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65 % des enfants américains vivent de charité publique

samedi 3 janvier 2015 à 17:24
65 % des enfants américains vivent de charité publique

Ceux qui tombent dans le panneau d’une propagande qui ferait croire qu’en Amérique tout va bien feraient bien de s’informer. Le Bureau du Recensement Américain (Census Bureau) publie des statistiques qui en disent bien plus de la santé du pays que les gains de la bourse ou les dépenses du complexe militaro-industriel. Obama est à la tête (en fait plus du tout) d’un pays à l’agonie.

Les programmes fédéraux d’aide à l’enfance concernent :

– le « Medicaid », (26,4 millions de participants)
– le “National School Lunch Program”, (35 millions d’enfants concernés)
– le “Temporary Assistance for Needy Families” (TANF), (2,3 millions d’enfants)
– le “Supplemental Nutrition Assistance Program” (SNAP) (17,3 millions d’enfants)
– et le “Special Supplemental Nutrition Program for Women, Infants, and Children” (WIC) ( 6.,4 millions d’enfants).

L’analyse des chiffres montre que le taux de pauvreté est bien supérieur dans les familles mono parentales, comme on pourrait s’y attendre, ces familles étant la conséquence directe du nombre de mariages qui diminuent et de l’effondrement de la vie de famille traditionnelle.

Le taux de pauvreté de l’enfant dans les familles mono parentales excède 40%, celui des familles où les parents sont mariés n’étant que 14%. Très significatif est que 73% des enfants qui vivent dans des familles où un des parents est d’origine étrangère mais où les parents sont mariés, est à comparer aux 60% des enfants dont les parents sont nés aux Etats-Unis.

Ces chiffres démontrent que le bien-être des enfants est directement lié aux bienfaits de la famille traditionnelle. Au cours de la dernière décennie, les enfants aidés par l’assistance publique ont cru de 56% à 65%.

La pauvreté est une condition dont on ne sort pas quand un enfant grandit et devient adulte. L’avenir de l’Amérique n’est pas seulement politique ou économique, mais aussi culturel. Il dépend de ceux qui ont l’autonomie grâce à une famille traditionnelle ou ceux qui n’en n’ont plus.

Si besoin était, ces chiffres alarmants et en perpétuelle augmentation trahissent le fait que l’Amérique est à une étape avérée de son déclin.

Algarath

http://www.oulala.info/2015/01/65-des-enfants-americains-vivent-de-charite-publique/#sthash.LIyGZkZH.dpuf

Pédophilie de l'élite: Le Prince Andrew est mêlé à un scandale avec le pédophile Jeffrey Epstein

samedi 3 janvier 2015 à 17:16
Le prince Andrew et son ami le pédophile Jeffrey Epstein

Le prince Andrew et son ami le pédophile Jeffrey Epstein

Le prince Andrew, duc d’York et frère de l’héritier du trône britannique, est cité dans le cadre d’un procès contre le multi-millionnaire Jeffrey Epstein, banquier déjà condamné dans le cadre de scandales sexuels impliquant des jeunes filles mineures d’âge.

 

La plaignante affirme qu’elle a été forcée d’avoir à plusieurs reprises des relations sexuelles avec un certain nombre d’hommes, dont le duc d’York.

 

L’accusation est signalée dans le cadre d’un document de la cour demandant que deux autres femmes soient autorisés à se joindre à une affaire contre Epstein.

 

Selon le Guardian, ce document affirme qu’entre 1999 et 2002, cette femme et trois autres ont été abusées sexuellement à plusieurs reprises par Epstein. Le riche prédateur sexuel les aurait traitées en « esclaves sexuelles » et «prêtées » à d’autres hommes riches et célèbres.

 

Les hommes nommés incluent le prince Andrew et Alan Dershowitz, professeur de droit de Harvard.

 

La femme qui affirme avoir été également abusée par le prince Andrew avait 17 ans au moment des faits. Les faits se seraient déroulés à Londres, New York et sur une île des Caraïbes détenue par Epstein.

 

Elle dit avoir rencontré Epstein quand elle a été approchée par Ghislaine Maxwell, la fille du magnat Robert Maxwell, ami proche d’Epstein.

 

Maxwell est accusé d’avoir aidé Epstein à faire de cette jeune fille une « esclave sexuelle », et avoir abusé d’elle.

 

Ce n’est pas la première fois que le Prince Andrew est éclaboussé en raison de son amitié avec Jeffrey Epstein, condamné en 2008 pour ses abus sexuels.

 

Le millionnaire Jeffrey Epstein a été emprisonné pendant 18 mois en 2008 après avoir admis avoir sollicité une fille de moins de 18 ans pour la prostitution.

Il a été accusé d’avoir utilisé sa flotte d’avions privés pour transporter des jeunes filles mineures dans le monde entier.

 

Jeffrey Epstein volait régulièrement avec Virginia Roberts, qui a affirmé avoir été utilisée comme une «esclave sexuelle» par Epstein dès l’âge de 15 ans.

 

Source

Le prince Andrew et Virginia Roberts

Le prince Andrew et Virginia Roberts

Le gouvernement ukrainien prépare des mesures d’austérité extrêmes

samedi 3 janvier 2015 à 16:16
Le gouvernement ukrainien prépare des mesures d’austérité extrêmes

Plus tôt ce mois-ci, le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a présenté le nouveau programme économique de son gouvernement pour 2015-2020 à la Verkhovna Rada, le parlement du pays. Les législateurs ont adopté le programme le jour même.

Le programme propose de mettre en œuvre des politiques d’austérité extrêmes dictées par le Fonds monétaire international (FMI) et autres créanciers internationaux. Dans ses remarques devant le Parlement, Iatseniouk a affirmé que «Personne ne nous aidera gratuitement. Afin d’obtenir de l’aide, nous devons effectuer les mêmes réformes difficiles dont nous avons parlé pendant les élections.»

Selon le premier ministre, l’Ukraine a reçu en 2014 «un total de 9 milliards de dollars en aide financière du FMI, de la Banque mondiale et autres institutions financières, mais dans l’ensemble a dépensé 14 milliards de dollars pour le service de ses dettes. Nous aurons besoin de plus de 15 milliards de dollars l’an prochain», a-t-il souligné.

Dans le programme récemment dévoilé, «la débureaucratisation, la décentralisation, la déréglementation et la responsabilisation» sont déclarées comme les principes directeurs de la politique de l’État. Les objectifs de cette dernière comprennent le doublement du volume des exportations en 2019, «la privatisation à grande échelle des biens de l’État dans les conditions économiques appropriées», la «démonopolisation de l’économie», la «capitalisation des banques d’État», la «restructuration financière de Naftogaz, l’entreprise d’État de pétrole et de gaz», la restructuration du système judiciaire, la réforme des forces de l’ordre et des efforts pour atteindre «l’indépendance énergétique».

Globalement, le budget de l’État doit être réduit en deux ans d’une somme équivalente à 10 % du produit intérieur brut du pays. La plupart des compressions seront effectuées dans le secteur dit social. Il s’agit notamment de la mise à pied de 10 % des employés du secteur public du pays et la privatisation partielle des soins de santé et de l’éducation. Le marché des produits pharmaceutiques doit être déréglementé. Ce qui reste des subventions et des contrôles sur les prix du gaz et de l’électricité, les avantages sociaux dits «inefficaces» et les pensions dites «spéciales» doivent être supprimés.

Le directeur de Naftogaz, Andriy Kobolev, a déclaré que l’élimination des contrôles sur les prix conduira à une augmentation du prix du gaz de trois à cinq fois pour les consommateurs et celle-ci viendra s’ajouter aux grandes hausses de prix dans les services publics déjà mises en œuvre cette année.

Une «réforme» à grande échelle de l’industrie du charbon sera entreprise, comprenant la fermeture définitive de 32 mines non rentables et la fermeture temporaire de 24 autres, ainsi que la privatisation de 37 autres de 2015 à 2019.

Dans le même temps, un certain nombre de taxes et d’organismes réglementant l’activité des entreprises seront abolis. Les impôts sur les bénéfices et sur les petites et moyennes entreprises seront réduits.

Iatseniouk a grondé la population à l’avance d’oser exprimer la moindre opposition à son programme. «Ne pleurez pas. N’ayez pas peur et ne demandez rien», a-t-il déclaré. Le programme est si extrême que certains membres de l’opposition parlementaire et même un membre du parti au pouvoir l’ont qualifié de «génocidaire».

Au moment même où il procède à une razzia sur les conditions de vie des populations déjà pauvres de l’Ukraine, le régime de Kiev augmente ses dépenses militaires et policières, qu’il prévoit porter à l’équivalent de 5 % du produit intérieur brut (PIB). Le gouvernement a dit qu’il renoncera à son statut de «pays non aligné» et cherchera à «se conformer aux normes de l’OTAN».

Parallèlement à la militarisation de la société ukrainienne, le gouvernement encourage le nationalisme et un certain nombre de politiques de maintien de l’ordre visant à attiser les sentiments de droite et à écraser toute dissidence. Un nouveau bureau des enquêtes de l’État doit être créé et on prévoit construire un mur de sécurité le long de la frontière russe. Des classes d’«éducation patriotique nationale» deviendront une composante obligatoire des programmes éducatifs scolaires.

Des «instructions» de 120 pages du gouvernement produites par le ministère des Finances et largement diffusées sur Internet ont révélé certaines des mesures d’austérité plus spécifiques actuellement à l’étude. Il s’agit notamment d’amendements constitutionnels faisant passer de onze à neuf le nombre d’années d’éducation gratuite et de scolarité obligatoire, l’abolition des garanties constitutionnelles des droits à l’éducation et aux soins de santé gratuits, et la réduction du nombre des députés de 450 à 150.

Les autres «réformes» législatives proposées comprennent l’augmentation de l’âge de la retraite à 65 ans pour les deux sexes et la fermeture d’établissements d’enseignement et de bibliothèques. Les prestations sociales devant être abolies comprennent les repas gratuits pour les enfants à l’école et les patients hospitalisés, les traitements en camp de santé gratuits pour les enfants, l’accès gratuit dans les centres jeunesse de sport, la plupart des bourses financées par l’État et les coûts réduits pour les étudiants et les enseignants dans les transports en commun. L’indexation des salaires des travailleurs du secteur public sur l’inflation doit être suspendue. Le contrôle des prix sur les médicaments doit être supprimé.

De nombreuses prestations sociales doivent être «monnayées» – c’est-à-dire que les avantages en nature doivent être remplacés par des subventions de trésorerie qui seront à la traîne de l’inflation. Les prestations sociales aux mères célibataires et à diverses catégories de retraités doivent être «révisées». Les pensions pour travailleurs retraités doivent être réduites de jusqu’à 90 %, et le moratoire sur l’indexation au taux d’inflation des prestations de retraite va se prolonger indéfiniment.

Les avantages pour les victimes de la catastrophe de Tchernobyl de 1986 seront coupés et les limites de la zone de danger radioactive officiellement désignée seront révisées. Les militaires ne recevront plus de prestations au logement et pour l’achat d’une habitation ou d’uniformes et l’État ne paiera plus les employeurs pour conserver les emplois des travailleurs conscrits.

Le document du ministère des Finances recommande également que le nombre d’heures de temps de classe des enseignants passe de 18 à 20 heures par semaine en 2015, puis à 25 heures par semaine en 2016. Le Syndicat des travailleurs de l’Éducation et de la Science d’Ukraine a publié une lettre ouverte au président Petro Porochenko l’avertissant que cette mesure se traduirait par la mise à pied d’environ 100 000 enseignants en 2015-2016. Une partie importante des autres travailleurs de l’éducation du pays perdront également leur emploi dans les années à venir.

Le parlement devait examiner un budget du Ministère de Finances basé sur ces recommandations le 23 décembre. Selon le projet actuellement à l’étude, environ 400 écoles comptant un faible nombre d’étudiants doivent être fermées en zones rurales. Les dépenses en éducation doivent être sabrées d’environ 20 %, tandis que les dépenses en soins de santé doivent être réduites d’environ 40 %. L’étendue réelle des compressions pourrait être encore plus grande en raison du taux d’inflation très élevé du pays.

Le budget de l’Académie nationale des sciences d’Ukraine (ANSU) sera également réduit de 25 %. Le président syndical de l’ANSU, Anatoly Shirokov, a noté que l’académie est actuellement financée à seulement 65 % de son exigence minimale, et que les scientifiques «ne pourront tout simplement pas être en mesure de survivre aux réductions de financement proposées».

Le politicien ukrainien Volodymyr Oliynyk, un ancien membre du parlement et allié de l’ex-président Viktor Ianoukovitch, a commenté que les politiques d’austérité proposées vont inévitablement conduire à une «explosion sociale».

Déjà des manifestations ont eu lieu à propos des arriérés de salaires que connaissent différentes sections de travailleurs. Dans la ville de Ternopil en Ukraine occidentale, les enseignants ont organisé une manifestation le 4 décembre pour dénoncer le défaut des autorités de payer les salaires et les primes qui leur sont dues. Les autorités provinciales de Ternopil ont expliqué par la suite qu’elles n’ont pas les fonds pour payer les salaires dus aux enseignants.

Les enseignants ont également protesté la semaine dernière à Ivano-Frankivsk contre les réductions proposées. Les travailleurs des transports publics de Kiev se sont mis en grève au même moment, exigeant le paiement des arriérés de salaires. Des protestations d’étudiants et de professeurs universitaires étaient prévues pour le 23 décembre à Kiev.

L’urgentiste de Kiev Ihor Khlobov a confié à Vesti, «Ils nous versent certes nos salaires, mais en partie seulement, et pas tous à la fois. Ils promettent de payer tous les salaires avant la fin de l’année.» Khlobov a expliqué que les travailleurs des services médicaux d’urgence sont souvent mis à l’amende par leur employeur, par exemple, lorsque leur ambulance prend plus de 10 minutes pour atteindre sa destination.

(Article paru d’abord en anglais le 23 décembre 2014)

WSWS

Les États-Unis ont cessé de payer leurs mercenaires opérant dans le nord de la Syrie

samedi 3 janvier 2015 à 16:10
Combattants d’al-Nosra changeant de position et se dirigeant vers Al-Zahraa, Alep.

Combattants d’al-Nosra changeant de position et se dirigeant vers Al-Zahraa, Alep.

Les États-Unis ont abandonné l’Armée syrienne libre (ASL) dans le nord de la Syrie [1] :

« Les États-Unis ont cessé de financer la plupart des rebelles pro-occidentaux qui combattent dans le nord de la Syrie, et ont suspendu leurs livraisons d’armes à ces groupes, ont rapporté les généraux rebelles au journal McClatchy. »

 

Se retrouvant sans salaire, certains mercenaires de l’ASL rejoignent les groupes djihadistes :

« Au moins 800 à 1000 combattants provenant des groupes rebelles soutenus par les États-Unis ont déjà rejoint le Front al-Nosra… »

L’arrêt de ce soutien dans le nord est confirmé par d’autres rapports [2]. De nombreuses vidéos postées sur internet viennent également accréditer cette thèse. En effet, les Américains ont donné aux mercenaires des missiles anti-char TOW, en exigeant qu’ils mettent en ligne des vidéos prouvant leur utilisation. Eliot Higgins (qui n’est pas toujours fiable) les a recensées [3].

Les États-Unis continuent de payer de petits groupes de l’ASL dans la ville d’Alep, mais ceux-ci sont maintenant encerclés par l’Armée arabe syrienne et il est peu probable qu’ils puissent tenir leurs positions. Le fait qu’ils tiennent Alep est un symbole politique, c’est pourquoi les Américains souhaitent que cette situation perdure. Les émissaires des Nations-Unies tentent de négocier un cessez-le-feu à Alep pour cette même raison. La Syrie et la Russie sont disposées à coopérer, mais Alep tombera vraisemblablement aux mains du gouvernement, avant que le cessez-le-feu ne soit signé.

Il faut aussi remarquer que certains médias occidentaux ne sont plus aussi bienveillants envers l’ASL, dont les atrocités sont enfin relayées [5].

Il n’en va pas de même pour les positions rebelles dans le sud, qui sont soutenues par les Etats-Unis, via la Jordanie et Israël. Sous le paravent de l’ASL, le Front al-Nosra mène une offensive sur le sud de Damas [6] :

Dans l’objectif de prendre Damas, le Front al-Nosra a mené une offensive continue au sud de la capitale, qui s’est soldée par des avancées significatives dans la province de Daraa et par la prise de la base militaire de la ville de Daraa. Comme la province de Daraa est voisine de celle de Damas (Rif Dimachq), ces avancées préparent le terrain pour une future offensive sur Damas même.

Les mercenaires officiels de l’ASL dans le sud ont annoncé une nouvelle alliance [7], mais celle-ci, comme les précédentes, est vouée à l’échec. Les États-Unis savent que le Front al-Nosra (Al-Qaïda en Syrie) est la force dominante dans le sud. D’où leur soutien au sud, mais pas au nord. Le colonel Pat Lang faisait remarquer :

« On m’a rapporté que l’effondrement quasi-complet de l’armée fantoche des modérés de l’ASL a forcé les États-Unis à approcher en secret le Front al-Nosra : ils lui auraient proposé leur soutien, à condition qu’al-Nosra renonce à son habitude de massacrer les prisonniers à la manière de l’État islamique. Cela impliquerait une attitude plus tolérante vis-à-vis des journalistes américains. »

Chassez le naturel, il revient au galop : al-Nosra poursuit ses décapitations. Une vidéo tournée à Sheikh Miskeen, une ville à mi-chemin entre la Jordanie et Damas, qui est actuellement l’épicentre des combats dans le sud, montre des soldats syriens décapités, après que le Front al-Nosra a capturé un entrepôt militaire, suite à une attaque-suicide au véhicule piégé [9].

Le soutien américain au Front al-Nosra dans le sud est dirigé par la CIA, depuis la Jordanie. Mais ce soutien, ainsi que le programme d’entraînement en Jordanie, pourrait prendre fin bientôt, dans la mesure où les financements commencent à manquer. Du moins, le Congrès ne participe plus à ces aventure [10] :

« Alors que le Congrès se bat pour faire passer un projet de loi visant à financer le gouvernement pour le reste de l’année, un élément curieux et significatif a été jeté à la poubelle : une demande de rallonge de 300 millions de dollars pour le programme secret de la CIA visant à armer les rebelles syriens « modérés », émanant de l’administration de Barack Obama. »

Je m’attends à ce que les attaques dans le sud s’essoufflent bientôt. Les États-Unis savent que dans cette guerre, leur camp ne peut pas gagner, que ce soit l’Armée syrienne libre ou le Front al-Nosra [11] :

« Dressant un état des lieux très sombre de la rébellion syrienne soutenue par les États-Unis, un membre officiel du Département d’État a déclaré mercredi [NdT :10 décembre 2014] que l’opposition armée ne sera pas capable de renverser le régime de Bashar al-Assad, ni maintenant, ni dans un proche avenir, en dépit du programme mis en place par le Pentagone pour entraîner et équiper 5000 rebelles par an. »

Le Pentagone traîne délibérément des pieds avec ce programme. Il pourrait très bien y mettre fin avant d’avoir obtenu le moindre résultat.

Les seuls ennemis que l’Armée arabe syrienne a encore à combattre sont les restes de l’ASL/al-Nosra et l’État islamique.

La campagne de l’État islamique contre l’enclave kurde de Kobané s’est avérée jusqu’ici infructueuse. Les Kurdes tiennent leurs positions, et bien qu’il faille déplorer que la ville soit ravagée par les combats, l’État islamique est en train de perdre de grandes quantités d’hommes et de matériel. Les États-Unis, qui aident les Kurdes de Kobané avec quelques attaques aériennes, se satisfont de cette situation. Kobané est utilisée comme rempart, sur lequel viennent se briser, les unes après les autres, les vagues d’assaillants de l’État islamique, épuisant ainsi ses réserves.

L’État islamique a cherché de nouvelles cibles dans l’est de la Syrie, et a décidé d’attaquer l’aéroport militaire de Deir ez-Zor, tenu par l’armée syrienne. Plusieurs vagues d’attaques kamikazes ont été lancées, de grandes quantités d’infanterie ont été engagées, en vain [12]. Deir ez-Zor est bien ravitaillée et bien défendue, et devient un autre front, sur lequel l’État islamique gaspille ses ressources.

Les États-Unis ont abandonné les attaques dans le nord de la Syrie. Dans le sud, leur soutien au Front al-Nosra est indéfendable, que ce soit sur le plan politique ou sur le plan moral. Ils devront y mettre un terme, avant que les médias ne s’y intéressent de trop près. Sinon, certains républicains au Congrès pourraient estimer que le soutien à al-Qaïda par l’administration Obama relève de la destitution.

Bientôt, l’État islamique sera la dernière menace réelle en Syrie. Mais il est en train de perdre une grande partie de son énergie (et de son argent), à cause de ses lourdes pertes sur plusieurs fronts. Il représente toujours un ennemi sérieux, et peut encore créer la surprise ici ou là. Mais je doute qu’il représente une menace existentielle pour le gouvernement et le peuple syriens.

Moon of Alabama
Traduit par Mathieu pour vineyardsaker.fr

Notes :

[1] Rebels in northern Syria say U.S. has stopped paying them (mcclatchydc.com, anglais, 09-12-2014)

[2] Syrian Rebels See U.S. Abandoning Them (bloombergview.com, anglais, 12-12-2014)

[3] TOW videos posted by the opposition by month (twitter.com, anglais, 11-12-2014)

[4] Syria’s Assad backs Russia peace bid, Moscow in touch with US (yahoo.com, anglais, 10-12-2014)

[5] Syrian rebel ‘hell cannons’ kill 300 civilians: monitoring group (reuters.com, anglais, 12-12-2014)

[6] Switching Places: New Threats from the Islamic State and Nusra Front (siteintelgroup.com, anglais, 1à-12-2014

[7] Syria’s southern rebels take step toward unity (reuters.com, anglais, 11-12-2014)

[8] Israel/Nusra Cooperation w/US help (turcopolier.typepad.com, anglais, 07-12-2014)

[9] 21 soldats syriens sont morts dans leurs logements militaires (youtube, arabe, 08-12-2014)

[10] Syrian Rebels See U.S. Abandoning Them

[11] State Dept: Rebels Are Never Going to Defeat Assad Militarily

[12] ISIS midnight attack on deir ezzor repelled

Source : Another Overview Of The Situation In Syria (moonofalabama.org, anglais, 13-12-2014)

 

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L'Arabie Saoudite ou le pays des rêves va séparer les femmes et les hommes à bord des avions

samedi 3 janvier 2015 à 12:58
L'Arabie Saoudite ou le pays des rêves va séparer les femmes et les hommes à bord des avions

L’Arabie Saoudite n’est pas connu pour son respect de l’égalité des sexes. Les hommes et les femmes seront-ils bientôt séparés à bord des avions de la compagnie aérienne Saudia? 

L’information du journal saoudien Ajel a été relayée en langue anglaise parEmirates247.com. Cette décision ferait suite à des plaintes régulières de passagers qui refuseraient que leur femme, mères ou filles soient assises aux côtés d’individus masculins.

«Il y a des solutions à ce problème. Nous allons bientôt adopter des mesures qui satisferont tous les passagers», explique le directeur adjoint du marketing, Abdul Rahman Al Fahd à Ajel. Le journal explique que le personnel de bord aurait reçu la consigne de séparer les passagers de sexe différent pendant les vols, sauf les membres proches d’une même famille.

Rétropédalage ou déformation? Abdul Rahman Al Fahd, cité dans l'article, a affirmé sur Twitter que ses propos avaient été déformés, relève le site Mashable.

 

 

Le site Mashable rappelle en outre que l'Arabie Saoudite occupe la 127ème place sur 136 dans un classement sur la différence entre les sexes établi par le Forum économique mondial.

 

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