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La Banque du Japon (BOJ) sort la « bombe atomique monétaire »

lundi 3 novembre 2014 à 07:54
La Banque du Japon (BOJ) sort la « bombe atomique monétaire »

Le mur est en face

La Banque du Japon (BOJ) sort la « bombe atomique monétaire »

 

Mise en page et commentaires par les Moutons enragés (que nous saluons)

 

§  Le gouverneur de la banque nationale de Belgique considère que 4 grandes banques dans son pays, cela fait trop, et donc qu’il y en a au moins une qui doit tomber. Mieux même: ces grandes banques devraient selon lui soit fusionner, soit être reprises par des banques étrangères (qui a dit américaines avec de la fausse monnaie à peine imprimée?) Source: RTBF

§  25 grandes banques européennes ont échoué aux stress-tests. Source: Dhnet.be

§  Mais en réalité, ce ne sont pas 25 banques qui auraient dû être recalées mais bien plus, les résultats ayant été « adaptés » (pour éviter qu’un krach ne survienne immédiatement?) Source:7sur7.be, plus d’infos dans cet article du blog.

§  Un accord secret a été passé entre les USA et l’UE pour fermer rapidement les banques en cas de panique. Source: Deutsche Wirtschafts Nachrichten traduit par News360x

§  La quatrième banque bulgare a bloqué les comptes de tous ses clients jusqu’au 5 octobre. Source: Le monde via MetaTV

§  Les grandes banques de la planètes se sont unies contre un effondrement du système, et si elles le font, c’est que le risque est réel. Source: 7sur7.be

§  En cas de krach, c’est NOTRE argent qui sera utilisé, pompé, braqué, pour sauver les banques. Résumé sur le blog

§  Début 2014, la Société Générale était déjà en faillite potentielle. Source: Blog de Jean-Pierre Petit

Et ce n’est qu’un petit aperçu de la situation réelle, celle qui ne vous est pas expliquée à la télévision pour ne pas qu’un bankrun ait lieu, sachant qu’avec une telle ruée des usagers pour retirer leur argent, les banques seraient incapables de faire face, leur leverage étant généralement phénoménal! (voir l’article de Juin 2013 du site Lescrises.fr pour cela).

Dans les toutes dernières informations, vous avez d’abord la masse monétaire qui explose avec cet exemple bien précis:

La réalité c’est que la masse monétaire américaine a été multipliée par presque 5 depuis 2008 alors qu’en Europe, bien qu’orientée à la hausse, cela n’a rien à voir comme en atteste le graphique n°4 en page 3 de cette étude de Natixis. Pour le Japon, la situation est de pire en pire. Source: Le contrarien

Ainsi qu’une explication sur la Suisse qui veut récupérer son or, normal puisque c’est une valeur sûre dont le cours va exploser en cas de problème financier sur la planète…

Et enfin, le Japon, endetté à près de 250%, qui a décidé d’approfondir le problème en faisant tourner la planche à billet de la plus belle manière qui soit, en créant à partir de rien 80 000 milliards de yens/an, ce qui représente 568 734 007 033,789 euros/an, c’est à dire plus de 568 milliards d’euros par an!

La Banque du Japon a décidé de doper son gigantesque programme d’assouplissement quantitatif avec désormais un objectif annuel de 80 000 milliards de yens (oui, cela commence à faire beaucoup de zéros) de rachats de bons du Trésor japonais. Pour ceux qui ne l’auraient pas encore compris, le Japon est en faillite virtuelle et comme ses habitants sont vieux et piochent dans leur épargne pour financer leurs vieux jours, le marché est structurellement vendeur de titre de dette japonais. Résultat ? Avec 250 % de dette sur PIB, aucun investisseur international ne va se porter acquéreur d’obligation d’État japonais, forcément libellées en yen (qui en plus perd de sa valeur).

Conclusion : la seule solution pour éviter le défaut de paiement c’est évidemment le recours à la planche à billets. Le petit problème c’est que le dernier à avoir fait cela c’était le Zimbabwe qui a fini avec des taux d’inflation à 3 chiffres… mensuellement ! En clair, il n’y avait plus que l’or pour acheter à manger. Le Japon est sans conteste sur ce chemin-là et n’a pas d’autre choix que cette fuite en avant.

Hélas, pour nous tous, le Japon c’est juste la 3e économie mondiale. Son effondrement risque de ne pas être très discret.

En attendant, les « marchés » sont contents car au moment où la FED stoppe son QE, il y aura bien une source d’argent gratuit et illimité pour prendre le relais. Les marchés sont donc en hausse et l’or en baisse. Rien que de très logique finalement jusqu’au jour où tout ce château de cartes s’effondrera pour de bon et ce jour-là, il faudra courir très vite pour pouvoir accéder à des métaux précieux devenus beaucoup trop convoités.

Source: Le contrarien, info donnée également par des quotidiens comme Le Mondemais de manière….légèrement moins tragique…

Daesh, nouveau membre en puissance de l’OPEP

dimanche 2 novembre 2014 à 19:18
Daesh, nouveau membre en puissance de l’OPEP

Le pétrole finance le calife

Daesh, nouveau membre en puissance de l’OPEP

 

 

Le chef de l’État islamique, le calife Ibrahim, alias Abou Bakr al-Baghdadi, ne cesse de nous étonner tous, y compris ses puissants commanditaires bourrés de pétrodollars. Le calife est pratiquement devenu un grand producteur de pétrole digne de faire partie de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Depuis quelque temps, en théorie du moins, ses brutes mercenaires takfiri pompent du pétrole, le raffinent, l’expédient ou le passent en contrebande. Les contrats juteux qu’ils décrochent concernent d’énormes quantités de pétrole et leur rapportent des profits de l’ordre de 2 millions de dollars par jour.

 

Le pétrole finance le calife

Mieux encore, le calife décapite les prix (en plus des têtes). Après tout, il ne fait qu’adopter la même stratégie de bas prix concoctée par ceux-là mêmes qu’il veut détrôner à La Mecque : les membres de la Maison des Saoud. Le produit intérieur brut du califat en Syrak ne peut que monter en flèche.

Comme par hasard, les principaux clients du pétrole à rabais du calife sont, d’une part, le paradis sur terre dusultan Recep Tayyip Erdogan, alias la Turquie, qui est membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord et, d’autre part, le domaine du roi Playstation Abdallah II qui passe pour un pays appelé la Jordanie.

Pendant ce temps, l’impressionnant appareillage militaire ultraperfectionné et l’ensemble des services du renseignement qu’ont déployés les USA et l’Otan, ces parangons de liberté, dans un foisonnement d’acronymes, n’arrivent tout simplement pas à piger l’escroquerie et y mettre un terme.

Il ne faut pas s’en étonner, car ils n’avaient pas davantage pigé et rien fait quand les brutes du calife ont conquis de larges pans de la Syrak cet été, quand ils ont présenté leur version de l’opération Tonnerre roulant[1], en traversant le désert à bord de ces Toyota étincelantes qui leur ont fait une belle campagne promotionnelle.

Quant à la solution préconisée par l’Empire du Chaos, qui est d’intercepter les profits que le calife retire du pétrole, la seule décision prise jusqu’à maintenant a été de bombarder des oléoducs appartenant à la République arabe syrienne, autrement dit, au peuple syrien.

Ne sous-estimons jamais la capacité de la doctrine du président Barack Obama en matière de politique étrangère, qui consiste à ne pas faire de conneries, à atteindre des sommets inégalés de stupidité.

Cause toujours mon cheikh !

À tout cela s’ajoute le fatidique baisemain à répétition fait au capo de la maison des Saoud par le secrétaire d’État John Kerry, qui a eu lieu à Riyad le mois dernier.

Dans le superbe article indiqué en note [2], William Engdahl n’y va pas de main morte au sujet du marché prétendument conclu entre l’Arabie saoudite et les USA prévoyant la vente de pétrole à rabais, le bombardement de Bachar al-Assad et la déstabilisation de la Russie. Sauf qu’il s’agit peut-être moins d’un marché conclu entre Washington et Riyad que d’une collaboration visant des objectifs communs : un changement de régime en Syrie à long terme et une déstabilisation de l’Iran et de la Russie à court terme.

Quant au stratagème crucial du Pipelinistan au cœur de l’énigme syrienne, la construction d’un gazoduc partant du Qatar jusqu’à la Syrie sous un nouveau régime, en lieu et place d’un gazoduc Iran-Irak-Syrie, c’est davantage une priorité des Qataris, grands rivaux des Saoudiens.

Kerry a en fait donné le sceau d’approbation de la Voix de Son Maître à la stratégie saoudienne de vendre du pétrole à bas prix, en pensant aux consommateurs américains qui font le plein à court terme et à la pression exercée sur les revenus de l’Iran et de la Russie à moyen terme. Il a de toute évidence minimisé le coup qu’encaissera l’industrie du gaz de schiste aux USA.

Les Saoudiens, de leur côté, ont d’autres éléments majeurs à considérer, comme regagner leur part de marché en Asie, où se trouvent leurs plus gros clients. Cette part de marché, ils l’ont perdue aux mains de l’Iran et de l’Irak, qui vendent du brut à prix réduit. Par conséquent, ces deux pays doivent être punis, alimentant du même coup l’aversion pathologique de la Maison des Saoud pour tout ce qui est chiite.

En ce qui concerne la situation dans son ensemble en Syrie, le capo d’Obama chargé des affaires avec le calife, le général John Allen, a imposé sa loi dans une entrevue au journal saoudien Asharq Al-Awsat [3] : il n’y aura pas de solution militaire ici [en Syrie]. Il a aussi dit ceci : l’intention n’est pas de déployer une force de campagne pour libérer Damas.

Autrement dit, on peut dire adieu aux brutes de l’Armée syrienne libre (ASL) d’hier en train de gagner contre Assad, qui cèdent leur place aux brutes de l’ASL d’aujourd’hui, qui seront d’ailleurs formées en Arabie saoudite (tiens, tiens !) et qu’on ne voit pas vraiment comme de pieux sauveurs. À toutes fins pratiques, le scénario à moyen terme prévoit qu’il y aura plus de bombardements de la part des USA (contre les infrastructures de l’État syrien), qu’il n’y aura pas de changement de régime à Damas et que le calife va consolider ses gains sans discontinuer.

Le facteur Hollywood

Imaginez si les combattants miteux d’Al-Qaïda première mouture avaient possédé les mêmes compétences en relations publiques que le calife. Des has been barbus brandissant leurs vieilles kalachnikovs dans des caves afghanes, c’est devenu tellement ringard ! Car en plus de passer en contrebande des dizaines de milliers de barils de pétrole par jour sans être découvert, voilà que le calife nous présente maintenant un otage britannique devenu correspondant à l’étranger (qui pourrait s’être converti à la version salafiste de l’Islam), en direct de Kobané vidée de sa substance, sur le point de tomber aux mains d’une bande de takfiri et de mercenaires (ce ne sont certes pas des moudjahidines).

La qualité de la production est impressionnante. Le reportage spécial du calife s’ouvre sur un plan de Kobané vu d’un drone. Est-ce un drone américain ? A-t-on mis la main dessus en Irak? S’agit-il d’un drone israélien ? Turc ? Britannique ? Les moudjahidines ne sont sûrement pas dans la liste de contacts de Lockheed Martin, du moins pas encore.

Au même moment, sur le terrain, Ankara vient à peine d’autoriser quelque 200 peshmergas du Kurdistan irakien, dont les chefs insaisissables brassent des affaires avec la Turquie, à traverser la frontière afin d’aider Kobané (en théorie). Pas question toutefois d’envoyer des soldats, des armes et du ravitaillement aux forces du PKK/PYD kurdes, qui défendent Kobané depuis le début. La procrastination sans bornes du sultan Erdogan sera jugée par une enquête indépendante comme l’élément capital ayant rendu possible la chute de Kobané.

Le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a de nouveau posé les conditions de son pays pour appuyer la campagne, jusqu’à maintenant outrageusement inoffensive, des USA contre le calife. Les libérateurs éventuels de Kobané ne peuvent être que les peshmergas irakiens et le reliquat des brutes de l’ASL, et non des terroristes (lire le PKK/PYD).

En fin de compte, Kobané, qui est à cheval sur la frontière séparant le sud-est de l’Anatolie et le nord syrien, est hautement stratégique. La situation sur le terrain est désastreuse. Il reste à peine plus de 1 000 résidents barricadés dans leurs demeures. À peine plus 2 000 combattants kurdes syriens, y compris les membres de la brigade féminine Ishtar, assurent leur protection. Ce ne sont pas 200 peshmergas en provenance du Kurdistan irakien qui vont faire une grande différence contre quelques milliers de brutes du calife fortement armées, qui ont déployé une vingtaine de chars d’assaut. Cela n’augure rien de bon, même si les fauxmoudjahidines n’exercent pas un contrôle total, contrairement au reportage de l’otage britannique approuvé par le calife.

Le calife va très certainement poursuivre sur sa lancée. Absolument rien de ce qui précède n’aurait eu la moindre chance de se produire, sans la complicité explicite et implicite des USA et de l’Occident, ce qui prouve une fois pour toutes que le calife est le cadeau ultime, qui nous est offert à répétition dans le cadre de la sempiternelle Guerre mondiale contre le terrorisme. Comment se fait-il que le régime de Dick Cheney n’y ait jamais songé ?

Pepe Escobar
Traduit par Daniel pour vineyardsaker.fr

 Source : The Caliph fit to join OPEC, Asia Times, 31-10-2014

 Notes

[1] Opération Rolling Thunder, Wikipédia

 [2] The Secret Stupid Saudi-US Deal on Syria. Oil Gas Pipeline War, Global Research, 26-10-2014

 [3] Exclusive : General Allen discusses coalition plans for defeating ISIS as regional tour starts, Asharq Al-Awsat, 25-10-2014

[4] ISIS shows John Cantlie in Kobani – John Cantlie is used as a News Reporter – Propaganda Video, Youtube, 28-10-2014

 Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), et Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009).

Combien y a-t-il de jihadistes en Syrie et en Irak ?

dimanche 2 novembre 2014 à 18:06
Combien y a-t-il de jihadistes en Syrie et en Irak ?

Ils viennent de 80 pays

Combien y a-t-il de jihadistes en Syrie et en Irak ?

 

 

Depuis le 18 juillet 2012, début de la guerre de type nicaraguayen contre la République arabe syrienne, des combattants affluent au Levant de l’ensemble du monde musulman. Selon la narration de la presse atlantiste et du Golfe, il s’agirait d’une migration spontanée. LeGuardian a révélé qu’« un rapport du Conseil de sécurité des Nations unies a établi que 15 000 personnes ont voyagé en Syrie et en Irak pour combattre aux côtés de l’Émirat islamique et d’autres groupes extrémistes similaires. Elles viennent de plus de 80 pays » [1].

Or, le Conseil de sécurité n’établit pas de rapport, il en commande au Secrétaire général qui les fait réaliser par ses représentants et ses comités. Le quotidien ne précise pas qui est l’auteur du document qu’il cite. Il s’agit probablement de chiffres fournis par Peter Neumann, directeur du Centre international d’études sur la radicalisation au King’s College de Londres. Cet universitaire, dont l’unité de recherche est sponsorisée par le Centre interdisciplinaire d’Herzliya (Israël) et qui est également expert pour l’Open Society de George Soros, a collecté des chiffres officiels à l’exception de ceux fournis par les deux États concernés, la Syrie et l’Irak. M. Neumann accompagnait le président Obama lors de l’Assemblée générale des Nations unies et de la réunion du Conseil de sécurité sur le terrorisme, en septembre dernier. À Londres, il est assisté par Aaron Y. Zelin (également expert au WINEP, le think tank de l’AIPAC). En d’autres termes, le Guardian présente mensongèrement des chiffres comme émanant d’une instance internationale neutre alors qu’ils proviennent d’experts liés aux États-unis et à Israël.

Les chiffres du professeur Neumann recoupent ceux présentés par les services de renseignement états-uniens. Ils sont en moyenne 12 à 16 fois inférieurs à ceux fournis par l’Armée arabe syrienne.

De même qu’après les attentats du 11 septembre 2001 on avait vu quantité d’instituts recevoir des subventions pour produire des études sur le danger d’Al-Qaïda, de même aujourd’hui on assiste à un foisonnement de recherches sur le jihad au Levant, basées sur les mêmes sources, de manière à conforter la version atlantiste et du Golfe.

Selon le professeur Neumann, l’Émirat islamique a attaqué l’Irak, a conquis un territoire plus vaste que la Jordanie et l’a administré avec seulement 800 hommes. Il aurait depuis renforcé considérablement ses troupes et tiendrait en échec la Coalition états-unienne avec moins de 5 000 hommes.

Si ces estimations sont manifestement absurdes, il n’est pas autant possible de recouper les estimations fournies par l’Armée arabe syrienne qui évaluait, en juin 2014, le nombre de jihadistes étrangers venus se battre dans le pays depuis deux ans à 250 000. Cependant, sur place, force est de reconnaître que ce chiffre est possible, voire probable.

À titre d’exemple, au début de la guerre, des combattants sont arrivés de Libye en deux contingents. Le premier était composé de Libyens membres du Groupe islamique combattant en Libye (GICL, Al-Qaïda en Libye), et estimé à au moins 3 000, alors que le professeur Neuman n’en compte que 556 en trois ans. Le second était composé de 1 500 Afghans [2], alors que le professeur Neumann n’en compte que 23, en trois ans.

L’Armée arabe syrienne déclare brûler les corps des jihadistes qu’elle élimine, sauf lorsqu’elle a mis en place des accords de rapatriement avec le pays d’origine. Ainsi, Damas a discrètement organisé avec la Fondation Émir Abdelkader le rapatriement de plus d’un millier de dépouilles de jihadistes algériens, alors que le professeur Neumann n’en compte que 250.

Cette polémique n’est pas innocente : depuis trois ans, la narration atlantiste et du Golfe affirme que la Syrie est en proie à une révolution intérieure, soutenue par quelques jihadistes étrangers, tandis que la République arabe syrienne affirme être attaquée de l’étranger par des jihadistes arrivés en masse, soutenus par quelques Syriens.

Or, le résultat de l’élection présidentielle du 3 juin 2014 a montré que la narration atlantiste et du Golfe était fausse, Bachar el-Assad ayant reçu 88,7 % des voix de ses concitoyens.

[1] “Foreign jihadists flocking to Iraq and Syria on ’unprecedented scale’ – UN”, Spencer Ackerman, The Guardian, 30 octobre 2014.

[2] “CIA recruits 1,500 from Mazar-e-Sharif to fight in Libya”, Azhar Masood, The Nation (Pakistan), 31 août 2011.

 

Source

Une vache modifiée pour produire du lait humain

dimanche 2 novembre 2014 à 10:22
Une vache modifiée pour produire du lait humain

Des chercheurs argentins ont greffé deux gènes de femme à une vache pour que l’animal produise des enzymes spécifiques au lait maternel humain. Une avancée prometteuse qui suscite toutefois quelques réserves.

 

Une vache modifiée pour produire du lait humain

 

Sur les photos, Rosita ISA ressemble à une jolie génisse, dotée du pelage fauve caractéristique de sa race, les «Jersey». Dans les faits, elle est une prouesse scientifique. Pour la première fois, des scientifiques ont réussi à modifier le génome d’une vache pour lui ajouter deux gènes humains contrôlant la production d’enzymes dans le lait.

Cette innovation a été réalisée en Argentine, par des chercheurs de l’Institut national de technologie agricole et de l’université de San Martin. Rosita, qui résulte d’un clonage, est née le 6 avril. Depuis, elle est surveillée 24 heures sur 24. Dans dix mois, les chercheurs devraient, en effectuant une simulation de grossesse, confirmer si les protéines humaines la lactoferrine et le lysozyme – sont bien présentes dans son lait. A l’âge adulte, Rosita devrait donner naissance à «des petits qui auront des gènes modifiés dans 25 à 30% des cas», puisque les gènes ne sont pas systématiquement transmis à la descendance, estime Nicolas Mucci, l’un des trois responsables des recherches. Soit autant d’animaux capables de produire ce lait amélioré.

La lactoferrine existe chez tous les mammifères et permet d’améliorer l’absorption de fer pour la fabrication des globules rouges. Mais elle est spécifique à chaque espèce et la lactoferrine bovine n’agit pas sur les humains. Le lysozyme est un agent anti-infectieux que l’on trouve peu dans le lait de vache, mais qui est très présent dans le lait maternel pendant la première semaine de lactation.

Nicolas Mucci affirme que le lait ainsi produit changera la donne pour les bébés en les «protégeant contre des maladies et en améliorant l’absorption de fer».

 

Pas consommable par les nourrissons

Le Pr Patrick Tounian, secrétaire général de la Société française de pédiatrie (SFP), met toutefois en garde contre les raccourcis séduisants. «Il s’agit d’une première étape très intéressante, mais le lait produit par cette vache est encore loin d’être du lait maternel», souligne-t-il. «Pour y parvenir, il faudrait transférer à la vache l’ensemble du génome régissant la production de lait chez la femme», soit bien plus de deux gènes, à considérer que cela soit possible.

«Ce lait reste donc impropre à la consommation des nourrissons, qui ne tolèrent que le vrai lait maternel et les laits maternisés, dont la composition est strictement réglementée», rappelle encore le pédiatre-nutritionniste. Selon lui, le principal attrait du lait de Rosita tient à son enrichissement en lactoferrine. Cette enzyme améliore l’absorption par l’organisme du fer contenu dans le lait de vache, ordinairement mal assimilé. «La SFP recommande de donner aux enfants de 1 à 3 ans du lait de croissance, enrichi en acides gras essentiels, vitamines et minéraux. Mais dans un cas sur deux, les parents ne respectent pas ce conseil et donnent directement à leur enfant du lait de vache. Pour ceux-là, un lait enrichi en lactoferrine serait effectivement préférable à du lait ordinaire». Ce lait pourrait également être bénéfique aux adultes et adolescents qui consomment peu ou pas de viande.

En mars, des chercheurs chinois avaient déjà annoncé avoir créé un troupeau de 200 vaches capables de produire du lait enrichi de trois enzymes humaines le lysozyme, la lactoferrine et l’alpha-lactalbumine grâce à une technique différente de celle utilisée par les Argentins. Les informations sont restées assez floues, mais le scientifique à la tête du projet, Li Ning, prévoyait une mise sur le marché d’ici une dizaine d’années.

 

 Info Libre 

 

 

 

Mise au point concernant le pseudo « effet de serre » du rechauffement climatique

dimanche 2 novembre 2014 à 10:12
Mise au point concernant le pseudo « effet de serre » du rechauffement climatique

Effet de serre et C02, le mensonge

Mise au point concernant le pseudo « effet de serre » du rechauffement climatique

 

Puisque je reçois parfois des volées de bois vert quand je m'insurge sur la théorie de l'effet de serre il faut mettre les points sur les « i » . L'effet de serre est considéré maintenant comme un « fait scientifique » puisque des millions de personnes adhèrent à ce concept en particulier les « spécialistes de l'IPCC auto-proclamés climatologues », une multitude d'ONGs politisées, courroies de transmission de cette Eglise nouvelle de Scientologie et enfin de nombreux ministres de l'environnement ou de l'énergie de par le monde et en particulier en Europe. L'hypothèse du réchauffement climatique repose sur deux dogmes, l'effet de serre et la contribution du CO2 à cet effet de serre. Ce qui est surprenant et inquiétant est que ce « fait scientifique » ne s'appuie sur aucun principe scientifique pourtant reconnu et incontestable comme les lois fondamentales de la thermodynamique ou l'équilibre gravitationnel de l'atmosphère. C'est sur ce dernier point que je voudrais donc insister dans ce billet car l'interprétation de l'équilibre gravitationnel de l'atmosphère a conduit à des conclusions erronées qui ont été utilisées à tort pour formuler la théorie de l'effet de serre et l'intervention du CO2 dans cette théorie. Je ne reparlerai donc pas de l'équilibre thermique et radiatif de la Terre soumise au rayonnement solaire qui est décrite par les équations de Planck et de Stefan-Boltzmann relatives au corps noir et qui a fait l'objet de longs billets de ce blog mais seulement de la confusion qu'a entrainé l'interprétation tendancieuse et erronée de l'équilibre atmosphérique soumis au champ gravitationnel de la Terre. 


À moins de nier la gravitation et de réfuter les observations de Newton ou de Galilée au sommet de la tour penchée de Pise, il faut reconnaître quelques faits. 

L'atmosphère « pèse » en moyenne dix tonnes par mètre carré au niveau de la mer. C'est un premier fait et les écarts infimes autour de cette moyenne occupent les météorologistes puisqu'il s'agit des variations de la pression atmosphérique, anticyclones, dépressions et autres phénomènes simplement liés à la nature fluctuante de l'atmosphère d'un champ de pression élevée vers une zone de basse pression, des variations somme toute de plus ou moins 3 % ce qui paraît négligeable mais ne l'est pas dans la mesure où d'immenses masses d'air sont en jeu. 

La densité de l'atmosphère et sa température diminuent en fonction de l'altitude, personne ne peut nier ces faits, demandez à n'importe quel alpiniste il vous le confirmera. La compression gravitationnelle de l'atmosphère établit donc une distribution des températures sur toute la hauteur de la troposphère, c'est-à-dire jusqu'à environ 17 km d'altitude (au niveau de l'équateur) car au delà la raréfaction gazeuse et l'ionisation des molécules par le vent solaire et les rayons cosmiques font que les lois relatives au comportement des gaz ne s'appliquent plus. 

Cette corrélation entre altitude, densité de l'air et température est décrite par une loi physique très simple dite « gradient adiabatique » qui a été vérifiée et n'est pas contestable (voir infra). Elle indique que l'atmosphère sec se refroidit de 9,8 degrés par kilomètre et l'air humide de seulement 6,5 degrés pour un même kilomètre en raison de la très forte inertie thermique de la vapeur d'eau. Pour rappel, l'application des lois de la thermodynamique à la Terre indique de manière incontestable que la planète se comporte comme un corps noir à la température de - 18 degrés. L'altitude moyenne où on peut trouver cette température de -18 degrés se trouve être de 5000 mètres. Quand on applique la loi décrivant le gradient adiabatique de l'atmosphère terrestre on trouve une température moyenne au sol de 14,5 degrés (voir infra), ce qui est parfaitement conforme avec toutes les observations effectuées au niveau de la Terre. Naturellement plus on s'approche des pôles plus la température diminue en raison de l'incidence du rayonnement solaire qui diminue mais la loi décrivant le gradient adiabatique gravitationnel de l'atmosphère s'y applique toujours. Et dans les déserts où l'atmosphère est très sec, cette température moyenne est plus élevée le jour et plus faible la nuit car il n'y a pas assez de vapeur d'eau pour amortir cette différence jour-nuit. 

La transposition des observations relatives à l'atmosphère de Vénus qui ont conduit à la formulation de la théorie de l'effet de serre est erronée, et pour plusieurs raisons. 

Vénus est plus proche du Soleil et reçoit donc plus d'énergie radiative en provenance de l'étoile, cependant son albédo (en un mot le pouvoir de réfléchir le rayonnement solaire) est beaucoup plus élevé que celui de la Terre. La densité de l'atmosphère de Vénus constituée essentiellement de gaz carbonique (CO2) est environ 92 fois plus élevée que celle de la Terre avec une pression au sol de 920 tonnes au m2 (en gros comme si on se trouvait à 1000 mètres sous l'eau sur la Terre) mais les lois décrivant le gradient adiabatique de cet atmosphère sont les mêmes que celles décrites pour l'atmosphère terrestre soit une refroidissement d'environ 9 degrés par kilomètre. Cependant cette densité de l'atmosphère de Vénus (95 kg/m3 au niveau du sol vénusien) est telle que la température au sol conduit selon ces mêmes lois de compression adiabatique à une température de 465 degrés. Pour retrouver les valeurs de pression atmosphérique semblables à celles de la Terre au niveau de la mer il faut se trouver à une altitude de 50 kilomètres dans le dense atmosphère vénusien où la température y est alors voisine de 0 degrés. Il ne faut pas oublier enfin que le jour Vénusien est de 243 jours terrestres mais que les échanges entre la face éclairée et la face sombre de cette planète sont très actifs par convection et que si la face éclairée est« surchauffée » ceci explique que la face sombre de la planète ne se refroidit pas considérablement car des vents très violents répartissent en permanence la chaleur tout autour de la planète. 

Pour toutes ces raisons, il ne peut pas y avoir d'effet de serre sur Vénus, la planète se trouve en effet en équilibre radiatif avec l'espace mais les paramètres de cet équilibre sont différents de ceux existant pour la Terre en raison du très fort gradient adiabatique et du fait de la densité élevée de son atmosphère. S'il y avait « un effet de serre » sur Vénus en raison de son atmosphère riche en CO2 il y a bien longtemps que la surface de cette planète serait en fusion, or ce n'est pas le cas ! Il y a en effet des montagnes et des plaines sur cette planète parfaitement reconnues par imagerie radar et même des volcans et peut-être des« mers » de gaz carbonique liquide supercritique ... 

La confusion et la transposition à la Terre des observations de Vénus proviennent du fait que l'atmosphère de cette planète est constitué de plus de 95 % de gaz carbonique, d'azote pour le reste et des traces d'oxydes de soufre. Il n'en fallut pas plus pour que les ingénieurs de la NASA, dont James Hansen, ancien spécialiste de l'atmosphère de Vénus, déclarent à tort que le CO2 a un effet de serre parce que la surface de Vénus est chauffée par cet effet de serre à la température de 465 degrés : « Il n'y a qu'à voir ce qui se passe sur Vénus ! », ont-ils déclaré. C'est pourtant totalement faux et contraire aux lois décrivant l'état des gaz ! La théorie de l'effet de serre est donc en violation avec les lois fondamentales de la thermodynamique et également en violation avec les lois décrivant l'état des gaz qui sont d'ailleurs liées, ça fait tout de même beaucoup, beaucoup trop pour n'importe quel esprit critique ... 

Au risque encore de recevoir encore des volées de bois vert en publiant ce billet sur mon blog, je me demande tout de même pourquoi personne n'ose s'attaquer de front aux tenants de la théorie de l'effet de serre et du rôle indûment attribué au CO2 dans cette théorie à l'aide d'arguments scientifiques prouvés. Les extrapolations acceptées par des gouvernements complètement aveuglés en subissant une propagande parfaitement organisée par l'IPCC et reprise par des ONGs diverses qui n'ont même plus la pudeur de dissimuler leur orientation idéologique malthusienne va conduire de nombreux pays à la catastrophe économique et sociale, tout ça pour une incroyable chimère qui relève du sophisme et de la scientologie, la fausse science dans toute son horreur. 

Pour les curieux voici l'équation de l'équilibre adiabatique. La situation thermodynamique d'une colonne d'air se décrit de manière simplifiée ainsi : 

 

 

© Inconnu
où U est l'énergie totale, Cp la capacité thermique de l'atmosphère (1004 joules/kg/degré K pour l'air sec, 1012 pour un air humide comprenant en moyenne 0,25 % de vapeur d'eau), T la température de la portion de colonne d'air (en degrés Kelvin), g l'accélération de la pesanteur et h la hauteur ou altitude. Si on dérive cette équation on obtient : 

 

 

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qui s'exprime en degrés K/km. On y voit le terme g/Cp appelé « gradient adiabatique » qui décrit l'équilibre entre pression et température de l'atmosphère. Cette équation différentielle peut être réarrangée ainsi : 

 

 

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Comme g et Cp sont des grandeurs physiques positives, on voit tout de suite que la distribution des températures dans le champ gravitationnel terrestre, mais c'est valable pour n'importe quelle planète pourvue d'un atmosphère, décroit en fonction de l'altitude. 

Cette dernière équation peut être résolue ainsi, en introduisant h « zéro », l'altitude inférieure, au niveau de la mer ou au sommet de la Tour Eiffel par exemple avec T « zéro », la température à cette altitude : 

 

 

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Et on trouve alors aisément la température au sol (h-zéro = 0) en introduisant dans le calcul l'altitude de 5 kilomètres pour l'isotherme à - 18 °C correspondant à l'équilibre radiatif du système Terre + atmosphère (tel que décrit par les lois de Stefan-Boltzmann) : 

t = - 6,5 (h - 5) - 18 = 32,5 - 18 = 14,5 degrés C, le facteur 6,5 étant la capacité thermique de l'air chargé en vapeur d'eau. La teneur moyenne en vapeur d'eau de l'atmosphère est de l'ordre de 0,25 % . 

Note : ces données se trouvent dans n'importe quel cours de physique de lycée et aussi là :
http://en.wikipedia.org/wiki/Lapse_rate. 

Il reste un petit détail à régler pour convaincre les sceptiques qui auraient encore quelque courage à la lecture de ce long billet. S'il devait y avoir un gaz à effet de serre dans notre atmosphère ce serait à l'évidence la vapeur d'eau pour deux raisons. Il y a dans l'atmosphère plus de 600 fois plus de vapeur d'eau que de gaz carbonique, facteur 600 qu'il faut multiplier encore par 5 puisque la capacité thermique de l'eau est de 4180 joules/kg/°K en comparaison de celle du CO2 qui est de 840 joules/kg/°K. On arrive à un facteur 3000 de différence. Si donc il devait exister un « effet de serre » sur la Terre dû à la vapeur d'eau, il y a bien longtemps que tous les océans se seraient évaporés dans l'espace ... Le gaz carbonique est donc accusé à tort ! 

Encore une fois, comme c'est la philosophie fondamentale de mon blog, je n'ai rien inventé dans ce billet, tout ce qui est cité ici se trouve dans Wikipedia ... 
La situation commence tout de même à évoluer timidement ( Lu sur 
Bloomberg.com ce 27 octobre 2014) :

Le météorologiste John Coleman, cofondateur de « Weather Channel » dit que l'assertion que l'activité humaine conduit à un réchauffement global n'est plus scientifiquement crédible. Il écrit : « Il n'y a pas de crise du climat. Le niveau des océans ne monte pas significativement. Les glaces polaires augmentent et ne fondent pas. Le nombre d'ours blancs augmente ». Il écrit aussi : « Il n'y a pas aujourd'hui de réchauffement global. Il n'y en a pas eu par le passé et il n'y a pas de raison qu'il y en ait dans le futur ». Coleman était le premier météorologiste dans l'émission « Good Morning America ». 

« Tous les efforts pour prouver la théorie que le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre significatif et un polluant causant un réchauffement significatif ou des changement météorologiques ont échoué ». L'expert en climat William Happer, professeur à l'université de Princeton a exprimé son soutien aux déclarations de Coleman, en ces termes : « Aucun composé chimique de l'atmosphère n'a une plus mauvaise réputation que le CO2, ceci en raison de la diabolisation ridicule de ce gaz naturel et essentiel (à la vie) par les tenant du contrôle gouvernemental de la production d'énergie. La liste incroyable des horreurs supposées arriver pour le monde si le dioxyde de carbone augmentait est une pure croyance déguisée en science ».