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Découverte d’une bactérie pouvant éliminer les déchets radioactifs

mardi 14 octobre 2014 à 16:35
Découverte d’une bactérie pouvant éliminer les déchets radioactifs

Bonne nouvelle

 

Découverte d’une bactérie pouvant éliminer les déchets radioactifs

 

Si l’on sait aujourd’hui que le stockage des combustibles nucléaires irradiés peut être opéré en profondeur dans des environnements riches en schiste ou autres roches argileuses, permettant d’éviter ainsi une propagation de la contamination pour plusieurs millions d’années, une autre alternative aurait été mise en lumière par des chercheurs de l’université de Manchester au Royaume-Uni. Publiée dans la revue Multidisciplinary Journal of Microbial Ecology, ces scientifiques exposent en effet la découverte d’un micro-organisme capable de contenir toute propagation éventuelle de la radioactivité et de survivre dans les conditions extrêmes caractéristiques des sites de dépôts des déchets radioactifs. Une découverte prometteuse qui pourrait permettre à terme de finalement relever le défi de l’élimination des déchets radioactifs.

Les déchets radioactifs de moyenne activité à vie longue sont généralement composés de matériaux divers et variés provenant des opérations de démantèlement des réacteurs. Des boues chimiques, des résines, ou des matériaux métalliques contaminés qui seront à terme solidifiés dans du ciment et enterrés à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Stockés pendant plusieurs millions d’années, ils se transformeront progressivement à l’échelle géologique en déchets de faible activité à vie longue.

Toutefois, lorsque les eaux souterraines finissent par atteindre ces déchets, ces dernières réagissent avec le ciment et deviennent fortement alcalines. Phénomène provoquant une série de réactions chimiques déclenchant à son tour la rupture de différents matériaux à base de cellulose présents dans les déchets, et la production d’acide isosaccharinique (ISA). Acide qui sur le très long terme pourrait favoriser la diffusion de certains composants radioactifs en rendant notamment les matériaux contaminés beaucoup plus solubles.

Dans ce cadre, une nouvelle bactérie « extrêmophile » aurait donc été découverte, en pleine croissance dans des échantillons de sols fortement alcalins du site industriel de Peak District en Angleterre. Un environnement non radioactif certes mais qui présente toutefois des propriétés similaires aux conditions de stockage souterrain des déchets nucléaires.

Ce micro-organisme unicellulaire présenterait la capacité de se développer dans un environnement radioactif en se nourrissant des acides isosacchariniques, bloquant ainsi leur action sur les matériaux contaminés et éliminant progressivement la radioactivité.

Profitant des ISA comme source de nourriture et d’énergie, ces bactéries seraient également capable de s’adapter à leur environnement et de modifier leur métabolisme pour exploiter d’autres produits chimiques lorsque l’oxygène vient à manquer. Un scénario que l’on retrouvera très probablement dans les dépôts de stockage des déchets nucléaires et qui permet d’envisager une continuité d’action sur plusieurs millions d’années.

Une capacité d’adaptation très prometteuse comme l’explique le professeur Jonathan Lloyd, de l’Université de Manchester : « étant donné que ces micro-organismes ont pu évoluer pour se développer sur le site très alcalin de Peak district en seulement quelques décennies, il est fort probable que des bactéries similaires se comportent de la même façon et s’adaptent assez rapidement à un environnement sans ISA dans et autour des bases de stockage de déchets nucléaires« .

Le stockage des déchets étant prévu pour des millions d’années, il est donc envisageable que ces bactéries s’adaptent une fois de plus et commencent à affecter les matières radioactives elles-mêmes.

« Notre prochaine étape sera de voir quel impact ce microbes ont sur les matières radioactives. Nous attendons d’eux qu’ils gardent les matières radioactives fixes à travers leurs habitudes alimentaires inhabituelles, et leur capacité à dégrader naturellement les acides isosacchariniques« , en conclut le professeur Lloyd.

 

Source

90 % des étoiles de mer des côtes de l'Oregon décimées en 15 mois

mardi 14 octobre 2014 à 15:26
90 % des étoiles de mer des côtes de l'Oregon décimées en 15 mois

Hécatombe suite à une maladie inconnue

90 % des étoiles de mer des côtes de l'Oregon décimées en 15 mois

 

Samantha Ferber, Coordinatrice du Programme de sensibilisation au phénomènes écologiques extrême estime que plus de 90 pour cent des étoiles de mer dans les zones intertidales inférieures de l'état de l'Oregon aux états unis ont été tués au cours des 15 derniers mois, décimées par une maladie à ce jours toujours inconnue . 

Cette maladie provoque des lésions qui déforment les étoiles de mer et les amène à se désintégrer complètement 

Les scientifiques n'ont jamais vu une telle décroissance des populations d'étoiles de mer de cette ampleur. La maladie se propage à une vitesse incroyable et touche toutes les espèces d'étoile de mer. Les zones touchées s'étendent désormais de l'Alaska à la Basse-Californie. 

 

 

 

© Inconnu

Washington parviendra-t-il à faire nettoyer ethniquement le Nord de la Syrie, comme prévu ?

mardi 14 octobre 2014 à 13:01
Washington parviendra-t-il à faire nettoyer ethniquement le Nord de la Syrie, comme prévu ?

Les USA Kärchérisent

Washington parviendra-t-il à faire nettoyer ethniquement le Nord de la Syrie ?

À Kobané et dans sa région, où plus de 300 000 Kurdes syriens sont menacés d’extermination par l’Émirat islamique, chacun peut mesurer la duplicité de l’Otan. Alors que la Coalition états-unienne déclare lutter contre l’Émirat islamique, un membre de l’Otan, la Turquie, lui fournit l’assistance militaire et médicale dont il a besoin, empêche les civils de fuir et les combattants du PKK de venir à leur aide.

Dans le théâtre antique grec, chaque spectateur connaissait à l’avance la fin tragique de la pièce. Les personnages, aveuglés par les Dieux, poursuivaient en actes ce qu’ils prétendaient rejeter en paroles. Mais le chœur révélait aux spectateurs les projets du Destin.

La tragédie qui se joue à Kobané (en arabe Aïn al-Arab) a été écrite pour se clore par le génocide annoncé de 300 000 Kurdes syriens. L’Émirat islamique a déjà pris le contrôle de plusieurs quartiers de la ville et de nombreux villages alentour. Si l’Armée arabe syrienne ne parvient pas à franchir les lignes de l’Émirat islamique pour les sauver, ils seront tous massacrés.

La population kurde est défendue par le PYG (parti autonomiste soutenant la République arabe syrienne), mais la Turquie a fermé sa frontière de sorte que les civils ne peuvent pas fuir et que les renforts du PKK turc (parti indépendantiste lié au PYG) ne peuvent arriver.

Les forces kurdes sont commandées par Mahmoud Barkhodan, assisté de Narine Afrine (de son vrai nom Mayssa Abdo). Le choix d’une femme comme commandant en second a semé la panique au sein de l’Émirat islamique, les jihadistes étant convaincus qu’ils ne peuvent entrer au paradis s’ils sont tués par une femme.

Face à la résistance kurde, l’Émirat islamique a transféré l’essentiel de ses forces en Syrie pour écraser Kobané.

Selon notre analyse, maintes fois répétée dans ces colonnes et dans de nombreuses émissions de radio et de télévision en Amérique latine, en Russie et dans le monde musulman, l’Émirat islamique est une création des États-Unis chargée de nettoyer ethniquement la région de manière à pouvoir la remodeler. Chacun peut constater que les déclarations lénifiantes des dirigeants états-uniens sont démenties par leur action militaire sur le terrain, non pas contre, mais en faveur de l’Émirat islamique.

La Coalition a procédé à six vagues de bombardements à Kobané. Elle n’a jamais ciblé des positions de l’Émirat islamique et ne lui a causé aucune perte. Elle tient par contre à distance, plus au Sud et à l’Ouest, l’Armée arabe syrienne qui ne parvient pas à ouvrir une brèche pour sauver la population.

Le Gouvernement régional du Kurdistan irakien (pro-Israélien) refuse d’aider les Kurdes syriens, avec lesquels il est en conflit depuis longtemps. Il argue de ne pas avoir d’accès direct à la Syrie pour justifier sa passivité.

Membre de l’Otan, la Turquie refuse de porter assistance aux populations menacées de génocide tant que les Kurdes syriens ne renoncent pas à leur statut autonome en Syrie et qu’ils ne rejoignent pas le combat de l’Otan contre la République arabe syrienne et son président élu Bachar el-Assad.

Selon les combattants du PYG, la Turquie fournit quotidiennement des armes à l’Émirat islamique et accueille ses blessés dans ses hôpitaux, alors que eux-mêmes ont les plus grandes difficultés à acheminer les blessés kurdes en Turquie pour y être soignés.

En Turquie, le groupuscule islamiste kurde Hür Dava Partisi (anciennement dénommé Hezbollah de manière à créer une confusion avec la résistance libanaise) est entré en guerre contre le PKK (parti kurde majoritaire dans le pays). Le Hüda-Par (abréviation du Hür Dava Partisi) est soutenu en sous-main par l’AKP du président Recep Tayyip Erdoğan à la fois pour lutter contre l’indépendantisme kurde et pour soutenir les Frères musulmans.

Le 30 août, un leader de l’Émirat islamique, Hikmet, et deux de ses gardes du corps ont été tués par le PKK à Istanbul où ils séjournaient à l’invitation du Hüda-Par et sous la protection de la police turque.

Dans un SMS envoyé à tous ses militants, le PKK a donné instruction d’éliminer physiquement tous les membres du Hüda-Par, accusés de travailler pour le gouvernement turc et d’aider l’Émirat islamique.

Établissant une comparaison avec le massacre de Srebrenica (Yougoslavie, 1995) l’émissaire spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, a mis en cause le 10 octobre la responsabilité turque en cas de chute de Kobané et de génocide de sa population. Il a exigé vainement que la Turquie ouvre sa frontière.

Le chef de la Coalition états-unienne, le général John Allen, a également publiquement sommé la Turquie d’ouvrir sa frontière et d’empêcher le génocide des Kurdes de Kobané. Toutefois, il ne semble pas que le refus turc ait altéré les relations entre Washington et Ankara, bien au contraire.

Le nouveau ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu, a affirmé que son pays n’interviendrait pas tant que la Coalition formée par les États-unis contre l’Émirat islamique (et dont la Turquie fait partie) ne déciderait pas d’imposer une zone d’exclusion aérienne au nord de la Syrie et ne se donnerait pas pour objectif de renverser la République arabe syrienne.

Au demeurant, le Parlement turc a autorisé son gouvernement à combattre à la fois l’Émirat islamique et le PKK.

Recevant M. Çavuşoğlu à Paris, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a appuyé l’idée de la création d’une « zone de sécurité » au Nord de la Syrie, sans préciser ce qu’il entendait exactement par là, mais soulignant son accord avec la Turquie.

La France, également membre de l’Otan, fournit directement des armes au Gouvernement régional séparatiste du Kurdistan irakien, sans autorisation du Gouvernement central irakien. Le Gouvernement régional du Kurdistan irakien a étendu son territoire de 40 % de manière coordonnée avec l’Émirat islamique lorsque celui-ci s’emparait de la zone arabe sunnite irakienne. Durant les années précédentes, la France soutenait politiquement le PKK turc (pro-Syrien), elle aide désormais militairement le Gouvernement régional du Kurdistan irakien (pro-Israélien).

Actuellement, l’espace aérien au Nord de la Syrie est contrôlé par la Coalition menée par les États-Unis. L’Émirat islamique dispose d’avions (des Mig volés à la Syrie et des F-15 volés à l’Irak), mais n’a que peu de pilotes et de personnel technique pour les utiliser. La création d’une zone d’exclusion aérienne par l’Otan en territoire syrien, outre qu’elle constituerait une violation flagrante du droit international, n’aurait donc aucune incidence sur les combats en cours.

L’idée de la création d’une zone de non-survol en Syrie a été promue par Israël qui y voit un moyen de démembrer à terme ce pays, sur le modèle de ce qui fut fait de 1991 à 2003 en Irak (au profit de l’actuel Gouvernement régional du Kurdistan). Cependant, la seule comparaison valable doit être faite avec la zone tampon imposée en 1983, durant la guerre civile libanaise. Ressentie comme une recolonisation ouverte du Liban, elle tourna au fiasco après l’élimination de 300 soldats états-uniens et français.

En Turquie, le PKK multiplie les manifestations pour contraindre le gouvernement Erdoğan à rouvrir la frontière. 31 personnes ont déjà été tuées par la police durant la répression de ces manifestations.

La seule question est de savoir combien de temps encore les Kurdes syriens pourront résister seuls aux jihadistes armés et financés par les États-unis en vertu d’un vote du Congrès, réuni en séance secrète en janvier 2014. En d’autres termes : quand Washington et ses alliés parviendront-ils à faire nettoyer ethniquement le Nord de la Syrie par leur créature, l’Émirat islamique ?

 

Un OVNI apparaît dans Google Street au-dessus du Mont Shasta, USA

mardi 14 octobre 2014 à 12:46
Un OVNI apparaît dans Google Street au-dessus du Mont Shasta, USA

Photo capture

Un OVNI apparaît dans Google Street au-dessus du Mont Shasta, USA

 

 

Un OVNI est apparu au-dessus du Mont Shasta, en Californie, USA. Il a été découvert dans google Street et stimule excitation et discussion entre chercheurs. Une étrangeté de plus dans une technologie qui depuis quelques temps, à l'instar de Google Earth, fabrique des archéologues et explorateurs en herbe

(Available to view by your self- around 41 19’19.77″ N, 122 12’08.09″W )

l'ACS, l'autre accord secret

mardi 14 octobre 2014 à 12:38
l'ACS, l'autre accord secret

Il n'y a pas que TAFTA

l'ACS, l'autre accord secret

 

 

L'Accord sur le commerce des services (ACS) commence à inquiéter beaucoup de monde en Europe. Négocié en secret depuis près de deux ans à Genève par plus d'une cinquantaine de pays, notamment par l'Union européenne, les États-Unis, le Japon, le Canada, la Colombie, le Chili, le Mexique, l'Australie et la Corée du Sud, il a fallu des mois de travail à des chercheurs du monde entier et une fuite sans précédent sur le WikiLeaks de Julian Assange pour qu'on en sache un peu plus sur son contenu. 

En règle générale, les gouvernements concernés vantent les mérites des accords commerciaux à tout qui veut l'entendre et, alors que ces mêmes gouvernements représentent plus des deux tiers du volume mondial du commerce des services, il est curieux qu'ils n'en aient rien dit jusqu'il y a peu, quoiqu'une recherche sur Google ne donne toujours que peu de résultats. 

Mais les choses changent à mesure que le débat sur le TTIP et l'AECG commence à faire la une de l'actualité. Une étude récente publiée par l'Internationale des services publics (ISP) indique que l'ACS empêchera que des privatisations qui s'avèrent être un échec repassent sous le contrôle public, il limitera l'application de la législation nationale, notamment sur la sécurité des travailleurs, la protection de l'environnement et des consommateurs et limitera les pouvoirs des régulateurs, s'agissant par exemple de l'octroi de licences dans les domaines de la santé, de la production d'énergie et du traitement des déchets, ainsi que dans l'accréditation des écoles et universités. 

Un autre élément important est le danger d'une immigration accrue de travailleurs privés d'une partie de leurs droits et d'un affaiblissement des protections en matière de sécurité des données et de réglementation de l'Internet. 

Étonnamment, alors que nous subissons encore les effets de la crise financière mondiale, l'ACS prétend pousser plus loin la déréglementation des marchés financiers. 

C'est ce qu'a confirmé WikiLeaks au mois de juin avec la publication du chapitre sur les services financiers. Une étude du Pr Jane Kelsey, de la faculté de droit de l'Université d'Auckland, en Nouvelle-Zélande, montre que les gouvernements qui souscriront à l'ACS « devront rendre irréversibles et étendre leurs niveaux actuels de déréglementation financière, ne pourront plus exiger la publication de données dans leur pays, seront poussés à autoriser des produits d'assurance potentiellement toxiques et risquent des poursuites s'ils adoptent des mesures visant à empêcher ou contrer une autre crise. » 

L'ACS vise plusieurs objectifs, l'un eux étant de faire appliquer plus largement certaines dispositions parmi les plus controversées de l'Accord général sur le commerce des services (AGCS) de 1994, le traité conçu par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) pour étendre le système des échanges multilatéraux au secteur des services. Beaucoup de ces dispositions avaient provoqué une levée de boucliers à l'époque de la négociation de l'AGCS et certaines avaient finalement été abandonnées sous la pression publique. Les manifestations de Seattle avaient marqué l'apogée du mécontentement public et de l'affrontement entre plusieurs pays. Les partisans de l'ACS ne cachent pas leur frustration devant la lenteur du processus de libéralisation des services dans le cadre des négociations de Doha. Ils voient dans l'ACS le moyen d'encore libéraliser davantage les services. 

Un autre but poursuivi par l'ACS est d'asseoir l'hégémonie de la Coalition of Services Industries (CSI), l'association américaine qui regroupe les industries des services, dans les négociations commerciales. Celle-ci a créé un groupe chargé de promouvoir l'ACS (teamtisa.org/) avec le soutien d'un large groupe d'intérêts puissants, parmi lesquels 
Microsoft, JP Morgan Chase, CHUBB, Deloitte, UPS, Google, Verizon, Walmart, Walt Disney, IBM, etc. (pour la liste complète, voir www. teamtisa.org/index.php/about-team-tisa/coalition-members), les grandes multinationales des services tentant de la sorte de faire encore progresser la libéralisation en mettant la Chine hors-jeu. 

Une analyse des éléments sur les services financiers dévoilés par WikiLeaks (wikileaks.org/tisa-financial/) révèle que les organisations suivantes soutiennent aussi l'ACS : US Securities Industry and Financial Markets Association, US Chamber of Commerce, American Insurance Association, VISA, Bloomberg Financial information Services.

Cette nouvelle vague d'accords sur le commerce et l'investissement ne se limite pas à la seule sphère des échange commerciaux. Elle confère de prérogatives de type constitutionnel qui institutionnalisent les droits des investisseurs et privent les gouvernements de toute possibilité d'action dans tous les domaines possibles et imaginables et qui ont très peu de rapport avec les échanges commerciaux dans les pays signataires. Autrement dit, l'Union européenne, les États-Unis et plusieurs de leurs plus proches alliés vont conclure un pacte d'acier contre tout autre investisseur étranger ayant des activités à l'intérieur de la zone. Les mécanismes de règlement des différends soustraient ces accords à la compétence des juridictions nationales. Plus inquiétant, ils lient les gouvernements futurs qui pourront difficilement dénoncer ces accords sans devoir verser des indemnités astronomiques.

Dans le cas des services publics, c'est une tragédie en raison de la tension inhérente qui oppose les services publics aux accords de libre échange. 

L'ACS fera des gagnants et des perdants. L'expérience a largement montré que les gagnants sont généralement les grandes puissances qui peuvent affirmer leur influence, les grandes multinationales qui sont les mieux placées pour accéder aux nouveaux marchés et les consommateurs fortunés qui peuvent s'offrir des produits d'exportation onéreux. Les perdants sont habituellement les travailleurs qui risquent de perdre leur emploi et de voir leur salaire diminuer, les usagers des services publics et les petites entreprises locales qui ne peuvent concurrencer les multinationales. 

Dans ce jeu de dupes où les uns ont beaucoup à gagner et les autres beaucoup à perdre, l'atmosphère de secret qui entoure les négociations de l'ACS est scandaleuse et alimente toutes les suspicions. Le moment est venu pour les syndicats et la société civile en général de rejeter ce projet porté par les entreprises et de présenter une réelle alternative à leurs propositions.

 

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