: Reuters

Crédit: Reuters

La France a vécu hier un jour historique, environ 4 millions personnes se sont rassemblés dans toute la France et pratiquement 2 millions dans la seule capitale pour défendre la liberté d'expression et dire NON au barbarisme. 

 

 
Alexander Doyle pour WikiStrike
 
 
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