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Le "Big One" imminent ? Des chercheurs très inquiets par le calme de la faille de Cascadia

vendredi 12 décembre 2014 à 16:04
Le "Big One" imminent ? Des chercheurs très inquiets par le calme de la faille de Cascadia

 

Les chercheurs sont déconcertés par le manque d'activité sismique le long de la faille de Cascadia qui s'étend sur 1 000km, du nord de l'île de Vancouver au Mendocino, en Californie.

Les experts estiment que ce manque d'activité est inquiétant car cela signifie une accumulation de pression, qui pourrait conduire à un tremblement de terre massif et meurtrier, un Big One d'intensité 9 sur l'échelle de Richter.

Deux initiatives de recherche indépendantes sont tous deux tombées sur le même résultat:le son du silence sous la mer.

La zone de faille sismique sous-marine de Cascadia se trouve entre  64 et 128 km au large de la côte nord-ouest du Pacifique.

Les scientifiques ont écouté la sonorité de la faille en utilisant des navires. Ils ont ensuite récupérer les sismographes qu'ils avaient plongé un an auparavant.

Toutefois, malgré cet inquiétant silence, les experts ont détecté quelques signes de broyage, ce à quoi ils s'attendaient.

Le professeur de géophysique Doug Toomey, de l'Université de l'Oregon, parle d'un véritable puzzle

«Ce qui est extraordinaire, c'est que toute la faille de Cascadia est très calme, particulièrement calme quand on la compare à d'autres zones de subduction à l'échelle mondiale, »a déclaré Toomey au Seattle pi.

Deux équipes ont examiné la zone.

Une équipe conjointe canado-japonaise a plongé ses instruments au large de l'île de Vancouver, tandis que l'équipe de Toomey en est à sa quatrième année de déploiement.

Nommé "Initiative Cascadia", les recherches tournent dans la zone de subduction au large des Etats de Washington, d'Oregon et de Californie du Nord.

L'Initiative de Cascadia est une expérience Onshore / Offshore sismique et géodésique qui tire parti d'un tableau sous-marin dans le but d'étudier les tremblements de terre mégatectoniques, la structure de l'arc volcanique à sa formation, et la déformation et l'hydratation des plaques Juan de Fuca et Gorda.

Les chercheurs disent que la zone est "verrouillée".

L'équipe canado-japonaise, qui a publié ses recherches dans le Bulletin de la Société sismologique d'Amérique, a écrit: "Le manque de sismicité inter-plaque est interprété pour refléter la guérison complète et le verrouillage mégatectonique suite au grand séisme qui s'est produit il y a trois siècles". C'est ainsi que s'explique Koichiro Obana et ses co-auteurs dans le papier BSSA.

Les experts disent que cela pourrait causer problème majeur.

«S'il y a de faibles niveaux de sismicité en mer, alors, nous pouvons dire qu'une certaine tension est distribuée par les plus petits événements, dit Toomey.

Toomey se trouve être «très préoccupé» et a déclaré qu'il est «impératif» que les habitants du Nord-Ouest continuent à se préparer pour un grand tremblement de terre.

Le dernière séisme d'importance et de fracture complète de la zone de subduction de Cascadia s'est produit en janvier 1700.

La date exacte et la puissance destructrice ont été déterminées à partir de forêts enterrées le long de la côte du Pacifique ainsi qu'à la découverte d'un tsunami "orphelin" survenu de l'autre côté du Pacifique, au Japon.

Les géologues qui ont creusé dans les marais côtiers et les fonds de canyons maritimes ont également trouvé des preuves de précédents grands tremblements de terre et tsunamis.

Le calendrier présumé de ces événements a donc pu être établi, et donne un intervalle de récurrence entre "megaquakes" dus à la faille de Cascadia de 400 à 600 ans.

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Le "Big One" imminent ? Des chercheurs très inquiets par le calme de la faille de Cascadia

Joseph Kirchner pour WikiStrike

 

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Lire en anglais: Daily Mail

Pesticides : 30 ans après, ils remontent encore à la surface

vendredi 12 décembre 2014 à 15:21
Pesticides : 30 ans après, ils remontent encore à la surface

Des chercheurs de trois laboratoires de l'Université de Savoie ont fait une importante découverte dans le secteur du lac de Saint-André (Savoie). Un secteur composé à 30% de terres viticoles. Leur étude montre que des insecticides et pesticides utilisés il y a plus de 30 ans remontent à la surface aujourd'hui. 

Des chercheurs de l'Université de Savoie ont fait une importante découverte. Depuis 2011, ils travaillent dans le secteur du lac de Saint-André (Savoie). Un secteur composé à 30% de terres viticoles. Ils ont montré que des insecticides et pesticides utilisés, il y a plus de trente ans remontent à la surface aujourd'hui près du Lac de Saint-André. Grâce à une carotte sédimentaire prélevée dans le lac, ils ont pu reconstituer les pratiques viticoles des 150 dernières années. Ils ont observé que des insecticides de type DDT, interdits en France depuis les années 70, car néfastes pour l'écosystème et la santé, étaient encore présents dans les sols et surtout que des résidus remontent à la surface. 

S'ils remontent, c'est à cause des herbicides, comme le Roundup, utilisés par certains vignerons. Ils tuent toutes les herbes autour des vignes, et provoquent l'érosion des sols. C'est ce phénomène d'érosion qui fait remonter de vieux insecticides. Jusqu'à présent personne n'avait fait ce constat. C'est une découverte majeure. Aujourd'hui, personne ne connaît les conséquences de cette découverte sur l'environnement. Pour le moment, les chercheurs savoyards ne pensent pas que les résidus d'insecticides aient une incidence sur les vins produits dans ce secteur. 

Pierre Sabatier, enseignant chercheur à l'Université de Savoie, il a participé à ces recherches : 

Pape François: le pape qui n’aime pas les prêtres

vendredi 12 décembre 2014 à 13:50
Pape François: le pape qui n’aime pas les prêtres

Un article d’Antonio Mastino, qui déboulonne quelque peu la statue du Commandeur – précédé d’un avertissement nécessaire (27/11/2014, mise à jour le 30/11, à propos du « limogeage » du cardinal Burke)

Avertissement très important

Voici un article polémique, signé d’Antonio Mastino; un article très long, qu’Anna a eu la patience de traduire. Il parle du pape, et disons qu’il déboulonne un peu – beaucoup – la statue du Commandeur…

Mes lecteurs réguliers connaissent sans doute Antonio Mastino et son site <Papale papale>. Je ne l’ai pas traduit souvent car il est, disons, spécial, et que son style (tout aussi spécial, truffé d’idiomes et même de dialecte!) n’est pas facile à rendre en français.
Anna pécise, en préambule de son travail:

J’ai parcouru son blog pour le connaître un peu mieux. Il se proclame élève de Messori, dont il a l’amitié, et je crois aussi celle de Tosatti, ainsi que de Blondet. Tous ont été interviewés par lui, de même qu’Antonio Socci. Il est également ami de Francesco Colafemmina.
Il ne dépend de personne et n’est payé par personne, il n’écrit que sur son propre blog <Papale Papale> et sur ce journal en ligne <Qelsi> (pour « qella sinistra », cette gauche…). Il est donc libre.

Il a l’étoffe et la force d’un vrai écrivain.
Il a vécu entre le Salentin, région de la Campanie, et surtout à Rome où il a acquis ces qualités (ou défauts) qui n’existent que chez les romain, de désenchantement, d’ironie, de manque d’inhibitions (fruit des siècles de vie avec la Papauté?) qui contribuent à son écriture libre, inimitable, unique, parfois intraduisible.
Quoi qu’il en soit, il est important à mon avis de montrer ce qu’on pense du Pape Bergoglio hors de la grande presse, maintenant que de là aussi les critiques commencent à fuser (voir le 
dernier article de Magister).

Donc, dans ce long article, Mastino déballe sans demi-mots tout ce qu’il a sur le coeur, et se fait le porte-parole des prêtres (italiens, en l’occurrence) ulcérés par les critiques constantes du pape à leur encontre, culminant avec l’affaire des prétendus tarifs affichés dans les églises , qui a vraiment été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase: il n’est d’ailleurs pas le seul à en avoir parlé, loin de là!
Les détails qu’ils donnent peuvent choquer, et c’est vrai que le portrait du Pape qui en émerge est très éloigné de celui que les médias nous distillent depuis un an et demi. Jamais je n’aurais publié un tel article il y a un an. Depuis, des éléments objectifs (et même publics, comme l’affaire des FFI) ont donné corps à ce portrait “non autorisé”, et mon intuition (s’ajoutant à l’observation attentive, tant pis si cela paraît prétentieux) me dit que les anecdotes rapportées ici, en particulier sur la vie à Sainte Marthe, ne sont pas inventées – sans parler des témoignages saisissants de prêtres, surtout le dernier.
Il convient de souligner que Mastino, grand connaisseur de l’Eglise, mais aussi totalement atypique, a sincèrement essayé, au début du Pontificat, d’”aimer” le pape – ou plutôt “Pierre” (je me souviens d’un certain 
article écrit après la prière pour la paix, Place saint-Pierre, il y a un an, alors que la guerre semblait inévitable en Syrie), malgré qu’il eût de fortes préventions, dûes au fait qu’il connaissait déjà le cardinal Bergoglio – tout comme beaucoup avaient des préventions contre Benoît XVI en 2005, mais sans essayer de lui rendre justice! Il n’y est pas parvenu, et même, les choses ont empiré.

Je le répète, cet article peut choquer.
Mais d’une part, les louanges à François sont “fabriquées” par des gens qui sont TRES intéressés, et reprises sans recul, souvent en toute bonne foi, par d’autres qui ne suivent pas, ou très épisodiquement, les nouvelles l’Eglise.
Donc, plutôt que de crier à la diffamation, on peut lire ce qui suit comme de la (contre-)information. Beaucoup de personnes, aujourd’hui, même parmi les moins hostiles continuent à s’interroger: “Qui est cet homme, où veut-il conduire l’Eglise?”.
Dans le déjà cité dernier article de Sandro Magister, par exemple, Rodolfo Lorenzoni, qui est journaliste à la RAI (donc sans doute pas un extrémiste!!) écrit:
«J’aimerais le connaître véritablement, François. Parce que, comme journaliste et comme catholique, en tant qu’individu qui s’efforce de suivre avec attention l’Église et le pape, franchement, je n’ai pas encore compris qui est cet homme et où il entend conduire l’Église du Christ»..
Preuve que l’éclairage imposé par l’ensemble des médias ne permet pas, loin de là, de répondre à toutes les questions – des questions que personne, même parmi ses ennemis les plus acharnés, n’aurait songer à se poser sous Benoît XVI.
Vu ainsi, l’article de Mastino est une pièce d’un puzzle.
Tout ce qui excessif est négligeable, dit-on.
Je ne crois pas que ce qui suit soit excessif. En tout cas, pas plus que le panégyrique sans nuance qu’on nous sert depuis 20 mois, sans rien de précis pour l’étayer.
Les lecteurs sont prévenus.

* * *
L’article original en italien est ici (www.qelsi.it/rubriche/antonio-margheriti-mastino/il-papa-che-non-amava-i-sacerdoti). 
Traduction d’Anna.

Alterinfo.net

Une marée noire au Bangladesh menace des espèces rares de dauphins

vendredi 12 décembre 2014 à 12:35
Une marée noire au Bangladesh menace des espèces rares de dauphins

Des pêcheurs du Bangladesh ont commencé vendredi à récupérer le pétrole déversé par un navire ayant coulé dans une zone protégée abritant des espèces rares de dauphins, faisant craindre aux ONG une catastrophe écologique.

Le pétrolier transportant environ 357.000 litres de pétrole a coulé dans la région protégée des Sundarbans, qui abrite des dauphins de l'Irrawady et du Gange, après une collision avec un autre navire, mardi. 

Le gouvernement a affrété un bateau transportant des dispersants pour lutter contre la marée noire dans cette zone, située au sein de l'un des trois sanctuaires de dauphins. Mais les défenseurs de l'environnement estiment que l'emploi de ces produits pourrait porter atteinte à la faune et la flore des Sundarbans, classé patrimoine mondial de l'Unesco. 

"Des éponges et des sacs"
Le responsable d'une autorité portuaire locale a indiqué que les pêcheurs utiliseraient "des éponges et des sacs" pour récupérer le pétrole qui s'est déjà dispersé sur un rayon de 80 kilomètres. Amir Hosain, le responsable forestier des Sundarbans, a reconnu que les autorités s'interrogeaient sur les moyens de contenir la marée noire. 

"Cette catastrophe est sans précédent dans les Sundarbans et nous ne savons pas comment nous y prendre", a-t-il dit à l'AFP. "Nous sommes inquiets de l'impact à long terme parce qu'elle s'est produite dans un écosystème de mangrove fragile et délicat", a-t-il ajouté. 

Le pétrolier a été secouru, mais des responsables ont précisé que la marée noire s'était étendue à une autre rivière et dans des canaux des Sundarbans. Situés à l'embouchure des fleuves Gange et Brahmapoutre, les Sundarbans couvrent 10.000 km2 de terre et d'eau. Leurs forêts et leurs cours d'eau abritent une grande diversité de faune, notamment des espèces menacées d'extinction. 

Les dispersants pas adaptés à la mangrove
On y trouve la plus grande région de forêts de mangroves du monde, et des centaines de tigres du Bengale. "J'ai visité le pétrolier ayant coulé ce matin. Seules quelques centaines de litres restent à l'intérieur donc la quasi-totalité s'est répandue dans les Sundarbans", a dit Rubayat Mansur, le responsable bangladais de la Wildlife Conservation Society basée à New York. 

Les dispersants ne "conviennent pas à la mangrove", a-t-il estimé, exhortant les habitants des villages à aider à collecter le pétrole s'accumulant dans les filets qui ont été placés sur la rivière pour limiter sa propagation. 

Les zones côtières du Bangladesh, en particulier les Sundarbans, concentrent l'essentiel des dauphins Irrawadin de la planète. La pêche est interdite dans cette zone mais les pétroliers et autres navires continuent de la traverser.

 

Source

Des dizaines de véhicules blindés US filmés en Lettonie

vendredi 12 décembre 2014 à 11:52
Soldats US en Lettonie et capture d'écran du trainSoldats US en Lettonie et capture d'écran du trainSoldats US en Lettonie et capture d'écran du train

Soldats US en Lettonie et capture d'écran du train

Un train de marchandises transportant toute une colonne de véhicules blindés américains a été filmé en Lettonie. Il a été aperçu près de la gare de Dalbe, à 300 km de la frontière russe.

Le train transportait au moins 38 véhicules et plusieurs semi-remorques, dont huit véhicules de combat Bradley, neuf M113 Personnel Carriers (APC), quatre camions-citernes, des camions tactiques lourds HEMTT, des véhicules polyvalents à grosses roues HMMWVs, un véhicule M88 de dépannage Hercules, des véhicules tactiques médicaux, au moins quatre conteneurs et plusieurs wagons remplis de munitions.

Les autorités lettones ont confirmé à l'agence de nouvelles Delfi l'information, en précisant que les images ont été enregistrées le 7 décembre. Les véhicules font partis de la 1ère Division de cavalerie des États-Unis et le train se dirigeait vers la Lituanie. 

Des véhicules blindés américains ont été envoyés dans les Etats baltes et en Pologne pour de soi-disant exercices militaires en collaboration avec les troupes locales dans une mission de formation continue. Mais cette présence militaire américaine arrive dans un contexte de tension croissante entre Occident et Russie qui lui donne une toute autre envergure, et inquiète, à raison, la Maison Poutine.

 

Alexander Doyle pour WikiStrike

 

A lire aussi en anglais via RT