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HSBC: L'histoire sulfureuse d'une banque qui participe à la ruine de l'Europe

lundi 9 février 2015 à 09:58
HSBC: L'histoire sulfureuse d'une banque qui participe à la ruine de l'Europe

Le sigle HSBC signifie “Hong Kong and Shanghai Banking Corporation”. Rappelons que le groupe mondial HSBC emploie 260 000 personnes en 2014, est présent dans 75 pays et déclare 54 millions de clients |1|. Dès ses origines, la banque est mêlée au commerce international de drogues dures. En effet, elle a été fondée dans le sillage de la victoire britannique contre la Chine dans les deux guerres de l’opium (1839-1842 et 1856-1860). Ces deux guerres ont joué un rôle décisif dans le renforcement de l’empire britannique et dans la marginalisation de la Chine qui a duré environ un siècle et demi. Au cours de ces deux guerres, le Royaume-Uni a réussi à imposer à la Chine d’accepter les exportations britanniques d’opium en provenance de l’Inde (qui faisait partie de l’empire britannique). La Chine a bien tenté de s’opposer au commerce de l’opium mais les armes britanniques, avec le soutien de Washington, ont eu le dessus. Londres a créé une colonie à Hong Kong et, en 1865, est fondée la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation par un commerçant écossais spécialisé dans l’importation d’opium (à l’époque, 70 % du fret maritime qui passait par Hong Kong concerne l’opium venu des Indes).

Depuis ce moment, l’histoire de la banque a suivi étroitement la politique extérieure du Royaume-Uni et les intérêts du grand patronat britannique en Asie. Après 1949 et la victoire de la Chine de Mao, la banque se replie sur Hong Kong, resté territoire britannique. Ensuite, entre 1980 et 1997, elle développe ses activités aux États-Unis et en Europe. Elle ne déplace son siège social de Hong Kong à Londres qu’en 1993, avant la rétrocession du territoire à la République populaire de Chine annoncée pour 1997. HSBC reste incontournable à Hong Kong dont elle émet 70 % des billets de banques (le dollar de Hong Kong). Hong Kong constitue un élément clé dans la chaîne du blanchiment d’argent accumulé par la nouvelle classe dirigeante chinoise.

HSBC impliquée dans d’autres crimes financiers

En plus du blanchiment d’argent de la drogue et du terrorisme |2|, HSBC est impliquée dans d’autres affaires : la manipulation du marché des taux de change (l’affaire a éclaté en 2013 et porte sur un marché quotidien de 5 300 milliards de dollars) |3|, la manipulation des taux d’intérêt interbancaire (dont le Libor) |4|, la vente abusive et frauduleuse de dérivés sur les taux d’intérêt, la vente abusive et frauduleuse de produits d’assurances aux particuliers et aux PME au Royaume-Uni (la FSA, l’autorité de contrôle britannique, a poursuivi HSBC dans cette affaire qui a révélé que la banque a vendu des assurances ne servant à rien ou si peu ! |5|), la vente abusive de Mortgage Backed Securities aux Etats-Unis, la manipulation du cours de l’or et du cours de l’argent (l’affaire a éclaté en janvier-février 2014 |6|) et l’organisation à une échelle massive de l’évasion fiscale des grosses fortunes (voir ci-dessous).

Hervé Falciani, le Edward Snowden d’HSBC ?

Hervé Falciani, un citoyen franco-italien, a travaillé aux services informatiques de HSBC Suisse à Genève de 2006 à 2008. Avant de quitter la banque, il a copié 127 000 fichiers qui relient HSBC à des opérations massives de fraude et d’évasion fiscale dans laquelle elle joue un rôle souvent actif. Il s’installe en France. La Suisse décide de l’arrêter et lance un mandat d’arrêt international via Interpol pour « soustraction de données », « violation du secret bancaire et du secret commercial » et « présomption de service de renseignements économiques ». Il faut souligner que la Suisse n’a pas attaqué HSBC.

Début 2009, le domicile niçois de Falciani fait l’objet d’une perquisition effectuée par la police locale. Les infos qu’il détient sont explosives : parmi les 127 000 fichiers se trouvent des exilés fiscaux français (8 231 selon Falciani), belges (plus de 800), espagnols (plus de 600 noms), grecs (la fameuse liste dite Lagarde car la ministre française l’a remise aux autorités grecques en 2010, elle contient environ 2 000 noms), allemands, italiens, mexicains, états-uniens... Hervé Falciani remet tout ou une partie des informations qu’il détient aux autorités françaises et à celles d’autres pays.

Ensuite, selon ses dires, il collabore avec les autorités de Washington auxquelles il livre des informations qui font avancer l’affaire du blanchiment par HSBC de l’argent des cartels de la drogue du Mexique et de Colombie. Puis il se rend en Espagne en 2012 afin de collaborer avec les autorités espagnoles. Il y est d’abord arrêté en application du mandat d’arrêt lancé par la Suisse. La Suisse insiste pour que l’Espagne lui livre Hervé Falciani, ce que l’Espagne refuse en mai 2013 car la justice espagnole considère qu’il est un témoin privilégié dans plusieurs grandes affaires de fraude et d’évasion fiscale |7|. En effet, la communication aux autorités espagnoles des données dérobées par H. Falciani avait permis dès 2011 de découvrir une grande quantité d’argent (environ 2 milliards €) déposée en Suisse par des membres de la famille d’Emilio Botin, le président de Santander. Celui-ci, acculé, a versé aux autorités espagnoles 200 millions € d’amende. Les données livrées par H. Falciani ont également débouché sur le scandale du financement frauduleux du Parti Populaire, le parti du premier ministre Mariano Rajoy |8|. La justice espagnole fournit une protection policière permanente à Hervé Falciani. Les autorités belges et françaises rencontrent H. Falciani et utilisent les données fournies, instruisent des dossiers. Il n’est pas du tout certain que cela débouchera sur des condamnations pour fraude car il est plus que probable que des arrangements financiers (en Belgique, cela s’appelle des régularisations fiscales) permettront aux fraudeurs d’y échapper.

Il faut souligner que, dans cette affaire, non seulement la Suisse cherche à arrêter le lanceur d’alerte, c’est le cas également en Grèce où la justice a arrêté l’éditeur de la revue « Hot Doc », Kostas Vaxevanis, parce qu’il avait osé publier en octobre 2012 la liste Lagarde-HSBC-Falciani que les autorités grecques avaient égarée depuis trois ans. Suite aux réactions citoyennes en Grèce et sur le plan international, le journaliste a finalement été acquitté lors de son procès. Il n’est pas facile de dénoncer une banque et les riches fraudeurs qu’elle protège ou, ce qui revient à peu près au même, de dénoncer les riches fraudeurs qui protègent les banques et leur sacro-saint secret bancaire. Il y a bien une véritable symbiose entre les grandes banques et la classe dominante, comme existent des passerelles permanentes entre les gouvernants et les grandes entreprises, en particulier celles de la finance.

HSBC a décidé de contourner une directive de l’Union européenne

En 2013, l’Union européenne a annoncé qu’elle fixait une limite aux bonus que pouvaient recevoir les dirigeants et les traders d’une banque. Le bonus ne peut pas être supérieur au double de la rémunération salariale fixe. Si un dirigeant a une rémunération fixe de 1,5 million d’euros par an, les bonus ne pourront pas dépasser 3 millions d’euros (donc une rémunération totale de 4,5 millions). Qu’à cela ne tienne, la direction d’HSBC a annoncé en février 2014 qu’elle allait fortement augmenter la rémunération fixe de ces dirigeants afin que leur bonus ne soit pas réduit |9|.

Conclusion

Le groupe mondial HSBC devrait être fermé, la direction licenciée sans indemnités et poursuivie en justice (de même que les grands actionnaires). Le mastodonte HSBC devrait être divisé sous contrôle citoyen en une série de banques publiques de taille moyenne dont les missions devraient être strictement définies et exercées dans le cadre d’un statut de service public.

 

Notes :

 

|1| Voir son site officiel : http://www.hsbc.com/about-hsbc

|2| Voir Eric Toussaint, « Les barons de la banque et de la drogue », publié le 14 avril 2014, http://cadtm.org/Les-barons-de-la-b...

|3| Voir Eric Toussaint, « Comment les grandes banques manipulent le marché des devises », publié par Le Monde.fr le 13.03.2014 http://cadtm.org/Comment-les-grande...

|4| Voir la partie 5 de cette série qui paraîtra le lundi 28 avril 2014.

|5| Le Monde, “Cernée par les scandales, HSBC ternit un peu plus la réputation de la City”, 1er août 2012.

|6| Financial Times, “Fears over gold price rigging put investors on alert. German and UK regulators investigate”, 24 février 2014.

|7| Le Soir, « Vol de fichiers bancaires chez HSBC : le récapitulatif », 8 mai 2013, http://www.lesoir.be/239380/article...

|8| Le Monde, "Evasion fiscale : le parquet espagnol s’oppose à l’extradition de Falciani, ex-employé de HSBC", 16 avril 2013http://www.lemonde.fr/europe/articl... The New York Times, "A Banker’s Secret Wealth", 20 septembre 2011,http://www.nytimes.com/2011/09/21/b... "The French government passed on to Spain data that it had obtained from Hervé Falciani, a former employee in HSBC’s Swiss subsidiary, naming almost 600 Spanish holders of secret bank accounts. Among those was one belonging to the estate of Mr. Botín’s father." http://www.nytimes.com/2011/09/21/b...

|9| Financial Times, “HSBC plans to sidestep EU Bonus cap revealed”, 25 février 2014.

 

Source

 

Quand Gad Elmaleh niait avoir un compte caché en Suisse (vidéo)

lundi 9 février 2015 à 09:08
"J'ai rêvé d'une planque"

"J'ai rêvé d'une planque"

ECONOMIE - "Vous n'avez pas de compte en Suisse ?" En interrogeant Gad Elmaleh, fin novembre 2009 à Paris, la journaliste de la télévision suisse ne se doutait pas que la réponse de l'humoriste, obtenue non sans mal, prendrait une toute autre saveur en 2015. Le Monde vient en effet de révéler un système international de fraude fiscale de grande ampleur, impliquant notamment 3000 contribuables soumis à l'impôt français. Parmi eux, le quotidien a choisi de publier l'identité de personnalités triées sur le volet, dont le comédien Gad Elmaleh.

Les déclarations de l'humoriste se réjouissant en mars 2009, de l'initiative de Nicolas Sarkozy d'instaurer un bouclier fiscal, ont suscité un début de controverse. Après l'élection de François Hollande en 2012, ô surprise, Gad Elmaleh ne se montre pas hostile à la taxe à 75% sur les très hauts revenus... par "esprit de solidarité". Il faut dire qu'entre temps, Costa-Gavras lui a proposé le rôle principal dans "Le capital", un film où il s'est glissé dans la peau d'un banquier sans scrupule. Cette expérience lui a-t-elle a ouvert les yeux sur l'immoralité de certains circuits financiers? En 2011, durant la promotion du film, Gad Elmaleh confie à Téléstar avoir "l'impression de montrer des choses de moi mais j'arrive à me cacher aussi". Une part d'ombre dans la lumière. Difficile de savoir s'il faisait ou non allusion à son compte non déclaré, ouvert entre 2006 et 2007 selon Le Monde, dans la filiale suisse d'HSBC. L'humoriste cachottier aurait depuis régularisé sa situation auprès du fisc français.

Mais quand la journaliste suisse lui demande, en novembre 2009, s'il déposerait ses revenus dans une banque helvète pour éviter de payer des impôts en France, Gad Elmaleh préfère se moquer des appels du pied des autorités françaises invitant les fraudeurs à contacter l'administration fiscale dans les plus bref délais. "C'est un élément comique", explique-t-il alors. Et d'imaginer "tous les gars qui ont des comptes en Suisse qui se disent: 'J'ai vu hier à la télé [l'appel du fisc]. Je vais aller leur dire' [éclat de rire]".

"Vous n'avez pas de compte en Suisse?" relance l'intervieweuse. "De contentieux? Non, pas encore", plaisante l'humoriste avant d'ajouter: "Mais... euh... non. Je ne sais pas, je suis bien ici [en France]". Une énième pirouette pour dissimuler, croit-on comprendre aujourd'hui, son embarras. La preuve en images dans notre rendez-vous vidéo, Ce qu'il ne fallait pas rater:


Quand Gad Elmaleh niait, en 2009, avoir un... par LeHuffPost

 

Source

Vaccins: Un journaliste de « USA Today » demande l’arrestation et l’emprisonnement des sceptiques

lundi 9 février 2015 à 08:19
Vaccins: Un journaliste de « USA Today » demande l’arrestation et l’emprisonnement des sceptiques

A lire aussi sur WikiStrike: 50 raisons de ne pas vacciner vos enfants

 

 

Douter, c’est faire perdre de l’argent aux industries pharmaceutiques, et qui dirige réellement les nations? Les financiers, avant-même les politiques qui font plus figure de relais qu’autre chose des décisions à prendre…

N’oubliez pas que ce qu’il se passe aux États-Unis va se passer en Europe après la mise en place complète des accords de libre-échange.

« Quand l’industrie du vaccin ne parvient plus à obtenir la soumission par la propagande et la censure, elle se tourne inévitablement vers la coercition, les menaces et la violence. Les sceptiques (par rapport aux vaccins) devront être réduits au silence sous la menace des armes, car la meilleure façon d’avoir le dernier mot est de mettre en prison ceux qui ont des raisons de ne pas être d’accord. Bienvenue à la montée d’une véritable tyrannie médicale en Amérique ». – Mike ADAMS

(Natural News) Nous découvrons enfin le véritable programme de l’industrie du vaccin. Après qu’il ait, à de nombreuses reprises, été documenté par le laboratoire de Natural News que les vaccins contenaient des produits chimiques neurotoxiques comme le mercure, le formaldéhyde et le glutamate monodique (MSG), après qu’il ait été régulièrement montré que les vaccins tuaient des personnes qui se faisaient vacciner ; après qu’il ait été clairement démontré que les vaccins contre la grippe ne reposaient sur aucune science digne de ce nom ; après que les fabricants de vaccins aient ouvertement admis qu’aucun essai clinique n’avait pu démontrer qu’ils marchaient vraiment – les promoteurs enragés des vaccins révèlent la phase finale de leur jeu : jeter les objecteurs en prison.

C’est là le sens de l’appel lancé par le journaliste, Alex Berezow de « USA Today » : « Les parents qui ne font pas vacciner leurs enfants doivent aller en prison », écrit-il dans l’article de USA Today  

Et pour être vraiment très clair, ce que Berezow veut dire c’est que les parents qui ne vaccinent pas leurs enfants, quelle que soit la toxicité du vaccin, devraient être jetés en prison. On ne parle d’aucune exemption qui pourrait être discutée ou recommandée qui permettrait aux parents de s’abstenir de vacciner leurs enfants en raison des produits chimiques neurotoxiques qu’ils contiennent (comme le mercure, un métal lourd que l’on retrouve encore dans des vaccins contre la grippe administrés aux enfants en Amérique). Il n’y a non plus aucune discussion sur le fait que des parents informés pourraient s’opposer aux vaccins en raison de la récente confession d’un lanceur d’alerte, haut responsable du CDC qui a révélé comment le CDC a commis une fraude scientifique en dissimulant les preuves scientifiques établissant un lien entre les vaccins et l’autisme.

Mais si nous réfléchissons à la proposition d’emprisonnement proposée avec insistance par « USA Today », il nous faut nous poser la question suivante : que devrait-il se produire après que les parents aient été jetés en prison ? Eh bien évidemment, c’est l’Etat qui va prendre la garde des enfants du fait qu’ils sont désormais qualifiés d’orphelins.

Donc, le fait de suggérer que les parents qui cherchent à protéger leurs enfants des ingrédients toxiques des vaccins soient jetés en prison est en même temps une sorte d’appel du pied à l’Etat pour qu’il prenne la garde de tous les enfants qui n’ont pas reçu les vaccins toxiques de Big Pharma.

Le scepticisme par rapport aux vaccins va-t-il être criminalisé en Amérique ?

Soyons vraiment parfaitement clairs par rapport à l’essentiel de cet argument publié par « USA Today ». Etant donné que les ressources de la police dans les villes américaines sont forcément limitées, ne serait-on pas en droit de penser que Berezow soutiendrait  essentiellement l’idée que les policiers chargés de l’application de la loi (et dont les effectifs sont trop minces un peu partout) devraient être détournés de l’arrestation des vrais criminels comme les  violeurs, les braqueurs ou les agresseurs d’enfants, pour être déployés à travers les villes américaines et passer de porte en porte pour menotter et arrêter les sceptiques des vaccins, tout en demandant aux services de protection de la jeunesse  de prendre leurs enfants ?

Cet argument, consciencieusement repris par les médias grand public aveuglément dociles, représente l’abandon total du raisonnement scientifique, comme l’invocation désespérée des mêmes politiques qui ont été défendues par Mao, Pol Pot, Mussolini et Adolphe Hitler : si, par la raison, vous ne parvenez pas à faire faire aux gens ce que vous voulez, alors, il faut les forcer à le faire par la force des armes.

Ce serait ainsi que les objectifs pourraient être atteints !

Ceci est par définition l’essence même d’un état policier médical.

Le fait que pareille politique soit audacieusement réclamée dans les pages de « USA Today » démontre à quel point nous nous sommes traîtreusement aventurés dans des territoires qui nous sont devenus presque familiers de régimes dictatoriaux dans le monde où les droits de l’homme sont systématiquement violés au nom de la conformité.

Et pourtant, cet article de « USA Today » est en fait une grande victoire pour tous les sceptiques des vaccins. Il n’y a, en fait, pas de reconnaissance plus importante de l’échec de la « science » vaccinale que cet appel pour que les vaccins soient administrés sous le menace d’une arme. C’est là l’abandon complet de toute philosophie qui prône le respect de la liberté humaine, de la dignité et de la possibilité de choisir. Au lieu de cela, cet appel  semble ravaler les sceptiques des vaccins intelligents et bien informés au rang  d’assassins et de violeurs, ce qui implique qu’ils devraient partager le même sort, si ce n’est pas la même cellule de prison.

Tout ceci représente finalement l’aveu même que les acharnés des vaccins sont à court d’idées raisonnables et, utilisant leur dernière arme, doivent recourir à la force contre tout bon sens.

La tyrannie médicale est instaurée en Amérique

Berezow, comme la plupart des acharnés des vaccins est un tyran. Il en appelle ouvertement au gouvernement pour qu’il utilise la menace de la violence pour détruire des familles, les déchirer par la force, s’emparer de leurs enfants pour atteindre un niveau de conformité aux normes vaccinales que Berezow prétend basées sur des preuves irréfutables de sécurité et d’efficacité.

Ces preuves sont évidemment imaginées par l’industrie elle-même – cette même industrie qui inclut des notices imprimées dans ses propres vaccins. Ces notices admettent des choses du genre : «… il n’y a pas eu d’étude contrôlée démontrant adéquatement une diminution de la grippe après la vaccination avec le FLULAVAL ».

 Ci-dessous, une photo de la notice du vaccin pour que vous puissiez vous rendre compte :

 

 

 

CommeNatural News l’a montré de manière exhaustive, plusieurs notices de vaccins admettent ouvertement qu’ils ne marchent pas. Des virologues travaillant pour Merck auraient même admis publiquement que Merck aurait truqué des essais cliniques de vaccins et aurait commis une fraude scientifique. En outre, toutes les notices de vaccins admettent ouvertement une longue liste scandaleuse d’effets secondaires qui vont des convulsions, des troubles de la peau aux problèmes neurologiques et autres comme par exemple ceux repris ci-dessous :

 

 

Si vous clamez haut et fort que les vaccins sont « sûrs et efficaces », vous vous qualifiez vous-même automatiquement d’ignorant de la réalité médicale et clairement non qualifié pour faire le moindre commentaire sur la sécurité des vaccins. Dire que « les vaccins sont universellement sûrs et efficaces » fait preuve d’une incompétence cognitive comme de dire aujourd’hui que « la terre est plate » ou que le mercure est aussi bon pour les enfants quand on leur place des amalgames. (C’est là la position officielle de l’Association des Dentistes Américains, un groupe qui soutient l’industrie chimique et qui reste coincé dans les dénis des années 1950).

Et du point de vue d’un tyran médical, cet énorme appel à la coercition possède l’avantage de ne plus nécessiter de consentement. Ce « miracle de la conformité aux exigences » est évidemment la méthode scientifique de choix de la Corée du Nord, de la Chine Communiste et de l’ancienne URSS. La base de cette idée de contrainte est que « les gens doivent être libres de faire leurs propres choix, mais seulement aussi longtemps que ces choix correspondent à ceux qu’on exige qu’ils fassent.»

Lorsque les médias américains commencent à imprimer des textes d’opinion qui ressemblent à la logique de Kim Jong-Un, on peut se douter que quelque chose a terriblement mal tourné.

  

 Personne ne doit pouvoir menacer notre sécurité !

 Dans sa chronique de USA-Today, Berezow fait valoir que « personne n’a le droit de menacer sa communauté », mais il menace personnellement des millions d’Américains d’arrestation et d’emprisonnement dans ce même article. Lui seul a le droit de faire de telles menaces, voyez-vous, parce que les menaces qu’il brandit d’emporter vos enfants et de vous emprisonner en tant que parents, sont brandies sous l’étiquette fallacieuse de « science ».

> Ses menaces ne sont pas considérées comme des menaces exactement comme ce fut le cas avec le meurtre de 3.000 civils au cours d’attaques de drones. La dette nationale de 18 trillions de dollars – dont la plus grande partie s’est accrue au cours de la présidence d’Obama – ne compte pas non plus parce que « le budget fédéral est en équilibre » (avec une nuance, c’est qu’il ne l’est pas).

> En parlant de victimes civiles au nom de la « science », Berezow souhaite manifestement voir uneGestapo médicale armée allant de maison en maison, arrachant les enfants à leurs parents pour les remettre à l’Etat tandis que les parents sont jetés dans un système carcéral qui est déjà plein à craquer.

> La photo qui suit peut permettre d’imaginer à quoi pourrait ressembler une équipe de police chargée de faire appliquer une loi sur les vaccins :

> Le même gouvernement que Berezow aimerait voir utiliser une police armée pour assurer le respect du vaccin a, évidemment déjà accordél’immunité juridique absolue aux fabricants de vaccins.C’est comme cela que beaucoup d’enfants dont la santé a été endommagée par les vaccins n’ont aucune possibilité de recours légitime.

> Cette situation apparemment sans issue est évidemment accablante pour l’industrie : voilà, vous faites ces vaccins sous la contrainte et si la santé de vos enfants est endommagée, ou même si votre enfant est tué par ces vaccins que l’on vous a obligé de faire, c’est votre problème, pas le nôtre !

> Même l’Associated Press a récemment mené une enquête sur le système judiciaire concernant le système de tribunal spécial (en réalité bidon) pour les vaccins aux Etats-Unis, et a conclu qu’il s’agissait d’une parodie de justice qui refusait de dédommager les parents pendant des durées allant de dix ans à plus.

 

Cet argument de prison de Berezow pose aussi la question suivante : est-ce que M. Berezow soutient  le principe de coercition du gouvernement, ainsi que les menaces de violence contre les citoyens américains uniquement dans le domaine des vaccins ? Ou pense-t-il aussi que le gouvernement devrait arrêter et emprisonner les gens qui ne se conforment pas aux souhaits du gouvernement dans tous les autres domaines ?

 

Selon la propre logique de Berezow, les gens qui refusent de rentrer dans le système d’assurance santé « Obamacare » devraient également être arrêtés et emprisonnés. Il est même probable que les personnes  qui écrivent des articles sur les dangers des vaccinations devraient aussi être arrêtées et emprisonnées… Et pourquoi s’arrêter là ? […]

« Nous avons reçu le signalement que vous hébergiez un enfant non vacciné. Dites-nous maintenant ce qu’il en est et on vous laissera la paix… »

 

« USA Today » favorise un état policier médical

 

Le fait que « USA Today » s’est autorisé à publier un article de ce genre montre qu’il est déjà fort tard et que c’est l’apathie des Américains eux-mêmes qui a permis l’émergence d’un état médical policier. A une époque où le gouvernement américain espionne ouvertement tous nos appels téléphoniques, tous nos courriels. A une époque où l’administration Obama a poursuivi plus de lanceurs d’alerte que n’importe quelle autre administration dans l’histoire américaine – les systèmes d’oppression, de propagande et de contrôle ont atteint un point de basculement où la révolte du peuple n’est plus loin.

 

La militarisation massive des forces de police locales à travers tout le pays constitue une alerte rouge par rapport à nos libertés de plus en plus écrasées alors que le gouvernement lui-même semble s’armer pour une guerre contre le peuple américain. Les services de police locaux possèdent maintenant des voitures blindées résistantes aux mines, des armes militaires automatiques, des drones de surveillance, des dispositifs futuristes qui permettent de voir à travers les murs.

 

Si le scepticisme à propos des vaccins est criminalisé, toutes ces armes de guerre – dont beaucoup ont été transférées aux forces de police après leur retour de la ligne de front du Moyen-Orient – seront tournées contre les citoyens qui refusent d’injecter les poisons chimiques toxiques des vaccins à leurs enfants.

 

L’étape suivante serait de déclarer que les sceptiques des vaccins sont des « terroristes nationaux ». A partir de là, toutes les formes de coercition du gouvernement, pourraient facilement être « éthiquement justifiées » selon les acharnés des vaccins.

 

Plutôt que de retirer les produits chimiques toxiques, l’industrie du vaccin veut vous forcer à les prendre sous la contrainte des armes

 

La confiance du public dans le gouvernement est à son niveau historique le plus bas. La confiance du public dans les grands médias menteurs continue à chuter de jour en jour. La confiance du public dans les vaccins toxiques continue également de dégringoler, et cette tendance ne sera jamais plus inversée jusqu’à ce que l’industrie du vaccin décide d’éliminer les métaux lourds et les produits chimiques toxiques de ses vaccins (si jamais elle le fait).

 

Plutôt que de nettoyer ses propres produits, l’industrie du vaccin se tourne vers les gens qui en appellent à la violence du gouvernement contre ses propres citoyens dans le but d’assurer le respect (involontaire) de la politique exigée.

 

Nous avons bien sûr déjà vu ce genre de personnages. Il s’agit du même genre de personnes qui nous ont fourgué l’Obamacare, avec de lourdes amendes à la clé si nous refusons d’acheter un produit d’assurance au sujet duquel le gouvernement  a totalement menti, tout en prétendant qu’il serait « abordable ». N’oubliez pas ce qu’on vous a dit : «Si vous aimez votre médecin, vous pourrez garder votre médecin ? » C’est le même genre de mensonge malveillant que prononcent les empoisonneurs vaccinaux qui n’arrêtent pas de prétendre que les vaccins sont « totalement sûrs et efficaces.»

 

Mais dans son article de « USA Today », Berezow ne se contente pas de demander des amendes pour les sceptiques. Cette tactique de coercition financière est apparemment trop douce pour un homme qui est à 100% certain de ce qu’il dit, au point qu’il serait prêt à parier la véracité de ses croyances sur VOTRE famille.  Non, Berezow demande que les sceptiques des vaccins soientarrêtés et emprisonnés. Si vous ne faites pas vacciner vos enfants, affirme-t-il sans vergogne, vous êtes un ennemi de l’Etat.

 

Il est sûr de lui. Il sait mieux que vous ce que l’on peut injecter dans le corps de vos enfants. En ce qui vous concerne, vous êtes trop stupides pour connaître les bonnes réponses. Selon ses propos, vous devez donc laisser aux compagnies pharmaceutiques qui effectuent des expériences de médicaments meurtriers sur les enfants vous dire ce que vous devez faire avec vos propres enfants.

 

Informez-vous sur les faits au sujet de la maltraitance chimique d’enfants qui est toujours en cours.

 

Je tiens à remercier Berezow pour avoir finalement dissipé tout doute concernant le véritable ordre du jour des vaccinalistes enragés. Arrivera-t-on à obliger les enfants non vaccinés et les adultes à porter des insignes de la honte comme on l’a fait avec les juifs en 1939 ?

 

La liberté médicale a failli être inscrite dans la Constitution des Etats-Unis

 

Malgré tout, Berezow nous a quand même rendu service. Il a fait tout ce qu’il fallait pour qu’un amendement sur la «liberté médicale» soit finalement inscrit dans la Constitution des Etats-Unis. C’est à cause d’esprits tyranniques du style de Berezow que les fondateurs des Etats-Unis ont créé un premier amendement, un deuxième amendement, un troisième amendement, un quatrième amendement, un cinquième amendement et ainsi de suite. Toutes ces modifications constitutionnelles sont nées de violations gouvernementales systématiques des libertés civiles.

 

Il est intéressant de noter  qu’un amendement sur la «liberté médicale» ait aussi été, à l’époque, envisagé par le Dr Benjamin Rush, signataire de la Déclaration d’Indépendance.

 

Il y a plus de 230 ans, il a mis en garde :

 

« Si nous n’inscrivons pas la liberté médicale dans la Constitution, le temps viendra où la médecine s’organisera en une dictature camouflée pour restreindre l’art de guérir à une seule classe d’hommes, et refusera ce privilège aux autres. La constitution de la République doit accorder un privilège spécial pour les libertés médicales comme pour la liberté religieuse

 

En d’autres termes, le Dr Rush prévoyait précisément le genre de tyrannie médicale dont a parlé « USA Today ». «La médecine s’organisera en une dictature camouflée» ces paroles décrivent exactement ce que nous voyons arriver aujourd’hui. Cette dictature par la force des armes, devrait, soutient Berezow, être appliquée par le gouvernement lui-même. Nous avons ici affaire à la définition même du fascisme : un partenariat entreprises-gouvernement pour forcer l’obéissance de la population par la coercition sous la menace de la violence et de l’incarcération.

 

« USA Today » devrait avoir honte d’avoir publié une pièce de propagande pour la dictature médicale qui aurait fait la fierté du Ministre Nazi de la propagande, Joseph Goebbels !

 

Lorsque les faits ne vont plus dans le sens de l’ordre du jour, il faut avoir recours aux armes du gouvernement

 

L’appel lancé pour faire emprisonner les résistants aux vaccins est en réalité l’aveu même que la pseudoscience qui est derrière les vaccins n’est plus suffisamment convaincante pour qu’il soit nécessaire de la remplacer par des fusils.

 

Sinon, comment serait-il possible d’arrêter des gens, de prendre leurs enfants et de les emprisonner sans personnels armés envoyés vers les familles «coupables» ? Là où la science de pacotille échoue, les fusils du gouvernement sont clairement la réponse.

 

En substance, l’argument de l’article paru dans « USA Today » est qu’il faut employer les armes pour forcer les gens à respecter le programme vaccinal.

 

Cliquez pour découvrir la liste des enlèvements médicaux parrainés par le gouvernement et qui se déroulent pour le moment en Amérique.

 

Cette liste ne sera, bien entendu jamais publiée par « USA Today » pour la simple raison que ces faits médicaux réels ne s’accordent pas très bien avec l’ordre du jour de la propagande pour les vaccins que véhiculent les médias traditionnels.

 

Pourquoi s’arrêter aux vaccins ? Pourquoi ne pas arrêter tout qui est en désaccord avec un médecin sur quelque sujet que ce soit ?

 

Le fait d’être engagé sur la route de la tyrannie médicale, ne peut pas bien se terminer pour l’humanité. Il suffit d’interroger les victimes du conglomérat chimique nazi IG Farben qui s’est, dans la suite, subdivisé en plusieurs société chimiques, dont l’une bien connue est Bayer.

 

L’ancien président de Bayer qui, pour mémoire, a été reconnu coupable de crimes de guerre Nazis par le Tribunal de Nuremberg a été condamné à la prison. Aujourd’hui, les cadres pharmaceutiques commettent régulièrement des crimes et actes délictueux graves, et tout ce beau monde se maintient en liberté, même quand « USA Today » demande que les parents soient jetés en prison  pour avoir dit non aux produits chimiques meurtriers de Big Pharma.

 

Nul doute que les promoteurs de vaccins d’aujourd’hui qui exigent l’arrestation et l’emprisonnement des résistants américains aux vaccins ne se gêneraient sûrement pas d’approuver l’utilisation de ces prisonniers pour leurs expériences médicales. VoirIci, Ici, Ici.

 

La plupart  de ces expériences médicales inhumaines ont été menées sur des prisonniers, des minorités ou des soldats.

 

Il est assez clair que le même système médical, éthiquement pervers, qui en ce moment même réclame l’emprisonnement des sceptiques des vaccins, n’hésiterait pas à utiliser ces personnes pour «une importante recherche médicale dans l’intérêt du bien public.»

 

C’est ainsi que sont nés les crimes contre l’humanité. Vous êtes aujourd’hui même en train de les voir se dérouler en Amérique sous vos yeux dans les pages d’ « USA Today ». Il s’agit ici de l’histoire en marche, cette histoire qui nous conduira sur la route du terrorisme médical parrainé par l’état qui est ouvertement soutenu par les médias traditionnels.

 

Certaines personnes tirent les leçons des erreurs de l’histoire. Mais Berezow, lui, semble déterminé à les répéter.

 

Source : NaturalNews

Source en français

La NASA révèle la face cachée de la Lune, oui mais... que par ordinateur

lundi 9 février 2015 à 08:10
Pourquoi n'avons nous pas de vraies images puisque nous avons les moyens, non ?

Pourquoi n'avons nous pas de vraies images puisque nous avons les moyens, non ?

La Lune comme vous ne l’avez jamais vue. Et comme aucun être humain ne l’avait vue jusqu’ici, d’ailleurs, puisque les images dévoilées cette semaine par la Nasa sont celles de sa face cachée, invisible depuis la Terre.

Dans une vidéo inédite générée par ordinateur à partir des relevés de la sonde spatiale Lunar Reconnaissance Orbiter, l’agence spatiale américaine donne à admirer un fascinant timelapse de notre satellite, avec la Terre en toile de fond.

 

La face cachée de la Lune, vidéo générée grâce au LRO de la Nasa (c) NASA GSFC

Moins de mers, plus de cratères

Dans la première partie de la vidéo, à partir de 0’33, la face cachée de la Lune est bientôt pleine, mais vue de la Terre, au même moment, notre satellite ressemble à un mince croissant. La face cachée de notre satellite, explique le commentaire de la vidéo, a beaucoup moins de ces taches sombres et lisses appelées «mers», qui recouvrent la face visible du satellite. A l’inverse, elle a beaucoup plus de cratères, de toutes tailles.

Changement de point de vue à partir de 0’55: l’objectif de la «caméra» s’est rapproché de la Lune et, par un jeu de perspectives déformées, la Terre apparaît toute petite dans l’arrière-plan. Un ballet hypnotisant s’engage alors entre la Lune, la Terre et le Soleil…

Lancé par la Nasa en 2009, Lunar Reconnaissance Orbiter, placé en orbite autour de la Lune, cartographie l’ensemble de sa face plus si cachée que ça avec une précision inédite.

 

Source

« SwissLeaks » : révélations sur un système international de fraude fiscale

lundi 9 février 2015 à 07:39
Faut-il croire en ces chiffres ? La réalité n'est-elle pas pire encore ? Les noms des trafiquant d'armes, des politiques où sont-ils ? Le montant de la fraude et de l'évasion fiscale, c'est deux fois le déficit cumulé de la zone euro Faut-il croire en ces chiffres ? La réalité n'est-elle pas pire encore ? Les noms des trafiquant d'armes, des politiques où sont-ils ? Le montant de la fraude et de l'évasion fiscale, c'est deux fois le déficit cumulé de la zone euro Faut-il croire en ces chiffres ? La réalité n'est-elle pas pire encore ? Les noms des trafiquant d'armes, des politiques où sont-ils ? Le montant de la fraude et de l'évasion fiscale, c'est deux fois le déficit cumulé de la zone euro

Faut-il croire en ces chiffres ? La réalité n'est-elle pas pire encore ? Les noms des trafiquant d'armes, des politiques où sont-ils ? Le montant de la fraude et de l'évasion fiscale, c'est deux fois le déficit cumulé de la zone euro

Les chiffres donnent le vertige. Le Monde publie le premier volet d’une enquêteà la fois spectaculaire et inédite. Fruit d’investigations hors norme, menées entre Paris, Washington, Bruxelles ou Genève, elle dévoile les dessous d’un vaste système d’évasion fiscale accepté, et même encouragé, par l’établissement britannique HSBC, deuxième groupe bancaire mondial, par l’intermédiaire de sa filiale suisse HSBC Private Bank.

Le Monde, qui enquête sur l’affaire HSBC depuis son origine, est entré début 2014 en possession de données bancaires mondiales, portant sur la période 2005-2007 et établissant une gigantesque fraude à l’échelle internationale. Nous avons partagé ces données avec une soixantaine de médiasinternationaux, coordonnés par l’ICIJ, consortium de journalistes d’investigation.Leur révélation est susceptible d’embarrasser de nombreuses personnalités, de l’humoriste français Gad Elmaleh au roi du Maroc Mohamed VI en passant par l’acteur américain John Malkovich, mais surtout d’ébranler les milieux bancaires internationaux.

 

Selon les enquêteurs, 180,6 milliards d’euros auraient transité, à Genève, par les comptes HSBC de plus de 100 000 clients et de 20 000 sociétés offshore, très précisément entre le 9 novembre 2006 et le 31 mars 2007. Une période correspondant aux archives numérisées dérobées chez HSBC PB par Hervé Falciani, ancien employé de la banque.

 

En effet, à la fin de l’année 2008, cet informaticien français avait fourni aux agents du fisc français les données volées chez son employeur. Saisie de ces faits en janvier 2009, la justice française enquête depuis sur une toute petite partie des « listings Falciani », à savoir les quelque 3 000 ressortissants hexagonaux suspectés d’avoir dissimulé leur argent chez HSBC PB, et ce avec la complicité de la banque – de ce fait mise en examen comme personne morale pour « démarchage bancaire et financier illicite » et « blanchiment de fraude fiscale ».

 

Plus de 5,7 milliards d’euros auraient été dissimulés par HSBC PB dans des paradis fiscaux pour le compte de ses seuls clients français… Bercy a saisi la justice de soixante-deux cas seulement (dont celui de l’héritière de Nina Ricci, dont le procès doit s’ouvrir dans quelques jours à Paris), la plupart des contribuables hexagonaux « démasqués » par les listings Falciani ayant, il est vrai, régularisé entre-temps leur situation fiscale.

 

Le 28 janvier 2014, sous le titre « Listes HSBC : la saga d’une enquête explosive sur l’évasion fiscale », Le Monde publiait une première série d’articles dévoilant les dessous de l’enquête judiciaire française. Mais il manquait l’aspect mondial…

Quelques jours plus tard, une personne se présentait à l’accueil du journal, boulevard Auguste-Blanqui, à Paris. Cette source, dont nous protégeons l’anonymat, nous remit une clé USB contenant la totalité des fichiers établis àpartir des « données Falciani », dans le plus grand secret, à compter de 2009, par les services fiscaux français, parfois en dépit des réticences du pouvoirpolitique.

 

Qui trouve-t-on sur ces listings – transmis par Bercy à plusieurs administrations étrangères –, et dont nous révélons les noms lorsqu’ils présentent un intérêt public ? Des trafiquants d’armes ou de stupéfiants, des financiers d’organisations terroristes, des politiciens, des vedettes du showbiz, des icônes du sport ou des capitaines d’industrie… Désireux, dans leur grande majorité, decacher leur argent en Suisse. Et cela, bien sûr, très souvent, à l’instar des clients français, dans la plus parfaite illégalité. La disparité des profils des détenteurs de comptes est assez frappante. Les chirurgiens français désireux de blanchir leurs honoraires non déclarés y côtoient des diamantaires belges, des protagonistes de l’affaire Elf ou de nombreuses familles juives dont les avoirs avaient été mis en lieu sûr, en Suisse, au moment de la montée du nazisme en Europe

 

Le paravent de structures offshore

 

Nombre d’entre eux ont été illicitement démarchés en France par les gestionnaires de comptes de la banque. Tous ont été encouragés par le comité exécutif d’HSBC PB à mieux camoufler leur argent derrière le paravent de structures offshore, généralement basées au Panama ou dans les îles Vierges britanniques, et ce afin d’éviter certaines taxes européennes, notamment la taxe ESD, instituée en 2005. Les enquêteurs disposent désormais d’éléments matériels attestant ces différents délits.

 

A affaire exceptionnelle, traitement exceptionnel : destinataire exclusif de ces informations explosives, Le Monde a décidé, au printemps 2014, afin d’enassurer le traitement le plus exhaustif et le plus rigoureux possible, de lespartager avec des médias internationaux grâce à l’ICIJ, basé aux Etats-Unis, qui avait déjà collaboré avec Le Monde notamment lors des opérations « Offshore Leaks » (en 2013) et « LuxLeaks » (en 2014). Au total ont été mobilisés, dans la plus grande discrétion, 154 journalistes de 47 pays travaillant pour 55 médias (Le Guardian en Grande-Bretagne, le Süddeutsche Zeitung en Allemagne, l’émission « 60 minutes », de CBS, aux Etats-Unis…).

 

HSBC Private Bank comme les autorités politiques et judiciaires suisses contestent depuis le début de l’affaire aussi bien les chiffres établis par le fisc et la justice française que l’utilisation de ces données, au motif que ces dernières sont le produit d’un vol. Son auteur, Hervé Falciani, qui tenta de revendre ses fichiers avant de se raviser et de les fournir aux autorités françaises, a d’ailleurs été mis en accusation par le ministère public de la Confédération helvétique, le 11 décembre 2014, pour « espionnage économique »« soustraction de données » et « violation du secret commercial et bancaire ».

 

La Suisse, qui voit d’un très mauvais œil les investigations menées par la justice et le fisc français, considère surtout que les données initiales ont été trafiquées, ce que dément formellement l’enquête judiciaire française – de même que les investigations du Monde. Le 27 février 2014, les deux juges d’instruction français chargés de l’affaire concluaient d’ailleurs à propos des listings que leur« authenticité [avait] été vérifiée par les auditions de nombreux titulaires de comptes qui ont du reste transigé avec l’administration fiscale sur la base de ce fichier ». De son côté, HSBC PB semble prête à en faire de même avec la justice française afin d’éviter un procès ruineux – et pas seulement en termes d’image…

 

Source: Le Monde