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TISA : des soins de santé à plusieurs vitesses

dimanche 15 février 2015 à 19:03
TISA : des soins de santé à plusieurs vitesses

Un document de discussions secrètes concernant l'Accord sur le Commerce des Services (TISA) - aujourd'hui divulgué par Associated Whistle-Blowing Press - révèle que les négociateurs discutent des réformes des systèmes de santé nationaux en faveur du commerce international et de la commercialisation des soins de santé. Cette proposition de la Turquie a été examinée par les pays européens au cours des négociations sur le TISA qui ont eu lieu à Genève en septembre 2014. Nous avons reçu ce texte par Public Services International. 

Le texte, intitulé « Un document de discussion concernant les services de santé dans les négociations TISA », fait référence à un « énorme potentiel inexploité pour la mondialisation des soins de santé » parce que « les services de santé sont actuellement principalement financés et fournis par les États ou le secteur sans but lucratif, et qu'il n'y a presque pas d'intérêt de la part des investisseurs étrangers dû au manque d'espace laissé aux activités commerciales au sein des soins de santé. » La proposition met l'accent sur les avantages que peuvent tirer les entreprises des services de santé. L'argument principal de l'Union européenne consiste à dire que le TISA 
créera des emplois et de la croissance économique. 

Ce qui ressort fortement du document est la transition idéologique qui s'opère depuis des soins de santé fournis en tant que service social et public vers un modèle commercial où la santé devient une marchandise. En effet, l'accent est mis sur l'ouverture du marché de la santé aux investisseurs commerciaux. Mais qu'en est-il de notre santé? Parce que c'est bien cela dont il s'agit en premier lieu, non? Est-ce que la proposition dans le texte est compatible avec la promesse déclaré de l'accès universel? 


Selon la Commission Européenne, les pays qui signent des accords de libre-échange peuvent conserver des monopoles publics et réglementer leurs services publics comme bon leur semble. L'accord TISA ne s'appliquerait uniquement qu'au segment commercial du secteur de santé. Mais ceci ne sera pas sans conséquence pour le secteur de la santé publique et l'accès universel aux soins de santé.

En effet, avant que les accords de commerce et d'investissement soient applicables au secteur de la santé, un marché commercial pour les soins de santé doit exister⁠. Premièrement, cela augmente la pression pour privatiser les soins de santé publique. Deuxièmement, l'existence d'un marché commercial parallèle limitera le secteur public de santé et augmentera les inégalités dans l'accès aux soins de santé. Le plus grand risque consiste donc principalement en la création d'un système de soins de santé à deux vitesses. A savoir, des soins privés, de haute technologie et très spécialisés pour les personnes qui peuvent se les offrir et des soins de santé publique ordinaires pour la population la moins nantie. Cela amplifie l'écart en termes d'accès aux soins de santé.

Dans le texte ayant fuité , il y a également une référence spécifique sur le « tourisme médical » ou sur la facilité pour les patients de se faire soigner à l'étranger. Pour les pays importateurs (pays qui envoient des patients), le danger est que cela donnerait une raison pour moins investir dans les soins de santé et dans la formation des travailleurs de santé. On nous prétend que la libéralisation apportera des revenus supplémentaires. Mais c'est plutôt l'inverse qui se produira: certaines ressources des systèmes nationaux de santé de ces pays disparaitront, dû à la perte d'impôts et de primes d'assurance qui profiteront à l'industrie médicale étrangère du tourisme. Pour les pays exportateurs (pays qui offrent des services touristiques médicaux), souvent des pays en développement qui espèrent avoir de la croissance économique grâce au tourisme médical, le danger est que les gains espérés ne profitent pas à la population locale. En outre, dans les pays en développement, il existe un risque élevé de « fuite interne des cerveaux », où l'industrie médicale, qui fournit des soins principalement dans les grandes villes à des patients étrangers, draine des zones rurales les travailleurs de santé du secteur public. Dans les hôpitaux touristiques des pays en développement, les soins de santé sont souvent impayables pour la population locale, ce qui aggrave fortement l'accès aux soins de santé. 

À l'heure actuelle, il y a peu de preuves scientifiques sur l'impact positif précis du tourisme médical. Il y a, cependant, des risques connus pour la qualité et l'universalité des soins de santé. Par conséquent, il est important de respecter le principe de précaution, et de ne signer aucun accord qui sape l'accès aux soins de santé. L'accord TISA est en effet un accord contraignant. Il est donc difficile, voire impossible d'inverser les éventuels effets négatifs. 

Il est inacceptable que, sans une large consultation publique, les négociations aient lieu alors qu'elles touchent à une composante fondamentale de la protection sociale tels que les soins de santé. D'autant plus qu'il y a des risques importants liés à la signature de cet accord. Nous exigeons donc que le contenu des négociations TISA soit intégralement divulgué pour pouvoir mener une consultation publique. Par ailleurs, nous appelons à protester contre tout accord qui contienne des risques pour la santé publique et l'espace politique public en matière de santé.

 

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USA et Israël de mèche avec l'Etat islamique dans le trafic du pétrole volé

dimanche 15 février 2015 à 18:41
USA et Israël de mèche avec l'Etat islamique dans le trafic du pétrole volé

Press TV a mené une interview avec Steven Kelley, ancien agent ayant travaillé avec la CIA à Los Angeles, pour discuter des ressources financières dont bénéficient les miliciens takfiris de l'Etat islamique (EI), qui font des ravages dans la région.

Le commentateur politique pense que des pays comme les États-Unis, Israël et la Turquie sont des partenaires d'affaires des terroristes takfiris de l'EI et qu'ils seraient également de mèche avec ces miliciens dans leur vol de pétrole et son trafic en Irak et en Syrie.

Il ajoute aussi que Washington et certains de ses alliés ont bénéficié du pétrole volé et de la baisse du prix du pétrole sur le marché mondial pendant ces dernières années.

Kelley a déclaré que l'administration US du président Barack Obama et lde nombreux politiciens conservateurs étatsuniens comme le sénateur républicain John McCain continuent à aider au financement de divers groupes de miliciens takfiri opérant actuellement contre le gouvernement de Damas.


L'analyste conclut en déclarant que les monarchies arabes soutenus par les Etats-Unis dans la région du golfe Persique hésitent toujours à cesser de soutenir les extrémistes de l'EI.

 

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11-Septembre : une vidéo inédite

dimanche 15 février 2015 à 18:04
11-Septembre : une vidéo inédite

Dans cette vidéo rare, tournée et publiée par un amateur, est présenté un point de vue différent sur les attaques du 11 septembre 2001. Cette vidéo, avec un son de bonne qualité, permet d’entendre des choses inédites jusqu’à présent. Elle montre la magnitude de cet événement tragique.

Ce qui fait de cette vidéo quelque chose d’unique, c’est qu’il n’y a aucune manipulation politique ni aucune injection de théories du complot : vous avez juste un type qui capture la vidéo d’un événement terrible sans censure ni agendapersonnel.

À vous de juger !

La France offre la légion d'honneur au patron du contre-espionnage marocain accusé de tortures

dimanche 15 février 2015 à 16:59
La France offre la légion d'honneur au patron du contre-espionnage marocain accusé de tortures

En visite à Rabat ce samedi 14 février, Bernard Cazeneuve a annoncé qu’Abdellatif Hammouchi, le patron du contre-espionnage marocain, allait être prochainement décoré de la Légion d’honneur. Un geste en marque d’« estime » de la part de Paris alors que les plaintes pour torture à l’encontre de ce responsable avaient provoqué une crise inédite entre les deux pays pendant près d’un an.

Bernard Cazeneuve est le premier officiel français à se rendre au Maroc depuis la fin de la brouille diplomatique entre les deux pays. A Rabat où il était en visite ce samedi 14 février, le ministre de l’Intérieur n’a pas tari d’éloges sur les compétences du Maroc en matière de lutte antiterroriste, « un partenaire-clé » dans le domaine du renseignement. Son patron, Abdellatif Hammouchi, poursuivi depuis un an par la justice française pour des faits de tortures, sera finalement décoré par l’Etat Français d’un nouvel insigne de la Légion d’honneur.

L’annonce sonne comme une nouvelle revanche pour Rabat. La convocation à Paris du patron du contre-espionnage marocain en février dernier avait été le déclencheur de la brouille entre les deux pays. Elle avait entraîné avec elle la suspension de la coopération judiciaire.

Source: Rfi.fr

Pour rappel:

Le makhzen et ses pratiques inavouables se retrouve une nouvelle fois face aux risques de devoir répondre des « bas » faits d’armes de l’un des ses bras armés. Abdellatif Hammouchi (sur la photo), patron de la Direction générale marocaine de la surveillance du territoire (DGST) risque d’avoir de sérieux ennuis avec la justice française.

A moins d’une (heureuse) intervention du Quai d’Orsay, comme d’habitude, le chef du contre espionnage de sa majesté devrait être amené à s’expliquer devant le juge sur les accusations de torture proférées contre lui par des victimes marocaines.

En effet, la plainte déposée jeudi par l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) demande aux autorités françaises de profiter de la présence en France d’Abdellatif Hammouchi pour « l’auditionner » dans le cadre de plaintes déposées à Paris relatives à des faits présumés de torture au sein du centre de détention marocain de Temara, qui dépendrait de la Direction générale marocaine de la surveillance du territoire (DGST).

En effet, M. Hammouchi accompagnait jeudi le ministre marocain de l’Intérieur Mohamed Hassad pour un G4 formé avec ses homologues français, espagnol et portugais. L’une des plaintes, déposée avec constitution de partie civile par Adil Lamtalsi, un Franco-Marocain de 33 ans, a donné lieu à l’ouverture fin 2013 d’une information judiciaire à Paris, selon une source proche du dossier.

Plaintes pour tortures

M. Lamtalsi affirme avoir été arrêté en octobre 2008 près de Tanger, puis torturé pendant trois jours à Temara avant qu’on ne l’oblige selon lui à signer des aveux. Il a nié devant le tribunal marocain les faits qui lui étaient reprochés mais a été condamné selon l’Acat en novembre 2008 à 10 ans de prison pour détention et trafic de cannabis. Il a par la suite été transféré en France pour y purger sa peine.

M. Hammouchi est visé dans cette plainte pour complicité de torture. C’est également le cas dans une autre plainte déposée jeudi au parquet par le militant sahraoui de 44 ans, Ennaâma Asfari, époux de l’activiste française Claude Mangin. L’une des plaintes, déposée avec constitution de partie civile par Adil Lamtalsi, un Franco-Marocain de 33 ans, a donné lieu à l’ouverture fin 2013 d’une information judiciaire à Paris, selon une source proche du dossier.

M. Lamtalsi affirme avoir été arrêté en octobre 2008 près de Tanger, puis torturé pendant trois jours à Temara avant qu’on ne l’oblige selon lui à signer des aveux. Il a nié devant le tribunal marocain les faits qui lui étaient reprochés mais a été condamné selon l’Acat en novembre 2008 à 10 ans de prison pour détention et trafic de cannabis. Il a par la suite été transféré en France pour y purger sa peine.

Face à ce risque de voir le chef de la DGST auditionné en France, l’ambassade du Maroc en France a dénoncé aujourd’hui samedi la démarche de l’ONG française estimant la procédure « infondée et contrevenant aux conventions entre les deux pays ».

Source: Amgérie1.com

 

Vu sur les Moutons enragés

Chaque année, huit millions de tonnes de plastique vont dans les océans

dimanche 15 février 2015 à 13:25
Chaque année, huit millions de tonnes de plastique vont dans les océans

Alarmant. En 2010, quelques 8 millions de tonnes de plastique ont été déversées dans les océans, révèle une étude publiée dans Science. En 2015, la quantité déversée devrait atteindre les 9.1 millions de tonnes.

Selon une étude publiée le 13 février 2015 dans la revue Science, les 192 pays côtiers de la planète ont produit en 2010 quelques 275 millions de tonnes de déchets en plastique, dont 8 millions de tonnes ont été déversées dans les océans. Une quantité qui, selon ces travaux menés par la biologiste Jenna Jambeck (Université de Georgie, à Athens, Etats-Unis), augmente chaque année : en 2015, quelques 9.1 millions de tonnes de plastique devaient ainsi finir leur vie dans les océans.

Et ce n'est pas tout. Car si les plus grands pollueurs en matière de déchets plastique, comme les pays émergents d'Asie, ne modifient pas leurs pratiques de gestion des déchets, l'étude estime que d'ici 2025, la quantité totale de débris de plastique présente dans les océans de la planète atteindra les... 170 millions de tonnes. Avec un rythme annuel qui aura quant à lui atteint le chiffre faramineux de 80 millions de tonnes de plastique dispersées chaque année dans les mers.

Évidemment, une telle situation est préoccupante à de multiples égards, à commencer par l'impact sur la faune. En effet, les débris de plastique présents dans les mers sont consommés par la faune marine, dont les organismes retiennent une partie des composants chimiques.

Selon le modèle développé par les auteurs de l'étude, le premier contributeur mondial en matière de déchets plastiques déversés dans les océans serait la Chine, qui aurait rejeté à elle seule, en 2010, près de 2,8 millions de tonnes de matières plastiques. Derrière la Chine viennent l’Indonésie, les Philippines, le Vietnam et le Sri Lanka. Les Etats-Unis arrivent en 20e position.

Quant à l'Europe, si aucun des membres de l’Union européenne ne figure parmi les vingt plus gros pollueurs, les 23 pays européens disposant d’un accès à la mer sont, pris ensemble, le 18e plus gros pourvoyeur de détritus en plastique dans les océans.

Ces travaux ont été publiés le 13 février 2015 dans la revue Sciencce, sous le titre"Plastic waste inputs from land into the ocean".

 

Source