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La guerre totale est déclarée contre les BRICS

samedi 8 novembre 2014 à 11:45
La guerre totale est déclarée contre les BRICS

15 juillet 15 2014. Les dirigeants du groupe des BRICS sont réunis à Fortaleza, au Brésil (de gauche à droite) : le président russe Vladimir Poutine, le Premier ministre indien Narendra Modi, la présidente brésilienne Dilma Rousseff, le président chinois Xi Jinping et le président sud-africain Jacob Zuma. (RIA Novosti)

 

La guerre totale est déclarée contre les BRICS 

 

 

Attachez votre ceinture : la guerre de l’information déjà lancée contre la Russie devrait s’étendre au Brésil, à l’Inde et à la Chine.

Il est maintenant de notoriété publique que le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine sont les quatre puissances émergentes à l’origine du groupe des BRICS, qui comprend aussi l’Afrique du Sud et qui accueillera dans un proche avenir d’autres pays du Grand Sud. Les BRICS sont cordialement détestés par Washington et sonroyaume du baratin peuplé de groupes de réflexion, car ils incarnent les efforts menés de concert dans le Grand Sud pour parvenir à un monde multipolaire.

On pourrait miser quelques bouteilles de champagne de Crimée que les USA répondront à ces efforts par une sorte de guerre de l’information totale, dont la nature ne sera pas très différente du système de veille totale mis en place par la NSA, cet État occulte, et qui constitue un élément crucial de la doctrine dedomination tous azimuts du Pentagone [1]. Les BRICS sont perçus comme une menace sérieuse. Pour la contrer, une domination des réseaux de l’information s’impose.

Vladimir Davydov, le directeur de l’Institut de l’Amérique latine à l’Académie des sciences de Russie, a visé juste quand il a fait remarquer que « la situation actuelle indique qu’il y a des tentatives de museler non seulement la Russie, mais aussi les BRICS, étant donné le rôle accru de cette association dans le monde ».

La diabolisation de la Russie s’est rapidement intensifiée aux USA avec l’imposition de sanctions liées à l’Ukraine, quand Poutine est devenu le nouvel Hitler et qu’on a ressorti des boules à mites [2] de la Guerre froide cette bonne vieille crainte que les Russes arrivent.

Dans le cas du Brésil, la guerre de l’information a déjà commencé bien avant la réélection de la présidente Dilma Rousseff. Wall Street et les élites locales dépensières ont tout fait pour faire couler ce qu’ils appellent une économie étatiste, en diabolisant personnellement Delma au passage.

Il n’est pas exagéré d’affirmer que des sanctions pourraient être imposées à la Chine dans un proche avenir en raison de sa position agressive dans la mer de Chine méridionale, à Hong Kong ou au Tibet ; à l’Inde par rapport au Cachemire ; et au Brésil pour cause de violations des droits de la personne ou de déforestation excessive. Officieusement, des diplomates indiens craignent que le premier pays des BRICS à céder aux pressions sera l’Inde.

Comme les BRICS sont de facto les briques servant à la construction d’un système mondial plus démocratique et inclusif au chapitre des relations internationales et sur le plan financier (il n’y en a pas d’autres), les pays membres semblent maintenir leur vigilance. Sans quoi ils seront mis KO l’un après l’autre.

Georgy Toloraya, le directeur exécutif du Comité national pour l’Étude des BRICS en Russie, fait remarquer que « de plus en plus de communications ont cours aujourd’hui par l’entremise des canaux des BRICS ».

Les Brésiliens, par exemple, s’intéressent vivement à la coopération en matière d’investissement. La Banque de développement des BRICS deviendra réalité en 2015. Une équipe russe prépare aussi un rapport détaillé sur les perspectives d’avenir de la coopération des BRICS, qui sera examiné en profondeur à Beijing la semaine prochaine, en marge du sommet de l’APEC (Coopération économique Asie-Pacifique).

 

Pas de guerre des devises! Seuls les dévaluations compétitives
Pas de guerre des devises! Seuls les dévaluations compétitives

 

Après la guerre de l’énergie, la guerre des devises

Le nouveau choc pétrolier saoudien [3], qui a reçu le feu vert de l’administration Obama, a tout d’une offensive digne du système de veille totale portée contre les BRICS, dont les principaux membres visés sont la Russie et le Brésil.

Plus de 50 % des revenus prévus au budget de la Russie proviennent du pétrole et du gaz naturel. Chaque baisse de 10 $ du prix du baril de pétrole équivaut pour la Russie à un manque à gagner pouvant atteindre 14,6 milliards de dollars par an. Cette perte pourrait être compensée quelque peu par la faiblesse du rouble, qui a perdu 25 % de sa valeur par rapport au dollar US depuis le début de 2014. La Russie dispose encore d’une réserve d’environ 450 milliards de dollars. L’on s’attend toutefois à une faible croissance de l’économie russe en 2015, de l’ordre de 0,5 % à 2 %.

Chaque fois que les prix du pétrole brut reculent d’un dollar, Petrobras, la plus grande société du Brésil, perd plus de 900 millions de dollars. Si les prix se maintiennent aux niveaux actuels, Petrobras perdra quelque 14 milliards de dollars par année. La chute des prix entrave donc l’expansion à long terme de Petrobas et sa capacité à financer de nouveaux projets d’infrastructure et d’exploration liés à ses précieux gisements de pétrole pré‑salifère. Petrobras était une cible de choix pendant la campagne de diabolisation de Roussef.

 L’Iran ne fait pas partie des BRICS, mais tout comme ses membres, il favorise l’émergence d’un monde multipolaire. Pour que l’Iran atteigne l’équilibre budgétaire, le prix du baril de pétrole doit s’établir à 136 $. La conclusion d’un accord sur le nucléaire avec les pays du P5+1 dans trois semaines (le 24 novembre) pourrait entraîner un allègement des sanctions (du moins en Europe) et permettre à l’Iran de stimuler ses exportations de pétrole. Téhéran ne se fait toutefois pas d’illusions sur la façon dont la manipulation des prix du pétrole a été manigancée pour déstabiliser davantage l’économie de l’Iran et affaiblir sa position dans le cadre des négociations sur le nucléaire.

Sur le front économique, le système de veille totale se manifeste par la mise au rancart, par la Réserve fédérale des États-Unis, de son programme d’assouplissement quantitatif. Résultat : la montée du dollar US se poursuivra et cette devise sera moins présente sur les marchés émergents. L’article de Xinhua indiqué en note [4] a bien cerné la question.

Le dollar US et le yuan sont en fait liés. Lorsque le dollar est à la hausse, le yuan l’est aussi. Sauf que l’économie chinoise en souffre. Ce qui inquiète Beijing, c’est que l’industrie chinoise de la fabrication pourrait devenir trop coûteuse dans bien des secteurs commerciaux où les marges de profits sont déjà très minces.

Ce qui va sûrement se produire, c’est que la Banque centrale de Chine va arranger une chute contrôlée du yuan, tout en mettant en place des mécanismes pour lutter contre la sortie de capitaux fébriles, notamment vers Hong Kong.

La Chine pourrait être relativement épargnée des effets de la levée du programme d’assouplissement quantitatif. Sauf que personne en Asie n’a oublié la crise financière de 1997, qui a débordé jusqu’en Russie en 1998. Seuls les intérêts des grandes sociétés américaines et l’hégémonie de Washington en sont sortis gagnants.

Ça ne tiendra pas

La diabolisation des BRICS va continuer sans relâche à divers degrés, en étant principalement axée sur la Russie qui, soit dit en passant, va déclencher la Troisième Guerre mondiale. Pourquoi ? Parce que les Américains l’ont dit.

La plus récente pièce à conviction concerne le service du renseignement du ministère de la Défense danois (DDIS), qui a révélé la semaine dernière que la Russie a simulé une attaque avec des avions de chasse et des missiles sur l’île de Bornholm en juin.

Le DDIS n’a divulgué aucun détail concret au sujet de l’attaque simulée. Il a toutefois souligné qu’il s’agissait de l’exercice militaire russe le plus imposant sur la mer Baltique depuis 1991. Le DDIS a publié son évaluation du risque pour 2014 [5], qui prévoit que « dans les prochaines années, il est fort probable que la situation dans l’est de l’Ukraine se transformera en nouveau conflit larvé en Europe ».

Les Danois sont toutefois très clairs : « Rien n’indique que la Russie constitue davantage une menace militaire directe contre le territoire danois ». Ce qui n’a pas mis fin au baratin des responsables militaires des USA voulant que la Russie s’apprête à lancer la Troisième Guerre mondiale.

 

Immanuel Wallerstein
Immanuel Wallerstein

 

Absolument rien n’indique que Washington est disposé à même discuter de la possibilité de modifier le système mondial actuel en faveur d’une gestion plus démocratisée, comme le propose la théorie d’Immanuel Wallerstein [6]. Le prochain sommet du G20 en Australie en sera une nouvelle fois l’illustration très claire.

La réalité, c’est que le système, qui est de plus en plus fragmenté, penche inexorablement vers un point de rupture catastrophique. Le système de veille totale, avec ses acolytes et ses circonvolutions, n’est qu’unestratégie désespérée visant à retarder l’inéluctable décadence. En définitive, Wallerstein a bien raison. Le monde de l’après-guerre froide va demeurer extrêmement volatile.

Pepe Escobar
Traduit par Daniel pour Vineyardsaker.fr

 Source : It’s now total war against the BRICS, Russia Today, 04-11-2014

 Notes

[1] Joint Vision 2020 Emphasizes Full-spectrum Dominance, U.S. Department of Defense, 02-06-2000

[2] Sortir des boules à mites, Wiktionnaire

[3] La guerre du pétrole des Saoudiens contre la Russie, l’Iran et les USA, Le Saker francophone, 17-10-2014

[4] U.S. QE exit to put further pressure on China’s slowing economy, Xinhua, 30-10-2014

[5] The DDIS Intelligence Risk Assessment 2014, Danish Defence Intelligence Service, 20-10-2014

[6] Immanuel Wallerstein est un philosophe et sociologue américain, référence du mouvement altermondialiste (Wikipedia, français). Lire aussi Le capitalisme est proche de sa fin. La suite ? Porto Alegre ou Davos,  interview parue sur humanite.fr, 31-07-2013 

Pepe Escobar est l’auteur de Globalistan: How the Globalized World is Dissolving into Liquid War (Nimble Books, 2007), Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge (Nimble Books, 2007), Obama does Globalistan (Nimble Books, 2009) et Empire of Chaos (Nimble Books, sortie prévue le 11-11-2014).

 

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Ce que vous devez vérifier quand vous achetez de l’eau en bouteille

samedi 8 novembre 2014 à 10:17
Ce que vous devez vérifier quand vous achetez de l’eau en bouteille

Prenez soin de vous

Ce que vous devez vérifier quand vous achetez de l’eau en bouteille

 

 

Dernièrement, lors de l’achat d’eau en bouteille, les consommateurs sont priés de vérifier le fond de la bouteille afin de protéger leur santé.

 

Les bouteilles en plastique marquées avec des lettres comme HDP, HDPE, PP et certaines autres ne dégagent pas de matières toxiques dans l’eau, et les autres lettres peuvent représenter les produits chimiques dans l’eau que vous buvez.

Chaque marque doit indiquer la teneur de la bouteille, et nous vous offrons un peu d’aide pour reconnaître les bouteilles d’eau toxiques.

PET ou PETE : on l’utilise pour les bouteilles jetables. Ces bouteilles peuvent libérer des métaux lourds et des substances chimiques qui affectent l’équilibre hormonal.

PEHD : plastique qui ne libère pratiquement aucune substance chimique. Les experts recommandent de choisir ces bouteilles lors de l’achat d’eau en bouteille, car c’est probablement l’eau la plus saine qu’on puisse trouver sur le marché.

PVC ou 3V : libère deux substances chimiques toxiques qui affectent les hormones de notre corps.

PEBD : cette matière plastique ne peut pas être utilisée pour fabriquer des bouteilles ou des sacs en plastique, même si elle ne libère pas de substances chimiques dans l’eau.

PP : une autre matière plastique de couleur blanche ou semi-transparente, utilisée comme emballage pour les sirops et les pots de yaourt.

PS : libère des substances cancérigènes. On l’utilise couramment pour produire les tasses à café et les sachets de restauration rapide.

PC ou plastique non étiqueté : le plastique le plus dangereux dans la production alimentaire qui libère des substances chimiques BPA. Il est souvent utilisé pour produire des bouteilles d’eau pour le sport et des contenants pour aliments.

À compter d’aujourd’hui, vérifiez le fond de la bouteille plutôt deux fois qu’une !

 

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Brésil : Installation d'un câble contre l'espionnage américain

samedi 8 novembre 2014 à 09:30
Brésil : Installation d'un câble contre l'espionnage américain

Sérieux manque à gagner pour les USA

Brésil : Installation d'un câble contre l'espionnage américain

 

 

Afin d'éviter de se faire espionner par les services américains, le Brésil projette d'installer son premier câble internet sous-marin vers l'Europe, ce qui constitue un manque à gagner pour les Etats-Unis

Le Brésil n'a jamais fait mystère de sa propagande contre l'espionnage de la NSA, l'organisme public américain en charge du renseignement d'origine électromagnétique et de la sécurité des systèmes d'information. C'est dans ce cadre qu'a émergé l'idée de mettre en place un câble de fibre optique entre le Brésil et le Portugal. Autrement dit, pas besoin de transiter par les 
USA

Selon une déclaration officielle du Brésil, aucune entreprise américaine ne serait associée à ce projet. Actuellement, toute la connexion internet au Brésil provient de câbles passant par 
les Etats-Unis. Ainsi, Sao Paulo est prêt à débourser 185 millions de dollars pour la concrétisation de ce projet, de sorte à ne pas dépendre des USA et, ainsi, protéger les données destinées à l'Europe, de l'espionnage de la NSA. 

Cette croisade anti-espionnage menée par le Brésil a commencé à la suite des révélations de l'ex-consultant de la NSA, Edward Snowden. Plus particulièrement, la présidente brésilienne récemment réélue, 
Dilma Rousseff, avait même été placée sur écoute, ce qu'elle n'a pas du tout apprécié. Aussi soutient-elle ce projet. « C'est un choix stratégique très important pour notre pays et il est important de rappeler que les câbles sous-marins sont parmi les principaux outils utilisés pour l'espionnage aujourd'hui », a-t-elle expliqué le 20 octobre dernier à Sao Paulo devant la presse. Dans ce cadre, l'administration brésilienne a décidé de prendre d'autres mesures allant dans le même sens. Ainsi, dans un tiers des ministères, le logiciel Microsoft Outlook a été remplacé par Expresso, développé intégralement au niveau local.

 

Source RI

Grâce à l’ÉI, le Kurdistan irakien a augmenté ses revenus pétroliers de 60 %

samedi 8 novembre 2014 à 09:15
Grâce à l’ÉI, le Kurdistan irakien a augmenté ses revenus pétroliers de 60 %

Par Réseau Voltaire

Grâce à l’ÉI, le Kurdistan irakien a augmenté ses revenus pétroliers de 60 %

 

 

Depuis le début de la crise en Irak, c’est-à-dire depuis l’invasion d’une partie de l’Irak de manière préalablement concertée par l’Émirat islamique et par le Gouvernement régional du Kurdistan [1], il y a quatre mois, celui-ci a augmenté ses revenus pétroliers de 60 %.

Intervenant à la clôture du forum « Le Moyen-Orient en transition », organisé par le Middle East Research Institute, le ministre des Ressources naturelles du Gouvernement régional kurde (Erbil), Ashty Hawrami (photo), a révélé que, malgré l’opposition du gouvernement fédéral irakien (Bagdad), il parvenait à vendre sur le marché international la totalité du pétrole extrait à Kirkouk.

Dès le début de l’offensive conjointe de l’Émirat islamique et du Gouvernement régional du Kurdistan, celui-ci s’est emparé des champs pétroliers de Kirkouk, augmentant illégalement la surface de sa juridiction de 40 %.

Bien que le Gouvernement fédéral irakien ait entrepris un procès aux États-Unis contre la commercialisation du pétrole volé par le Gouvernement régional du Kurdistan, celui-ci écoule toute la production au port de Ceyhan (Turquie) au prix international (83 $ le baril), parfois avec un léger discount (dans ce cas à 75 $ la baril).

Le forum, qui s’était ouvert par l’engagement de procéder à un référendum sur le rattachement de Kirkouk, s’est terminé par le constat de la complète indépendance économique actuelle et de la viabilité du Gouvernement régional du Kurdistan, suivi d’un appel à son indépendance politique.

Des lunettes à moins de 10 euros, c'est désormais possible

samedi 8 novembre 2014 à 08:56
Des lunettes à moins de 10 euros, c'est désormais possible

Lunettes pour tous

Des lunettes à moins de 10 euros, c'est désormais possible

 

Les lunettes à 9,99€: Voila qui sonne le glas des lunettes qui coûtent un bras et qui font que de nombreuses personnes ne peuvent pas s’acheter de lunettes. Fawkes

Paul Morlet, patron de Lunettes pour tous glisse une quenelle épaulée au lobby lunetier en dénonçant les marges démentielles faites au détriment des consommateurs et de la 
.

Interloqué par le culot de ce jeune entrepreneur, le journalope de BFM   en est réduit à se demander si le jeune homme qu’il a en face de lui n’est pas un cerveau malade, et essaye vainement de ridiculiser son audace.

Mal lui en a pris, puisque c’est en rétorquant quenelle sur quenelle que ce jeune patron renvoie avec aplomb dans les cordes ce journalope, défenseur des hommes d’affaires détrousseurs du citoyen.

Un bel exemple de vérité et de sincérité.

htttp://fawkes-news.blogspot.fr/2014/11/un-jeune-entrepreneur-glisse-une.html