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La loi de programmation militaire nous protège...

dimanche 4 janvier 2015 à 12:14
La loi de programmation militaire nous protège...
 

Mais pourquoi t'inquiéter, internaute ? La France ne fait pas d'écoutes massives, promis, juré, craché, si je mens, je vais accéder à un poste bien sympatoche en enfer, parole de spécialiste de la surveillance. C'est en tout cas ce que martèlent des gens comme Jean-Jacques Urvoas, président de la Commission des Lois, mais aussi, membre de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Ou encore, Alain Zabulon, coordonnateur national du renseignement. Un pas suivant l'autre, on arrive à la Loi de programmation militaire qui, affirment-ils n'autorise pas la surveillance massive de type NSA. Mieux, ils martèlent ad nauseam que la loi en question durcit les conditions des interceptions, avec à la clef, une surveillance des surveillants par la CNCIS. 

Ce discours est dangereux pour la démocratie. Inlassablement, je le répète au fil d'articles ou d'interventions sur Twitter, comme le démontrent mes échanges du jour avec Jean-Marc Manach (1). 

C'est un sophisme intéressant qui nous est proposé : la loi (quelle qu'elle soit, notez...) n'autorise pas la surveillance massive. Nous sommes en démocratie. Et qui plus est, la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, expose en son article 12 que « Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. » 

 
© Inconnu
La France, pays autoproclamé des Droits de l'Homme, ne ferait pas quelque chose qui contreviendrait à cette Déclaration. Impossible. Même si ce mot n'est pas Français, selon l'adage. Ce discours est partiellement vrai. Il manque la fin. C'est ce que nous allons tenter d'expliciter ici. 

Oui, il est interdit de faire du massif. Il existe dans ce pays deux scenarii d'écoutes qui contreviennent à l'article 12 de la Déclaration des Droits de l'Homme, et ce, légalement. Premier cas : un juge autorise et contrôle les écoutes, qui sont ciblées. Ces actes judiciaires sont donc susceptibles d'être contestés par les parties. 

Deuxième cas, les écoutes administratives. Validées par l'exécutif, elles ne sont pas contrôlées par le judiciaire. Ce qui commence à devenir délicat dans une démocratie. Mais reste légal. 

Maintenant le massif. Il n'existe pas. Officiellement. C'est sa nature. Il n'existait pas non plus aux États-Unis avant Edward Snowden. C'est pratique. Pas de loi l'autorisant... Pas d'écoutes massives. Jusqu'au jour où un lanceur d'alerte vient exposer une mise sur écoute de la planète entière. Vous me direz, comme Jean-Marc Manach 
dans son article publié sur Arrêt sur Images, que les services français n'ont pas les mêmes moyens que la NSA. Du coup, même s'ils le voulaient, ils ne pourraient pas mettre en place une telle infrastructure. 

Oui, mais non. 

D'une part, la France est en pointe dans ce domaine. L'article de Jean-Marc Manach sur Arrêt sur Images et ses anciens papiers sur Amesys le démontrent.Qosmos et Amesys ont reçu un financement public. Partout où les Eagle d'Amesyssont installés, 
un câble Alcatel débouche, un hasard sans doute. Qosmos marche main dans la main avec la DGSE au point de dédier plusieurs de ses ingénieurs à des projets du service de renseignement. L'enquête de la vice-procureur pour des faits de complicité de torture visant Qosmos le démontre en filigrane. 

Et les Shadoks pompaient, pompaient, pompaient 

D'autre part, la NSA elle-même, a mis en garde la France de manière très diplomatiquement explicite : arrêtez de nous taper dessus ou nous révélons l'étendue de notre coopération dans l'échange de données pompées illégalement sur les grands Internets. 

 
© Inconnu
C'était peu après les révélations du Monde sur l'accord Lustre qui dresse les limites de ces échanges.Le Monde indiquait que la NSA avait récupéré 70 millions de métadonnées en un mois en France. C'est le patron de la NSA qui a craché le morceau devant les représentants américains : nous n'avons pas collecté ces données, elles nous ont été données par les pays en questions dont la France.

Un peu gênée aux entournures, la France expliquait que ces données avaient été collectées, non pas sur le territoire national, mais sur les terrains d'opérations extérieures. Il faut croire votre pays sur parole. Quelque 70 millions de métadonnées en un mois... En Afghanistan ? Au Mali ? 

Soyons fous, croyons notre pays sur parole. Celui qui a autorisé la vente de systèmes d'écoutes massifs à l'échelle de pays entiers à la Libye de Kadhafi, au Qatar, au Kazakhstan, à l'Arabie saoudite, au Gabon, aux Émirats... 

Ces données ont été interceptées à l'étranger. C'est donc légal-illégal. Légal parce que les services peuvent le faire sans que l'on puisse le leur reprocher, c'est leur métier qui veut cela. Tant qu'ils ne se font pas prendre la main dans le pot de confiture. Et illégal parce que si quelqu'un portait plainte et pouvait prouver les activités des services, il pourrait obtenir gain de cause devant un tribunal. Mais surtout, 70 millions de métadonnées en un mois, c'est du massif. Pas du ciblé. 

 
© Inconnu

La LPM ou tout autre texte encadrant les écoutes est donc un cache-sexe. Le zizi est caché derrière, dans des accords tels que Lustre. Peu importe qu'un pays mette en place des lois sur la pseudo protection des surveillés en masse, peu importe qu'il mette en place un contrôle parlementaire. Tout cela est invalidé par ce qui est fait dans le cadre des accords de lutte contre le terrorisme. Une idée folle qui a germé après le 11 septembre, cet acte barbare qui a plongé le monde dans la sidération. Au nom de cette lutte contre le terrorisme, tout le monde est devenu suspect. Vous, moi, ma grand-mère et votre petit neuveu avec son portable dernier cri. 

Et les suspects, ils doivent être surveillés. Même parfois, torturés. 
Coupables ou pas, peu importe. Le documentaire 24H, nous l'a assez bien prouvé, pour éviter que la bombe n'explose, on peut torturer. Les Etats-Unis, autre grande démocratie,a « légalisé » la torture, les enlèvements et internements extra-judiciaires, sans perspective de procès. Pourtant, vous noterez qu'il n'est pas écrit dans les textes de loi américains que ces choses sont autorisées. Tout cela se faisait dans le plus grand secret. Laisser entendre que la loi nous protège, comme le font Jean-Jacques Urvoas ou même -peut-être involontairement- Jean-Marc Manach, c'est endormir les populations pour que des activités illégales puissent être menées sans que lesdites populations ne se révoltent. 

J'affirme, moi, que je ne suis pas un suspect dans des activités terroristes (
ce qui a d'ailleurs été confirmé dans un jugement condamnant Jean-Paul Ney), pas plus que ma grand-mère ou votre neveu. A ce titre, j'affirme qu'aucun service ne devrait être autorisé à écouter mes communications (ou les vôtres). Celles-ci ne pouvant l'être que dans un cadre judiciaire, sous contrôle d'un juge. Une « démocratie » panoptique qui s'affranchit de ses règles élémentaire pour lutter contre ses ennemis n'est plus une démocratie. C'est autre chose. Elle a muté. 

Notes : 

(1) full disclosure : Jean-Marc Manach travaillait dans mon service à 
Transfert.

 

Source: Reflets

© Inconnu
Mais pourquoi t'inquiéter, internaute ? La France ne fait pas d'écoutes massives, promis, juré, craché, si je mens, je vais accéder à un poste bien sympatoche en enfer, parole de spécialiste de la surveillance. C'est en tout cas ce que martèlent des gens comme Jean-Jacques Urvoas, président de la Commission des Lois, mais aussi, membre de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Ou encore, Alain Zabulon, coordonnateur national du renseignement. Un pas suivant l'autre, on arrive à la Loi de programmation militaire qui, affirment-ils n'autorise pas la surveillance massive de type NSA. Mieux, ils martèlent ad nauseam que la loi en question durcit les conditions des interceptions, avec à la clef, une surveillance des surveillants par la CNCIS. 

Ce discours est dangereux pour la démocratie. Inlassablement, je le répète au fil d'articles ou d'interventions sur Twitter, comme le démontrent mes échanges du jour avec Jean-Marc Manach (1). 

C'est un sophisme intéressant qui nous est proposé : la loi (quelle qu'elle soit, notez...) n'autorise pas la surveillance massive. Nous sommes en démocratie. Et qui plus est, la Déclaration universelle des Droits de l'Homme, expose en son article 12 que « Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. » 
 
© Inconnu
La France, pays autoproclamé des Droits de l'Homme, ne ferait pas quelque chose qui contreviendrait à cette Déclaration. Impossible. Même si ce mot n'est pas Français, selon l'adage. Ce discours est partiellement vrai. Il manque la fin. C'est ce que nous allons tenter d'expliciter ici. 

Oui, il est interdit de faire du massif. Il existe dans ce pays deux scenarii d'écoutes qui contreviennent à l'article 12 de la Déclaration des Droits de l'Homme, et ce, légalement. Premier cas : un juge autorise et contrôle les écoutes, qui sont ciblées. Ces actes judiciaires sont donc susceptibles d'être contestés par les parties. 

Deuxième cas, les écoutes administratives. Validées par l'exécutif, elles ne sont pas contrôlées par le judiciaire. Ce qui commence à devenir délicat dans une démocratie. Mais reste légal. 

Maintenant le massif. Il n'existe pas. Officiellement. C'est sa nature. Il n'existait pas non plus aux États-Unis avant Edward Snowden. C'est pratique. Pas de loi l'autorisant... Pas d'écoutes massives. Jusqu'au jour où un lanceur d'alerte vient exposer une mise sur écoute de la planète entière. Vous me direz, comme Jean-Marc Manach dans son article publié sur Arrêt sur Images, que les services français n'ont pas les mêmes moyens que la NSA. Du coup, même s'ils le voulaient, ils ne pourraient pas mettre en place une telle infrastructure. 

Oui, mais non. 

D'une part, la France est en pointe dans ce domaine. L'article de Jean-Marc Manach sur Arrêt sur Images et ses anciens papiers sur Amesys le démontrent.Qosmos et Amesys ont reçu un financement public. Partout où les Eagle d'Amesyssont installés, un câble Alcatel débouche, un hasard sans doute. Qosmos marche main dans la main avec la DGSE au point de dédier plusieurs de ses ingénieurs à des projets du service de renseignement. L'enquête de la vice-procureur pour des faits de complicité de torture visant Qosmos le démontre en filigrane. 

Et les Shadoks pompaient, pompaient, pompaient 

D'autre part, la NSA elle-même, a mis en garde la France de manière très diplomatiquement explicite : arrêtez de nous taper dessus ou nous révélons l'étendue de notre coopération dans l'échange de données pompées illégalement sur les grands Internets. 
 
© Inconnu
C'était peu après les révélations du Monde sur l'accord Lustre qui dresse les limites de ces échanges.Le Monde indiquait que la NSA avait récupéré 70 millions de métadonnées en un mois en France. C'est le patron de la NSA qui a craché le morceau devant les représentants américains : nous n'avons pas collecté ces données, elles nous ont été données par les pays en questions dont la France.

Un peu gênée aux entournures, la France expliquait que ces données avaient été collectées, non pas sur le territoire national, mais sur les terrains d'opérations extérieures. Il faut croire votre pays sur parole. Quelque 70 millions de métadonnées en un mois... En Afghanistan ? Au Mali ? 

Soyons fous, croyons notre pays sur parole. Celui qui a autorisé la vente de systèmes d'écoutes massifs à l'échelle de pays entiers à la Libye de Kadhafi, au Qatar, au Kazakhstan, à l'Arabie saoudite, au Gabon, aux Émirats... 

Ces données ont été interceptées à l'étranger. C'est donc légal-illégal. Légal parce que les services peuvent le faire sans que l'on puisse le leur reprocher, c'est leur métier qui veut cela. Tant qu'ils ne se font pas prendre la main dans le pot de confiture. Et illégal parce que si quelqu'un portait plainte et pouvait prouver les activités des services, il pourrait obtenir gain de cause devant un tribunal. Mais surtout, 70 millions de métadonnées en un mois, c'est du massif. Pas du ciblé. 
 
© Inconnu
La LPM ou tout autre texte encadrant les écoutes est donc un cache-sexe. Le zizi est caché derrière, dans des accords tels que Lustre. Peu importe qu'un pays mette en place des lois sur la pseudo protection des surveillés en masse, peu importe qu'il mette en place un contrôle parlementaire. Tout cela est invalidé par ce qui est fait dans le cadre des accords de lutte contre le terrorisme. Une idée folle qui a germé après le 11 septembre, cet acte barbare qui a plongé le monde dans la sidération. Au nom de cette lutte contre le terrorisme, tout le monde est devenu suspect. Vous, moi, ma grand-mère et votre petit neuveu avec son portable dernier cri. 

Et les suspects, ils doivent être surveillés. Même parfois, torturés. Coupables ou pas, peu importe. Le documentaire 24H, nous l'a assez bien prouvé, pour éviter que la bombe n'explose, on peut torturer. Les Etats-Unis, autre grande démocratie,a « légalisé » la torture, les enlèvements et internements extra-judiciaires, sans perspective de procès. Pourtant, vous noterez qu'il n'est pas écrit dans les textes de loi américains que ces choses sont autorisées. Tout cela se faisait dans le plus grand secret. Laisser entendre que la loi nous protège, comme le font Jean-Jacques Urvoas ou même -peut-être involontairement- Jean-Marc Manach, c'est endormir les populations pour que des activités illégales puissent être menées sans que lesdites populations ne se révoltent. 

J'affirme, moi, que je ne suis pas un suspect dans des activités terroristes (ce qui a d'ailleurs été confirmé dans un jugement condamnant Jean-Paul Ney), pas plus que ma grand-mère ou votre neveu. A ce titre, j'affirme qu'aucun service ne devrait être autorisé à écouter mes communications (ou les vôtres). Celles-ci ne pouvant l'être que dans un cadre judiciaire, sous contrôle d'un juge. Une « démocratie » panoptique qui s'affranchit de ses règles élémentaire pour lutter contre ses ennemis n'est plus une démocratie. C'est autre chose. Elle a muté. 

Notes : 

(1) full disclosure : Jean-Marc Manach travaillait dans mon service à Transfert.

Eruption inattendue de rayons X

dimanche 4 janvier 2015 à 11:17
Lueur de DG Canum Venaticorum environ une heure après la détection de son « super embrasement ». Crédit : Goddard Space Flight Center de la NASA. Agrandissement.

Lueur de DG Canum Venaticorum environ une heure après la détection de son « super embrasement ». Crédit : Goddard Space Flight Center de la NASA. Agrandissement.

 Des embrasements stellaires sont vus en des lieux imprévus.

 

 

    Dans un communiqué de presse du 30 septembre 2014, des responsables du Goddard Space Flight Center de la NASA ont annoncé que leur satellite SWIFT avait détecté un flamboiement stellaire accompagné d’émissions de rayons X plus puissantes que tout ce dont ils s’attendaient de la part d’une étoile naine rouge « normale », DG Canum Venaticorum.

 

    Lancé en novembre 2004, SWIFT est conçu pour détecter les émissions des Gamma Ray Bursters (GRB ou émetteurs de rafales de rayons gamma) qui sont dits rayonner des énergies proches de la gamme du milliard d'électronvolts. Dans des articles antérieurs de notre chroniquePicture of the Day, il a été montré que ces phénomènes de GRB sont locaux, internes à la Voie Lactée, et pas aussi énergiques que ne le pensent les astronomes. Au lieu d'incroyables explosions provenant des « limites de l'univers », ils voient les éclatements de tailles modérées d’« explosions de doubles couches » dans notre propre galaxie. (Alfvén, Hannes, Double Layers and Circuits in Astrophysics).

 

    SWIFT est équipé d’instruments sensible aux rayonnements les plus faibles, ainsi qu’aux rayons gamma, de sorte qu'il est capable de « voir » les autres bandes de rayonnement électromagnétique à haute fréquence (EMR). Avec SWIFT couplé aux équipements du satellite WIND, la NASA effectue l’analyse des EMR de 10.000 à 100 milliards d'électronvolts. Ainsi, combiner la résolution des deux engins leur a permis de situer l'explosion de rayons X sur DG Canum Venaticorum, dans les environs stellaires locaux.

 

    Dans les « lueurs des éclairs » géants de rayons X, les embrasements stellaires libèrent en quelques secondes d’immenses quantités de matière (qui se déplacent à des vitesses relativistes). Parmi les questions majeures auxquelles les astrophysiciens n’ont toujours pas répondu, l’une d’elles est comment ces flamboiements créent-ils ces émissions hautement énergétiques ?

 

    Au siècle dernier, Hannes Alfvén trouva un indice quand il fut embauché par la Compagnie suédoise d'électricité pour enquêter sur certains accidents graves, quelques-uns des redresseurs utilisés dans les circuits de transmission de puissance explosant sans raison apparente. En se court-circuitant, les redresseurs libéraient plus d'énergie que n’en contenait leur flux de plasma interne, parce que la puissance de la totalité des 900 km de la ligne de transmission les traversait subitement. Il en résultait une panne catastrophique et d'importants dégâts. Alfvén identifia la cause à des instabilités de doubles couches dans le flux de plasma.

 

    Le circuit reliant DG Canum Venaticorum (et d'autres étoiles) a une longueur inconnue, mais couvre probablement des milliers d'années-lumière. Quelle quantité d'énergie électrique peuvent contenir ces « lignes de transmission » confinées par leur magnétisme ? Personne ne le sait, mais les astronomes sont sans cesse « surpris » par les incroyables déflagrationsqu'ils observent des projections galactiques, supernovae et flamboiements stellaires.

 

    Il sera utile à tout étudiant en électricité cosmique de se rappeler les commentaires d’Alfvén : « Les doubles couches spatiales devraient être répertoriées comme une nouvelle catégorie d'objet céleste (un exemple, les doubles sources radio). Il est provisoirement suggéré que les éruptions de rayons X et gamma pourraient être dues à des explosions de doubles couches. » (Voir lien ci-dessus).

 

 

Original : https://www.thunderbolts.info/wp/2014/12/31/x-ray-eruption/
Traduction Petrus Lombard

Thunderbolts, Stephen Smith

Une nouvelle devise pour l’Union monétaire nord-américaine, l’améro ?

samedi 3 janvier 2015 à 21:31
Une nouvelle devise pour l’Union monétaire nord-américaine, l’améro ?

 

Les débats sur l’avenir de l’euro doivent être révisés au regard du projet nord-américain d’améro. En détruisant eux-mêmes le dollar, les États-Unis pourraient en priver certains détenteurs actuels. Ils pourraient aussi officialiser une vaste zone monétaire et proposer sa fusion avec celle de l’euro. S’il devait voir le jour, le projet d’améro signifierait un profond changement de la politique états-unienne qui privilégierait désormais sa base continentale dans sa conquête du monde.

En un jour, le rouble a perdu plus de 20 % face au dollar et à l’euro ; au même moment Serguëi Griniaïev, directeur général du Centre d’études et de prévisions stratégiques de la Russie, a annoncé que les États-Unis se préparent à adopter une nouvelle monnaie, l’améro, lorsque la bulle du dollar éclatera. Il considère que les forces armées US n’ont pas pour mission de défendre les USA, mais de créer les conditions pour que la monnaie états-unienne circule dans le monde entier, autrement dit, pour protéger le crime organisé à l’échelle internationale.

Pour lui, la bulle du dollar éclatera aussitôt que les dépenses militaires du Pentagone dépasseront les rentrées que la Réserve fédérale obtient par la vente de produits virtuels.

Dans un entretien au site russe Svobodnaya Pressa, qui citeRussia Today [1] —le site de plus en plus lu dans le monde entier parce qu’il constitue un média alternatif solide face au quasi monopole des multimédias israélo-anglosaxons—, Grinaïev affirme que le rejet du dollar sera synchronisé avec la transition vers la nouvelle monnaie ; c’est ce qu’ont établi ses experts, sur la base d’informations vérifiées ; et il considère aussi que, selon une estimation externe de la dette US, quand celle-ci dépassera une certaine limite, ce sera l’apocalypse du dollar ; la limite se situe autour de 60 milliards de dollars de dette US sur le marché mondial ; pour le moment, on en est à 18 milliards environ ; au-delà, la vente de produits virtuels perd tout sens économique.

La question du montant de la dette états-unienne est polémique autant qu’imprécise, car elle dépend de celui qui fait les comptes, et de qui désinforme. Je me souviens d’un rapport de la banque suisse désormais en faillite Wegelin, qui évaluait la dette des USA à des niveaux stratosphériques : 600 % du PIB [2]. Le chiffre officiel actuel mais peu crédible tourne autour de 71,8 % du PIB, selon le World Factbook de la CIA.

Les experts russes en question invoquent le fait que le dollar est une monnaie caméléon qui a une date de caducité bien concrète, et que l’améro pourrait se substituer non seulement au dollar US, mais aussi aux monnaies de plusieurs pays d’Amérique latine.

Cette définition du dollar comme devise caméléon vient de ce qu’il existe en tant que trace électronique sur les comptes bancaires, ou sous forme d’un bout de papier qui vaut quelques centimes, connu sous le nom de billet de cent dollars. En quelques secondes, il peut se renforcer ou se déprécier.

Est-ce que l’Alliance du Pacifique, composée du Mexique, du Chili, du Pérou et de la Colombie, outre le Salvador, le Panama et l’Équateur qui opèrent déjà avec le dollar, sans compter d’autres pays d’Amérique centrale et des Caraïbes, vont adopter l’améro ?

Les experts calculent qu’il existera une zone améro incluant en plus le Costa Rica, le Honduras, le Panama, les Bermudes et les Barbades.

Grinaïev informe que le projet améro existe depuis des décennies, et qu’il est l’analogue de l’euro pour l’Amérique du nord ; une transition réussie vers l’améro permettrait pendant vingt ans au PIB des Nord-américains d’augmenter de 33 %, aux dépens de l’Accord de libre-échange nord-américain.

La réforme monétaire pourrait se concrétiser en 2020, après l’enregistrement légal de l’Amérique du Nord (le bloc US-Canada-Mexique) dont les statuts mentionnent une transition en douceur du dollar à l’améro.

Les stratèges US donnent un coup d’accélérateur à l’intégration en vue, avec un nouveau point de vue [3], selon un comité au plus niveau du Council on Foreign Relations (CFR), présidé par le général à la retraite David Petraeus du KKR global Institute, et par l’ex-président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, de Goldman Sachs, dont la perspective me semble être la capitalisation des promesses énergétiques de l’Amérique du nord et sa plateforme pour le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement en débat. Dans les remerciements, de façon tangentielle, on repère des personnages à la solde des USA, tels Rafael Fernández de Castro, de l’ITAM, et le partisan du président Salinas Claudio X González, antérieurement membre du conseil de Televisa.

En 2008, j’ai déjà abordé le thème de l’améro [4] qui avait été soutenu à bas bruit par le CFR, des USA, et l’Institut Fraser du Canada, mais qui ne fait l’objet d’aucun débat ouvert dans le Mexique néo-libéral qui a imposé depuis le sommet de l’État ses projets et mirages, en échec complet jusqu’à présent, à des citoyens désinformés : Aléna, Partenariat pour la sécurité et la prospérité, Initiative Mérida, réforme énergétique, sans parler des défunts projets Zone de libre-échange des Amériques et Plan Puebla-Panamá. Verra-t-on l’améro imposé à son tour par le sommet à la population prise à revers, de façon antidémocratique, sans la moindre consultation populaire, par le « Mexique néo-libéral » ?

Il est curieux de voir que les stratèges russes au plus haut niveau sont attentifs au projet d’améro, tel Igor Panarine, important analyste politique, professeur de diplomatie russe et spécialiste en cyberguerre, qui avait annoncé l’effondrement du dollar et la balkanisation des États-Unis, dans un entretien pour le quotidien Izvestia dès le 24 novembre 2008 : « Le dollar ne repose sur rien. La dette externe des US a grossi au niveau d’une avalanche (…) C’est une pyramide sur le point de s’effondrer. »

Pour Panarine, le dollar est bel et bien enterré, et sera remplacé par l’améro ; c’est en 2006 qu’un accord secret a été conclu, entre les USA, le Canada et le Mexique, pour constituer une nouvelle unité monétaire. Cela pourrait nous faire remarquer les préparatifs en cours pour remplacer le dollar. Ainsi les billets de 100 dollars qui ont inondé le monde pourraient être du jour au lendemain simplement congelés, sous le prétexte, par exemple, que les terroristes les falsifient, et qu’il faudrait donc les retirer du marché pour enquête. Panarine a visé les USA à la jugulaire, et laisse entrevoir le lien profond entre finances états-uniennes, terroristes et narcotrafic global, ce qui rejoint la position de Griniaev.

Ensuite, en 2011, Russia Today [5] se demande si l’améro est la nouvelle devise de destruction massive, et divulgue l’approche concrète d’une Union monétaire nord-américaine annoncée depuis 2005. Au Texas, les dirigeants des trois États se sont retrouvés, George W. Bush pour les États-unis, Vicente Fox pour le Mexique, et le Premier ministre du Canada, Paul Martin ; il déclarent alors la création de l’Alliance pour la Sécurité et la Prospérité de l’Amérique du nord.

Étant donné que le monde se verrait obligé d’abandonner le dollar US comme la monnaie de réserve internationale, Russia Today considère que les conséquences seraient imprévisibles, et que l’effondrement du système financier mondial donnera des rôles différents aux monnaies régionales. En conséquence, les taux de change des devises seront pratiquement impossibles à prévoir. Et la nouvelle monnaie, l’améro, sera le début de l’apocalypse de l’économie mondiale.

Est-ce que le Congrès mexicain est au courant de l’existence de l’accord secret sur l’améro signé par le président Fox dans le dos des citoyens mexicains ?

 

Source: RV

Les frappes aériennes israéliennes sur l’aéroport de Damas visaient le matériel anti-aérien russe

samedi 3 janvier 2015 à 21:26
Les frappes aériennes israéliennes sur l’aéroport de Damas visaient le matériel anti-aérien russe

Le média israélien Debkafile a confirmé dans un article du 8 décembre que les attaques aériennes menées par Tsahal près de l’aéroport de Damas début décembre visaient le système anti-aérien russe S-300. S’il tente de légitimer à posteriori ces bombardements par la sempiternelle « lutte contre le terrorisme » en évoquant un « transfert » possible des armement au Hezbollah libanais, l’article apporte une nouvelle fois la preuve que la lutte actuelle contre l’Etat Islamique (en grande partie armé, financé et entraîné par les USA et leurs alliés régionaux) sert de couverture à des actions hostiles envers la Syrie, comme la destruction des infrastructures pétrolières, et que cette dernière reste la cible opérationnelle de la coalition en vue des objectifs américano-israéliens de changement de régime et de partition du pays

 

Une source militaire américaine de haut rang a révélé lundi 8 décembre que les bombardements aériens menés par l’armée israélienne près de Damas la veille avaient anéanti un nouvel arrivage de matériel militaire russe comprenant des missiles anti-aériens qui avaient été expédiés en urgence pour aider la Syrie et le Hezbollah à contrer le plan américain d’exclusion aérienne dans le nord du pays.

Le matériel russe avait été envoyé, comme l’avait rapporté Debkafile dimanche en exclusivité, après que le président russe Vladimir Poutine ait appris que l’administration Obama et le gouvernement Erdogan étaient proches d’un accord en vue d’activer une zone d’exclusion aérienne qui interdirait le survol du nord du pays à l’aviation syrienne.

Le Kremlin avait averti à plusieurs reprises, et dernièrement par des messages virulents selon des voies officieuses, que l’établissement d’une no-fly zone ou d’une zone tampon dans n’importe quelle partie de la Syrie serait considérée comme une ingérence américaine directe et conduirait à l’intervention de l’armée russe pour défendre le régime d’Assad.

Selon le projet américano-turc, l’aviation américaine serait autorisée à utiliser la base aérienne turque d’Incirlik dans le sud du pays pour des opérations contre l’aviation syrienne, des hélicoptères d’assaut ou des drones pénétrant dans la no-fly zone. Jusque là Ankara avait uniquement autorisé l’armée US à utiliser la base d’Incirlik pour des missions de surveillance aérienne des mouvements des combattants de l’Etat Islamique dans le nord de la Syrie, notamment au moyen de drones.

L’administration Obama a longtemps été réticente à l’idée d’établir une zone d’exclusion aérienne pour ne pas déclencher l’hostilité de Moscou mais également face aux risques que représente le système de défense anti-aérien syrien (ndt : système russe…)

Mais Washington s’est récemment rallié à ce plan à la faveur d’un deal tacite avec Damas autorisant le survol de son territoire par l’aviation américaine afin d’aider les combattants kurdes qui défendaient l’enclave de Kobani contre les troupes d’Al-Qaïda.

De plus, l’administration américaine a rejeté une demande turque d’étendre la no-fly zone de la frontière jusqu’à Alepp, la plus grande ville syrienne, de laquelle les forces armées syriennes repoussent lentement les troupes de l’Etat Islamique.

La no-fly zone planifiée par les stratèges US serait étroite, entre un kilomètre et 500 mètres à l’intérieur du territoire syrien. (ndt : on peut s’interroger sur l’utilité opérationnelle d’une zone d’exclusion aérienne aussi étroite si ce n’est pour protéger les bases arrières de l’Etat Islamique situées précisément le long de la frontière…) Moscou s’oppose cependant toujours à un tel plan et objecte que l’aviation américaine sera alors libre de survoler l’espace aérien syrien, liberté dont elle dispose déjà près de Kobani.

Pour assurer leur position, les russes ont livré un système anti-aérien avancé dont l’usage par l’armée syrienne et le transfert potentiel au Hezbollah libanais a été anéanti par les frappes israéliennes du 7 décembre.

Moscou a réagi rapidement en adressant une note aux Nations Unies le lundi suivant accusant Israël d’une « action agressive » et demandant « qu’une telle attaque ne se renouvelle pas… Moscou est très inquiet de cet événement dangereux dont les circonstances demandent une explication. »

Le régime syrien a tardé à réagir aux derniers raids israéliens destinés à prévenir la fourniture d’armement avancé au Hezbollah (ndt : il s’agit ici de la version officielle de l’armée israélienne, la lutte contre le « terrorisme » étant la justification habituelle de toutes leurs interventions militaires…)

Les portes paroles de l’administration syrienne ont averti que leur gouvernement mènerait une opération clandestine en représailles, qui causerait à Israël des « dommages inimaginables »

Source : Debkafile

Traduction Guillaume Borel pour les moutons enragés

Torture post-11-Septembre : la responsable de la CIA est liée à la mouvance sioniste

samedi 3 janvier 2015 à 17:29
Torture post-11-Septembre : la responsable de la CIA est liée à la mouvance sioniste

Alfreda Frances Bikowsky, promotrice de la torture au sein de la CIA, est connectée aux réseaux pro-israéliens. Révélations.

Le 27.12.2014 à 20h12

Le 19 décembre, son patronyme a été divulgué par le journaliste indépendant à l’origine de l’affaire Snowden.

Elle s’appelle Alfreda Frances Bikowsky.

Identifiée -par NBC News- comme « l’apologiste-clé » du programme secret de torture de la CIA et surnommée -par The New Yorker- la« Reine de la torture », elle était visible dans la fameuse photographie de la « situation room » de la Maison Blanche lors de la prétenduecapture d’Oussama Ben Laden.

article-1383959-0BE77AA700000578-835_306x423Elle a également inspiré partiellement la composition de l’agent de la CIA prénommé Maya et transformé en héroïne dans le film propagandiste Zero Dark Thirty.

 

 

Âgée de 49 ans, AFB dirige aujourd’hui l’unité de la CIA chargée du « jihad mondial ».

Un élément d’information n’a pas été rapporté par les médias traditionnels : sa connexion avec la faction pro-israélienne.

Le 19 janvier, le site américain Cryptocomb, spécialisé dans la divulgation de documents officiels relatifs à la CIA, publia un article consacré au passé d’AFB -dont l’identité avait déjà été divulguée, fin 2011, sur un site animé par Sibel Edmonds, ex-agente du FBI.

Révélation du papier : AFB a épousé un homme singulier rencontré à la fin des années 80 , lors de ses études à l’université de Tufts. Son nom : David Silverstein.

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Sa particularité : depuis une vingtaine d’années, ce chantre du régime de Tel Aviv est un activiste récurrent des principaux think-tanks dédiés à la consolidation des relations israélo-américaines. Avant de fonder -en 2007- et de diriger ASMEA (présidé par l’orientaliste neoconservateur Bernard Lewis), Silverstein a été vice-président de la Foundation for Defense of Democracies et analyste au sein du prestigieux Heritage Foundation.

C’est d’ailleurs en cette qualité qu’il recommenda, dans un papier daté de 1991, le mémoire de master de celle qui allait bientôt devenir son épouse. Le thème traité par l’étudiante et future dirigeante de la CIA : une comparaison des pratiques anti- américaines et israéliennes.

À propos du maillage sioniste d’AFB, il convient de souligner qu’elle fut défendue et promue par un ex-directeur de la CIA (et de la NSA durant 2001), dénommé Michael Hayden, qui travaille aujourd’hui pour le compte de Michael Chertoff, un Israélo-Américain qui fut le patron du département de la Sécurité intérieure des États-Unis après avoir été en charge du rapatriement des agents secrets israéliens arrêtés autour du 11 septembre 2001.

De 1996 à 2005, AFB a gravi les échelons d’une mystérieuse antenne de la CIA dénommée « Alec Station ». Dédiée uniquement à la traque de Ben Laden et créee à l’initiative de Richard Clarke (chef du contre- à la Maison Blanche, autrefois soupçonné d’être un serviteur zélé d’Israël), cette unité a été structurée -via Winston P.Wiley- par David Cohen, directeur des opérations de la CIA (égalementen charge d’une antenne secrète de la CIA qui était basée dans la Tour 7 du World Trade Center) sous l’autorité du patron de la CIA de 1995 à 1996: John Mark Deutch, « premier juif-américain » à diriger le contre-espionnage US et agent occulte des réseaux sionistes transatlantiques.

Rappel : à ce jour, la plupart des médias traditionnels continuent de passer sous silence la connexion israélienne du 11-Septembre.

HICHAM HAMZA  

http://www.panamza.com/271214-cia-torture-israel