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WikiStrike change de peau

lundi 24 novembre 2014 à 09:24
WikiStrike change de peau

 

 

Une nouvelle apparence pour plus de clarté, vous l'avez sans doute remarqué, WikiStrike a fait peau neuve depuis ce dimanche.

Vous aurez par ailleurs remarqué le retour de notre fondement "Rien ni personne n'est supérieur à la vérit".

Quelques évolutions  restent à prévoir, cependant, nous espérons que le nouveau visage vous satisfera. Nous le pensons.

Si le design a changé, WikiStrike ne change pas, notre priorité, la vérité et/ou la recherche de la vérité. Nous existons que pour ouvrir les consciences.

Nous rappelons à tous que nous sommes apolitiques et areligieux, que si nous paraissons partiaux, c'est que nous vous proposons une autre vision de l'actualité internationale. Dans le vrai, nous n'avons aucun parti pris, nous cherchons à pointer le doigt sur les mensonges et les incohérences des gouvernements.

Politique, économie, écologie, biodiversité, santé, sciences, astronomie, climat ou encore société, Etats ou lobbys ne cessent de décider à la place des peuples pour mieux vous contrôler. Notre but, mettre en avant leurs agissements malsains.

N'hésitez pas à nous soutenir pour que perdure notre indépendance.

WikiStrike est un média citoyen, ainsi, vous pouvez participer à son contenu en nous envoyant à wikistrike.civilisations@gmail.com vos propres articles, vos propres infos ainsi que vos suggestions.

 

***

 

Demain, nous gagnerons le combat, après-demain nous prendrons le pouvoit, dans ce qui unit les peuples du monde entier, la liberté.

 

WikiStrike

500 lions de mer retrouvés morts sur une plage du Pérou

lundi 24 novembre 2014 à 08:47
Nouvelle hécatombe

Nouvelle hécatombe

Quelque 500 lions de mer ont été retrouvés morts sur une plage de l'ouest du Pérou. Les cadavres, dans un état de décomposition avancé, ont été découverts dans la Baie de Samanco, dans la province de Santa, d'après des sources policières, citées par l'agence de presse Andina dimanche. Pour l'heure, on ignore enocre les circonstances qui ont mené à la mort de ces mamifères marins.

Il y a quelques semaines, le maire de la ville voisine de Samanco avait accusé les éleveurs de moules de la région d'avoir empoisonné des lions de mer. Les autorités locales ont ouvert une enquête.

 

Source

Le WWF impliqué dans un scandale de déplacement de millions d'autochtones

lundi 24 novembre 2014 à 08:14
© Selcen Kucukustel/Atlas Les peuples indigènes sont les meilleurs gardiens du monde naturel. Le nouveau rapport de Survival révèle que les plus grandes organisations de préservation de la nature sont impliquées dans leur expulsion de "zones protégées"

© Selcen Kucukustel/Atlas Les peuples indigènes sont les meilleurs gardiens du monde naturel. Le nouveau rapport de Survival révèle que les plus grandes organisations de préservation de la nature sont impliquées dans leur expulsion de "zones protégées"

Un nouveau rapport lancé par Survival International - le mouvement mondial pour les droits des peuples indigènes - révèle comment la conservation a conduit à l'expulsion de millions d'autochtones de « zones protégées ». 

Plusieurs organisations de conservation parmi les plus importantes au monde, telles que le 
WWF et The Nature Conservancy sont impliquées dans ce scandale. Et United for Wildlife, l'organisation fondée par le prince William et le prince Harry, ignore les appels qui lui ont été lancés visant à garantir les droits des peuples indigènes à vivre sur leurs terres ancestrales et à y pratiquer la chasse de subsistance. 

Le lancement du rapport « Parcs ou peuples? » coïncide avec la 
Conférence mondiale des parcs naturels qui a lieu à Sydney, une conférence sur la conservation des aires protégées qui se tient chaque décennie et qui prècède le lancement de United for Wildlife par le Prince William et sa femme Kate aux États-Unis le mois prochain. 

Le rapport de Survival montre que 
la plupart des zones protégées sont, ou ont été, les terres ancestrales de peuples indigènes qui en dépendent et qui les gèrent depuis des millénaires. En dépit de cela, au nom de la « conservation » : 

- Des peuples indigènes sont 
illégalement expulsés de ces terres. 
- Ils sont accusés de 
« braconnage » parce qu'ils chassent pour se nourrir. 
- Ils sont confrontés aux 
arrestations, aux coups, à la torture et à la mort aux mains de brigades anti-braconnage. 
- Si les autochtones ont été expulsés de leurs terres, on y accueille les touristes, et même dans certains cas, des chasseurs de gros gibier. 

 

 

© Survival International
Les Bushmen du Botswana sont confrontés aux arrestations, aux coups et à la torture au nom de la conservation.
Le rapport « Parcs ou peuples? » examine les cas d'expulsion en cours, tels que ceux des Pygmées baka du Cameroun, des Bushmen du Botswana et des tribus des réserves de tigres en Inde. Ce modèle de conservation s'apparente à la création, au XIXe siècle, des parcs nationaux de Yellowstone et de Yosemite aux États-Unis, qui conduisit à l'éviction brutale de tribus amérindiennes. 

Dauqoo Xukuri, un 
Bushman de la Réserve naturelle du Kalahari central au Botswana a dit : « Je m'assois et regarde l'horizon autour de moi. Partout où il y a des Bushmen, il y a du gibier. Pourquoi? Parce que nous savons comment prendre soin de la faune ». 

 

 

© ISA (Instituto Socioambiental)
Le parc indigène du Xingu (entouré en rose) abrite plusieurs groupes indiens. Il représente une importante barrière à la déforestation (en rouge) de l’Amazonie brésilienne.
Le rapport de Survival conclut que le modèle actuel de conservation nécessite un changement radical. La conservation doit se conformer au droit international, elle doit protéger les droits territoriaux des peuples indigènes, être à leur écoute quant au type d'aide dont ils ont besoin pour protéger leurs terres et prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir leur survie. 

Stephen Corry, directeur de Survival, a déclaré aujourd'hui : « Des millions sont dépensés chaque jour par les écologistes en dépit de la crise environnementale que nous connaissons. Il est temps de se réveiller et de se rendre à l'évidence qu'il existe une autre voie bien meilleure. Tout d'abord, les droits des peuples indigènes doivent être reconnus et respectés. Ensuite, ils doivent être traités comme les
meilleurs défenseurs de leurs propres terres. Les écologistes devraient admettre qu'ils sont leurs partenaires privilégiés dans cette affaire. »

 

Survival France

De la viande bonne pour la poubelle transformée en steaks hachés

lundi 24 novembre 2014 à 08:06
De la viande bonne pour la poubelle transformée en steaks hachés

Bon appétit

INTERVIEW Ancien directeur du service qualité d'une importante société d'abattage et de découpe, Pierre Hinard signe «Omerta sur la viande, un témoin parle», paru ce jeudi, un livre sur les dessous cachés des usines à viande... 

Vous ne regarderez plus votre hamburger ou vos lasagnes surgelées de la même manière. L'envie de vous convertir au végétarisme va même s'emparer de votre être, chamboulé et nauséeux à la lecture de Omerta sur la viande, un témoin parle(Grasset), le livre de Pierre Hinard à paraître ce jeudi. Ingénieur agronome, il est nommé en 2006 directeur qualité chez 
Castel Viandes, l'une des plus grandes entreprises de transformation de la viande de Loire-Atlantique et découvre l'envers peu ragoûtant d'une industrie agroalimentaire qui, motivée par la quête du gain, n'a pas de scrupule « à faire bouffer de la merde aux consommateurs ». Après avoir tenté les choses de l'intérieur, en vain, Pierre Hinard est viré pour avoir alerté les services vétérinaires à propos d'un lot de viande impropre à la consommation. Retourné auprès de sa trentaine de vaches Salers engraissées à l'herbe bio et soignées aux huiles essentielles, il signe un brûlot qui jette un pavé dans la mare et se confie à 20 Minutes

Votre livre dénonce les travers peu ragoûtants des « usines à viandes », que retrouve-t-on de pire dans nos assiettes ? 

Evidemment, et heureusement, cela ne concerne qu'une partie de la production, mais dans les faits, j'ai vu des viandes vertes, puantes, parfois bourrées d'asticots et qui, au lieu de finir à la benne comme je l'avais ordonné, ont été transformées en steaks hachés, ceux-là même qui finissent dans l'assiette des enfants. Et des steaks taillés dans les invendus d'une grande surface, eux aussi bons pour la poubelle, être expédiés à une chaîne de restauration plus de quarante jours après l'abattage des bêtes -au lieu du délai de huit jours prévu par la loi. Sans compter les viandes congelées, décongelées et recongelées au mépris de la chaîne du froid, l'absence de traçabilité, le trafic d'étiquetages et autres joyeusetés. 

On a du mal à concevoir que ces viandes passent au travers des contrôles sanitaires, la chaîne est-elle corrompue à tous les échelons ? 

Bien sûr ! Les clients, grande distribution, chaînes de restauration, fast-foods et sociétés agroalimentaires qui fabriquent les plats cuisinés, tous ferment les yeux pourvu qu'ils achètent leur viande au prix le plus bas. Ils n'hésitent pas à nourrir les vaches avec des céréales et du soja, alors qu'elles devraient être nourries à l'herbe et au foin. On vous fait passer des vaches laitières, usées jusqu'à la corde et qui ne sont pas des races à viandes, et 
du cheval pour du bœuf de qualité supérieure ! L'industrie ne tire pas les enseignements du passé, la vache folle ne les a visiblement pas calmés. 

Pour ce qui est des contrôles sanitaires, les usines à viande bernent facilement les services de l'Etat qui, en plus d'être en sous-effectifs, ne font parfois pas correctement leur travail sciemment et détournent le regard plutôt que d'incriminer un gros employeur local. Il y a une passivité et une impunité déconcertantes. Dans mon cas, sur les douze agents vétérinaires qui étaient affectés dans mon abattoir, seuls deux ont accepté de témoigner des horreurs qu'ils ont vues devant la justice et ils ont été placardisés. Les autres, complaisants, ont bénéficié de promotions. 

Alors où le consommateur peut-il trouver de la viande de qualité ? Et à prix abordable ? 

Il faut passer par les circuits courts, au plus près des éleveurs. Il est possible de trouver de la bonne viande à prix raisonnable, notamment via les 
AMAP, directement auprès des producteurs sur les marchés ou de son artisan boucher. Pour avoir de la viande de qualité, d'une traçabilité irréprochable et qui a du goût, il faut privilégier les initiatives reliant le producteur au consommateur, avec le moins d'intermédiaire possible. Et ne pas hésiter à poser des questions sur l'origine de la viande, avec des preuves écrites. Et pas besoin d'habiter en pleine campagne : vous pouvez même vous faire livrer vos commandes sur Internet directement à la maison dans des conditions respectueuses de la chaîne du froid, et pour un prix même moins élevé qu'en grande surface, entre 15 et 20 euros le kilo. 

Le consommateur oublie que c'est lui qui a le pouvoir de faire changer le modèle agricole et qu'il vaut mieux manger de la viande moins souvent mais meilleure.

 

Source

Vingt-six vérités sur le groupe État islamique (EI) qu’Obama veut vous cacher

lundi 24 novembre 2014 à 07:48
Vingt-six vérités sur le groupe État islamique (EI) qu’Obama veut vous cacher

La guerre menée par les États-Unis contre le groupe armé État islamique est un grand mensonge.

Pourchasser les « terroristes islamiques » et mener une guerre préventive dans le monde entier pour « protéger la patrie étasunienne » sont des concepts utilisés pour justifier un programme militaire.

L’État islamique en Irak et au Levant (EIIL) est une création du renseignement étasunien. Le programme de « lutte contre le terrorisme » de Washington en Irak et en Syrie consiste à appuyer les terroristes.

L’incursion des brigades du groupe État islamique (EI) en Irak ayant débuté en juin 2014 faisait partie d’une opération militaire et du renseignement soigneusement planifiée et soutenue secrètement par les États-Unis, l’OTAN et Israël.

Le mandat de lutte contre le terrorisme est fictif. Les États-Unis sont le « commanditaire numéro un du terrorisme d’État ».

L’État islamique est protégé par les États-Unis et leurs alliés. S’ils avaient voulu éliminer les brigades de l’État islamique, ils auraient pu bombarder intensément leurs convois de camionnettes Toyota lorsqu’ils ont traversé le désert entre la Syrie et l’Irak en juin. 

Le désert syro-arabe est un territoire ouvert (voir la carte ci-dessous). D’un point de vue militaire, cette opération aurait pu être effectuée efficacement, rapidement et de manière extrêmement précise avec des chasseurs à la fine pointe de la technologie (F15, F22 Raptor, CF-18).

Dans cet article, nous abordons 26 concepts qui réfutent le grand mensonge. Alors que les médias interprètent cette opération militaire à grande échelle contre la Syrie et l’Irak comme étant une entreprise humanitaire, elle a engendré d’innombrables morts civiles.

Cette opération n’aurait pas pu être entreprise sans l‘appui inflexible des médias occidentaux, lesquels ont maintenu que l’initiative d’Obama représentait une opération de contre-terrorisme.

LES ORIGINES HISTORIQUES D’AL-QAÏDA

1. Les États-Unis appuient Al-Qaïda et ses organisations affiliées depuis presque un demi-siècle, depuis le début de la guerre soviéto-afghane.

2Des camps d’entraînement de la CIA ont été mis en place au Pakistan. Entre 1982 et 1992, la CIA a recruté quelque 35 000 djihadistes venus de 43 pays musulmans pour faire le djihad en Afghanistan.

« Payée par des fonds de la CIA, des annonces publicitaires incitant à se joindre au djihad ont été placées dans les journaux et bulletins d’information à travers le monde. »

3Washington appuie le réseau terroriste islamique depuis l’administration Reagan.

Ronald Reagan a appelé les terroristes des « combattants de la liberté ». Les États-Unis ont fourni des armes aux brigades islamiques. C’était pour « une bonne cause » : la lutte contre l’Union soviétique et un changement de régime ayant mené à la disparition d’un gouvernement laïc en Afghanistan.

Ronald Reagan rencontre les commandants des moudjahidines afghans à la Maison-Blanche en 1985 (Reagan Archives)

4Des manuels djihadistes ont été publiés par l’Université du Nebraska.  « Les États-Unis ont dépensé des millions de dollars pour fournir aux écoliers afghans des manuels remplis d’images violentes et d’enseignements islamiques militants. »

5. Oussama ben Laden, «le demon» (Bogeyman) des États-Unis et fondateur d’Al-Qaïda a été recruté par la CIA en 1979, dès le début du djihad contre l’Afghanistan, appuyé par les États-Unis. Il avait 22 ans et a été formé dans un camp d’entraînement de guérilla soutenu par la CIA.

Al-Qaïda n’était pas derrière les attaques du 11-Septembre. Le 11 septembre 2001 a fourni une justification à la guerre contre l’Afghanistan, basée sur l’idée que l’Afghanistan pratiquait le terrorisme d’État en soutenant Al-Qaïda. Les attaques du 11-Septembre ont contribué à l’élaboration de la « guerre mondiale au terrorisme » (Global War on Terrorism)

L’ÉTAT ISLAMIQUE

6. Le groupe État islamique (EI) était à l’origine une entité liée à Al-Qaïda et créée par le renseignement étasunien avec le soutien du MI6 britannique, du Mossad israélien, de l’Inter-Services Intelligence (ISI) pakistanais et du General Intelligence Presidency (GIP) saoudien, Ri’āsat Al-Istikhbarat Al-’Āmah (رئاسة الاستخبارات العامة).

7. Les brigades de l’EI ont participé à l’insurrection en Syrie contre le gouvernement de Bachar Al-Assad, insurrection appuyée par les États-Unis et l’OTAN.

8. L’OTAN et le Haut commandement turc étaient responsables du recrutement de mercenaires pour l’EI et Al-Nosra dès le début de l’insurrection syrienne en mars 2011. Selon des sources du renseignement israélien, cette initiative consistait en « une campagne visant à enrôler des milliers de volontaires musulmans dans les pays du Moyen-Orient et le monde musulman pour combattre aux côtés des rebelles syriens. L’armée turque logerait ces volontaires, les formerait et assurerait leur passage en Syrie. (DEBKAfile, NATO to give rebels anti-tank weapons, 14 août 2011.)

9Il y a des forces spéciales occidentales et des services de renseignement occidentaux dans les rangs de l’EI. Des forces spéciales britanniques et le MI6 ont participé à la formation de rebelles djihadistes en Syrie.

10Des experts militaires occidentaux travaillant à contrat pour le Pentagone ont formé les terroristes pour utiliser des armes chimiques.

« Les États-Unis et certains de leurs alliés européens utilisent des entrepreneurs liés à la Défense pour montrer aux rebelles syriens comment sécuriser les stocks d’armes chimiques en Syrie, ont déclaré dimanche à CNN un haut responsable étasunien et plusieurs diplomates de haut rang. » (CNN Report 9 décembre, 2012)

11La pratique de la décapitation de l’EI fait partie des programmes d’entraînement des terroristes appuyés par les États-Unis et mis en œuvre en Arabie Saoudite et au Qatar.

12Un grand nombre de mercenaires de l’EI,recrutés par l’allié des États-Unis, sont des criminels condamnés qui ont été libérés des prisons saoudiennes à condition qu’ils se joignent à l’EIDes condamnés à mort saoudiens ont été recrutés pour rejoindre les brigades terroristes.

13. Israël a soutenu les brigades de l’EI et d’Al-Nosra sur le plateau du Golan.

Des djihadistes ont rencontré des officiers israéliens de Tsahal ainsi que le premier ministre Nétanyahou. Les haut gradés de Tsahal reconnaissent tacitement que « des éléments du jihad mondial en Syrie » [EI et Al-Nosra] sont soutenus par Israël. Voir l’image ci-dessous :

« Le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou et le ministre de la Défense Moshe Yaalon,aux côtés d’un mercenaire blessé, à l’hôpital militaire de campagne israélien sur le plateau du Golan occupé à la frontière de la Syrie, le 18 février 2014. »

LA SYRIE ET L’IRAK

14. Les mercenaires de l’EI sont les fantassins de l’alliance militaire occidentale. Leur mandat tacite est de ravager et détruire la Syrie et l’Irak, au nom de ceux qui les appuient, les États-Unis.

15. Le sénateur étasunien John McCain a rencontré des chefs terroristes djihadistes en Syrie. (Voir la photo à droite.)

16. La milice de l’État islamique, actuellement la cible présumée d’une campagne de bombardements des États-Unis et de l’OTAN en vertu d’un mandat de « lutte contre le terrorisme », est toujours soutenue clandestinement par les États-Unis. Washington et ses alliés continuent à fournir de l’aide militaire à l’État islamique.

17Les bombardements des États-Unis et de leurs alliés ne visent pas l’EI, ils visent plutôt l’infrastructure économique de l’Irak et la Syrie, dont les usines et les raffineries de pétrole.

18. Le projet de califat de l’EI relève d’un programme de longue date de la politique étrangère des États-Unis, ayant pour but de diviser l’Irak et la Syrie en territoires distincts : un califat islamiste sunnite, une République chiite arabe et une République du Kurdistan.

LA GUERRE MONDIALE AU TERRORISME (GMAT)

19. « La guerre mondiale au terrorisme » (GMAT) est présentée comme un « choc des civilisations », une guerre entre les valeurs et les religions concurrentes, alors qu’en réalité, elle constitue une véritable guerre de conquête, guidée par des objectifs stratégiques et économiques.

20. Les brigades terroristes d’Al-Qaïda soutenues par les États-Unis (et appuyées secrètement par le renseignement occidental) ont été déployées au Mali, au Niger, au Nigeria, en Centrafrique, en Somalie et au Yémen.

Ces différentes entités affiliées à Al-Qaïda au Moyen-Orient, en Afrique subsaharienne et en Asie sont appuyées par des « atouts du renseignement » soutenus par la CIA. Ils sont utilisés par Washington afin de faire des ravages, créer des conflits internes et déstabiliser des pays souverains.

Guerre et mondialisation: La vérité derrière le 11 septembre, Michel Chossudovsky

21. Boko Haram au Nigeria, Al-Shabab en Somalie, le Groupe islamique combattant en Libye (GICL) (soutenu par l’OTAN en 2011), Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI)la Jemaah Islamiyah (JI) en Indonésie, entre autres groupes affiliés à Al-Qaïda, sont soutenus clandestinement par les services de renseignement occidentaux.

22. Les États-Unis appuient également des organisations terroristes affiliées à Al-Qaïda dans la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine. L’objectif sous-jacent consiste à déclencher l’instabilité politique en Chine occidentale.

L’on rapporte que des djihadistes chinois auraient reçu « une formation terroriste » de l’État islamique « dans le but de perpétrer des attaques en Chine ». L’objectif déclaré de ces entités djihadistes situées en Chine (servant les intérêts des États-Unis) est d’établir un califat islamique s’étendant jusque dans l’ouest de la Chine. (Michel Chossudovsky,  America’s War on Terrorism, Global Research, Montréal, 2005, chapitre 2).

TERRORISTES D’ORIGINE INTÉRIEURE

23. Les terroristes c’est nous  : Les États-Unis sons les architectes inavoués du groupe armé État islamique et le mandat sacré d’Obama est de protéger l’Amérique contre les attaques de l’EI.

24. La menace terroriste d’origine intérieure est une fabrication. Les gouvernements occidentaux et les médias en font la promotion dans le but d’abroger les libertés civiles et d’instaurer un État policier. Les attaques terroristes perpétrées par de présumés djihadistes et les avertissements d’attentats des terroristes sont invariablement mis en scène. Ils sont utilisés pour créer une atmosphère de peur et d’intimidation.

Les arrestations, les procès et les condamnations de « terroristes islamiques » visent pour leur part à entretenir la légitimité du Homeland Security, l’État sécuritaire des États-Unis, et de l’appareil d’application de la loi, de plus en plus militarisé.

L’objectif ultime est d’inculquer dans l’esprit de millions d’Étasuniens l’idée que l’ennemi est réel et que l’administration étasunienne va protéger la vie de ses citoyens.

25. La campagne de « lutte au terrorisme » contre l’État islamique a contribué à la diabolisation des musulmans, qui, aux yeux de l’opinion publique occidentale, sont de plus en plus associés aux djihadistes.

26. Toute personne qui ose remettre en question la validité de la « guerre mondiale au terrorisme » est accusée d’être un terroriste et soumise aux lois anti-terroristes.

Le but ultime de la « guerre mondiale au terrorisme » est de soumettre les citoyens à l’autorité, de dépolitiser complètement la vie sociale aux États-Unis, d’empêcher les gens de penser et de conceptualiser, d’analyser les faits et de contester la légitimité de l’ordre social inquisitorial qui gouverne le pays.

L’administration Obama a imposé un consensus diabolique avec le soutien de ses alliés, sans compter le rôle complice du Conseil de sécurité des Nations Unies. Les médias occidentaux ont adopté le consensus; ils décrivent le groupe État islamique comme une entité indépendante, un ennemi extérieur qui menace le monde occidental.

Le grand mensonge est devenu vérité.

Dites non au « grand mensonge ».

Passez le mot.

Au bout du compte, la vérité est une arme puissante.

Aidez-nous s’il vous plaît à aller de l’avant. Nous comptons sur l’appui de nos lecteurs.

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Pour la paix et la vérité dans les médias.

Michel Chossudovsky

Video: La mondialisation de la guerre

Article original en anglais : Twenty-six Things About the Islamic State (ISIL) that Obama Does Not Want You to Know About

Traduction : Julie Lévesque pour Mondialisation.ca