PROJET AUTOBLOG


Wikistrike

Site original : Wikistrike

⇐ retour index

Israël devra répondre des ses crimes de guerre devant la CPI

lundi 19 janvier 2015 à 23:35
Au même moment, des attentats soufflent la France, ainsi qu'avec l'affaire Merha, quand le cour des droits de l'Homme  de l'ONU allait ouvrir une enquête à propos de la Palestine, étrange non ?

Au même moment, des attentats soufflent la France, ainsi qu'avec l'affaire Merha, quand le cour des droits de l'Homme de l'ONU allait ouvrir une enquête à propos de la Palestine, étrange non ?

Fatou Bensouda, le Procureur général de la Cour Pénale Internationale (CPI), vient de demander l’ouverture d’une enquête préliminaire pour déterminer si des crimes de guerre avaient été commis dans les territoires palestiniens au cours du conflit qui a opposé l’Etat d’Israël au groupe islamiste Hamas dans la Bande de Gaza l’été dernier, et qui se penchera également sur les programmes de construction israélien en territoire occupé.

Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, qui s’est engagé à défendre à l'étranger les soldats israéliens contre de possibles accusations de crimes de guerre, a déclaré dans un communiqué « qu’Israël rejetait catégoriquement » cette enquête :

« C’est un scandale que seulement quelques jours après le massacre de  Juifs en France par des terroristes, le procureur général de la Cour Pénale Internationale ouvre une enquête contre l’Etat juif, parce que nous avons défendu nos citoyens contre le Hamas… Dont les criminels de guerre ont lancé des milliers de roquettes sur les citoyens israéliens ».

 

Cependant, Riyad Malki, le ministre des Affaires Etrangères, s’est félicité de cette initiative, qu’il a qualifiée « d’historique ».

La CPI a indiqué qu’elle ne se donnait pas de délai pour cette investigation.

De son côté, l’armée israélienne a déjà ouvert 13 enquêtes criminelles sur de possibles abus de soldats israéliens pendant la campagne de Gaza. En outre, des douzaines de cas feraient également l’objet d’un examen pour savoir s’ils doivent eux aussi faire l’objet d’une enquête.

Plus de 2100 Palestiniens, pour la plupart civils, ont été tués au cours du conflit de l’été dernier dans la bande de Gaza. Du côté israélien, on a dénombré 73 victimes, dont 67 militaires et 6 civils.

 

Source

BCE: le couac de François Hollande qui annonce les décisions à 500 milliards qui vont être prises jeudi !

lundi 19 janvier 2015 à 22:37
BCE: le couac de François Hollande qui annonce les décisions à 500 milliards qui vont être prises jeudi !

BCE - En politique, cela s'appelle un couac. En Bourse, cela s'appelle un délit d'initié. Ou du moins une divulgation d'information confidentielle. Une petite phrase, lâchée par François Hollande lors de ses voeux aux entreprises, a en effet fait bondir les journalistes présents et les instances européennes.

Le président français a assuré lundi que la Banque centrale européenne allait "jeudi prendre la décision de racheter des dettes souveraines", lors de ses voeux aux acteurs de l'entreprise et de l'emploi.

"La Banque centrale européenne va prendre jeudi la décision de racheter des dettes souveraines, ce qui va donner des liquidités importantes à l'économie européenne et (...) peut créer un mouvement favorable à la croissance", a déclaré le chef de l'Etat.


François Hollande : la BCE va racheter des... par LeHuffPost

 

 

Secret de polichinelle, mais...

Certes, pour les spécialistes, l'annonce ce jeudi d'un rachat massif de dette publique par la Banque centrale européenne (BCE) est une affaire entendue. Elle a fait l'objet de spéculations depuis des mois et semble être le dernier rempart contre la déflation et le dernier recours pour faire repartir les prix et l'économie.

Le 15 janvier, l'annonce surprise de la Banque nationale suisse (BNS) de ne plus maintenir le franc suisse par rapport à l'euro avait fait dégringoler la Bourse. Cette décision ne serait pas sans rapport avec la prochaine annonce de la BCE. Pour Kathleen Brooks, analyste chez Forex.com, une des raisons pour lesquelles la BNS a pris ces décisions est que "la BNS a des liens étroits avec la BCE et cela pourrait être un signe que la BNS pense – ou sait – que la BCE va se lancer dans des rachats d'actifs la semaine prochaine et pour un montant bien supérieur à ce qui est attendu par le marché".

Dans une interview accordée à Libération le 15 janvier, Benoit Coeuré, membre du directoire de la BCE, sous-entendait déjà fortement que la banque centrale actionnerait ce nouveau levier: "Le Conseil des gouverneurs se réunira pour en décider le 22 janvier. Nous prendrons en compte les expériences américaine et britannique afin de déterminer le montant d’obligations à acheter". Mais sans tout à fait le dire...

... Hollande n'avait pas à l'annoncer

Déjà, plusieurs voix s'élèvent contre cette annonce de François Hollande qui va à l'encontre de l'indépendance de la BCE. 

 

Interrogée par Reuters, une conseillère du chef de l'Etat a tenté de désamorcer toute polémique, expliquant peu après son intervention que François Hollande respectait "l'indépendance de la BCE et qu'il s'était contenté d'évoquer une hypothèse"

Une bourde sans conséquence sur les marchés

Pour autant, la gaffe du président ne semble pas avoir de conséquence directe sur les marchés. La décision de la part de la BCE étant depuis plusieurs jours attendue et quasiment entérinée, elle est déjà inscrite dans les cours. Après la déclaration de Hollande, la parité euro-dollar n'a pas bondi tout comme le CAC 40 qui n'a guère réagi après la petite phrase du président.

Cela aurait été totalement différent s'il avait annoncé les montants que compte investir la BCE. On avance un chiffre de 500 milliards d'euros, mais cela reste au conditionnel.

Silence gêné à la BCE où l'on a pris connaissance des déclarations de François Hollande. Invitée à réagir par Le HuffPost, la BCE ne souhaite pas commenter les propos du président français et se borne à annoncer une conférence de presse pour jeudi. Aucune prise de parole officielle ne devrait intervenir d'ici là.

Kezako le quantitative easing?

Ce fameux quantitative easing (QE, ou assouplissement quantitatif) est un plan de rachat de dette publique. En d'autres termes, la BCE rachèterait pour la première fois des obligations émises par les pays de la zone euro. Pour rappel, une obligation est un titre émis en l’occurrence par un pays qui s'engage auprès de ses emprunteurs à les rembourser au terme d'une certaine échéance (1, 5, 10, 20 voire 30 ans...). Dans l'intervalle, des intérêts sont versés chaque année à l'emprunteur. Bien évidemment, l'Allemagne étant plus solide que la Grèce, elle fait prendre moins de risques à l'investisseur quant au remboursement de sa dette à l'échéance. Et pourra donc se permettre de proposer un taux d'intérêt beaucoup plus faible.

A quoi ce programme de rachat de la part de la BCE va-t-il servir? Pour faire simple, cela revient à créer de l'argent sans faire physiquement fonctionner la planche à billet, puisqu'il ne s'agit que d'écritures comptables. Plus d'argent pour les pays afin d'investir plus, prêter plus aux banques qui elles-mêmes prêteront plus aux entreprises et aux particuliers et faire ainsi redémarrer la machine à croissance.

Si ce levier dit "non-conventionnel" n'a pas été utilisé auparavant, c'est qu'il fait prendre un risque d'inflation: c'est bien connu, plus il y a de monnaie en circulation, plus le risque d'inflation est grand. Mais comme, aujourd'hui, l'inflation est quasi-nulle, voire négative, la BCE peut se permettre cette entorse à sa philosophie sans pour autant risquer de dévier de sa mission initiale qui est, rappelons-le, de maintenir l'inflation en-dessous de 2%.

Autre conséquence recherchée: l'augmentation de la monnaie en circulation fait mécaniquement baisser le cours de l'euro, qui redevient alors compétitif pour les exportations, ce qui permet d'améliorer le commerce extérieur et donc le PIB. La baisse de ces dernières semaines de l'euro face au dollar traduisait les premières rumeurs concernant le programme de quantitative easing à venir.

Une technique déjà éprouvée ailleurs...

La BCE suit, avec quelques années de retard, la politique entreprise par la banque fédérale américaine (Fed). Après avoir baissé peu à peu ses taux directeurs pour relancer l'économie et être parvenu à un niveau proche de 0, la Fed a lancé des programmes de QE dès la fin de 2008 pour booster la croissance. Entre fin 2010 et mi 2011, 600 milliards de dollars ont été ainsi créés par la Fed.

La banque du Japon a utilisé cette arme dès mars 2001 sans grands résultats. Quant à la Banque d'Angleterre, elle a emboîté le pas de la Fed en mars 2009, rachetant en 6 mois 165 milliards de livres sterling d'actifs aux institutions financières, puis 200 milliards fin 2010.

Le problème, en Europe, est un peu différent. Car contrairement à l'Angleterre, aux Etats-Unis ou au Japon, qui rachètent des actifs de leur propre pays, la BCE aura le choix parmi tous les pays de la zone euro. La Grèce bénéficiera-t-elle également de ce programme, à quelques jours d'une nouvelle élection à haut risque? La BCE, qui entérinera le principe d'un QE dès jeudi patientera certainement pour le mettre en oeuvre. Histoire de faire miroiter une aide, via le QE, au nouveau gouvernement grec s'il accepte de ne pas remettre en cause son plan de désendettement et sa présence dans l'euro.

Source

Ukraine : chaos, crise et dévastation

lundi 19 janvier 2015 à 22:28
Ukraine : chaos, crise et dévastation

On ne parle plus de l'Ukraine ces derniers temps, et pourtant, la situation devient de plus en plus catastrophique, et la guerre, totale. 


Mercredi, M. Porochenko a signé un décret visant à mobiliser au moins 50 000 réservistes. 

Moscou vient de réagir : Moscou « espère que la récente mobilisation militaire dans l'est de l'Ukraine ne se traduira pas en une aggravation des hostilités armées « , a indiqué vendredi Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères.

« La Russie espère que toutes ces annonces faites par les autorités de Kiev ne conduiront pas à l'échec des accords de paix existants et à de nouvelles confrontations armées », a déclaré M. Lavrov à des journalistes au terme d'un entretien avec Bernard Membe, son homologue tanzanien. Mercredi, M. Porochenko a signé un décret visant à mobiliser au moins 50 000 réservistes, alors que les combats dans les régions orientales de son pays se sont intensifiés. Sur le terrain, les opposants au gouvernement ukrainien ont annoncé que l'armée régulière avait fait usage des bombes au phosphore lors de son attaque contre l'aéroport de Donetsk, dans l'Est de l'Ukraine (source)

 

 

Les opposants disent que leurs positions à Donetsk, Gorlovka et d'autres régions ont été attaquées à 15 reprises par l'armée régulière. 

Comme nous l'apprend Zero Hedge : 

Au cours des derniers jours, on a vu des combats à grande échelle sur l'aéroport de Donetsk. Maintenant, après des mois de bombardements presque non-stop , il ne reste presque rien de ce qui était auparavant une nouvelle installation moderne . 
Comme le rapporte conflict News , cette vidéo prise par un groupe d'activistes ukrainiens en utilisant un drone multicopter donne au spectateur une vue aérienne des ruines de ce qui était autrefois l'aéroport international de Donetsk. 


Il montre non seulement les dommages causés aux bâtiments et aux avions qui y sont logés, mais aussi les cicatrices de mois de combats . 

Et il n'y a aucun signes de retour au calme ce soir ... 

Et la situation sur le terrain s'aggrave : c'est la Mobilisation militaire décrétée par les pantins de Kiev, quant à laquelle la population ukrainienne est totalement opposée : la panique gagne le peuple et règne dans une Ukraine qui s'enfonce dans les affres une Crise de plus en plus grave. 

Selon le conseiller du ministre des Affaires intérieures d'Ukraine, Anton Gerashchenko, la nouvelle loi est soutenue par les cinq partis de la coalition actuelle. La première vague de recrutement militaire commencera le 20 janvier 2015 pour une durée de trois mois.

Mobiliser environ 50 000 civils pour remplacer les 40 000 mobilisés qui sont morts lors de la précédente vague de mobilisation. 

Cette mobilisation est nécessaire afin de démobiliser les soldats recrutés il y a un an, lors de la précédente mobilisation en Mars 2014. Cette première vague de mobilisation militaire concernera les réservistes âgés entre 18 et 40 ans; pour les officiers supérieurs - jusqu'à 65. 

Contrairement aux précédents appels et ceci due à la crise/guerre en Ukraine (Donbass), la population ukrainienne est totalement opposée à cette mobilisation. Certains se cachent, alors que d'autres quittent le pays. 

« Durant le printemps 2014, les enfants de notre village étaient volontaire pour s'engager dans l'armée - même ceux qui n'avaient jamais servis ou qui étaient en mauvaise santé... La plupart d'entre eux ne sont maintenant plus en vie - presque tous les jours, nous assistons à des enterrements dans notre village. Aujourd'hui, lorsque vous passez dans notre village, vous ne verrez pas un homme - ils se cachent tous dans la forêt. Oui, dans les bois, dans les abris, des tentes - ceci afin de se cacher des recruteurs militaires », - selon Larissa, une habitante d'un village en Ukraine
«J'ai honte de le dire, mais je n'ai pas réussi à garder mon fils aîné - parti en tant que volontaire en mai 2014. Chaque jour, je prie pour qu'il ne lui arrive rien, mais d'un autre côté, je sais qu'il tue des gens, des gens comme nous !», - Marina K., une résidente en pleure de la région de Kharkov. Elle a deux fils, âgés de 25 et 20 ans, ce dernier pourrait être recruté durant la nouvelle vague de mobilisation.

Partout en Ukraine, on peut entendre des histoires terribles des survivants du conflit dans le Donbass. La plupart d'entre eux n'avaient vu la guerre que à la télévision et au cinéma, mais en fait, contrairement au cinéma, il ne s'agit pas d'héroïsme, mais de tuerie, de sang, de puanteur, d'intimisation. 

Les déserteurs sont abattus sur le champs 

Officieusement et pour intimider les nouvelles recrues, de nouvelles règles militaires apparaissent - Tout déserteur sera abbatu sur place ! 

 

Le premier chef adjoint de l'état-major général des Forces armées de la mobilisation en Ukraine, Vladimir Talalay, quant à lui, précise que la mobilisation ne concerne que les citoyens âgés entre 25 et 60 ans avec une spécialisation professionnelles - des artilleurs, des parachutistes, spécialistes de la communication, de la mécanique et de divers systèmes. 

La mobilisation couvrira toutes les régions de l'Ukraine, à l'exception des territoires contrôlés par les rebelles (Donetsk et Lougansk). Selon lui, la mobilisation ne concernera pas les jeunes aux parents handicapés, les étudiants universitaires et les parents de plus de trois enfants. 

Vidéo 
ICI de familles de mobilisés dans un village ukrainien demandent au gouvernement pourquoi leurs familles doivent payer le prix fatale pour une guerre qu'ils n'ont pas voulu. Pourquoi ceux qui ont voulu cette guerre, les manifestants de Maïdan, ne se mobilisent-ils pas volontairement ? 

Sources : 


-http://www.zerohedge.com/news/2015-01-17/dramatic-drone-footage-showing-devastation-donetsk-airport 
-
http://russie-ukraine.eu/2015/crise-ukraine-russie-guerre-mobilisation/

 

 

 

Source


 

Système solaire : deux planètes inconnues se cacheraient derrière Neptune

lundi 19 janvier 2015 à 18:54
Système solaire : deux planètes inconnues se cacheraient derrière Neptune

Des scientifiques ont découvert que deux planètes inconnues pourraient se cacher derrière Neptune.

Passé de neuf planètes à huit depuis que l’Union astronomique internationale a décidé que Pluton devait sortir de notre système solaire du fait de sa petite taille, ce dernier pourrait bientôt comporter deux planètes supplémentaires.

Une équipe composée de chercheurs anglais et espagnols aurait en effet découvert que deuxplanètes inconnues jusqu’alors se cacheraient derrière Neptune. Des planètes qui pourraient bien avoir la même taille que notre bonne vieille Terre.

Une découverte due au hasard

C’est une étude parue dans la revue Monthly notices of the royal astronomical society lettersreprise par The Independant qui révèle la probable existence de ces deux planètes. Une découverte formidable qui, à la base, n’était pas ce pour quoi les astrophysiciens étudiaient cette région de notre système solaire.

À la base, ces derniers cherchaient à étudier les éléments de l’espace dont l’orbite se situe au-delà de la planète Neptune, dont Pluton fait partie. Lors de cette étude, les scientifiques se sont très vite rendu compte que certains de ces objets « transneptuniens » comportaient des anomalies dans la trajectoire de leur orbite.

Deux nouvelles planètes dans le système solaire ?

Normalement, un objet en orbite respecte une trajectoire bien définie, ces anomalies relevées font dire au professeur Carlos de la Fuente Marcos, l’un des astrophysiciens co-auteur de l’étude, que « ce nombre important d’objets dotés de paramètres orbitaux inattendus nous donne à penser que des forces invisibles altèrent l’orbite des objets transneptuniens situés très loin du soleil […]Nous considérons que l’explication la plus probable est que des planètes inconnues existent au-delà de Neptune et Pluton ».

Ce dernier ajoute que « Leur nombre exact est inconnu, car nos données sont limitées, mais nos calculs suggèrent qu’il y a au moins deux planètes, et probablement plus, aux confins de notre Système solaire ». Dans les prochains mois, les astrophysiciens vont concentrer leurs recherches sur la mise en lumière de ces planètes inconnues afin de confirmer ces hypothèses. Si cela est le cas, ces découvertes pourraient « révolutionner l’astronomie » selon les chercheurs.

Source : The Independant

 

Source France

BREAKING - WikiStrike va disparaître? Valls veut fermer les sitess antisionistes !

lundi 19 janvier 2015 à 18:28
Liberté d'expression monc c...

Liberté d'expression monc c...

Après le terrorisme, les sites antisionistes bientôt bloqués sans juge ?

 

Pourtant ministre de la justice, Christiane Taubira a proposé que les mesures de blocage ordonnées sans le contrôle d'un juge soient étendues aux sites racistes et antisémites, depuis une liste fixée par le ministère de l'intérieur. Or pour Manuel Valls, les discours antisionistes qui critiquent Israël sont indissociables des discours antisémites. Attention, danger.

 

Les nouvelles mesures de lutte contre le terrorisme que doit proposer le Gouvernement iront-elles jusqu'à étendre la censure sur simple ordre du ministère de l'intérieur aux sites racistes et antisémites, et par extension fâcheuse aux sites antisionistes ? La question est plus que jamais d'actualité après le communiqué publié vendredi par la ministre de la Justice Christiane Taubira, qui a présenté à l'Ecole Nationale de Magistrature ses propositions de "lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations".

Selon le communiqué, Mme Taubira a proposé — ce qui est un comble s'agissant d'une garde des Sceaux et ce qui contredit ses positions de l'été dernier  — de "confier à l’autorité administrative la possibilité de bloquer les sites et messages de haine raciste ou antisémite", c'est-à-dire d'étendre à ces délits les mesures de censure policière prévues pour l'apologie du terrorisme et la pédopornographie. Il s'agirait de confier au ministère de l'intérieur le soin d'établir les listes de sites à bloquer sans contrôle de leur illégalité par un magistrat.

Or l'on sait que le Premier ministre Manuel Valls a une vision particulièrement large de ce qu'est l'antisémitisme, puisqu'il y inclut non seulement la haine à l'encontre des Juifs, ce qui ne fait pas débat, mais aussi désormais les discours les plus virulents et systématiques contre la politique interne ou étrangère d'Israël, et contre les personnalités dites "sionistes" qui la soutiennent. La frontière n'est certes pas toujours simple à établir entre l'antisionisme et l'antisémitisme, surtout lorsque le premier sert de faux-nez au second, mais la distinction reste absolument nécessaire en démocratie, et ne peut pas être confiée à l'Etat.

Manuel Valls avait exprimé une première fois la confusion des genres dans un discours incroyable prononcé au Trocadéro le 19 mars 2014, lors d'un rassemblement organisé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). "Cet antisémitisme, et c'est la nouveauté, se nourrit de la haine d'Israël. Il se nourrit de l'antisionisme", avait-il déclaré. "Parce que l'antisionisme, c'est la porte ouverte à l'antisémitisme. Parce que la mise en cause de l'Etat d'Israël, (...) basée sur l'antisionisme, c'est l'antisémitisme d'aujourd'hui. C'est pour cela qu'il faut être d'une très grande détermination".

"Nous devons faire corps pour combattre cet antisémitisme nouveau, qui se nourrit de l'antisionisme, qui se déverse sur la toile et sur l'Internet. Il nous faut réfléchir, il nous faut travailler, il faut si c'est nécessaire, légiférer", avait-il ajouté.

Un an plus tard, Manuel Valls n'a pas obtenu grand chose sur le front du combat contre les sites antisionistes, malgré l'engagement verbal de François Hollande. "Votre gouvernement doit parler d’une voix plus ferme sur ces sujets", avait intimé le président du CRIF Roger Cuckierman face au président de la République, qui lui avait répondu qu'en effet, "si nous arrivons à lutter contre les images pédophiles, nous devons aussi réussir à lutter contre les messages délibérément racistes et antisémites".

Mais les attentats commis contre Charlie Hebdo et contre l'épicerie juive de Vincennes ont remis le sujet de la confusion de l'antisémitisme et de l'antisionisme sur le devant de la scène. Manuel Valls a pu profiter des tristes événements pour rappeler sa position. "L'antisémitisme, le racisme, les actes anti-chrétiens sont des délits. Il y a un an face à Dieudonné, je me suis senti un peu seul", a-il déploré dès le samedi 10 janvier, au lendemain de l'opération menée avec succès contre les frères Kouachi et Amedy Coulibaly.

La tentation de censurer les discours antisionistes (dont il faut rappeler et marteler qu'ils sont absolument légaux en ce qu'ils se contentent de contester une politique pour ce qu'elle produit et non un peuple pour ce qu'il est) n'est pas nouvelle, ni une exclusivité de Manuel Valls. En juillet 2013, l'ancien ministre et actuel député UMP Frédéric Lefebvre avait dit vouloir "éradiquer la propagande antisioniste" sur Internet.

Tant que la justice reste garante de la nécessaire distinction entre antisionisme et antisémitisme, ces discours politiques restent sans grande conséquence. Cependant si la proposition de Christiane Taubira de confier au ministère de l'intérieur le soin de qualifier lui-même les sites qu'il estime être antisémites, et d'en ordonner le blocage immédiat, le risque d'une dérive attentatoire à la liberté d'expression devient extrêmement fort.

 

***

 

ALERTE ROUGE

 

Bien voilà, nous y sommes, les attentats conduireont à notre disparition, nous comme tout les sites chercheurs de vérité et qui proposent simplement une autre vision de l'information. Ce sont au fait l'ensemble des site dits alternatifs qui sont ce soir menacés !

La censure "open bar" se met en place sous un prétexte terroriste. La liberté d'exprsssion sous la bannière "Je suis Charlie" n'a donc été qu'une farce, une manipulation servant à faire le tri des individus. Honte à ce gouvernement.

Soutenez WikiStrike soutenez la liberté aujourd'hui pour que l'on puisse nous transfornmer au cas où Valls a raison de nous ! 

Cette idée de Valls tombe le même jour que notre idée de projet 77 destiiné à nous proétéger des attaques informatiques. Un combe.

Ghisham Doyle

 

Souvenez-vous, Rien ni personne n'est supérieur à la v

 

Source