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La torture made in USA (vidéo)

jeudi 11 décembre 2014 à 09:02
La torture made in USA (vidéo)

Aux Etats-Unis, la torture dans les prisons peut parfois virer au sadisme. Le pays le plus carcéral du monde qui chante la liberté sur tous les tons. Le pays le plus inégalitaire où la torture est presque une institution (un prisonnier doit souffrir pour expier…) qui s’autoproclame le pays du droit et la justice.  Comment s’en étonner, puiqu’il se proclamait déjà ainsi pendant que ceux qui le clamaient possédaient des centaines d’esclaves ?

Khadafi, Libye: Le plus gros pactole en cash du monde retrouvé en Afrique du sud, les USA sont dessus

jeudi 11 décembre 2014 à 08:55
Khadafi, Libye: Le plus gros pactole en cash du monde retrouvé en Afrique du sud, les USA sont dessus

Johannesburg – le gouvernement sud-africain et le président Jacob Zuma se sont retrouvés au centre d’une querelle internationale concernant plus de 2 trillons de rands en  américains ainsi que des centaines de tonnes d’or et au moins 6 millions de carats de diamants en actifs appartenant au peuple de .

Ce qui pourrait être le plus gros magot du monde en cash est stocké sur des palettes dans sept sévèrement gardés et des bunkers dans des lieux secrets entre Johannesburg et Pretoria.

Les milliards libyens ont conduit à une enquête par les services d’investigation sur une possible violation du contrôle des changes et des intérêts internationaux, à la demande des Etats-Unis et l’ONU.

Cela a également conduit à accroître l’intérêt de la communauté des services secrets locaux et internationaux ainsi que celui du milieu du crime.

Parmi ceux qui sont intéressés par le butin libyen il y a plusieurs hauts responsables politiques ANC, plusieurs chefs d’entreprise, un ancien juge et un certain nombre de sociétés privées.

A ces 2 trillions de rands en entrepôts il faut ajouter plusieurs autres milliards, censés dépasser 260 milliards de rands, qui sont légalement dans des comptes dans quatre  en .

D’autres biens légaux constitués d’hôtels existent à Johannesburg et Cape Town.

Le Sunday Independent a vu les documents officiels du gouvernement sud-africain qui confirment qu’au moins 179 milliards de dollars US sont conservés, illégalement, dans des endroits de stockage à travers le Gauteng.

Peu après la mort de Muammar Kadhafi en octobre 2011, le nouveau gouvernement libyen s’est lancé dans une vaste opération de recouvrement des avoirs légaux de la Libye en Afrique du Sud, le reste de l’Afrique, les États-Unis et l’Europe.

En Afrique du Sud, les libyens ont mis l’accent sur les biens introduits dans le pays tant légalement qu’illégalement.

L’année dernière, le gouvernement libyen a mis en place un processus séparé pour identifier et rapatrier les avoirs illicites en Afrique du Sud.

Les investigations de Sunday Independent sur les avoirs illicites ont contribué aux allégations selon lesquelles :

* Le butin en dollars américains a été convoyé vers l’Afrique du Sud avec au moins 62 vols entre Tripoli et l’Afrique du Sud. L’équipage des avions était composé principalement d’anciens membres des forces spéciales de l’époque de l’apartheid. Les membres de l’équipage ont déposé des affidavits pour clarifier leur rôle afin d’éviter des poursuites.

* L’, l’or et les diamants ont été déplacés vers l’Afrique du Sud. Une grande partie de cet  y est gardée et le reste a été déplacé vers les pays voisins de l’Afrique du Sud. La plupart des actifs a été sorti de Libye après que Zuma ait été impliqué dans le processus de l’Union Africaine pour persuader le président libyen Kadhafi de démissionner suite au soulèvement du printemps arabe pour le contraindre à partir.

Kadhafi a été tué alors qu’il tentait de fuir Tripoli.

Le gouvernement libyen a formé une Commission spéciale, la commission nationale pour le suivi et le recouvrement des avoirs mal-acquis et détournés pour récupérer les biens libyens. Maintenant deux sociétés se sont présentées au gouvernement sud-africain, affirmant qu’ils ont été chargés par le Conseil national de recouvrer les fonds.

L’une des sociétés, basée au Texas, la Washington African Consulting Group (WACG), avec son directeur général Erik Goalied, et l’autre, basée à Malte, Sam Serj, avec son directeur général, Tahah Buishi, affirment chacune être la seule représentante légitime du gouvernement libyen.

Goalied accuse Sam Serj d’être un imposteur qui veut organiser le « plus grand Hold-up du monde ».

Il l’accuse d’avoir utilisé de faux papiers et de s’être servi d’un certain nombre de sud-africains, avec l’attrait de commissions lucratives, pour amadouer le gouvernement sud-africain. Goalied a formalisé ses allégations au sujet de Sam Serj dans un affidavit qu’il a présentée aux autorités judiciaires, qui ont entamé une procédure d’enquête.

Il a déclaré au Sunday Independent que, le 26 septembre, il a rencontré le premier ministre libyen Abdullah al-Thani à New York, où les deux parties ont reconfirmé que le WACG devait travailler avec le gouvernement sud-africain. « Les actifs sont importants, mais le plus grand objectif est de résoudre ce problème en douceur afin que les relations entre l’Afrique du Sud et la Libye puissent s’améliorer, » a-t-il dit.

Goalied dit que les Libyens ne veulent pas nécessairement renvoyer leur butin à Tripoli. Ils veulent un contrôle complet et juridique des actifs qui, a-t-il ajouté, pourrait être utilisés pour les investissements et d’autres projets de création d’emplois qui pourraient bénéficier aux deux pays.

Le mois dernier, Goalied, a écrit à Zuma demandant sa coopération et son aide dans la résolution de la saga des actifs. La présidence lui a fait cette semaine, un accusé de réception de sa lettre.

La présidence a envoyé les requêtes de Sunday Independent au Trésor. Le Conseil du Trésor, à son tour, a communiqué au Sunday Independent une déclaration publiée en juin dernier dans laquelle le gouvernement invitait ceux ayant connaissance d’avoirs libyens en Afrique du Sud à se manifester. Le Porte-parole des services d’investigations Paul Ramaloko a refusé de confirmer.

Le Sunday Independent a également établi que Goalied a également écrit au Secrétaire général Ban Ki-moon et au Secrétaire d’état américain John , leur demandant de l’aide. L’ONU a adopté la résolution 438 qui oblige les pays qui ont des avoirs libyens à les restituer.

La deuxième société – Sam Serj – a déjà été en Afrique du Sud pour discuter de la restitution des biens.

Le directeur général de Sam Serj, Buishi, clame que sa société était la seule entité légitime avec un mandat pour trouver et récupérer les biens qui appartiennent au peuple libyen.

Buishi dit que sa société a été mandatée par le gouvernement libyen pour retrouver et récupérer les biens pillés par Kadhafi et ses proches.

Il dit que les actifs avaient été dispatchés en Afrique du Sud, dans le pays voisin de la Libye, la Tunisie et dans plusieurs pays d’Europe.

« Nous avons été engagées par le gouvernement libyen et nous travaillons avec le gouvernement sud-africain pour récupérer les biens pillés.

« Nous avons eu une bonne réunion lors de notre dernière visite avec le ministre des finances d’alors, Pravin Gordhan.

« Nous travaillons avec le gouvernement sud-africain. Si tout va bien, il y aura une délégation en Afrique du Sud pour rapatrier les avoirs ou arriver à un arrangement.

« Nous voulons travailler avec le gouvernement sud-africain pour récupérer non seulement les avoirs, mais trouver des façons de les réinvestir en Afrique du Sud.

« Nous voulons que les actifs soient identifiés comme appartenant au peuple libyen.

« Politiquement, nous essayons d’aider la nouvelle Libye à s’intégrer avec le reste du continent africain. La Libye est un pays très grand et riche et avec l’Afrique du Sud ils peuvent jouer un rôle stratégique en Afrique, »a dit Buishi.

Plusieurs sources ont indiqué au The Sunday Independent que les Libyens se sont plaints auprès de l’ONU et ont lancé des ultimatums à l’Afrique du Sud et à Zuma, menaçant de porter plainte pour vol auprès de la Cour pénale internationale si les avoirs n’étaient pas immédiatement retournés.

Le Sunday Independent croit savoir que l’argent a été apporté par une société qui a embauché des anciens des forces spéciales SADF et se trouve maintenant dans des entrepôts où argent, or et diamants sont maintenus sous surveillance 24 heures sur 24.

Les autres actifs en cash, se chiffrant en centaines de millions de rands, sont maintenus dans des comptes dans les grandes banques de l’Afrique du Sud.

Plusieurs sources ont confirmé que les ex-pilotes et ex-soldats des forces spéciales du temps de l’apartheid ont déposé des affidavits qui visent à les protéger, entre autres, contre les accusations de blanchiment d’argent.

Sunday Independent

Traduction Avic Réseau International

Sur proposition de Mouna Alno-Nakhal

Source http://www.iol.co.za/news/politics/found-in-sa-libya-s-trillions-1.1791851#.VIfdmXs08jj

La BCE exige la suppression des signes religieux sur les pièces de monnaie

jeudi 11 décembre 2014 à 08:45
pièce slovaque out

pièce slovaque out

Petit rappel: la BCE a exigé des gouvernements européens l’enlèvement de tout symbole chrétien sur les pièces. Les derniers Anges, Vierge, Christ qui avaient résisté ont été remplacés par des portes et des fenêtres. Ensuite les règles européennes ont forcé les écoles catholiques italiennes privées à enlever les crucifix dans les salles de cours. ça c’était avant… Maintenant, vous voyez que les Femen détruisent les églises devant les caméras et photographes spécialement convoqués pour l’occasion comme à Strasbourg ou à Bruxelles, vous n’en avez pas entendu parler: « Au moins deux membres des Femen ont mené une action sur la Grand-Place de Bruxelles où elles ont déplacé les personnages de la crèche de Noël, en début d’après-midi, devant des témoins médusés. Elles ont également emporté le petit Jésus et ont mimé des coups de bâton aux autres mannequins. Enfin, elles ont suspendu à l’étable une banderole où on pouvait lire « Nique les pauvres », vraisemblablement en réaction à la politique gouvernementale. » lire ici 7sur7, merci à Mr Tacchi.

Mettez cette affaire en relation le Conseil général de Vendée (région hyper catholique, ceci explique cela). Mme Auvrey nous dit: « Je vous avais relaté l’année dernière je crois, l’affaire de la fresque religieuse dans une maison de retraite en Bretagne et bien cette fois, toujours en Bretagne, voici que le Conseil Général de Vendée se voit interdire d’installer une crèche dans leur hall d’accueil avec la bénédiction, si j’ose dire,des juges qui ont donné raison à la « Fédération locale de la Libre Pensée » », lire ici La Croix.

L’an passé, l’Élysée avait ignoré les catholiques au moment des vœux de Noël, mais pas les musulmans au moment du Ramadan… L’Education Nationale a même remplacé « Vacances de noël ou de Pâques » par « Vacances d’Hiver ou de Printemps »… sans parler de la laïcité mise en avant par Najat Belkacem dans toutes les écoles.

Vous voyez la logique implacable de destruction des pays PIIGS + France + Belgique en route, avec le vol de leur or au bout, menés par les politiques au service d’une seule entité, la diabolique. En phase avec le texte de Jean. Et Von Fripouille est récompensé, il va toucher 630.000 euros de prime de départ de Bruxelles, lire ici le Vif.be.

Source Jovanovic.com publié par l’echelle de Jacob

Drones abattus en Crimée : petit tour des forces en jeu

mercredi 10 décembre 2014 à 09:33
Drones abattus en Crimée : petit tour des forces en jeu

Discrètement et sans guère de détails "inutiles", des sources militaires russes ont informé l'agence Novosti (voir Sputnik.News le 9 décembre 2014) que "plusieurs drones ukrainiens" avaient été abattus au-dessus de la Crimée, qui a été rattachée à la Russie en mars dernier et dont Kiev annonce régulièrement et pompeusement le reconquête prochaine. Les sources ne précisent ni le nombre de drones, ni la chronologie précise où ces diverses interventions ont eu lieu sinon que ces interceptions et ces destructions ont été réalisées "le mois dernier", ni les circonstances sinon les observations classiques sur les procédures utilisées à cet égard (interception au franchissement de la frontière, communication pour recommander un changement de vol, destruction en cas de poursuite de la mission). Une précision technique est donnée : ce sont des affûts mobiles Pantsir, avec équipement mixte canons (2) de 30mm/missiles à courte portée, qui ont été utilisés.

« La Russie a abattu plusieurs drones ukrainiens survolant la péninsule de Crimée, dans le nord, au cours du mois dernier, en utilisant les systèmes de missiles sol-air Pantsir (Greyhound)", a déclaré à RIA Novosti une source militaire criméenne mardi. " Les Pantsirs ont été utilisés contre les cibles par la division basée à proximité de l'isthme de Tchongar", a poursuivi l'interlocuteur militaire. "Après avoir identifié un drone, il est stoppé à la frontière par une force d'interception et d'escorte. Si le drone s'enfonce profondément dans notre territoire ou se approche d'une installation militaire, alors il est abattu, "a ajouté la source. Le nombre d'avions de surveillance détruites par des missiles russes n'a pas été spécifié. »

La discrétion des Russes, leur stricte observation du secret dans des cas sensibles et des matières militaires (opérationnelles et autres) rendent d'autant plus significatives ces révélations. Les sources étant officielles, il est tout à fait probable qu'elles ont donné leurs informations avec l'accord des autorités politiques, et dans un but politique autant qu'opérationnel. Plusieurs conclusions de type politique/opérationnel peuvent être tirées dans le cadre d'une hypothèse interprétative. 

- D'une façon générale, ces interventions signifient aux observateurs et aux directions politiques que la Crimée est bien un territoire russe, que ce territoire est équipé pour sa défense comme tout territoire russe et qu'aucune violation de souveraineté ne sera tolérée. La Crimée n'est pas une sorte de Pakistan ou de Yemen où les drones étrangers se baladent en toute impunité. 

- Ces interventions, données au compte-goutte mais avec précision, tendent à mettre en évidence l'efficacité de la défense aérienne russe installée e Crimée. Si l'autre côté voulait être informé à cet égard par ses incursions, il l'est désormais, - et nous aussi, preuve que nous sommes aussi bien dans la guerre de communication que dans l'"opérationnel covert". 

- La précision concernant le système qui et intervenu pour ces destructions peut également être interprétées comme une indication selon laquelle la défense aérienne installée en Crimée est sérieuse, dans le sens où elle dispose d'une panoplie pour toutes les sortes d'intervention nécessaire. (On sait par ailleurs qu'un escadron de Soukhoi Su-30 d'interception a été détaché de son escadre-mère d'une base russe plus au Nord pour être déployé en Crimée, pour les tâches plus classiques de "police de l'espace aérien".) 

- Enfin la précision selon laquelle ces destructions ont eu lieu "le mois dernier", sans préciser ce qui s'est passé avant, laisse à penser que les Russes voudraient qu'on en conclut qu'eux-mêmes ont conclu, sinon qu'ils ont la certitude que ces drones sont d'origine étrangère à l'Ukraine. Les drones ne sont nullement un équipement courant des forces ukrainiennes, et les tentatives ukrainiennes officielles de s'en équiper faites auprès des Israéliens n'ont jusqu'ici pas donné grand'chose (voir notamment 
le 17 septembre 2014.). Ces révélations nous inviteraient donc à conclure que les Russes estiment ou savent que les drones ont été déployés et sont utilisés par des non-Ukrainiens, - c'est-à-dire, poursuivons l'hypothèse, par exemple par la CIA qui en est si coutumière, - Who else? 

Élargissons maintenant le propos. Cette impression de professionnalisme, de discrétion et d'efficacité qui émane de ces informations rencontre les appréhensions du bloc BAO, surtout des USA, concernant les capacités russes, notamment, à partir de l'information sur la destruction des drones "ukrainiens", dans le domaine de la missilerie sol-air. A cet égard, des informations nouvelles plus générales ont filtré du côté du bloc BAO. 

Des sources militaires et du renseignement US ont commenté ces dernières jours que la livraison prévue de S-400 à la Chine, après signature d'un contrat de vente (voir le 
1er décembre 2014), constituait un acte militaire très préoccupant pour les forces US. Ces sources confirment que les USA et le bloc BAO n'ont "rien d'équivalent" au S-400 et aucun moyen de contre-mesures sérieux contre ces engins, ce qui constitue une énorme hypothèque pour l'emploi de l'aviation offensive en cas de conflit. La seule incertitude qui plane, selon ces sources, est de savoir si les Russes livreront aux Chinois les S-400 au standard maximal qui équipent leurs propres forces. L'hypothèse classique serait qu'ils ne le feraient pas, les Russes étant extraordinairement prudents pour ce qui est des livraisons d'armement sophistiqués et de transfert de technologies. Mais les nouveaux liens stratégiques entre la Russie et la Chine "brouillent toutes les données disponibles jusqu'ici", selon ces sources, et les hypothèses classiques pourraient s'avérer d'ores et déjà obsolètes, - et les S-400 à livrer au standard russe lui-même... 

Dans le même domaine de la missilerie russe (mais aussi chinoise, voire iranienne), ces mêmes sources précisent que la principale menace, à côté de la puissance des capacités sol-air de la Russie, concerne le domaine des missiles antinavires (sol-mer, mer-mer, air-mer). Les sources militaires du bloc BAO (US) sont extrêmement impressionnés par le développement de missiles antinavires, surtout russes et chinois, extrêmement rapides (dans l'hypersonique vars Mach 4/Mach 5), électroniquement très protégés, - rendant l'interception incroyablement complexe, pour ne pas dire impossible, - à grande portée et à charge explosive très lourde. Ces missiles sont destinés à frapper les porte-avions US, et à les frapper très durement, "à la manière dont les Japonais frappèrent les cuirassés de la Flotte du Pacifique à Pearl Harbor"... C'est dire le peu d'enthousiasme de l'US Navy pour les politiques bellicistes antirusse et antichinoise pratiquées par la direction politique à Washington . 

Ce type d'arme a presque un caractère d'"arme navale absolue", en fonction des capacités et des structures opérationnelles de la puissance de l'US Navy. S'il s'avère qu'un missile ou des missiles anti-porte-avions existent, c'est un risque de paralysie de l'US Navy à cause de la psychose qui naîtrait : le nombre très réduit de grands porte-avions d'attaque qui rassemblent l'essentiel de la puissance navale US , - 10 actuellement, dont 5-6 en déploiement offensif par rotation, avec les nécessités d'entretien, de carénages, etc., - inciterait à des mesures de prudence telles que cette flotte, offensive par essence, en deviendrait presque défensive par repli stratégique et priverait la Navy de ses capacités de contrôle global des mers. Cela, sans parler de la catastrophe que constituerait la perte d'un ou de plusieurs porte-avions, qui serait perçu comme une sorte de 9/11 (à nouveau l'image de Pearl Harbor) pour la puissance militaire US, - mais un 9/11 sans puissance militaire derrière pour organiser une riposte, puisque c'est cette puissance militaire elle-même qui serait atteinte et affreusement handicapée. 

Dans le même ordre d'idée, et alors que les négociations avec l'Iran sur le nucléaire tournent à l'échec, ces sources précisent encore que l'US Navy considère le Golfe Persique comme "un piège mortel", d'où elle retirerait le plus vite possible l'un ou l'autre porte-avions s'il s'y trouvait, en cas de risque de conflit. La côte iranienne est absolument hérissée et truffée de postes de tir de missiles dont au moins la moitié sont dissimulés et non identifiés, et donc ne pouvant être détruits par des attaques préventives...

Ainsi la situation de tension générale et les véritables conditions de la possibilité de conflit existant depuis le début de la crise ukrainienne poussent les stratèges militaires US (les sérieux, pas les stratèges neocons des think tanks) à considérer les réalités de la situation stratégique générale. Le résultat n'est pas si exaltant qu'on croit. La puissance US est considérable, certes, mais elle est sur-projetées et elle est en plus sur-concentrées dans des points de force (comme les porte-avions) qui doivent être nécessairement invulnérables. Une soudaine modification de circonstances ou de capacités techniques, ou les deux, pourrait brusquement faire basculer l'hégémonie de cette puissance en la rendant brusquement vulnérable et en la forçant à se replier sur une défensive qui serait en totale contradiction avec la politique expansionniste des USA (du bloc BAO). Dans ces circonstances où la Russie (et la Chine, et quelques autres) tendent à progresser vers une mise sur pied de guerre de leurs capacités, les USA se découvrent des faiblesses potentiellement fondées sur des déséquilibres, des adéquations ou des contradictions structurelles qui impliquent des possibilités d'effondrement menant à des changements dramatiques de fortune politique. 

Ainsi se définit toute la puissance (la militaire et les autres) du bloc BAO (des USA) et de notre contre-civilisation : considérable, énorme, écrasante dirait-on, mais aussi de plus en plus en déséquilibre constant et de plus en plus instable, avec des possibilités d'effondrement grandissantes, sans étapes intermédiaires permettant un repli, un redressement, une contre-attaque. La situation est toujours plus celle du "tout ou rien" tandis que le "tout" ne cesse de vaciller de plus en plus.

 

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La Hongrie détruit tous les champs de maïs OGM de Monsanto

mercredi 10 décembre 2014 à 09:19
La Hongrie détruit tous les champs de maïs OGM de Monsanto

La Hongrie a adopté une courageuse position contre le géant de la biotechnologie Monsanto et ses modifications génétiques en détruisant 400 hectares d’un maïs reconnu produit par des graines génétiquement modifiées, selon Lajos Bognar, secrétaire adjoint au ministère du développement rural.

 

À l’inverse de nombreux pays européens, les graines génétiquement modifiées sont interdites en Hongrie. Avec une position similaire contre les OGM, le Pérou a également fait passer une interdiction de 10 ans sur les aliments OGM.

Planetsave rapporte:

Près de 400 hectares de maïs reconnu OGM ont été détruits à travers la Hongrie a déclaré Lajos Bognar. Le maïs OGM a été enfoui sous terre par labourage, mais son pollen n’a pas été disséminé, ajoute-t-il.

Les graines OGM sont bannies en Hongrie. Les contrôles continueront bien que les semenciers soient obligés de s’assurer de l’absence d’OGM.

Pendant l’investigation, les contrôleurs ont découvert des produits Pioneer de chez Monsanto dans les graines semées.

La libre circulation des marchandises à l’intérieur de l’union européenne signifie que les autorités ne feront pas d’enquête sur la manière dont les graines sont parvenues en Hongrie, mais elles vérifieront l’emplacement de ces marchandises. La radio publique régionale a rapporté que les deux plus gros semenciers internationaux sont concernés par ce problème et que les graines OGM auraient pu être semées sur des milliers d’hectares dans le pays. La plupart des agriculteurs locaux se sont plaints depuis qu’ils ont découvert qu’ils utilisaient des graines OGM.

Avec une saison déjà bien avancée, il est trop tard pour semer d’autres graines, la récolte sera donc perdue cette année.

Et pour aggraver les choses, la société qui a distribué les graines dans le comté de Baranya est en liquidation. Et donc si une quelconque indemnité est payée par les semenciers internationaux, l’argent sera versé en premier aux créditeurs de cette société plutôt qu’aux agriculteurs.

par Anthony Gucciardi, 26 juillet 2011

Source: Natural Society

Traduction: BBB

 

Lu ici