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La Suède ne prend aucun risque avec la Russie et elle rappelle ses réservistes

vendredi 12 décembre 2014 à 07:50
La Suède ne prend aucun risque avec la Russie et elle rappelle ses réservistes

 


Le gouvernement suédois a annoncé ses projets d’entraîner d’anciens conscrits à des exercices militaires pour augmenter les capacités opérationnelles disponibles en cas de guerre, en réaction à la récente crise avec la Russie. Cette décision pourrait concerner environ 7500 anciens soldats qui ont effectué leur service militaire dans l'armée entre 2004 et 2011. En 2010, la Suède avait décidé de supprimer le service militaire obligatoire.

« Le monde a changé d’une façon négative », a déclaré le ministre de la Défense Peter Hultqvist sur ​​la chaîne de télévision suédoise SVT. Il a évoqué le réarmement de la Russie, l'annexion russe de la Crimée et le conflit armé à l’Est de l’Ukraine.

Les Suédois avaient été ébranlés en octobre quandun sous-marin étranger avait été repéré près de Stockholm. L’armée suédoise avait été déployée pour partir à la chasse de ce navire qui n’a finalement jamais été retrouvé.

Les médias suédois ont indiqué qu’il pouvait s’agir d’un sous-marin russe. Cependant, la Russie a fermement démenti être impliquée dans cette histoire.L'amiral suédois Grenstad a souligné que la nationalité de l’intrus potentiel n’avait jamais été déterminée.

L'incident était survenu un mois exactement après que les autorités suédoises avaient soupçonné la Russie d'avoir violé l’espace aérien suédois. En septembre, deux bombardiers russes SU24 avaient été repérés sur le territoire suédois, selon l'armée suédoise.

La Scandinavie et les Pays baltes ont élevé leur degré vigilance depuis le début de la crise ukrainienne et l'annexion de la Crimée par la Russie.

La Suède n’adhère pas à l’Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), ce qui signifie qu’en cas d’attaque, elle se retrouverait seule.

 

Source

 

Loi Macron : les objectifs cachés et passés sous silence

vendredi 12 décembre 2014 à 07:43
Loi Macron : les objectifs cachés et passés sous silence

La loi Macron, je voulais la qualifier de vaste plaisanterie mais finalement, à ma réflexion, ce n’est peut-être pas tout à fait vrai ni aussi simple.

Rassurez-vous, cette loi ne va créer aucun emploi et l’on ne sauvera pas la France en ayant des actes d’huissier un poil moins cher, plus d’avocats, plus de notaires (on parle de centaines, pas de millions) ou encore quelques pharmaciens supplémentaires.

J’étais donc tout près à dénoncer cette nouvelle ineptie gouvernementale et mamamouchesque quand, pris par un accès de travail (oublié par de trop nombreux commentateurs), je me suis dit, tiens, entre la poire et le fromage allons lire tout ce texte, histoire d’avoir un vrai avis sur la question (toujours commencer par les lire les documents, qu’il s’agisse de statistiques économiques ou de nouvelles législations, l’enfer se cachant évidemment dans les détails).

Que des notaires conduisent des bus d’avocats le dimanche pour faire le tour des pharmacies ne changera rien en terme macro-économique !

Il ne s’agit pas d’être contre sans argumenter. D’ailleurs, en soi, je ne suis contre rien, bien au contraire ! Simplement, de façon macro-économique, rien de ce qui n’est dans cette loi sera de nature à relancer l’activité économique de façon importante. Que cela crée à la marge quelques postes dans quelques études de jeunes notaires, je n’en doute pas un seul instant, mais nous ne ferons pas une France de notaires ! Ni d’avocats d’ailleurs et encore moins une France de chauffeurs de bus aux moteurs diesel au moment même où la mairesse de Paris souhaite éradiquer la pollution dans sa ville (qui est réelle, soit dit en passant).

Pendant que vous êtes occupés (et moi le premier quand je tombe dans les panneaux, ce qui peut évidemment m’arriver nul n’étant parfait) à gloser à l’infini sur le passage de 5 à 12 dimanches travaillés dans l’année (ce qui encore une fois ne va pas vraiment créer de travail dit durable et à plein-temps, 7 jours de travail de plus dans l’année ce n’est juste rien du tout pour un chômeur chômant les 358 autres jours), il se trame d’autres choses dans cette loi infiniment plus passionnante que ces vétilles qui nous occupent !

Privatisations massives et réduction sans précédent du droit syndical !

Présentée comme cela, c’est déjà une loi nettement moins sexy. Ne vous méprenez pas sur mes propos. Je pense que le syndicalisme français est pathétique, mauvais, sans vision, stupide, dépassé et… corrompu ! Je pense que les syndicats ont été à l’origine de plus d’un massacre sur l’emploi, MAIS, et ce « mais » est immense, le droit syndical, les tribunaux des prud’hommes et les syndicats (qu’on les aime ou pas) sont l’ultime rempart démocratique face à l’offensive sans précédent du totalitarisme marchand et c’est dans ce sens que l’affaire Lepaon de la CGT est en tout point dramatique pour les sans-dents-illettrés-voyageant-en-bus que nous sommes tous.

Je vais donc ci-après citer le document du ministère de l’Économie lui-même, dont vous trouverez la source en annexe. C’est un festival pour satisfaire en réalité les exigences ultralibérales de l’Europe au détriment du peuple français, le tout habillé par une hypocrisie dont seuls les socialistes et leur maîtrise de la novlangue ont le secret.

Dynamiser la gestion active des participations de l’État (page 41)

« Permettre à l’État de financer ses priorités grâce à une gestion active de ses participations, c’est-à-dire grâce à la cession de participations… »

Pour faire passer la pilule, le message positif pour les forces de prôôgrèès (comprendre la gôche) est le suivant : « L’intervention en fonds propres de l’État au profit des entreprises françaises est légitime et constitue un outil de politique économique que le Gouvernement entend mobiliser. » Il faut comprendre par là que cette loi permettrait en fait les nationalisations… Bonne nouvelle, on pourrait enfin nationaliser ces vilains banquiers ! Eh bien non, rassurez-vous et vite. Point d’inquiétude.

« Ouvrir le capital de certaines entreprises publiques. L’ouverture du capital de certaines entreprises permettra à l’État de dégager des ressources financières pour le désendettement et pour le réinvestissement dans des secteurs porteurs de développement économique, tout en faisant entrer au capital des entreprises des actionnaires ayant un projet industriel permettant de développer l’activité, l’investissement et l’emploi… »

La traduction contrarienne est la suivante : permettre de privatiser massivement nos derniers bijoux de famille payés avec l’argent du peuple et généralement de plusieurs générations de Français. Revendre ces entreprises à des « actionnaires » souvent américains qui se financeraient avec la planche à billets de l’oncle Sam. Habiller le tout en disant « porteur d’un projet industriel » ce qui veut dire « souhaitant démanteler la société pour gagner le plus de fric possible ». C’est beau la gôche Macron. J’adore.

On a même la liste des boîtes concernées (c’est trop mignon). Par exemple les sociétés aéroportuaires de Lyon et de Nice Côte d’Azur… Ce sont les prochains aéroports qui seront vendus. Vous avez aimé la vente de Toulouse aux Chinois ? Vous allez adorer celle de Nice et Lyon… aux Chinois ou aux Américains. On a déjà le nom de l’acheteur mais on ne vous le dira pas !!

Sinon, on va aussi vendre GDF-Suez… gazier de tout le pays. Préparez-vous, vous allez vous faire libéraliser ! C’est bien de se faire libéraliser. Nous on va payer plus cher et vous, vous allez perdre votre boulot ! Potager, poêle à bois et PEBC (plan épargne boîtes de conserve) de rigueur !!

Réformer la justice du travail (page 47)

Rendre la justice prud’homale plus rapide, plus simple, plus lisible et plus efficace, car elle est aujourd’hui une épreuve pour trop de salariés et de dirigeants de PME… Ha, comment ne pas être d’accord !!

« La loi pour la croissance et l’activité réformera la justice prud’homale, pour la rendre plus simple, plus rapide, plus prévisible et plus efficace… » Vu comme cela, on pourrait croire que tout va mieux que bien mais rendre une justice plus prévisible, il n’y a qu’un seul moyen pour cela : la mise en place de barèmes et non plus de l’appréciation au cas par cas d’une situation par un juge…

« Les délais seront considérablement raccourcis et encadrés dès la phase de conciliation – le bureau de jugement en formation restreinte devra ainsi statuer sous trois mois ; par ailleurs, la procédure pourra être notablement accélérée, en allant directement de la phase de conciliation à la formation de jugement présidée par un juge professionnel… » Allez hop ! tout le monde devant le juge pro qui fera de l’abattage selon un barème fixé d’avance pour être prévisible et n’y revenez plus…

« Le regroupement des contentieux sera mis en œuvre, lorsqu’il est de l’intérêt d’une bonne justice que des litiges pendants devant plusieurs conseils des prud’hommes situés dans le ressort d’une même cour d’appel soient jugés ensemble… » Ben oui quoi, multiplier les contentieux cela coûte cher au grand capital, on va donc regrouper toutes les procédures en une seule. Le patron aura un seul avocat mais nous, les sans-dents, nous devront avoir chacun le nôtre, et puis le jugement sera global selon un barème… Et hop ! ni vu ni connu le sans-dents a encore quelques dents en moins… C’est beau le prôôôgrèès à la sauce socialo. J’adore.

Renforcer la protection des procédures collectives (c’est l’un de mes passages préférés, à lire page 49)

« Tout mettre en œuvre pour permettre la poursuite de l’activité des entreprises en difficulté, de manière à sauvegarder le plus d’emplois possible. Rationaliser le traitement par la justice commerciale des dossiers concernant les plus grosses entreprises… » Évidemment, comment être contre le fait de sauver le soldat Ryan, ou le soldat entreprise et ses emplois ? Je suis pour… mais je lis le texte (un sale défaut appris à l’école de la République où les maîtres nous disaient et répétaient de bien lire le sujet) et là je tombe ni plus ni moins de ma chaise (heureusement que je ne suis pas très haut, je me serais fait mal sinon).

« Le projet de loi pour la croissance et l’activité donne la possibilité au juge, en ultime recours, d’obliger la vente des actions des personnes qui contrôlent une entreprise en difficulté au profit de personnes présentant un plan crédible de sauvetage de l’entreprise et de maintien d’emplois… »

Obliger la vente d’actions, hahahahahahahahahaha cela porte juste un nom : celui de vol en bande organisé. Je vous explique, vous êtes par exemple la Banque Orman Socks – comme je ne peux pas risquer un procès avec la banque Goldman Sachs qui est beaucoup plus riche que moi, vous comprendrez bien que je ne peux pas la prendre pour exemple – donc la banque Orman Socks veut racheter une boîte qui se porte mal, super, le propriétaire veut pas vendre (c’est son droit aussi de tout  perdre mais pas forcément son intérêt). Le juge va forcer le propriétaire à revendre ses actions à la banque en lui indiquant en plus le prix… Je pense que je vais postuler à un boulot de juge aux redressements judiciaires parce qu’il va y avoir un paquet de fric à se faire si on est gentil et bienveillant avec les banques… En Grèce, ils ont fait passer aussi ce genre de loi permettant la légalisation de la spoliation. Patrons, sachez que vous n’avez pas intérêt à être en difficulté car les charognes rôdent et vont désormais avoir les outils légaux pour nous dépouiller… Hallucinant !

Évidemment ce n’est pas pour voler certains au profit des autres, non, on est dirigé par de gentils socialos, c’est pour not’bien ma brave dame, vous comprenez, il faut sauver l’emploi hahahahahahahahahahaha…

Requalifier le délit d’entrave (page 51)

« Conformément à l’annonce faite par le Président de la République le 19 octobre dernier devant le Conseil stratégique de l’attractivité, les sanctions pénales associées au délit d’entrave au fonctionnement des instances représentatives du personnel seront remplacées par des sanctions financières… » Bon, si vous n’avez rien compris à cette phrase, c’est normal, vous êtes normal, un peu comme le Président, donc pas d’inquiétude.

Explications simples à l’usage de tous les citoyens libres de notre beau pays. « Le délit d’entrave est, pour un employeur, le fait de porter atteinte à l’exercice du droit syndical… » En clair, quand patron méchant et patron pas appliquer la loi concernant le droit syndical, patron pouvoir y en a être mis en tôle comme Nabilla. C’est simple dit comme ça non ? Eh bien le délit d’entrave c’est aussi simple que ce que je viens de vous dire. Maintenant que vous avez compris ce que c’est vous avez compris, qu’en réalité cette mesure c’est protéger les patrons (qui ne sont pas tous méchants pour les petits mais pas vraiment très sympas non plus pour les plus gros) contre les syndicats… Et réduire les syndicats à un rôle de « pisse dans un violon »…

Actuellement, le délit d’entrave est puni d’un emprisonnement d’un an et d’une amende de 3 750 €… Franchement, aller en prison pour si peu…

La Loi Macron va donc « supprimer la peine d’emprisonnement associée au délit d’entrave. Cette peine n’est quasiment jamais appliquée, mais est susceptible de dissuader les sociétés étrangères d’investir dans les entreprises françaises ; d’y substituer des sanctions financières qui aient un effet dissuasif suffisant »…

Voilà qui va être de nature, il en est certain, à créer des millions d’emplois dans notre pays.

Le totalitarisme marchand…

… Est un totalitarisme comme les autres. Aussi dangereux, aussi antidémocratique. Et que constate-t-on ? Loi après loi, gouvernement après gouvernement, gauche comme droite, en France comme ailleurs en Europe, en Grèce comme en Espagne, en Italie comme en Allemagne, c’est le même programme qui est consciencieusement appliqué par des élites qui ne dirigent pas selon le bien commun et les intérêts de leurs peuples respectifs mais qui légifèrent en faveur des profits des grandes multinationales. Ce constat est implacable, car c’est sous nos yeux la réalité, ce sont les faits que nous voyons tous les jours.

Je ne suis ni de gauche, ni de droite, bien au contraire ! J’observe et je pense que les clivages politiques n’ont qu’une seule utilité désormais : diviser les peuples qui auraient besoin d’unité. Mais je vois, je vois que l’on retire tous les contre-pouvoirs au totalitarisme marchand, toutes les digues tombent les unes après les autres. Or par définition, il ne peut pas y avoir de démocratie et de liberté sans séparation des pouvoirs et sans contre-pouvoirs. Ce qui se passe est donc très grave.

Il est déjà trop tard, préparez-vous.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT pour le Contrarien

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.  

« L’Assemblée nationale est toujours otage de Thomas THÉVENOUD qui est toujours député. Pensons à elle. Ne l’oublions pas. » (Pour protester pacifiquement et avec humour, n’hésitez pas à reprendre cette formule en bas de tous vos mails, de vos articles ou de vos publications, il n’y a aucun droit d’auteur !!)

http://www.economie.gouv.fr/files/files/PDF/DP_loi-activite_091214.pdf

La dernière attaque terroriste tchétchène en Russie présente toutes les caractéristiques du « made in USA » [New Eastern Outlook]

jeudi 11 décembre 2014 à 18:18
La dernière attaque terroriste tchétchène en Russie présente toutes les caractéristiques du « made in USA » [New Eastern Outlook]

Les dernières attaques terroristes en Russie ne sont pas en elles-mêmes, des phénomènes nouveaux. Elles doivent sembler singulières à ceux qui en ont souffert, mais elles ne sont pas différentes de nombreuses attaques antérieures. Ce qui est nouveau c’est que le monde pourrait finalement se réveiller et se rendre compte de ce qui se passe en réalité.

Le grand programme de déstabilisation de la Fédération de Russie et de ses alliés a constitué une caractéristique sous-jacente des relations internationales depuis la fin de la guerre froide. L’ouest a passé tellement d’années à entraîner ses armées pour attaquer « l’empire du mal » qu’il s’est retrouvé complètement désemparé lorsque l’Union Soviétique implosa. L’ouest continue à justifier son existence en inventant de nouveaux ennemis et en essayant de les détruire toujours selon le même scénario. Il n’y a même pas besoin de fournir des motifs valables : il suffit d’entretenir cet état d’esprit au sein de l’armée.

Lorsque vous ne pouvez pas attaquer un théâtre d’opération avec des troupes régulières, vous employez des mercenaires dont vous pouvez vous laver les mains : c’est le principe du terrorisme sponsorisé par un état, un terme utilisé par les USA pour désigner les groupes qu’il utilise pour amorcer des conflits.

 

Empreintes digitales

La dernière attaque terroriste dans le sud de la Russie a probablement causé plus de dommage à ce programme occidental qu’aucune autre auparavant. Elle a été perpétrée par ceux qui apparaissent dans l’histoire officielle comme des rebelles tchétchènes et qui surgissent toujours lorsqu’il faut trouver un coupable, incluant ceux appartenant supposément à l’Etat Islamique. Les USA vont peut-être découvrir finalement qu’à force de toujours utiliser les mêmes méthodes éculées, on ne peut pas indéfiniment crier au loup.

L’ascension initiale de Vladimir Poutine a largement découlé de sa répression de l’insurrection islamique dans le Caucase. A cette époque, la ville de Grozny était devenue un spot international pour les tueries et un stand de tir à ciel ouvert. Dites « Grozny » et tout le monde suppose que la terreur et l’anarchie y règnent à nouveau. Ces associations historiques sont destinées à maquiller la similarité de cette attaque, qui a fait au moins 20 morts dont 10 policiers, avec ce qui se passe en Syrie et en Ukraine et le fait que les sanctions contre la Russie ne fonctionnent pas aussi bien qu’espéré.

Avec seulement neuf terroristes, l’ouest a envoyé un avertissement à la Fédération de Russie. Le message adressé à Poutine est le suivant : « Nous pouvons vous frapper quand nous voulons et où nous voulons, alors vous feriez mieux de renoncer à vos ambitions géopolitiques et de retourner dans votre grotte sous l’effet des sanctions et de la colère de l’ouest. »

Poutine a probablement une bonne connaissance de cette logique de déstabilisation, si l’on en juge par ces préoccupations anciennes concernant l’encerclement de la Russie par l’OTAN.

Tout le monde va considérer qu’une attaque en Tchétchénie est une affaire intérieure russe, qui n’implique pas l’ouest, et cessera d’écouter les objections de Poutine sur l’agression de l’OTAN. Tout ceci a été planifié il y a longtemps, et toutes les preuves sont là sur le papier. Le monde ne considérera probablement pas avant longtemps qu’il s’agit là d’une affaire intérieure américaine plutôt que russe.

Les cinq doigts de la main

Le plan a été publié dans le Times de Georgie, basé à Tbilissi, le 29 avril 2013. L’article était intitulé « Intérêts partagés dans la guerre contre la terreur : de Beslin à Boston ». Hyman Kamenowsky
y met à jour le lien entre tchétchènes et « terroristes » et comment il a été construit à travers des événements comme l’attentat à la bombe de Boston.Supposant que cette idée avait été digérée, malgré le retour de bâton qui a émergé suite au plan concocté contre les frères Tsarnaev à Boston, qui n’étaient pas plus armés qu’impliqués dans l’attentat (avez-vous déjà vu un témoignage crucial filmé par un cameraman professionnel portant des lunettes de soleil?) les médias grands public se sont faits depuis les portes parole du scénario US.

La narrative officielle est que les combattants tchétchènes en Syrie avaient menacé d’exercer des représailles contre Poutine pour son soutien au président syrien Bachar-al-Assad. Le problème c’est que les menaces qui ont été citées proviennent d’un tchétchène qui a des racines et des connexions en Géorgie. La vallée du Pankissi a abrité pendant longtemps un camp d’entraînement terroriste américain. La population tchétchène originelle qui était négligeable a explosé avec l’arrivée de nouveaux compatriotes relativement riches qui ont tout à coup décidé de s’installer dans cette vallée. Ils ont été armés par le US Train and Equip Program et l’argent siphonné de diverses ONG. Nous savons cela parce que l’armée géorgienne, qui était la destinataire officielle des ces équipements et de ces programmes d’entraînements, n’en a jamais bénéficié. A la place, des combattants tchétchènes parfaitement opérationnels ont soudainement émergé de cette vallée pour combattre dans tous les conflits où les USA avaient des intérêts. Ils combattent pour l’idéologie américaine, pour la juste cause, et le ministère de la défense, l’université Georges Washington et d’autres, ont écrit les manuels qu’ils utilisent.

Les tchétchènes sont supposés avoir des intérêts frontaliers, qui seraient par exemple de défendre leurs frères musulmans du Caucase, qui n’ont jamais cessé d’avoir des griefs historiques et de réclamer justice, mais les USA n’ont aucun intérêt stratégique dans ces conflits, ce qui explique qu’aucun tchétchène armé ne se soit manifesté pour ces différentes causes.

Le Times de Géorgie a publié des articles d’investigation sur ces connexions terroristes il y a déjà 14 ans. Quelques-uns des rebelles tchétchènes sponsorisés par Washington et identifiés dans ces articles ont ensuite été impliqués dans le massacre de l’école de Beslan et la prise d’otages du théâtre de Moscou.

Les USA ont des liens stratégiques étroits avec la Géorgie depuis l’indépendance du pays en 1992. Ils ne peuvent pas affirmer ne pas être au courant de ces liens, d’autant plus qu’ils surveillent les publications de la presse géorgienne. Le propriétaire du Times de Géorgie, Malkhaz Gulashvili, a d’ailleurs été emprisonné pour des crimes inexistants ( ils ne figurent pas dans le code criminel géorgien ni du reste dans celui d’aucun autre pays) lorsque les critiques de son journal contre le golden boy US Mikheil Saakashvili sont devenues trop flagrantes.

Ces informations existent, des articles maintenant anciens ont été publiés. Mais après un certain temps, plus personne ne se soucie de qui est qui dans un conflit, de qui a raison ou tort, les gens veulent juste se changer les idées et penser à autre chose. La connexion de Grozny aurait dû faire les gros titres internationaux, mais il semble qu’elle ait eu le destin contraire. Cette attaque n’a pas encore été accompagnée de toute une flopée d’histoires sur le bon vieux temps où l’anarchie régnait à Grozny. Il semblerait maintenant que personne ne souhaite voir remonter ces événements à la surface, ni ne veuille savoir pourquoi ils ont eu lieu.

Dans une interview, l’ancien leader du parti travailliste britannique Michael Foot essaya de montrer à quel point la presse britannique était orientée en citant l’affaire de la lettre de Zinoviev, qui était probablement un faux se présentant comme une directive de Moscou au parti communiste britannique pour fomenter une révolution. Le public a vu les commentaires de Foot comme un reflet de ses préoccupations personnelles et non comme une mise en cause de la presse. Agiter le drapeau rouge sur Grozny a maintenant le même effet.

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Washington soutient activement l’hypothèse désinvolte que des tchétchènes agissant de manière autonome sont derrière toutes les atrocités car si les choses paraissaient plus complexes, les ingérences US et leurs implications seraient également reconnues.

Le dernier incident a été calculé pour perturber le président Poutine quelques heures avant qu’il ne fasse son discours à la nation à Moscou. Cela a cependant échoué pour deux raisons. Premièrement, très peu de personnes ont fait la connexion entre les deux événements. Deuxièmement, Poutine a dérivé dans son discours vers la résistance victorieuse à l’insurrection islamiste conçue pour lui nuire. D’autres terroristes tchétchènes signifient d’autres rappels de la victoire de Poutine.

Si la présentation de cette attaque est reconnue comme invraisemblable et comme un modèle du jeu trouble dont sont suspectés les états-unis, les gens commenceront à poser d’autres question à propos de ces terroristes. Par exemple : comment des saoudiens ont-ils pu apparaître à Pankissi plutôt qu’au Mandrasass au Pakistan, échangeant leur confort climatisé contre l’hiver géorgien ? Comment se fait-il que le commandant Imran Akhmadov soit un agent de la CIA comme cela a été révélé depuis, sous les ordres de la femme de Sandro Kvitaskhvili, le membre géorgien du nouveau gouvernement ukrainien ? Comment se fait-il que Nikol Jordania ait travaillé pour l’USAID en même temps qu’il participait au programme du camp d’entraînement de Pankissi, et comment se fait-il qu’il ait pu prendre le contrôle de différents projets d’aide humanitaire et qu’il les ait utilisés pour financer l’entraînement des éléments les plus radicaux, comme le rapporte la lecture détaillée de ces projets, soutenu et certifié par l’observation sur le terrain.

Et combien de personnes impliquées dans le Maïdan en Ukraine, incluant les membres de l’agence Media PR travaillent avec le département d’état US, ont été relocalisées en Géorgie pour apporter leur soutien à la tentative de come-back de l’ancien président Saakashvili et ses liens suspects avec la démission du ministre de la défense Irakli Alasania et l’armée « loyaliste » qui est partie avec lui ?

Mais bien sûr, les terroristes ne sont pas si sophistiqués. Ce sont des maniaques, et les états-unis représentent l’ordre. Donc ils ne peuvent pas collaborer. Et si leurs liens sont trop étroits, on donne alors aux terroristes un autre nom : les Contras sont un nom dont les gens se souviennent, KLF aussi.

Fournir aux terroristes tchétchènes un nom qui leur soit propre donnerait de la respectabilité à la cause indépendantiste tchétchène et pourrait finir par avoir un impact négatif beaucoup plus grand sur la Russie. Mais plus les USA connaissent d’échecs en Ukraine et en Syrie, plus ils ont à se convaincre eux-même de l’efficacité de leurs méthodes, si bien qu’ils seront bientôt les seuls à en être persuadés.

Conclusion

Comme l’expert scientifique James Burke l’a fait remarqué un jour, il y a une grande différence entre la première bombe et celle qui explose après que les gens aient arrêté de compter. Quand vous y êtes habitué, vous n’êtes plus vraiment intéressé par les informations à ce sujet et vous ne voulez plus en entendre parler.

Les USA ont joué la carte du terrorisme tchétchène si souvent que pour le public il s’agit juste d’un nouveau développement sur la guérilla tchétchène et ses combattants. Les USA savent cela très bien c’est pourquoi ils invoquent l’esprit d’un peuple habitué aux conflits. Ils doivent prendre de telles mesures car ils ne peuvent survivre sans ennemis. Ils ont en effet détruit la seule chose qui pouvait les remplacer, à savoir les valeurs positives dont ils se réclament et au nom desquelles le terrorisme par procuration est fabriqué. Il est nécessaire de garder à l’esprit que les « combattants de la liberté » américains sont des terroristes.

Le gouverneur de Tchétchénie Kadirov a déclaré qu’il savait qu’une attaque était en préparation mais elle aurait dû se produire le 12 décembre car il s’agit d’une fête nationale. Les menaces des « terroristes tchétchènes » sont devenues une blague comme les rumeurs de bombardements nocturnes de Taiwan par la Chine qui sont apparues symboliquement 30 ans après la prise de pouvoir communiste. Les USA ont changé la date afin de punir la Russie de soutenir le mauvais camp en Syrie et en Ukraine mais personne dans ces pays ne semble y prêter attention.

Nous avons assisté à cela si souvent que nous nous demandons pourquoi les Etats-Unis persistent à fomenter de telles attaques. L’ouest va devoir trouver une nouvelle stratégie sinon les gens vont commencer à percevoir la Russie comme une grande puissance économique et une grande nation littéraire et artistique et ils vont commencer à s’interroger sur la véritable nature des terroristes.

Source : New Eastern Outlook

Traduction Ender pour les moutons enragés

USA, Caroline du Nord: Les camps de concentration Fema pour les sans domicile fixe

jeudi 11 décembre 2014 à 17:23
USA, Caroline du Nord: Les camps de concentration Fema pour les sans domicile fixe

par Massimo Bonato

Nous disons souvent que, à la huitième année de crise économique, et face à d’inutiles tentatives globales de faire repartir « la croissance », il semble amplement démontré que nous naviguons dans une crise de surproduction. Nous rappelons aussi, avec la même fréquence, que cette expression classique doit être entendue exactement comme elle a été pensée par son inventeur : surproduction de capital. Soit non seulement de marchandises, mais surtout d’usines-ordinateurs-bureaux (capital fixe) et force de travail humaine (capital variable).

Il nous arrive aussi d’écrire que le programme capitaliste pour gérer cette « surabondance » d’êtres humains est définissable comme un vous devez mourir. Il apparaît en effet évident que lorsque depuis le sommet du gouvernement ou de l’Union Européenne ou d’autres organismes supra-nationaux, on nous dit que « l’espérance de vie s’est allongée » et « donc » il faut augmenter l’âge de la retraite, couper la dépense sanitaire, flexibiliser les horaires et les roulements de travail et de repos, effacer les contrats à temps déterminé, éliminer les tutelles du travail, vendre les immeubles à loyer modéré, etc., on est en train de chercher à réduire les dimensions de la population.

Naturellement il est difficile de « montrer » – à une humanité désormais habituée à regarder les images plus qu’à raisonner au moyen de concepts – quelque chose qui découle nécessairement d’une série de faits, mais qui ne « se montre » pas encore dans la réalité de tous les jours. Nous ne remercierons donc jamais assez Massimo Bonato et TgValleSusa pour avoir publié l’article qui suit, corrélé par des photos et des références documentaires.

On y parle des Etats Unis, soit de l’ « empire de la liberté » et de l’initiative privée, le  des « opportunités », des « droits humains » et d’autres mots qui ont assumé le poids de lieux communs sur lesquels il n’est plus nécessaire de raisonner ou de s’interroger. Dans ce , les « sans domicile fixe » – les  qui ont perdu aussi la maison et la possibilité d’avoir un revenu pour en louer une – sont enfermés dans des . En tout égaux à ceux des  ou des camps d’enfermement des pays en guerre.

Le problème est que aux Etats Unis il n’y a aucune guerre. Mais les sans domicile fixe sont – tacitement ou explicitement – encadrés en tant qu’ennemis combattants. Et enfermés. Sans infraction, sans procès, sans limite temporelle.

Force de travail en excès, pour le moment inemployable, donc « stockée » en attente de temps meilleurs. S’ils viendront. Et sinon laissée à macérer sous les aléas atmosphériques comme l’une des mille ghost town qui parsèment le panorama états-unien.

Il nous semble évident que le nombre imprécis d’emprisonnés dans les dizaines de camps de concentration Fema ne résultent pas parmi les chômeurs et ne « pèsent  » donc pas sur les statistiques officielles (le « taux de chômage » a beaucoup diminué dans les dernières années ; un peu de quantitative easing, un peu de lager et le jeu est fait). Comme il apparaît important que beaucoup de ces lagers fédéraux (soit « publics ») soient gérés par descontractors privés. S’il faut traiter un problème sans passer par la loi ordinaire, et en dehors de toute Constitution, qu’y a-t-il de mieux qu’une belle société privée et de fait secrète ?

A vous l’article de Massimo Bonato, donc.

*****

Des camps Fema en Caroline du Nord, on n’en sort qu’en acceptant de se faire enfiler une micropuce sous la peau.

Aux sans domicile fixe détenus dans le camp Fema de la Caroline du Nord, a été donné le choix de rester ou s’en aller, mais seulement à condition que leur soit implantée une puce. La Rfid (Radio-frequency identification) servirait à les mettre sous monitorage et à les maintenir sous contrôle, en échange de bénéfices de survie, nourriture, couvertures, vêtements.

La nouvelle s’est répandue, pour différentes raisons : d’abord le monitorage, et de fait la limitation des libertés personnelles d’hommes et de femmes détenus sans avoir commis d’infractions, mais seulement parce quehomeless, sans domicile fixe, et sans emploi. Mais elle a fait re-émerger de nouveau, aussi, la gestion du chômage aux USA. Camps Fema. A ceux qui se souviennent du roman de John Steinbeck Les raisins de la colère et le film qui s’en inspira il n’est pas difficile de s’en faire une idée.

Qu’est-ce que la Fema ?

La Fema est une agence gouvernementale (Federal Emergency Management Agency) née pour la gestion d’émergences humanitaires en 1978, sous la présidence Carter (Wikipedia). Une sorte de Protection civile  sous la supervision du Département pour la sécurité nationale.

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Après les Twin Towers de 2001, et précisément l’année d’après, le procureur général John Ashcroft annonça le désir d’avoir des camps pour les citoyens états-uniens qu’il considérait comme étant des ‘ennemis combattants’, et que son plan « lui permettrait d’ordonner la détention à temps indéterminé de citoyens états-uniens et les destituer sommairement de leurs droits constitutionnels et l’accès aux tribunaux, en les déclarant ennemis combattants »(Los Angeles Times). En peu de temps elle se transforma en ce qu’elle est actuellement, et qui fait dire à truthisscary.com que la « Fema est un gouvernement secret, qui peut suspendre la loi, la constitution américaine, les droits civils ».

Son parcours est tracé par la paranoïa de la prévention : auparavant pour une attaque nucléaire, puis pour des calamités naturelles, puis pour les attaques terroristes. Aujourd’hui dans ses camps elle enferme des sans domicile fixe.

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Les camps Fema

La Fema a à sa disposition environ 800 camps délocalisés dans tous les Etats Unis et peut détenir jusqu’à 2 millions de personnes : des réfugiés hypothétiques, selon sa mission. Mais pas qu’eux. La relative autonomie a conduit à une gestion pas toujours uniforme de ces camps, pour la plupart maintenus vides et prêts, par exemple en Caroline du Nord dans les années 70, pour une réclusion de masse d’activistes de couleur, au cas où ils se fussent soulevés.

Escogitur.com rappelle les mots exprimés à ce sujet par le chef de la Fema en 1987, Alonzo Chardy, au « Miami Herald », lequel avait rédigé un ordre exécutif justement destiné à suspendre la Constitution avec la déclaration relative de la loi martiale s’il eut été nécessaire. Une Guantanamo en plus grand, prête entre autres à accueillir aussi en effet des personnes de foi islamique, après les faits du 11 septembre 2001.

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Les camps Fema reviennent récemment à l’honneur des chroniques, lorsque la Caroline du Nord devient l’exemple de comment seulement le vagabondage pourrait être poursuivi. En août 2013 le Columbia City Council approuve le programme de création de forces spéciales de police qui poursuivent la « quality of life ». De fait, il s’agit de patrouilles qui, depuis octobre de la même année ouvrent les portes du camp Fema de Columbia. Ils poursuivent les sans domicile fixe accusés de vagabondage ou surpris dans le sommeil ou à uriner contre une plante, ils les chargent sur des véhicules et les conduisent dans le camp, à quelques kilomètres de la ville. En parlent les sites actifs sur le front des droits humains, comme trueactivist.com, mais peu d’autres sites. La ségrégation s’accompagne du secret. Du moins jusqu’à ce que, aux débuts de novembre de cette année, une équipe de la NBC se retrouve à filmer une prison abandonnée dans les environs de New York, pour un service culturel, sans y parvenir. L’opérateur n’a pas le temps de commencer le tournage que depuis la prison sort un gradé, on ne comprend pas de quelle arme, et ordonne à la NBC de s’éloigner. C’est un contractor. La prison n’est pas abandonnée, on ne peut pas filmer, et elle n’est pas gérée par un Département d’Etat mais par une police privée (globalresearch.ca).

Ce qui en fait deux avec l’histoire de la puce qu’on voudrait implanter sous la peau des sans domicile fixe de Columbia en Caroline du Nord, mais surtout commence à intéresser à ces lieux de détention les Etats-uniens, alors que le Wall Street Journal claironne un jour sur deux la diminution du chômage qui permettrait l’augmentation des taux d’intérêt aux USA et en Angleterre. Tout en excluant le fait que les paramètres par lesquels on établit le taux de chômage restent secrets (et sous le gouvernement Thatcher en Angleterre ils changèrent jusqu’à 37 fois!), parce que plus que rendre compte d’un phénomène économique et social, ils résultent d’un dispositif d’accréditation politique, voué à instiller plus de confiance à l’étranger, et un espoir majeur et la stabilité à l’intérieur (« Tu ne vas tout de même pas faire la révolution maintenant qu’il y a du boulot! »).

Mais on s’interroge aussi sur combien ce sens de la « quality of life » aujourd’hui dans les mains de polices urbaines et privées, les contractors, ne soit pas généralisé. En défense non seulement de l’esthétique métropolitaine, mais aussi si ce n’est surtout, de ce gap social qui de plus en plus fait surgir des gated communities, les quartiers privés, équipés de surveillance armée, clôtures et barbelés, pour garder, celles-ci oui, les gens dehors et non pas dedans. Du monde dedans, du monde dehors, à ne pas voir, ou à voir le poins possible, ségréguer pour ne pas éveiller de malaise, pour garder les rues propres.

« Mais est-ce celle-là l’Amérique que nous voulons ?  » se demandent beaucoup parmi eux.

source :

http://www.tgvallesusa.it

http://www.tgvallesusa.it/2014/12/usa-north-carolina-campi-di-concentramento-fema-per-senza-fissa-dimora/

(reproduction autorisée en citant la source)

source de l’introduction :

http://contropiano.org/internazionale/item/28010-usa-north-carolina-i-campi-di-concentramento-fema-per-i-senza-fissa-dimora

http://blogs.mediapart.fr/blog/segesta3756/101214/usa-caroline-du-nord-les-camps-de-concentration-fema-pour-les-sans-domicile-fixe-par-massimo-bonato

USA: Le Sénat vote l'expropriation des terres amérindiennes pour faire plaisir aux sociétés minières

jeudi 11 décembre 2014 à 17:16
Les apaches avec le plus célèbre d’entre-eux: Geronimo (à droite)

Les apaches avec le plus célèbre d’entre-eux: Geronimo (à droite)

Cette semaine, le Sénat votera pour dépouiller les Amérindiens de terres ancestrales, ce qui laisse la place à une société minière étrangère.
L’action est inscrite dans le National Defense Authorization Act 2015, qui ces dernières années a 
été très critiqué non seulement pour avoir approuvé de manière systématique l’octroi de milliards de dollars pour la guerre, mais également pour avoir autorisé la détention indéfinie de citoyens américains sans procès.

La version du NDAA de cette année a ajouté une disposition qui accorde 2400 acres de terres Apache dans la forêt nationale de Tonto en Arizona à Rio Tinto, une société anglo-australienne. La région de la médecine apache, les terres rituelles et les cimetières seront donnés à la filière Cuivre, une filiale de Rio Tinto et de BHP Billiton.

Le transfert de la terre des apaches est passé indépendamment à la Chambre une fois en 2011, mais deux fois l’année dernière sans avoir recueilli suffisamment de soutien. Les démocrates et les républicains ont contré un intense lobbying de la part de Rio Tinto durant près d’une décennie.

Le gouvernement justifie ce transfert en arguant le fait qu’il va de gagner des terres en échange des hectares ancestraux des Apache. Il affirme également que les emplois et le développement économique qui font le «marché» justifie tout cela. La société Rio Tinto
explique quand à elle qu’elle va générer $ 61,000,000,000 et 3700 emplois directs et indirects sur plus de 40 ans, chiffres qui sont contestés.

Source et article complet en anglais sur Activistpost.com

Traduction partielle: les moutons enragés