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Philae a détecté des premières molécules organiques

mardi 18 novembre 2014 à 10:28
Philae a détecté des premières molécules organiques

Dès son atterrissage sur la comète Tchouri, Philae a pu « renifler » la présence de molécules organiques dans l’atmosphère - SIPA USA/SIPAUSA/SIPA

 

Dès son atterrissage sur la comète Tchouri, Philae a pu «renifler» la présence de molécules organiques dans l’atmosphère.

A force de suivre les multiples rebonds de l’atterrisseur Philae sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko, on en oublierait presque l’essentiel. L’Agence spatiale allemande, le DLR, a publié un rapport d’étape sur la mission Rosetta-Philae qui indique que lors des premières mesures effectuées par l’atterrisseur, des premières molécules organiques ont été détectées.

Ces molécules basiques ont été « reniflées » dans l’atmosphère de la comète par le petit module baptisé COSAC, élaboré en collaboration avec l’université de Nice-Sophia Antipolis et embarqué sur Philae. Détecter la présence, et la nature, de ces molécules organiques est l’un des principaux objectifs de la mission européenne Rosetta. Ces molécules organiques constituent en effet le « socle du développement » de la vie.

 

 

En l’état, les équipes scientifiques européennes ignorent encore la nature exacte des molécules repérées par Philae, dont la présence était attendue. Ces derniers peuvent être des composés simples comme le méthane ou le méthanol, ou des composés plus structurés comme les acides aminés, à la base du développement des protéines.

Ces éléments vont être essentiels pour tenter de comprendre l’apparition de la vie. Les comètes sont composées de matériaux agglutinés parmi les plus anciens de l’univers, datant de plus de 4,5 milliards d’années. Les comètes auraient pu jouer un rôle d’ensemencement de la vie, notamment sur Terre, en transportant des composés organiques. Une théorie que la mission Rosetta-Philae va peut-être confirmée.

Gravelines: La plus grande centrale nucléaire française stocke ses rejets radioactifs liquides dans des réservoirs défectueux

mardi 18 novembre 2014 à 09:53
Gravelines: La plus grande centrale nucléaire française stocke ses rejets radioactifs liquides dans des réservoirs défectueux

Le recours à la sous-traitance par EDF est pointé du doigt.



L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a sommé EDF de se conformer à la réglementation à la suite d'une série de défaillances qui illustre le décalage entre le discours rassurant de l'opérateur sur l'entretien de ses installations et l'état réel des équipements à la centrale nucléaire de Gravelines (Nord). La mise en demeure d'EDF par l'ASN est datée du 15 avril 2014 mais a été publiée sur le site internet de l'Autorité seulement ce 7 novembre [1]. 

« Fuites, perforations », « inétanchéité », « présence de sous-épaisseurs » : voici ce que rapporte l'ASN sur des réservoirs contenant les rejets liquides des six réacteurs nucléaires de Gravelines. Ces réservoirs reçoivent les rejets liquides radioactifs et chimiques de la centrale nucléaire afin de les traiter ou les stocker [2]. La centrale de Gravelines en possède 18, dont le volume total s'élève à 11.000 m³.

« Des risques accrus de rejet incontrôlé » 

Le constat dressé par l'ASN dans sa décision écrite de mise en demeure d'EDF est sans appel : « La situation des réservoirs d'effluents de la centrale nucléaire de Gravelines n'est pas conforme à la réglementation et induit des risques accrus de rejet incontrôlé du fait de l'inefficacité de la première ligne de défense contre les fuites ». 

Lors d'une inspection à la centrale de Gravelines le 8 octobre 2013, l'Autorité a noté l' « état dégradé » de réservoirs de stockage de rejets radioactifs et chimiques liquides et des « dysfonctionnements » dans leur maintenance [3]. 

Ainsi un réservoir destiné à contenir des rejets radioactifs liquides, issus du circuit le plus radioactif des réacteurs, a été percé en deux points [4]. En cause : une paroi métallique trop mince par endroits. Afin que le réservoir ne se déchire pas, l'ASN a alors ordonné de ne pas dépasser une limite de remplissage mais EDF a contrevenu à cette consigne. Des fuites ont été observées sur d'autres réservoirs, parfois à plusieurs reprises. 

EDF ne surveille pas ses sous-traitants 

Dans un courrier adressé à EDF le 22 octobre 2013, l'ASN explique ces détériorations par une maintenance de piètre qualité : « (...) certains réservoirs ne faisaient l'objet de visites pour maintenance que selon une périodicité théorique de 5 ans. » alors que ces visites auraient dû se dérouler tous les trois ans [5]. 

Mais la première cause de la dégradation des réservoirs est la gestion désinvolte de la sous-traitance par EDF, qui a confirmé « ne pas avoir réalisé ces dernières années de surveillance de ses prestataires dans le domaine du contrôle de ces réservoirs ». L'Autorité ne mâche pas ses mots en ce qui concerne la détérioration du réservoir à destination de rejets radioactifs liquides des circuits primaires : « Les inspecteurs considèrent qu'une maintenance plus rigoureuse par des prestataires correctement surveillés auraient permis de prévenir la dégradation du réservoir. ». 

Au sein de la plus grande centrale nucléaire de France, ce n'est plus EDF qui contrôle ses propres équipements mais des sous-traitants livrés à eux-mêmes. 

L'ASN a mis en demeure EDF de « remettre en état » les réservoirs défectueux au plus tard en juin 2014 et « de procéder à un examen technique approfondi » sur l'ensemble des réservoirs d'ici décembre 2015. L'Autorité n'a laissé qu'un mois à EDF pour lui présenter une refonte de l'organisation de la maintenance des réservoirs. 

Notes : 

[1] Décision n°2014-DC-0424 

http://www.asn.fr/Reglementer/Bulletin-officiel-de-l-ASN/Decisions-de-l-ASN/Decision-n-2014-DC-0424-de-l-ASN-du-15-avril-2014 

[2] Ces réservoirs abritent chacun une radioactivité allant de 500 méga becquerel (MBq) à 1,5 giga becquerel (GBq). 

[3] Courrier ASN CODEP-LIL-2013-058499 LD/NL 

http://www.asn.fr/content/download/69423/452781/version/1/file/INSSN-LIL-2013-0244.pdf 

[4] Il s'agit du circuit primaire. 

[5] Courrier ASN CODEP-LIL-2013-058499 LD/NL 

http://www.asn.fr/content/download/69423/452781/version/1/file/INSSN-LIL-2013-0244.pdf

 

Source

Les Etats-unis et leurs alliés se préparent à envahir la Syrie

mardi 18 novembre 2014 à 09:25
Les Etats-unis et leurs alliés se préparent à envahir la Syrie

Pr New Eastern Outlook

 

 

 

Alors que Washington prétend avec opiniâtreté lutter contre le terrorisme international représenté par ISIS en Syrie et en Irak, la Maison Blanche est en réalité en train de préparer activement une opération afin de renverser Bachar-al-Assad à Damas. Le président Obama a ordonné l’envoi en Irak de 1500 hommes pour entraîner l’armée irakienne et les Peshmergas kurdes dans le cadre de la guerre contre ISIS. Les 50 premiers soldats sont déjà arrivés dans le Kurdistan irakien.

Une question se pose cependant : les soldats américains ont-ils été envoyés en Irak pour lutter contre ISIS ou pour préparer une base arrière dans le cadre d’une invasion de la Syrie ? Particulièrement si vous prenez en compte le fait qu’une semaine auparavant, le leader des Peshmergas du Kurdistan irakien, M Barzani, s’est rendu dans la ville de Kobané par la Turquie, ville assiégée par les forces d’ISIS sur le sol syrien. Barzani est connu pour être un allié des américains sur lequel ceux-ci ont misé afin de créer un Kurdistan irakien, et éventuellement un Kurdistan syrien. Ainsi, et devant l’insistance de Washington, Ankara a finalement autorisé les combattants kurdes à traverser son territoire. Dans le même temps, une route logistique permanente a été ouverte pour les combattants kurdes à travers la Turquie.

Un autre point important est le basculement du centre de gravité de la lutte contre ISIS dans le secteur syrien. Les combats en Irak sont en effet entrés dans une phase beaucoup moins intense. Avec la participation active des états-unis, Riyad et Ankara ont équipé massivement un segment de l’opposition syrienne armée constitué du groupe islamiste pro-saoudien « Front-Al-Nosra» et des restes de l’Armée Syrienne Libre. La possibilité pour ce groupe d’obtenir un soutien aérien de la part de la Turquie et de l’Arabie Saoudite, est actuellement sérieusement étudiée. Les armées des deux pays effectuent déjà des vols de reconnaissance réguliers sur le territoire syrien.

Selon des rapports récents, le scénario militaire contre Damas serait mis en oeuvre immédiatement après l’achèvement de l’armement et de l’entraînement de la nouvelle « opposition syrienne » et la stabilisation de la situation à Kobané. Tout cela renvoie aux précédentes tentatives des américains, saoudiens et turques, de renverser le régime de Bachar-al-Assad, sous le prétexte de lutter contre ISIS. Ce n’est pas un hasard si les occidentaux ont défendu à l’ONU un nouveau projet de résolution autorisant la lutte contre ISIS en Irak et en Syrie. Les médias étrangers ont déjà commencé un travail actif de préparation de l’opinion publique dans ce sens. Le principal frein à l’adoption de cette résolution est une nouvelle fois la position de Moscou et Pékin. Il y a là une tentative de répéter la « version libyenne » de la légitimation d’une intervention militaire étrangère et d’établir une « zone d’exclusion aérienne » au dessus du territoire syrien sans laquelle la poursuite des plans américains, turques, et saoudites, sera très compliquée en Syrie.

La position de Téhéran, qui a une influence certaine à Damas et est capable de fournir une assistance militaire à Assad, est extrêmement importante. Mais les iraniens manœuvrent de manière à maintenir leur relation privilégiée avec Damas en même temps qu’ils doivent faire des concessions sur leur programme nucléaire durant les négociations qui se tiennent à Oman. Le point positif c’est que l’Iran est en train de créer rapidement un analogue irakien moderne du corps de la Garde Révolutionnaire Iranienne, le noyau de la future résistance anti-américaine, l’armée du Mehdi. Cela montre que l’Iran n’a pas l’intention de laisser tomber les chiites d’Irak et de Syrie face aux états-unis et à l’Arabie Saoudite.

En ce qui concerne ISIS, son potentiel militaire s’élève à 45 000 combattants parmi lesquels 10 à 12 000 étrangers représentant l’ensemble des pays arabes. Parmi ceux-ci, il y a une majorité de djihadistes venant d’Arabie Saoudite. L’élimination d’une telle structure militaire par une opération terrestre nécessitera le déploiement en Irak de 100 à 120 000 soldats américains. Barack Obama souhaite obtenir l’autorisation du congrès pour conduire une opération terrestre, alors qu’il a perdu la majorité après les dernières élections. Maintenant qu’il est devenu un « canard boiteux », le président américain essaie de partager les risques d’une intervention avec ses rivaux aux états-unis, mais les républicains tomberont difficilement dans ce piège.

Le fait alarmant c’est que lorsqu’elle évoque cette opération terrestre, la Maison Blanche mentionne toujours la Syrie, alors même que le gros des forces d’ISIS se trouve toujours en Irak. Nous pouvons donc y voir une tentative d’Obama pour réaliser les projets US de renverser le régime de Bachar-al-Assad sous le prétexte de lutter contre les islamistes, spécialement parce que dans « l’option syrienne », les américains pourront compter sur le fait qu’une opération terrestre sera majoritairement composée de troupes turques et saoudites, qui se préparent activement pour un tel scénario.

De plus, une analyse de la situation politico-militaire en Syrie montre que les principaux combats entre le gouvernement et l’opposition armée ont eu lieu durant le mois d’octobre et début novembre sur quatre fronts : dans la banlieue de Damas, dans les régions de Quneitra et Deraa au sud du pays, dans la région d’Hama au nord, et dans la région d’Alepp. Les troupes gouvernementales ont beaucoup de difficultés à soutenir des batailles simultanées sur différents fronts. Cela est dû à des pertes humaines importantes durant les trois années de la guerre civile aussi bien qu’à des pertes en matériel importantes. Au début du conflit, l’armée syrienne comptait 320 000 soldats, elle n’en compte plus que 175 000. Les 140 000 personnels perdus comprennent les morts, les blessés, et les déserteurs. De plus, toutes les unités de l’armée n’ont pas été engagées. Une partie significative est utilisée pour garder les frontières avec la Turquie et Israël et pour tenir les zones arrières. Il y a également 120 000 soldats des forces nationales d’auto-défenses engagés aux côtés des troupes régulières, mais leurs capacités militaires sont limitées.

Les troupes régulières ont cependant obtenu des succès significatifs dans la banlieue de Damas mais ont échoué à repousser les islamistes dans la province d’Idlib. En outre, le 27 octobre, les militants de « l’état islamique » ont réussi à s’introduire dans la ville et à s’en assurer le contrôle des deux tiers. Elle est devenue la seconde plus grande ville de Syrie, après Raqqa, à tomber aux mains des djihadistes. La ville a une population de 200 000 habitants et est située entre Alepp et la côte méditerranéenne. De manière générale, ni les forces gouvernementales ni l’opposition armée n’ont les capacités pour faire basculer la situation militaire en leur faveur, ce qui ouvre la voie à des forces ouvertement extrémistes comme ISIS.

Le chef de guerre pro-saoudien Zahran Alloush est actuellement activement promu par ses sponsors comme un candidat islamiste « modéré » afin de prendre la tête de l’opposition armée, et ce en dépit du fait qu’il ne collabore pas uniquement avec le groupe terroriste « Front-Al-Nosra», mais qu’il se distingue aussi par son engagement dans le salafisme radical. Typiquement, dans les batailles contre les troupes gouvernementales, les moudjahidines de la faction dite « modérée » « Harakat al-Hazm », sponsorisée par Washington et qui a reçu au printemps de cette année des missiles anti-char des services secrets américains, ont combattu aux côtés des djihadistes de « Jaish al-Muhajireen » sous le commandement du chef tchétchène Omar al-Shishani, qui a prêté allégeance à Al-Qaïda.

Lorsque le « Front-Al-Nosra » a capturé un certain nombre de régions dans la province d’Idlib et s’est rapproché de la frontière turque, parmi les 5000 hommes de « l’opposition syrienne armée modérée » envoyés pour lui faire face, certains ont rejoint ses rangs et d’autres ont gagné la Turquie, ce qui a constitué un nouvel échec des états-unis au moyen-orient. Six mois auparavant, Washington avait décidé de créer un nouveau mouvement d’opposition armée « laïc » en Syrie, qui était sensé contrer le pouvoir éclatant des islamistes du « Front-Al-Nosra » et de « l’état islamique ». 500 millions de dollars US ont été alloués dans ce but, et la majeur partie de cet argent a été effectivement dépensé. Après la reddition de cette nouvelle faction militaire à Idlib il est devenu clair que toute l’opération était un échec.

Comme vous le savez, en août de cette année, les états-unis, la Turquie, l’Arabie Saoudite et la Jordanie, ont mis en place plusieurs camps d’entraînement en Turquie destinés à la formation de nouveaux groupes armés. Les grandes lignes de la stratégie poursuivie sont claires : donner un nouvel élan militaire à l’opposition syrienne avec des milices contrôlées par Riyad et Ankara.

Si la Turquie était à la manœuvre derrière l’ancienne « armée syrienne libre » maintenant disparue, les saoudiens disposent toujours du « Front-Al-Nosra » qu’ils ont créé. La prise de contrôle de la frontière dans la région d’Idlib s’inscrit dans ce schéma en permettant la création d’un corridor destiné à la reconstitution logistique de ces unités de l’opposition. Elles peuvent agir avec le soutien aérien de plusieurs hélicoptères pris à l’armée régulière syrienne. En réalité ces hélicoptères serviront de plus en plus de couverture aux avions de combat de l’Arabie Saoudite de la Turquie et des Emirats Arabes Unis qui coordonnent les opérations aériennes depuis une de leur base en Turquie.

Il n’y a donc rien d’inattendu dans la capture de cette région frontalière par les islamistes. Les saoudiens poursuivent leurs objectifs. La CIA, avec l’aide des services secrets jordaniens, prépare activement la renaissance du groupe islamique « Junud al-Sham », en le convertissant en force militaire indépendante, qui est maintenant composé de volontaires jordaniens dont la plupart sont d’anciens soldats de l’armée nationale jordanienne.

Washington, malgré sa rhétorique anti-islamique, travaille activement dans le même sens que les saoudiens. La phase préparatoire de l’agression contre Assad par les saoudiens et les turques, sous le couvert d’une « nouvelle » opposition syrienne, a bel et bien commencé.

Source : New Eastern Outlook

Traduction Ender pour les moutons enragés

 

 

Washington va-t-il confier le monde arabe à Riyad et Téhéran ?

mardi 18 novembre 2014 à 08:55
Négociations à Oman

Négociations à Oman

par Thierry Meyssan

 

Alors que la date limite des négociations 5+1 arrive à échéance, Thierry Meyssan révèle leur enjeu : derrière la fausse accusation de fabrication de la bombe atomique, Washington espérait limiter l’influence de la Révolution iranienne. Cependant, compte tenu de ses défaites militaires depuis 2006, il se contenterait d’un gel des rapports de force actuels. Par conséquent, il diviserait le monde arabe entre pro-Saoudiens et pro-Iraniens avec l’assurance des deux camps de ne pas empiéter sur la zone d’influence de l’autre.

us les débats politiques dans le Golfe et au Levant sont suspendus à la possible signature, le 24 novembre, d’un accord entre les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, l’Allemagne et l’Iran. Depuis l’élection de Mahmoud Ahmadinejad à la présidence, en 2005, les États-Unis, le Royaume-uni et la France tentent d’empêcher la République islamique d’exporter sa révolution et de remettre en cause le désordre mondial. Sachant que ses scientifiques poursuivent, entre autres, des recherches en vue d’inventer une nouvelle sorte de centrale nucléaire civile afin de libérer le tiers-monde de la domination « occidentale », ils accusent sans le moindre indice l’Iran de tenter de se doter de l’arme atomique. Les sanctions qui ont été prises ont gravement touché l’économie iranienne, mais aussi allemande. La Chine et la Russie modèrent les débats.

En mai 2013, des négociations bilatérales débutèrent secrètement à Oman entre Washington et Téhéran. Suite à quoi, la candidature à la présidence iranienne du chef de cabinet d’Ahmadinejad, Esfandiar Rahim Mashaei, fut interdite de sorte que cheikh Hassan Rohani puisse être élu.

Cheikh Hassan Rohani avait été le premier contact des Israéliens lors de l’affaire Iran-Contras.

Dès l’interdiction de la candidature de Mashaei et avant même l’élection de cheikh Hassan Rohani, Washington manifeste sa bonne volonté et les négociations 5+1 évoluent positivement. La délégation iranienne accepte bientôt l’idée d’ouvrir ses centres de recherche nucléaire aux experts « occidentaux ».

Cheikh Rohani négocie alors, en dehors du groupe 5+1, directement avec Washington, la vente du gaz iranien à l’Union européenne de sorte que celle-ci puisse se passer du gaz russe et que la gaz iranien manque aux Chinois. En marge de l’Assemblée générale de l’Onu, il rencontre son homologue autrichien et met au point un projet de financement du raccordement des champs gaziers iraniens au gazoduc Nabucco. Devant la réaction de Moscou, qui dénonce les négociations bilatérales secrètes irano-US, il donne un entretien à la première chaîne russe assurant que son pays n’a pas l’intention d’exclure la Russie du marché du gaz européen.

Cependant, les États-Unis font traîner les négociations 5+1 et discutent simultanément avec les factions saoudiennes.

En octobre, le Guide de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, publie une liste de 11 points que son pays ne peut négocier. Il n’est plus question de cesser les recherches nucléaires civiles, ni de renoncer à l’enrichissement civil de l’uranium quelles que soient les contreparties. En d’autres termes, l’Iran est prête à suspendre son expansion militaire, mais pas civile.

Le Guide aurait déjà fait obstacle au projet de détournement du gaz iranien, mais il doit lâcher du lest. Non seulement de manière à faire lever les sanctions internationales qui font gravement souffrir le pays, mais surtout parce que les États-Unis sont prêts à le déstabiliser en cas d’échec. Plus de 80 chaînes de télévision occidentales en langue farsi sont prêtes à agresser le pays, tandis que les terroristes des Moudjahidines du peuple alignent leurs kamikazes.

À une semaine de la date limite, il semble que Washington se contenterait de « geler » la situation dans la région et ne chercherait plus à changer l’équilibre des forces. Le monde arabe serait partagé entre l’Iran et l’Arabie saoudite, chacun de ces États étant respectivement responsable des chiites et des sunnites.

L’administration Obama aurait réglé la succession du roi Abdallah en garantissant à chaque clan des Séoud le maintien héréditaire de ses privilèges actuels. Elle accepterait identiquement le maintien de l’influence iranienne à condition que celle-ci renonce à s’étendre par les armes.

D’ores et déjà, en signe de bonne volonté, les Houthis (chiites) ont accepté de participer à un gouvernement d’union nationale au Yémen avec les partis sunnites. Surtout, après avoir pris la capitale, ils ont cessé leur progression laissant Aden aux mains de leurs rivaux. De la sorte, ils renoncent au détroit de Bab el-Mandeb et au contrôle de la Mer Rouge.

Si l’accord irano-US était avalisé et acté par les 5+1, toutes les factions régionales trouveraient le temps de souffler après des années de tumulte. Mais aucun problème de fond ne serait réglé. Les sunnites devraient toujours considérer les wahhabites comme des musulmans, tandis que les chiites devraient accepter l’autorité iranienne alors même que Téhéran aurait mis en veilleuse l’idéal de l’imam Khomeiny. Il n’y aurait ni camp vainqueur, ni camp vaincu, mais certains acteurs dans leur propre camp seraient vaincus. Notamment la Turquie qui perdrait son autorité parmi les sunnites, voyant ainsi sanctionnée son acharnement contre la Syrie.

Pour les États-Unis, le gel du monde arabe permettrait d’orienter leur puissance militaire contre la Russie et la Chine.

Thierry Meyssan
Réseau Voltaire

Pourquoi la fusée américaine Antares a explosé ?

lundi 17 novembre 2014 à 22:26
Pourquoi la fusée américaine Antares a explosé ?

Source: Mondialisation.ca

Nous avons tous vu comment la fusée Antares transportant le cargo américain Cygnus avec l'approvisionnement pour la station spatiale internationale (ISS) a explosé au décollage. Ce qui n'a pas été dit, c'est que les moteurs russes NK-33, ont été mal copiés par les Étasuniens avec les Ukrainiens. On sent un peu l'absence d'Edward Snowden à la NSA. 


Taurus I et Minotaure I sont les nouvelles fusées phares de 3-4 étages, fournies à la NASA par Orbital Sciences Corp. (OSC) qui peuvent satelliser un objet cosmique de 580 à 1.500 kg en utilisant les étages SR19 et M55A1 provenant des balistiques intercontinentaux américains à combustibles solides LGM-118A MX-Peacekeeper et LGM-30F Minuteman II. 

Par exemple la fusée Minotaure I est constituée du premier et deuxième étage de la fusée balistique intercontinentale Minuteman II (développant tous les deux 120 000 kgf.), auxquels ont été ajoutées un troisième et un quatrième étage, chacun consistant en un moteur-Orion (provenant de la première fusée Pegasus, construite dans les années 90 par l'Orbital Sciences Corp.), développant ensemble 19 000 kgf et fonctionnant toutes les 60 secondes chacun. 

Une fusée similaire, avec l'étage US SR19 (utilisé par Taurus I et Minotaure I), se compose du système fixe GBMD (Ground-Based Midcourse Defense) de l'agence de défense antibalistique du Pentagone qui opère dans les bases de Fort Greely (Alaska), de Kauai (Hawaï) et de Vandenberg (en Californie). Ceci montre que la focalisation excessive des Étasuniens sur la création du 
 fait que les coupes budgétaires ont un impact sur le financement de la conception de nouveaux moteurs de fusée de forte puissance, obligeant l'utilisation de missiles lourds par la NASA. 

 

 


Peu après cet échec, l'Agence spatiale russe Roskosmos avait offert d'apporter des provisions et du combustible à bord de la station ISS avec le cargo Progress M-25M. Ce qui a été fait le lendemain avec le lancement de la fusée Soyouz 2-1 a. Six heures après son lancement du cosmodrome de Baïkonour, Progress M-25M s'est amarré au module Pirs (segment russe de l'ISS) situé en orbite, à une altitude de 400km, avec une cargaison de 2,5 tonnes composée de : 300 kg de nourriture, 420 kg d'eau, oxygène, matériel scientifique et 1 130 kg de comburant et carburant pour le moteur de positionnement de l'ISS. La fusée Soyouz 2-1A, qui utilise un moteur NK-33-1, effectuait son premier lancement, remplaçant l'ancien Soyouz-U-PVB. 

La société Orbital Sciences Corp. était devenue célèbre en avril 1990, lorsque sa première fusée Pegasus a été lancée depuis un avion et a réussi à placer un satellite de 443 kg en orbite. L'avion porteur était un bombardier B-52 Stratofortress de l'armée US, piloté par le cosmonaute Gordon Fullerton. En 1994, il a été remplacé par l'avion de ligne L-1011 qui a continué les lancements jusqu'en 2008. Les 35 fusées Pegasus qui furent lancées comportaient 4 étages, avaient une longueur de 17,6 m et un poids de 23130 kg. Le lancer à partir de l'avion se faisait à une altitude de 8-10 000 m.

 

Source