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En Grèce, une panique bancaire a débuté, et les citoyens ne payent plus leurs impôts

dimanche 18 janvier 2015 à 09:42
En Grèce, une panique bancaire a débuté, et les citoyens ne payent plus leurs impôts

Le journal grec Kathimerini rapporte que les recettes de l’Etat grec se sont écroulées sur les derniers jours, en raison de l’incertitude liées aux élections qui doivent se tenir dans le pays le 25 janvier prochain. La plupart des Grecs choisissent de différer le paiement de leurs impôts en attendant d’être fixés sur la situation de leur pays.

Le parti donné gagnant dans les sondages, SYRIZA, a en effet promis d’annuler la taxe sur les propriétés immobilières (ENFIA), et d’annuler les dettes en souffrance.

Selon Kathimerini, l'état grec s’attend à collecter 4,5 milliards d’euros d’impôts pour le mois de janvier, mais les paiements reçus au cours des 10 premiers jours du mois étaient en baisse de 70 à 80% par rapport aux montants qui avaient été collectés à la même époque il y a un an.

 

Au mois de décembre de l’année dernière, les recettes des impôts avaient déjà accusé un manque à gagner de près de 620 millions d’euros, et pour l’ensemble de l’année 2014, cet écart s’était monté à 1,3 milliard d’euros.

Pire, dans ce qui semble être une répétition de la crise de 2011, ces derniers jours, deux banques grecques auraient sollicité l'ELA (Emergency Liquidity Assistance).

L’ELA consiste en un prêt d’urgence que les banques centrales nationales de la zone euro peuvent attribuer à des banques connaissant des pénuries de liquidités ponctuelles de nature à perturber gravement le système, avec l’aval de la BCE. Ces pénuries de liquidités peuvent notamment survenir lorsqu’un grand nombre d'épargnants se présentent simultanément pour récupérer leurs économies, ce que l’on appelle une panique bancaire, ou 'bank run'.

En décembre, les retraits sur les comptes d’entreprises et de particuliers des banques grecques se sont montés à 3 milliards d’euros, en nette accélération, et ce mouvement s’est poursuivi depuis le début du mois de janvier.

Selon Euractiv, depuis 2010, les banques grecques ont perdu 69 milliards d’euros de dépôts, soit près de 30% du total.

 

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Vladimir Poutine : l'ours de la Taïga russe se dresse face aux Etats-Unis

samedi 17 janvier 2015 à 21:57
Vladimir Poutine : l'ours de la Taïga russe se dresse face aux Etats-Unis

Discours de Vladimir Poutine sur le Nouvel ordre mondial - 24 octobre 2014 Réunion du Club International Valdaï : De nouvelles règles ou un jeu sans règles ? - 24 octobre 2014, Sotchi - Russie Dans cet extrait des échanges avec les journalistes lors du Forum de Valdaï tenu le 24 octobre 2014, le Président russe fait un bref mais magistral rappel des relations internationales de 1945 à nos jours, en mettant l’accent sur les crises récentes qui ont toutes pour origine l’arrogance et l’hybris des Etats-Unis et la soumission de leurs vassaux (Afghanistan, Yougoslavie, Irak, Libye, Syrie…). A travers l’image de l’Ours de la Taïga, il réaffirme sa détermination à défendre la souveraineté et les intérêts nationaux de la Russie contre toute agression, , à l’instar de ce qui s’est passé en Crimée, ainsi que l’attachement de la Russie à un monde multipolaire régi par le droit international. Ce franc-parler, cette hauteur de vues et cette stature sont, hélas, introuvables en France, de l’extrême gauche à l’extrême droite de l’échiquier politique, que ce soit parmi les (prétendus) admirateurs de Vladimir Poutine ou ses contempteurs. Vladimir Putin : The Taiga Bear rises against the United States - English Subtitles (http://eng.kremlin.ru/news/23137) Traduction : http://sayed7asan.blogspot.fr

La tremblante du mouton pourrait passer la barrière d'espèce... jusqu'à nous ?

samedi 17 janvier 2015 à 17:53
La tremblante du mouton pourrait passer la barrière d'espèce... jusqu'à nous ?

 

Des chercheurs de l'Inra ont montré pour la première fois que l'agent pathogène responsable de la tremblante du mouton, une protéine prion, possède le potentiel nécessaire pour convertir la protéine prion naturellement présente chez l'homme dans sa forme saine et la rendre pathologique. Chez des souris modèles reproduisant la barrière d'espèce humaine, cet agent pathogène induit une maladie en tout point similaire à celle causée par les prions responsables de la maladie de Creutzfeldt-Jakob. Ces premiers résultats publiés dans Nature Communications le 16 décembre 2014, soulignent la nécessité de prendre en considération la possibilité de la transmission de cette maladie à l'Homme. 

La tremblante du mouton est une maladie neurodégénérative connue depuis plusieurs siècles qui affecte les petits ruminants (ovins, caprins). Comme l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), ou maladie de la vache folle, elle est causée par un agent protéique transmissible, le prion. 

Cependant, et contrairement à l'ESB1, les études épidémiologiques n'ont jamais permis d'établir un lien entre cette maladie des petits ruminants et la survenue d'une maladie à prion chez l'homme. Les risques de transmission de la tremblante à l'homme (zoonose) étaient jusqu'à présent considérés comme négligeables du fait de l'existence d'une barrière de transmission qui limite naturellement la propagation des prions entre espèces. 

Des chercheurs de l'Inra ont étudié, à l'aide de modèles animaux spécifiquement développés dans ce but, la perméabilité de la barrière de transmission humaine aux agents responsables de la tremblante. Cette approche avait déjà permis de confirmer le caractère zoonotique de l'agent responsable de l'ESB chez les bovins et du variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob chez l'homme (vMCJ). 

De manière inattendue, dans ces modèles de rongeurs, certains des agents responsables de la tremblante des petits ruminants se sont avérés capables de franchir la barrière de transmission. Plus encore, les agents propagés au travers de cette barrière induisent des troubles pathologiques aux caractéristiques indiscernables de celles observées dans les formes dites sporadiques de la maladie humaine de Creutzfeldt-Jakob (sMCJ). Ces données suggèrent un lien potentiel entre la survenue de certains cas de sMCJ et ces prions animaux. 

La rareté des cas de MCJ (environ 1 cas par million et par an) couplée aux durées d'incubation potentiellement très longues des maladies à prions chez l'homme (plusieurs décennies) rendent les études épidémiologiques visant à établir un tel lien extrêmement difficiles. 

Dans leurs conclusions, les auteurs de l'étude insistent sur le fait que les cas de MCJ sont très rares et que la tremblante circule depuis plusieurs siècles chez les petits ruminants dont on consomme la viande. Ils considèrent ainsi que même si le caractère zoonotique de la tremblante du mouton devait être définitivement confirmé par de futures études, cette maladie ne constitue pas un nouveau risque majeur pour la santé publique. 

Notes : 

1. La transmission de l'ESB à l'homme est établie en 1996.

 

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Le groupe EI précipite les homosexuels dans le vide

samedi 17 janvier 2015 à 15:45
Le groupe EI précipite les homosexuels dans le vide

es canaux de propagande du groupement terroriste État islamique diffusent depuis plusieurs jours des images de ses crimes contre les homosexuels. Les terroristes procèderaient en effet une nouvelle fois, si les clichés sont vrais, à des exécutions barbares: on y voit des "homosexuels" jetés du toit de hauts édifices.

© Twitter.
© Twitter.

Décidés à semer la terreur, les terroristes de Daesh publient des images de condamnés à mort poussés depuis des tours ou toits de hauts bâtiments. Motif de ces exécutions: l'homosexualité déclarée ou présumée des victimes. Sur une place de la province Ninive en Irak notamment, des exécutions publiques auraient lieu actuellement. Après avoir été précipités dans le vide, certains seraient également crucifiés. 

L'homosexualité n'a pas besoin d'être revendiquée pour être un motif d'exécution et depuis le régime de terreur instauré par l'EI là où il sévit, elle est considérée comme un crime à punir par la mort. Les exécutions auraient lieu en Irak et en Syrie, dans le but avoué de tenir la population sous contrôle. Mais le groupement terroriste, qui jongle volontiers avec les réseaux sociaux pour propager le climat de peur et laisser croire qu'il gouverne ces régions, s'adresse également au monde en entier en postant les clichés de ses abominations.

Les photographies sont insoutenables. Sur l'une d'entre elle, on voit un homme aux yeux bandés au milieu de sa chute, les bras attachés dans le dos. Sur une autre, on voit deux terroristes pousser un condamné récalcitrant au-dessus du parapet d'un édifice. Les images sont toutes expressément mises en scène pour faire la publicité du groupe: drapeau, scénarisation, choix de l'instant T le plus terrifiant ne manquent jamais au tableau. Jour après jour, des sauts dans le vide à la lapidation, tout y passe, les clichés se multiplient. C'est en effet sur internet que se joue l'autre guerre menée par Daesh.

 

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Le nouvel accord commercial secret des États-Unis et de l’Union européenne

samedi 17 janvier 2015 à 11:48
Le nouvel accord commercial secret des États-Unis et de l’Union européenne

La semaine dernière, la Commission européenne a publié les propositions de l’Union européenne (UE) sur le texte juridique à être incorporé dans l’accord commercial du Partenariat transatlantique (PTCI) qu’elle négocie avec les États-Unis.

Le commissaire du Commerce de l’UE, Cecilia Malmström a affirmé que c’était la preuve «d’un engagement par l’UE d’une plus grande transparence dans les négociations».

Le PTCI a été le sujet d’une critique répandue à cause de la manière secrète dans laquelle les négociations sont menées. Les huit points textuels publiés se rapportent entre autres à la concurrence, les douanes, l’alimentation, et la sécurité des animaux et des plantes et sont accompagnés d’un manuel d’explication au lecteur et une fiche d’information. Mais sa publication est simplement un mécanisme pour aider l’élite dirigeante à continuer sa dissimulation des implications d’envergure des négociations commerciales qu’elles auront pour les travailleurs des deux côtés de l’Atlantique.

Ainsi, en même temps que Malmström se vantait de «l’ouverture d’esprit» de l’UE, elle a ajouté que les documents au sujet de l’accès aux marchés, les quotas et les tarifs étaient «trop délicats» à divulguer.

Le PTCI est à l’image du Partenariat Trans-Pacifique (PTP) en cours de négociations entre les États-Unis et 12 pays de la Ceinture Pacifique comprenant l’Australie, le Japon, le Canada, le Mexique, Singapour et le Vietnam. On proclame qu’ils pourraient offrir la possibilité d’une plus grande prospérité mondiale et, dans le cas du PTCI, venir à la rescousse d’une UE où la récession s’intensifie. Si les négociations réussissent, le PTCI créerait le plus large accord régional de libre-échange dans l’histoire.

En réalité, toutefois, le PTCI et le PTP font partie de l’offensive dirigée par les États-Unis contre la Chine et la Russie pour laquelle la classe ouvrière devra payer à travers le monde.

Tout comme le PTP est l’équivalent économique du «pivot vers l’Asie» du gouvernement d’Obama, visant l’encerclement militaire de la Chine, de la même façon, le PTCI accompagne les provocations des États-Unis et de l’UE contre la Russie, y compris le renforcement militaire de l’OTAN le long de la frontière russe.

Certains ont décrit le PTCI, à juste titre, comme l’équivalent d’une «OTAN économique».

Dans ses remarques en décembre, Malmström a souligné que le PTCI «n’est pas seulement une autre négociation commerciale». Elle a reconnu que «les questions commerciales traditionnelles comme l’accès aux marchés des biens et services» n’étaient pas un problème pour l’Europe et les États-Unis, où les tarifs sont actuellement extrêmement bas – en moyenne, 3 pour cent.

C’est une négociation entre «les deux économies mondiales qui partagent beaucoup de valeurs en commun», dit-elle. L’accord est «stratégique» elle a poursuivi, parce que «notre monde change constamment – pour le pire ou le mieux».

En citant «le succès spectaculaire des économies émergentes comme la Chine», Malmström a dit que la conséquence «est un déclin de l’influence de l’Europe». «Nous pouvons également nous tourner vers l’Est», dit-elle. «Les actions de la Russie en Ukraine ont démontré le besoin d’une Europe forte qui peut soutenir et promouvoir nos valeurs dans le monde.»

Les remarques de Malmström étaient précédées de références au maintien de «standards élevés pour les règles mondiales» et s’assurer de «l’influence de l’Europe en dehors de nos frontières». Elle a spécifiquement fait référence au besoin d’encourager les États-Unis à «exporter leurs nouvelles sources de gaz», rendues possibles par la fracturation hydraulique et le forage au large des côtes, qui vont «réduire la dépendance du monde et l’Europe sur l’énergie russe» et ainsi donner à l’Europe «la liberté» de pouvoir répondre à «l’agression».

«[E]n renforçant notre alliance avec les États-Unis, PTCI peut renouveler un partenariat qui peut aider à influencer le monde dans les décennies à venir», dit-elle, fondé sur la partage des «valeurs de la démocratie, l’état de droit, et le respect des individus et les marchés libres».

L’objectif, autrement dit, est de consolider un empire économique – dominé par les multinationales et les banques – en mesure de dicter ses termes à ceux qui n’en font pas partie et qui peuvent être la cible de toutes sortes de sanctions.

Ainsi que Malmström a précisé, l’intérêt du PTCI est le retrait des «barrières non tarifaires» au commerce. Toutes les barrières de réglementation existantes au profit d’entreprises – y compris la sécurité et les réglementations de mise en vente de produits – devront être éliminées

Les textes proposés par l’UE comprennent des références à la «libéralisation» des réseaux de communications postales et électroniques, des services financiers, et la réglementation de l’énergie et de l’alimentation, pour n’en nommer que quelques-uns.

Sous le régime PTCI, le contrôle par la grande entreprise des informations publiques sera renforcé à travers des mesures en rapport avec les droits de propriété intellectuelle, tout en facilitant l’accès des entreprises aux données personnelles des individus.

Dans les conditions où la bourgeoisie européenne a été exposée comme étant complice avec les agences américaines d’espionnage dans la collecte de renseignement contre leurs propres citoyens, les implications de telles mesures sont vastes.

L’UE prétend que le PTCI n’aura pas d’effet adverse sur l’approvisionnement des services publics, en particulier la santé et l’éducation publiques. Les gouvernements de l’UE auront encore «le droit de gérer les services comme ils le veulent», explique le communiqué.

De telles promesses, proférées sur toile de fond d’austérité et de privatisation partout sur le continent, n’ont aucune valeur. Le PTCI est un mécanisme qui vise le transfert des services et des contrats publics à l’élite patronale. Au Royaume-Uni, cela amène la population à craindre, et avec raison, le démantèlement total du service de santé public (National Health Service, NHS).

Cela présage surtout une attaque redoublée sur les emplois, le niveau de vie et les droits démocratiques qui, pour la bourgeoise, constituent le plus grand obstacle à la profitabilité. La Commission européenne avoue qu’il est «raisonnable de craindre» que des travailleurs vont perdre leurs emplois à cause du PTCI.

Certains se sont demandé si le PTCI trouvera une adhésion, étant donné la crise grandissante dans la zone euro et les tensions que cela génère, à la fois entre les États membres et des sections de la bourgeoise américaine et européenne. Pourtant, quels que soient les différends entre eux, l’élite dirigeante est pleinement dévouée à assurer la domination sans entraves de l’oligarchie sur tous les aspects de la vie économique et sociale.

Ceci est souligné par l’insistance de la part de l’UE et des États unis d’incorporer un mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et Etats (RDIE) dans les négociations. Cela permettra aux entreprises de poursuivre en justice les gouvernements dont on aura jugé que les politiques leur ont fait perdre des profits.

Selon une ébauche obtenue par le journal allemand Die Zeit, publié en mars 2014, l’article 14 des règles proposées du PTCI interdit aux gouvernements de «directement ou indirectement nationaliser, exproprier ou appliquer des mesures ayant l’effet équivalent à la nationalisation ou expropriation» des investissements, à moins que cela soit réalisé pour un «objectif public; par respect de la loi; sur une base non discriminatoire» et prévoit «une indemnisation effective».

Les RDIE sont déjà en vigueur dans plusieurs accords bilatéraux de commerce. Selon certaines sources, le nombre d’entreprises qui poursuivent actuellement des gouvernements en justice pour dommages et intérêts s’élève à environ 500.

La plus grande indemnisation de RDIE accordée jusqu’ici est celle à l’encontre de l’Équateur à qui l’on a ordonné en 2012 à payer Occidental Petroleum 1,77 milliard de dollars pour avoir mis un terme à son contrat pétrolier.

Parmi les cas les plus tristement célèbres:

La compagnie d’assurance hollandaise de santé Achmea qui avait saisi 29,5 millions d’euros de fonds publics de la République slovaque comme «indemnisation» contre ses démarches en 2006 pour restreindre les pouvoirs des entreprises privées dans le secteur de la santé publique.

Veolia de France qui fait un procès contre l’Égypte pour des dommages suite à la fin de son contrat de traitement de déchets à Alexandrie en octobre 2011, prétendant que la décision du Conseil national des salaires d’ajuster les salaires en fonction de l’inflation avait causé préjudice à ses bénéfices prévus.

L’entreprise d’énergie suédoise Vattenfall intente un procès contre le gouvernement allemand pour des dommages de 6 milliards d’euros sur sa décision de se débarrasser progressivement de l’énergie nucléaire après le désastre de Fukushima au Japon

Les tribunaux RDIE délibèrent à huis clos. Ils sont composés d’avocats d’entreprises et il n’y a pas de droit d’appel et ni de plafond d’indemnisation que les tribunaux peuvent attribuer et ces derniers peuvent ordonner les trésoriers de l’État à indemniser les entreprises dont les «profits futurs escomptés» sont minés par les politiques gouvernementales.

Julie Hyland

Article paru d’abord en anglais, WSWS