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Reuters a falsifié les propos d'un témoin du crash du vol MH-17 en Ukraine

lundi 30 mars 2015 à 17:21
Reuters a falsifié les propos d'un témoin du crash du vol MH-17 en Ukraine

Reuters aurait falsifié les propos d'un habitant de la région de Lougansk au sujet du crash du MH-17 en évoquant un missile anti-aérien tiré du territoire des milices. En fait, la personne aurait mis en cause l'armée ukrainienne dans son récit. 

Dans son 
rapport de mars sur le crash du vol MH-17, Reuters a parlé avec Pyotr Fedotov, un habitant de 58 ans du village Chervonniy Zhovten dans la région de Lougansk à l'est de l'Ukraine. 

«Dans une interview pour Reuters, Fedotov, le témoin qui a décrit la trajectoire du missile, a d'abord dit que le missile a été lancé depuis un territoire contrôlé par l'armée ukrainienne. Ensuite, hors caméra, il a dit qu'il a été lancé du territoire voisin contrôlé par les rebelles. Quand on lui a demandé il avait d'abord dit le contraire, il a répondu qu'il avait peur de rebelles», lit-on dans le reportage de Reuters. 

RT est allé à la rencontre de Pyotr Fedotov et a appris que le correspondant de Reuters Anton Zverev avait été pour le moins inexact dans la transcription de l'interview. 

«Quand nous avons parlé du Boeing devant les caméras, j'ai tout expliqué comme je l'avais vu. Les choses que j'aurais dites hors caméra ont été inventées par le journaliste. C'est un mensonge. A aucun moment, nous n'avons discuté du Boeing hors caméra», a annoncé Fedotov à 
RT

Il a ajouté que le journaliste de Reuters l'a contacté après l'interview, mais ne lui a jamais présenté un brouillon de l'article. Zverev, à plusieurs reprises, lui a demandé s'il avait été inquiété à cause de son récit. 

«Le journaliste m'a téléphoné et m'a demandé si j'avais des problèmes. J'étais vraiment étonné. Pourquoi je devais avoir des problèmes, si j'ai dit la vérité ? Et ensuite mes amis m'ont rapporté que j'ai dit des choses différentes devant les caméras et en privé. A ce moment, j'ai compris pourquoi il voulait savoir si j'avais eu des problèmes», a expliqué le témoin. 

«Soit ce journaliste est fantaisiste, soit il a fait ça par opportunisme», a-t-il ajouté. 

Reuters n'a pas répondu à la demande de RT de commenter la controverse, aucune transcription exacte de l'interview avec Fedotov n'a été publiée depuis la sortie de cet article. 

Le vol MH-17 effectuant la liaison Amsterdam-Kuala Lumpur a été abattu au-dessus de l'est ukrainien le 17 juillet 2014. Toutes les personnes se trouvant à bord, soit 283 passagers et 15 membres d'équipage, ont péri dans la catastrophe. L'Ukraine et ses soutiens occidentaux, malgré l'absence de preuves, ont immédiatement accusé les milices populaires et la Russie d'avoir abattu l'appareil. 

Les Pays-Bas mènent une enquête sur le crash. Le rapport préliminaire publié en septembre 2014 n'a fait plus que confirmer que l'avion avait été détruit en l'air par un grand nombre de projectiles à haute charge énergétique, donnant libre cours aux spéculations sur le type de missile employé ? 

La Russie a appelé à ne pas faire des conclusions hâtives et a publié des données radar suggérant d'autres possibilités, dont celle d'une attaque par un avion de combat ukrainien. 

Auparavant, les médias ukrainiens ont faussement affirmé que les enquêteurs hollandais avaient mis en cause un missile anti-aérien russe Bouk lancé par les milices dans l'affaire du vol MH-17, citant un article néerlandais qui relayait la théorie populaire sans la confirmer. Les enquêteurs néerlandais ont ensuite confirmé à RT qu'aucune conclusion sur la provenance du missile n'avait été faite.

 

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Japon: Deux baleiniers rentrent au port, vides, une première depuis presque 30 ans !

lundi 30 mars 2015 à 12:31
Japon: Deux baleiniers rentrent au port, vides, une première depuis presque 30 ans !

Pour la première fois depuis une trentaine d’année, deux baleiniers japonais, le Yushinmaru et le Daini, sont rentrés au port de Shimonoseki sans la moindre prise, vides, niente, nada, nanimo !

YAMAGUCHI — Samedi 28 mars, il est 07h00, la brume du port de Shimonoseki est toujours bien présente, et l’odeur du grand large est là pour nous rappeler le poids d’une tradition vieille de près d’un millénaire au Japon : la pêche à la baleine. Seulement voilà… L’humeur n’y est pas chez les marins du port. Ils sont rentrés d’Antarctique sans la moindre prise.

Les deux mastodontes que sont le Yushinmaru et le Daini (qui pèsent respectivement 724 et 747 tonnes) sont rentrés au port de Shimonoseki vides. Une première depuis 1987, l’année au cours de laquelle le Japon a débuté son programme de « chasse scientifique ». Shimonoseki, à l’Ouest du Japon, c’est l’une des plus grandes bases de chasse à la baleine du pays.

À bord des deux colosses, les chercheurs se sont contentés d’observer les mammifères marins et d’effectuer tout au plus des prélèvements sur la peau des baleines.

Yoshimasa Hayashi, le ministre japonais de l’agriculture, des forêts et de la pêche, a déclaré que « les informations collectées sont censées permettre de reprendre la chasse à la baleine ».

To match feature WHALING/JAPAN

Interrogé par Roger la Mouche, occupé à se rassasier sur les cadavres de dauphins dépecés mais encore en vie, Koizumi Hatsuharu, propriétaire d’un restaurant tokyoïte, n’y va pas par quatre chemins :

 

Aaannh inspection sanitaire ? Non ? D’accord. Aaaaaanh moi cuisiner la baleine depuis 40 ans, très bon pour virilité, mais là, y a plus baleine… aaannh moi pas comprendre, annh obligé de servir vieux harpon avec sang séché, clients pas contents…

Hoizumi Hatsuharu, cuisinier japonais du village de Cocorico, Hyrule

 

En 1986, un moratoire interdisant la chasse à la baleine dans un but commercial était entré en vigueur au sein de la commission internationale de chasse à la baleine (IWC). Et pour cause : des décennies de chasse à la baleine à une échelle industrielle avaient provoqué une réduction très inquiétante du nombre de baleines.

Depuis lors, Tokyo se réfugiait derrière un article de la convention sur la chasse à la baleine qui permettait de tuer des baleines « à des fins de recherche scientifique ». Le Japon avait donc débuté ces « recherches scientifiques » en 1987, affirmant que la plupart des espèces de baleines n’étaient pas en danger.

En mars 2014, la cour internationale de justice avait ordonné au Japon de cesser la chasse à la baleine en Antarctique, s’appuyant sur le fait que Tokyo n’avait pas fourni suffisamment de données scientifiques permettant de justifier le meurtre de baleines dans le cadre de recherches.

Les autorités japonaises prévoyaient alors de reprendre leurs « recherches » vers fin 2015. En septembre 2014, le Japon a présenté à la commission internationale sur la chasse à la baleine et à leur comité scientifique un nouveau plan qui prévoit la prise de 333 baleines de Minke par an au lieu de 900 jusqu’à présent.

Whaling_in_the_Faroe_Islands

La chasse aux baleines est également très courante en Norvège, en Islande, et aux Îles Féroé, comme le montre cette photo

Une victoire pour le mouvement « comment niquer la planète en 2 ans » !

On ne le répétera jamais assez, la vie sur terre n’est pas due à un équilibre miraculeux et fragile entre toutes sortes d’espèces vivant dans un environnement sain et propice au développement de ces dernières. Ce qui fait tourner notre planète comme il faut, c’est l’argent.

L’argent peut aisément transformer l’air pollué en air respirable, filtrer les impuretés présentes dans l’air et l’eau, polliniser les plaines et les montagnes, assurer le cycle de la vie et le bon fonctionnement de toute la chaîne alimentaire.

La nature, cet ennemi infâme et pernicieux qui tente encore et toujours de nous éliminer à force de tsunami qui ravagent nos centrales nucléaires et propagent leur contenu bienfaiteur dans les océans, contaminant au passage de nombreuses espèces innocentes. La nature nous en veut, car nous nous sommes posés face à elle en parfait conquérant !

Elle ne supporte pas d’être défiée par plus malin qu’elle, et c’est pour cela qu’elle nous malmener. Ingrate ! Nous qui construisons encore et toujours plus de villes où l’air devient irrespirable, qui produisons et consommons de façon totalement irresponsable, ne sommes-nous pas infiniment supérieurs à cette nature ? Sous prétexte qu’elle est là depuis des millions d’années et nous depuis une seconde à l’échelle de l’univers (témoin du développement et sans doute de la destruction à venir de notre planète), elle se croit tout permis ! Il faut que cela cesse !

Gardons toujours à l’esprit que l’argent est respirable, injectable par intraveineuse pour soigner toutes les maladies liées à la pollution, et qu’en plantant des billets dans le sol, un sol mort reprend vie, et repousse, fait jaillir la lumière de la vie, élimine la pollution et purifie tout l’écosystème.

 

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"Valls est enfermé dans le cockpit, Hollande est parti aux toilettes et tous les socialistes dans la cabine vont au crash (ancien ministre)

lundi 30 mars 2015 à 11:05
"Valls est enfermé dans le cockpit, Hollande est parti aux toilettes et tous les socialistes dans la cabine vont au crash (ancien ministre)

Le Parisien relève ce matin un commentaire quelque peu déplacé d'un ancien ministre. L'article ne précise pas si les propos étaient off. Nous aimerions bien savoir qui se cache derrière cet ancien ministre pour lui en coller une bonne.  Certaines fois, il vaut mieux s'écraser.

Puisque nous y sommes, voici les résultats définitifs: 

 

 

"Valls est enfermé dans le cockpit, Hollande est parti aux toilettes et tous les socialistes dans la cabine vont au crash (ancien ministre)

La guerre civile arabe

lundi 30 mars 2015 à 10:47
Symboles de la lutte de Mouamar el-Kadhafi contre les islamistes, le leader libyen s’était entouré de gardes du corps féminins. Cependant, après l’avoir lynché et enterré, l’Otan justifiait son crime vis-à-vis des opinions publiques occidentales en « révélant » que les amazones n’étaient que des prostituées aux mains d’un prédateur sexuel. Cette propagande était relayée par un livre, basé sur un seul et unique témoignage, de la « journaliste » du Monde, Annick Coljean

Symboles de la lutte de Mouamar el-Kadhafi contre les islamistes, le leader libyen s’était entouré de gardes du corps féminins. Cependant, après l’avoir lynché et enterré, l’Otan justifiait son crime vis-à-vis des opinions publiques occidentales en « révélant » que les amazones n’étaient que des prostituées aux mains d’un prédateur sexuel. Cette propagande était relayée par un livre, basé sur un seul et unique témoignage, de la « journaliste » du Monde, Annick Coljean

Reprenant un thème qu’il avait déjà abordé, Thierry Meyssan montre que, au-delà des stratégies des États, les peuples du monde arabe se divisent désormais en deux camps qui ne sont ni déterminés par des conflits de classe, ni par la Résistance au sionisme, ni même par des guerres de religion. L’affrontement qui est en train de se généraliser avec le bombardement du Yémen par l’Arabie saoudite fait apparaître un clivage sociétal que personne n’attendait : deux nouveaux camps émergent autour de la question des droits des femmes.

 

***

 

L'occident applaudit au bombardement du Yémen par l’Arabie saoudite et à la prise d’Idleb par al-Qaïda. Pourtant, officiellement, al-Qaïda serait une organisation terroriste anti-saoudienne responsable des attentats du 11-Septembre. Que se passe-t-il donc qui fait repasser les disciples d’Oussama Ben Laden du côté des « combattants de la liberté », comme jadis lorsqu’ils luttaient contre les Soviétiques en Afghanistan, au motif qu’ils ont prit Idleb à la Syrie de Bachar el-Assad ?

La réalité sur le terrain conforte malheureusement ce que j’écrivais dans ces colonnes, il y a deux semaines : la folie meurtrière qui s’est emparée de l’ensemble du monde arabe n’a rien à voir avec ni avec des classes sociales, ni avec des clivages idéologiques, ni avec des sensibilités religieuses. Depuis quatre ans, un grand nombre de gens se sont repositionnés, et ont changé de camp. Petit à petit, les choses se décantent et une nouvelle ligne de partage apparaît sans que les populations en aient conscience.

Durant les années 50, le monde arabe était divisé entre pro-États-uniens et pro-Russes. Durant les années 90, il était divisé entre pro-Israéliens et Résistants. Mais la logique des intérêts étatiques fut brisée par George W. Bush et Dick Cheney au profit des intérêts des compagnies pétrolières. Nous recueillons aujourd’hui les fruits de la politique de Barack Obama.

Nous assistons à un déchaînement de violence des partisans de la polygamie contre ceux des droits des femmes. Les monarchies arabes et les Frères musulmans défendent une société dominée par les hommes, tandis que l’Iran et ses alliés défendent une société nouvelle, dans laquelle les hommes et les femmes sont maîtres de leur fécondité et égaux en droits. On peut tourner et retourner les faits dans tous les sens, il n’y a presque plus d’autre clivage entre les deux camps.

Deux visions du monde s’opposent.

Qu’ont en commun les cibles de l’Occident : Zinedine Ben Ali (Tunisie), Hosni Moubarak (Egypte), Mouamar el-Kadhafi (Libye), Bachar el-Assad (Syrie), Nouri al-Maliki (Irak), le cheikh Ali Salman (Bahrein), Abdul-Malik al-Houthi (Yémen) ? Rien, sinon qu’ils ont tous lutté contre la polygamie. Qu’ont en commun les gouvernements soutenus par l’Occident : ceux des États membres du Conseil de coopération du Golfe et des Frères musulmans ? Ils sont tous favorables à la polygamie.

C’est aujourd’hui la seule et unique ligne de clivage qui traverse l’ensemble du monde arabe, à l’exception de l’Irak et de l’Égypte. Dans le premier pays, les États-Unis n’ont pas encore clairement choisi leurs partenaires. Officiellement, ils soutiennent Haider al-Abadi contre Daesh, mais la presse iranienne et irakienne a prouvé qu’ils jouent un double jeu et ont volontairement livré des armes à Daesh et tué des soldats irakiens. Quand au second État, le président al-Sissi hésite encore entre sa conception personnelle favorable aux droits des femmes et celle de son sponsor saoudien, dont l’argent est indispensable à l’économie de ce pays en faillite.

Des années de propagande nous ont bouché les yeux.

Nous pensons, à tort, que les codes vestimentaires iraniens sont équivalents de ceux des Saoudiens. Pourtant, en Iran, les femmes sont devenues maîtresses de leur fécondité dès les premières années de la Révolution —c’est-à-dire avant les femmes de la plupart des États européens—. Elles sont beaucoup plus nombreuses dans les universités que ne le sont les hommes et elles exercent les plus hautes responsabilités. Au contraire, en Arabie saoudite, elles n’ont aucun droit par elles-mêmes.

Nous pensons, à tort, que le monde musulman est divisé entre sunnites et chiites qui se livrent une guerre sans merci. Or, au Yémen, les Houthis, certes largement majoritaires au plan national, n’auraient pu prendre ni Sanaa, ni Aden, sans le soutien d’une puissante force sunnite, majoritaire dans ces deux villes. Et ici, en Syrie, l’Armée arabe syrienne, soutenue par l’Iran contre les takfiristes, est composée à plus de 70 % de sunnites.

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Youssef al-Qaradâwî, leader des Frères musulmans et conseiller spirituel de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazeera, s’est fait une spécialité de défendre la polygamie et le droit de battre ses femmes. Durant la campagne électorale de Mohamed Morsi, en Égypte, il intervint pour prêcher sur la place Tahrir du Caire que la priorité politique n’était pas de lutter contre Israël, mais de tuer les homosexuels. On le voit ici, invité d’honneur d’un meeting de « l’opposition modérée syrienne ».

On peut être incrédule en voyant que la première réalisation de la « révolution » tunisienne —avant toute décision législative— a été d’organiser le retour de Rached Ghannouchi, un Frère musulman, qui proposa dès son arrivée de rétablir la polygamie.

On peut être stupéfait lorsqu’on a vu des membres du Baas syrien se retourner contre l’État ou encore des communistes yéménites se retourner contre leur parti et tous rejoindre al-Qaïda. Il suffit pourtant d’observer leurs familles pour comprendre pourquoi ils ont changé de camp.

Et que dire des vainqueurs libyens annonçant le rétablissement de la charia ?

Ces exemples surprenants sont fréquents, mais les passages du camp pro au camp anti-Occidental sont beaucoup plus nombreux.

Comme toujours, les puissances coloniales se sont alliées aux forces qui ne pouvaient triompher sans leur aide, en l’occurrence les partisans d’un monde ancien. Bien sûr les États-Unis n’ont pas anticipé les conséquences de leurs choix. Leurs stratèges pensaient uniquement à leurs intérêts impérialistes à court terme. Aujourd’hui ils surfent sur des violences qu’ils ont provoquées, mais qui les dépassent comme elles dépassent les populations concernées.

Personne ne pourra éteindre le feu qui embrase le monde arabe parce que celui-ci a changé trop vite. Nul ne peut échapper à la question du droit des femmes.

L’Occident a débuté la production industrielle de préservatifs, en 1844, mais il aura fallu attendre l’épidémie de sida, un siècle et demi plus tard, pour que tous les États occidentaux en autorisent la publicité. Le diaphragme a été inventé en 1880 et le stérilet s’est répandu dans les années 1930, tandis que la pilule contraceptive est apparue dans les années 1950.

La maîtrise de la fécondité a profondément transformé la vie des couples hétérosexuels. Le mariage arrangé, qui était la norme en Occident jusqu’à la Première Guerre mondiale, a laissé la place au mariage d’amour, après la Seconde Guerre mondiale. Par conséquent, la société a accepté l’homosexualité qu’elle décrivait auparavant comme « contre-nature », bien qu’elle soit attestée chez tous les mammifères étudiés et de nombreuses autres espèces [1]

Revenant en arrière depuis Mai 68, les sociétés occidentales sous l’influence de la « société de consommation » généralisent aujourd’hui les divorces multiples. Ce ne sont plus simplement les femmes, mais les deux sexes, qui sont considérés comme des produits consommables et jetables. Pour la première fois dans l’histoire humaine, la polygamie devient un fait de société, mais étalée dans le temps. On peut avoir autant de femmes ou d’époux que possible, pourvu qu’ils se succèdent.

Simultanément, les féministes, qui jadis luttaient pour libérer les femmes, s’acharnent souvent aujourd’hui à les enfermer à nouveau, mais dans des rôles masculins. Elles affirment que les deux sexes tout en étant différents l’un de l’autre sont absolument identiques et nient l’existence de personnes inter-sexuelles (dans un cas sur 700, les personnes ayant des organes génitaux féminins ne sont pas porteuses de chromosomes XX mais XXY, dans un cas sur 20 000, elles sont porteuses de chromosomes XY pourtant réputés masculins) [2]. C’est cette vision du monde qu’incarne aux États-Unis l’avocate féministe Hillary Clinton, devenue secrétaire d’État et grande ordonnatrice des « printemps arabes ». Cette idéologie triomphe en France avec le Parti socialiste et ses concepts de « mariage pour tous » et de « parité » : aux dernières élections aucun citoyen ne pouvait se présenter seul. Il était contraint de former un « binôme » avec un autre citoyen de sexe légal opposé.

Ce que l’Occident a difficilement vécu en près de 2 siècles, le monde arabe l’a connu en une seule génération.

Si d’une manière générale, les partisans de l’Arabie saoudite sont des musulmans sunnites, tandis que ceux de l’Iran appartiennent à toutes les communautés religieuses, il existe de nombreuses exceptions qui ne s’expliquent que par leur attitude face à la contraception.

Au XIXe siècle, les Églises chrétiennes étaient violemment opposées à la contraception. En 1958, le pape Pie XII condamnait la pilule, tandis qu’en 2015, le pape François magnifie la « parentalité responsable » et dénonce les chrétiens qui « se reproduisent comme des lapins ». Il y a peu encore, l’Église catholique enseignait que l’homosexualité était un péché contraire au « plan de Dieu », tandis que le pape François déclare aujourd’hui qu’il ne saurait juger les homosexuels.

Pourtant, l’évolution des mentalités n’est pas encore finie puisque beaucoup de chrétiens considèrent encore l’avortement durant les premières semaines de grossesse comme un meurtre alors même que Saint Thomas d’Aquin, au XIIIe siècle, a démontré qu’un fœtus de quelques semaines ne pouvait pas être un être humain. Et le soutien apporté par quelques jeunes musulmans occidentaux à Daesh atteste que la bataille de la « parentalité responsable » n’est toujours pas gagnée en Europe.

Depuis quatre ans, j’analyse les stratégies des États face aux « printemps arabes », mais aujourd’hui je constate que les peuples n’obéissent plus à ceux qui les manipulaient. Les gens sont mus par une autre force, plus puissante encore, qui les possède aussi à leur insu, et les déchaîne.

À partir de 1936, le IIIe Reich ouvrit des Lebensborn, des établissements, dépendants du ministère de l’Agriculture, chargés de produire et d’élever de jeunes « aryens » pour le compte de la SS.

Peut-être pourrions-nous relire notre propre histoire au vu de ce qui se passe aujourd’hui dans le monde arabe. Nous constaterions alors avec la même stupeur que, durant la Seconde Guerre mondiale, les Alliés (Royaume-Uni, France libre, Union soviétique, États-Unis) étaient traversés par des mouvements féministes, et ont accordé des responsabilités aux femmes lorsque leurs hommes sont morts au combat. Tandis que les puissances de l’Axe (Allemagne, Italie, État français, Japon) interdisaient strictement la contraception et ont persisté, malgré la nécessité, à tenir les femmes à l’écart de toute responsabilité.

Thierry Meyssan

[1] La difficulté réside dans le fait que, durant des siècles, les chercheurs occidentaux n’ont défini la sexualité animale que comme un comportement de reproduction, bien qu’Aristote ait observé des couples homosexuels de perdrix. Depuis les années 90, de nombreuses études ont été menées sur plus de 1 500 espèces. On trouve des résultats complétement différents si l’on prend en compte la parade nuptiale, l’affection, la vie en couple et l’éducation familiale. Biological Exuberance : Animal Homosexuality and Natural Diversity, Bruce Bagemihl, St. Martin’s Press (1999). En 2006, l’université d’Oslo organisait une exposition remarquable, Against Nature ? - an exhibition on animal homosexuality, faisant le point sur la question. Ces travaux ont conduit à une rediscussion de la théorie de l’évolution, des scientifiques comme Joan Roughgarden élaborant le concept de « sélection sociale » pour remplacer celui de « sélection sexuelle ». Evolution’s Rainbow : Diversity, Gender and Sexuality in Nature and People, University of California Press (2004).

[2] Il existe une très grande quantité de cas distincts qui vont d’une part des personnes ayant des caractéristiques biologiques des deux sexes sans que l’on puisse dire avec certitude auquel de ces sexes elles appartiennent à, d’autre part, des personnes dont le caryotype ne correspond pas à l’apparence physique. La seule chose claire, c’est que certains sujets ne sont ni exactement des hommes, ni exactement des femmes.

 

Source: RV

Crash de l'A320: la photo qui passe dans les médias du monde entier n'est pas celle du copilote

lundi 30 mars 2015 à 09:21
Crash de l'A320: la photo qui passe dans les médias du monde entier n'est pas celle du copilote

Nous vous proposons cet article pour mettre un terme à une "nouvelle" et énorme bourde journalistique,  des journalistes  abonnés à l'AFP et incapables d'aller vérifier leurs sources La photographie du copilote Andreas Lubitz pris devant les montagnes est celle d'un cuisiner suisse et non celle du fou qui a planté l'avion égoïstement, emmenant avec lui dans la mort 149 passagers. 

 

***

 

Plusieurs médias ont diffusé une photo d'un quasi-homonyme du copilote qui a provoqué le crash de l'A320 dans les Alpes.

 

l ne fait pas bon s'appeler Andreas ces temps-ci. Un cuisinier allemand résidant en Suisse l'a appris à ses dépens quand une photo de lui portant une casquette, présentée comme celle du copilote qui a provoqué le crash de l'A320 dans les Alpes, a été diffusée dans les médias. 

 

En effet, Andreas G. est un proche homonyme d'Andreas Günter Lubitz, dont la vie est scrutée au peigne fin depuis que son identité a été rendue publique. "Il semble qu'en Amérique du Sud des journaux aient été imprimés avec ma photo" a indiqué à 20 Minutes.ch l'homonyme, qui réside dans le canton de Berne. Le cliché s'est également retrouvé en une de La Dépêche du Midinote le blog L'an 2000 du site du quotidien Libération

 

Source