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Plus d'un million de momies découvertes en Egypte !

vendredi 19 décembre 2014 à 17:36
Le cimetière égyptien de Fag el-Gamous contiendrait un million de momies, selon des archéologues américains. Crédits : FACEBOOK/BYU IN EGYPT

Le cimetière égyptien de Fag el-Gamous contiendrait un million de momies, selon des archéologues américains. Crédits : FACEBOOK/BYU IN EGYPT

Selon les archéologues américains qui fouillent actuellement le cimetière égyptien de Fag el-Gamous, ce site contiendrait pas moins... d'un million de momies.

Un million. C'est le nombre faramineux de momies qui dormiraient dans le cimetière égyptien de Fag el-Gamous, selon des archéologues de l'Université de Brigham Young (Utah, Etats-Unis) qui étudient actuellement le site.

A l'heure actuelle, ces archéologues ont mis au jour quelques 1 700 momies dans ce cimetière situé à 80 km au sud du Caire, et dont l'existence est connue des archéologues depuis une trentaine d'années.

Mais selon l'archéologue Kerry Muhlestein, directeur des fouilles menées à Fag el-Gamous, ce nombre est insignifiant en comparaison du nombre total de corps présents dans ce cimetière : "Nous pensons qu'il y a environ un million de corps au sein de ce cimetière. C'est grand, et c'est dense", a-t-il annoncé lors de la conférence annuelle de la Société pour l'Etude de l'Egypte Ancienne, qui se tenait à Toronto (Canada) du 14 au 16 novembre 2014.

D'où viennent ces corps ? Pour l'instant, le mystère est entier. Les deux principales informations dont les archéologues disposent concernant ces corps sont, d'une part, que ce cimetière a été utilisé du 1er au 7e siècle de notre ère (lorsque l'Egypte était sous domination romaine, puis byzantine), et d'autre part que le statut social des individus dont les corps sont disposés dans ce cimetière était peu élevé. En d'autres termes, il ne s'agit pas ici de tombes royales ou princières, mais d'un lieu qui accueillait des individus de condition modeste.

Malgré le statut social peu élevé des individus inhumés dans le cimetière de Fag el-Gamous, les archéologues ont toutefois retrouvé aux côtés de certains corps des objets qui avaient probablement une certaine valeur à l'époque, comme du linge et du verre.

Aux côtés du corps d'un enfant, les chercheurs ont même retrouvé des chaussons décorés de plusieurs couleurs.

Les archéologues signalent par ailleurs qu'un nombre important de ces momies ne sont généralement pas des corps volontairement momifiés par leurs proches (les organes internes sont généralement présents, par exemple), mais que ces corps ont souvent été en réalité momifiés au fil du temps par les conditions arides qui prévalent à Fag el-Gamous.

Si de nombreuses découvertes seront probablement effectuées dans ce cimetière au cours des années à venir, des éléments intriguants ont d'ores et déjà été constatés. Par exemple, les archéologues ont découvert la présence, au sein de ce cimetière, d'un premier carré n'abritant que des corps d'individus blonds, et d'un autre carré dans lequel les corps présents sont exclusivement ceux d'individus roux. Selon les archéologues, il est possible que les membres d'une même famille, ou d'une même lignée, aient été inhumés dans ces carrés.

Pour voir quelques photos prises sur le site de Fag el-Gamous par les archéologues, vous pouvez consulter cette page (en anglais) sur le site de LiveScience : "Photos: Ancient Egyptian Cemetery with 1 Million Mummies"

 

Source

La science prouve qu’étreindre des arbres est bon pour la santé

vendredi 19 décembre 2014 à 17:31
La science prouve qu’étreindre des arbres est bon pour la santé

La science a récemment confirmé qu’étreindre des arbres peut avoir un effet bénéfique sur la santé en modifiant la fréquence vibratoire.

La science a désormais validé qu’étreindre un arbre peut être incroyablement bénéfique pour les personnes et la planète. Contrairement 

aux idées reçues, étreindre, ou même simplement être à proximité d’un arbre peut améliorer la santé de plusieurs façons.


Matthew Silverstone a récemment publié le livre 
Blinded by Science (Aveuglé par la science), qui prouve que les arbres améliorent de nombreux problèmes de santé tels que les maladies mentales, Le Trouble Déficit de l’Attention Hyperactivité (TDAH), le niveau de concentration, le temps de réaction, la dépression, et ils peuvent également soulager les maux de tête.

Selon de nombreuses études citées dans ce livre, les enfants montrent une amélioration psychologique et physiologique significative en termes de santé et de bien-être lorsqu’ils interagissent avec des plantes et des arbres. Plus précisément, ces études indiquent que les enfants fonctionnent mieux sur le plan cognitif et émotionnel dans des environnements verts et sont plus créatifs lorsqu’ils jouent dans des espaces verts.

Étreindre des arbres est bon pour la santé: un grand rapport de santé publique qui a étudié le lien entre les espaces verts et la santé mentale a également noté que « l’accès à la nature peut contribuer de manière significative à nos capacités mentales et à notre bien-être. »


Alors, qu’est-ce qui peut réduire ces symptômes de manière significative dans la nature? On pourrait penser que ce sont les espaces verts qui contribuent à cela, mais Silverstone prouve scientifiquement que ce sont les propriétés vibratoires des arbres et des plantes qui nous donnent les bienfaits pour la santé et non les espaces verts.

Comme tout vibre, les différentes vibrations affectent sans aucun doute les comportements biologiques. Selon 
Natural News, il a été prouvé que si on buvait un verre d’eau traité avec une vibration de 10Hz, votre taux de coagulation sanguine changera immédiatement après avoir bu l’eau.

Les arbres affectent les êtres humains de la même façon (et toutes les autres créatures). Lorsqu’on touche un arbre, ses différentes fréquences vibratoires auront une incidence sur divers comportements biologiques dans le corps.

Dans le livre Blinded by Science, cette théorie est soutenue par des centaines d’études validées scientifiquement, apportant la preuve irréfutable qu’étreindre un arbre n’est pas juste pour les hippies, c’est pour tout le monde.



Étreindre un arbre pourrait offrir une multitude d’avantages et faire économiser beaucoup d’argent à la population en dépenses de santé.

Étreindre des arbres est bon pour la santé : Un autre rapport a indiqué que « les espaces verts peuvent être aussi efficaces que les médicaments prescrits sur ordonnance dans le traitement de certaines formes de maladies mentales. »

Les êtres humains peuvent vivre longtemps en dehors des lois de nature avant que des symptômes de déconnexion se manifestent. Avec la prévalence croissante des maladies liées au mode de vie, il est clair qu’il faut accorder plus d’importance à des pratiques holistiques comme celle-ci, pour soulager la cause du déséquilibre et dissiper les maladies liées au mode de vie.

Enfin, il existe une autre école de pensée qui s’aligne avec cette théorie remarquable. Le maître taoïste Mantak Chia apprend aux élèves à méditer avec des arbres, comme moyen de libérer les « énergies négatives ». Dans sa technique de guérison par les énergies cosmiques, le Maître Chia apprend à aligner son corps avec l’aura d’un arbre. Il explique que les arbres sont des processeurs naturels qui peuvent vous aider à transformer l’énergie malade ou négative de votre corps en énergie positive. En connectant votre énergie avec l’arbre, vous facilitez votre propre guérison physique et émotionnelle.

Selon la théorie taoïste, c’est parce que les arbres ne bougent pas qu’ils absorbent l’énergie de la terre. Les arbres et les plantes ont la capacité d’absorber les fréquences de la lumière et de les transformer en nourriture physique, et ils font la même chose avec l’énergie.

 

Sources:

 

Organic Health
Natural News
ESM

 

Lu ici

Des rebelles syriens formés par les USA rejoignent l'Etat Islamique

vendredi 19 décembre 2014 à 11:47
Des rebelles syriens formés par les USA rejoignent l'Etat Islamique

La milice de rebelles syriens les brigades Al Yarmouk Shuhada, formée et entraînée par des officiers US et des experts de la CIA en Jordanie et soutenue par l’armée israélienne a abandonné ses sponsors et a rejoint l’Etat Islamique en Irak et en Syrie, selon les sources de Debkafile au sein de l’armée et du contre-terrorisme.

La défection soudaine de cette force anti-Assad de 2000 hommes laisse les défenses de l’armée israélienne sur le Golan ainsi que les déploiements US et jordaniens dans le nord du royaume mais également les conquêtes des rebelles pro-occidentaux dans le sud de la Syrie, en situation très précaire.

Le ralliement des brigades au camp djihadiste radical avait été négocié les deux semaines précédentes par son commandant Mousab Ali Qarfan, aussi connu sous le nom de Mousab Zaytouneh. Il était en contact direct avec le chef d’ISIS Abu Baqr Al-Baghdadi qui, selon nos sources, a récemment relocalisé son quartier général de l’Irark à al-Raqqa au nord de la Syrie.

Contrairement aux islamistes du Sinaï, Ansar Beit al Maqdis, les brigades Yarmouk n’ont pas prêté allégeance à ISIS. Il s’agit d’une alliance opérationnelle qui constitue un grave péril pour les anciens alliés de la milice.

Pour Israël en particulier, ce nouveau développement comporte trois dangers majeurs :

1 Les brigades de Yarmouk sont positionnées tout le long de la frontière du Golan, du camp des casques bleus près du Kibbutz Ein Zivan au nord, jusqu’à la frontière israélo-jordanienne au sud. Les brigades tiennent 45 des 76 km de la frontière israélo-syrienne. Cela signifie que la majeur partie de la frontière israélienne du Golan avec la Syrie est passée sous le contrôle d’ISIS.

2 La milice contrôle des sections de la frontière entre la Syrie et la Jordanie et certains districts du sud de la Syrie près de la ville de Deraa. La connexion entre la Jordanie et le sud de la Syrie qui servait les intérêts stratégiques américains est maintenant menacée militairement par l’Etat Islamique.

3 Les troupes de l’Etat Islamique se préparent à profiter de leur nouvelle alliance stratégique en menant une offensive à travers les montagnes druzes pour rejoindre la ville de Deraa et établir une jonction de leurs forces avec celles de leur nouvel allié.

Source : Debkafile

 

Traduction et commentaire Ender pour les moutons enragés

 

Menace sur la santé publique: ces nanotoxiques qui envahissent notre quotidien

vendredi 19 décembre 2014 à 09:57
Menace sur la santé publique: ces nanotoxiques qui envahissent notre quotidien

Invisibles à l'œil nu, les nanoparticules envahissent le quotidien, depuis nos vêtements jusqu'à nos assiettes, sans aucun étiquetage ni traçabilité. Malgré les nombreuses études attestant de la toxicité de certaines de ces particules, les gouvernements refusent d'appliquer le principe de précaution et investissent des milliards d'euros en recherche et développement dans les nanotechnologies. Comment repérer et se protéger de ces nouvelles molécules high-tech ? Entretien avec le journaliste Roger Lenglet, qui décrypte dans son ouvrage Nanotoxiques les dessous de cette menace pour la santé publique. 

Basta ! : Les nanomatériaux sont entrés en catimini dans nos vies, dans les objets du quotidien ou de consommation courante. Pourquoi dites-vous qu'il s'agit d'une « bombe sanitaire » ? 



Roger Lenglet [1] : Ces particules de dimension nanométrique posent des problèmes toxicologiques. Leur taille minuscule permet à une grande partie d'entre elles de traverser l'organisme, de se loger dans les cellules et de pénétrer dans les noyaux cellulaires contenant l'ADN. Elles peuvent avoir des effets mutagènes, cytotoxiques, cancérigènes... Certaines sont même neurotoxiques : elles traversent la barrière encéphalique qui protège le cerveau et s'attaquent aux neurones, contribuant au développement de pathologies neurologiques comme la maladie d'Alzheimer ou de Parkinson. Notre organisme n'est pas fait pour résister à ces nouvelles particules aux propriétés stupéfiantes. 

Certaines d'entre elles, les nanotubes de carbone, qui comptent parmi les plus utilisées (dans les textiles, le BTP), entraînent chez les animaux, en laboratoire, le même type de pathologies que l'amiante - des cancers broncho-pulmonaires et des cancers de la plèvre. Et la réaction des nanos au contact de notre organisme est beaucoup plus grande que les particules classiques. Pour couronner le tout, leur toxicité change avec le temps, selon les milieux qu'elles traversent, ce qui ne permet même pas de se rassurer sur les types de nanos qui pourraient actuellement être jugés acceptables. 

De quelles manières ces particules envahissent-elles le quotidien ? 

 

 

© Inconnu
Tous les secteurs industriels en utilisent aujourd'hui : agroalimentaire, cosmétiques, textiles, produits d'entretien, médicaments, pesticides, métallurgie, plasturgie, informatique, construction... En 2013, la France a été le premier pays à mettre en place une obligation de déclaration de production et d'importation de nanos. Mais cette déclaration exclut un certain nombre de nanos parmi les plus diffusées. Et beaucoup d'industriels se disent incapables d'identifier si leurs matières premières contiennent ou non des nanos. 

Cette opacité et l'absence d'étiquetage des produits conduit à une absence de traçabilité redoutable. L'exposition de la population aux nanos est très supérieure à celle de l'amiante [2], et il est encore plus difficile de les identifier. Depuis 2008, en France, des centaines de milliers de tonnes de chaque grand type de nanos sont mises sur le marché annuellement. Et cela n'a fait qu'empirer. Avec une traçabilité proche de zéro ! 

Est-il possible de repérer les aliments qui contiennent des nanos dans les magasins ? 

Non, pas de façon certaine, car dans les grandes surfaces, de nombreux produits contiennent des nanos sans qu'on puisse les distinguer. Mais il est possible de réduire le risque d'en manger. Par exemple en privilégiant les circuits courts, les produits bio. Car les nanos concernent avant tout les produits industrialisés : les industriels cherchent à donner à leurs aliments des saveurs et des textures nouvelles, des blancheurs plus accentuées, des effets plus colorés... Les nanotechnologies permettent d'accroître toutes sortes de propriétés, comme la fluidité des yaourts ou les anti-agglomérants dans les poudres de chocolat, de sucre ou de lait, dans les sels de table... Il faut se méfier des conservateurs alimentaires qui contiennent souvent des nanos, ainsi que des emballages. Quand vous achetez par exemple un steak ou un poulet en grande surface, il y a souvent une lingette blanche un peu cotonneuse entre la barquette et la viande. Celle-ci est imbibée de nano-argent pour éviter à la viande de devenir grisâtre et pour lui conserver une apparence de fraîcheur. 

 

 

© Inconnu
Plus on s'éloigne des produits industriels, moins on a de nanos. Mais quelques produits contenant des nanos sont déjà inclus depuis longtemps dans les circuits bio. C'est le cas notamment d'un « médicament », l'argent colloïdal, qui n'est rien d'autre que du nano-argent, généralement vendu en solution liquide. Comme c'est un bactéricide puissant, les gens sont épatés par ses effets cicatrisants quand ils en mettent sur une plaie. Certains pensent se faire du bien en buvant ces solutions. Mais la flore bactérienne est nécessaire pour notre santé, il ne faut surtout pas la détruire ! Les consommateurs doivent être plus vigilants. 

 

 


Commentaire : L'argent colloïdal est pourtant une substance très utile et efficace, quand il est utilisé à bon escient et fabriqué correctement. 
 

Vous montrez aussi dans votre ouvrage le poids des lobbies industriels qui veulent limiter le plus possible la définition des nanoparticules... 

Plus la définition sera restrictive ou tronquée, plus l'encadrement réglementaire et législatif sera limité. Et plus de nanos échapperont à tout contrôle. Au niveau européen, selon les secteurs et les rapports de force, la définition n'est pas la même. Aujourd'hui, de façon générale, ces lobbies ont réussi à obtenir que les nanos soient définies comme « toute particule de 1 à 100 nanomètres produite intentionnellement » [3]. C'est scandaleux, car la dimension nano va de 1 à 999 nanomètres. Les lobbies dans les commissions ont donc réussi à exclure 90 % des nanos, alors que certaines particules très toxiques mesurent plus de 100 nanomètres ! 

 

 

© Kunal Mukherjee
Spirales de nanofibres de dioxyde de titane
Mais personne ne vient contester cette définition, sauf quelques associations. Des commissions ont par ailleurs décidé de ne considérer que les nanomatériaux contenant au moins 50 % de nanoparticules. Autrement dit, les produits doivent être au moins composés pour moitié de nanos pour entrer dans le champ réglementaire. Comme s'il n'y avait pas de problème en dessous de ce seuil ! Cela est totalement absurde d'un point de vue toxicologique. Les lobbies manipulent complètement le débat pour exclure du contrôle un maximum de nanos. 

Où en est-on dans la bataille de l'étiquetage ? 

Sur les cosmétiques, l'obligation d'étiquetage est officielle depuis 2013. Dans les faits, il suffit d'aller dans les magasins pour constater que ce n'est pas du tout respecté. Dans l'alimentation, il devrait y avoir un étiquetage depuis des années. La promesse a été faite de le rendre obligatoire ce mois-ci, en décembre 2014. J'ai bien peur que le lobby agroalimentaire parvienne encore à repousser l'échéance. Toute la question est de savoir ce qu'il y aura sur cet étiquetage. Les politiques, français et européens, avancent que les protagonistes ne sont pas tombés d'accord et qu'ils ne peuvent donc pas légiférer. Les industriels continuent de gagner du temps. Le lobby agro-alimentaire demande même que les nanos mises sur le marché depuis plus de dix ans ne soient pas inclues dans l'étiquetage obligatoire, au prétexte de « ne pas inquiéter inutilement les personnes qui en ont consommés »... 

L'enjeu sur l'étiquetage est d'exiger que soit également indiquée la toxicité des nanos. Que le consommateur sache si le produit risque de réduire la fertilité, d'entraîner des cancers, des mutations génétiques... Comme sur les paquets de tabac et les pesticides. Sans cette indication-là, les gens s'en fichent. Le danger doit être annoncé. 

Comment réagissez-vous à l'annonce de la ministre de l'Écologie, Ségolène Royal, de demander à l'Union européenne le 17 décembre une stratégie d'étiquetage des produits de consommation courante contenant des nanomatériaux ? 

Le gouvernement français, depuis l'arrivée massive des nanos sur le marché, se positionne avant tout en soutien des nanos. Les budgets publics accordés en témoignent : plus d'un milliard d'euros par an de soutien aux producteurs, rien qu'en France... Alors même que la recherche sur la toxicité des nanos représente à peine 1 à 2 % du budget, et que les connaissances toxicologiques acquises ne sont même pas prises en compte ! 

Malgré la multiplication des rapports alarmants sur les dangers des nanos, rien ne se passe en matière de prévention, et les gouvernements continuent de subventionner massivement les nanos. Comment expliquez-vous ce décalage ? 

Chaque gouvernement prend prétexte de la crainte d'être dépassé par les pays concurrents. Le même argument que sur le nucléaire à une époque, ou sur les pesticides dont on voulait nous persuader qu'ils rendaient notre agriculture plus performante ! Tous les pays sont aujourd'hui lancés dans la course aux nanotechnologies, présentées comme un progrès scientifique incontournable. L'enjeu financier est dément. L'important retour sur investissement des nanos sur les marchés est doublé d'un effet d'aubaine lié aux généreuses subventions publiques. Tout cela en pleine période de restriction budgétaire... 

In fine ce sont les plus grandes multinationales qui bénéficient de cet argent public, par le jeu de leurs filiales et des laboratoires de recherche avec lesquelles elles travaillent. Mc Donalds, Danone, Kellog's, Nestlé, Mars, pour ne citer que les groupes les plus connus, profitent de cette course folle dans laquelle les États et les collectivités locales sont devenus eux-mêmes investisseurs. Les lobbies industriels obtiennent ce qu'ils veulent en faisant croire que ce sont les nanotechnologies qui vont assurer notre compétitivité internationale et les emplois de demain. 

 

 

© Inconnu
Les décideurs politiques décident très vite avec très peu de recul sur les dossiers. Leur ignorance en santé publique leur fait négliger toute prévention. Lorsque vous leur parlez d'épidémiologie ou de toxicologie, ils sont largués. Le principe de précaution, mis à part chez certains élus écologistes, n'est absolument pas intégré dans leur culture. Ils sont sous l'effet permanent de lobbyistes et de think tanks qui leur font croire que si l'on applique le principe de précaution, l'économie française sera paralysée... Les décideurs politiques croient que les craintes sanitaires relèvent du domaine de l'irrationnel et des émotions populaires. Le niveau de culture en santé publique de la plupart d'entre eux est nul et ils ne voient donc dans la prévention qu'une source de dépenses inutiles. 

La course aux nanos recèle un aspect moins connu : les enjeux militaires... Avec quelles visées ? 

Je le décris précisément dans mon ouvrage : tous les pays riches - États-Unis, Japon, Chine, Europe, y compris la France... - sont impliqués dans la course aux nano-armements. Outre l'exemple de la nano-libellule, dont l'armée française veut équiper les fantassins pour pister les ennemis, les nanotechnologies permettent de perfectionner les armes, d'accroitre leur légèreté, leur robustesse, leur puissance de destruction, etc. L'armée renforce aussi les alliages des avions, des tanks, les vêtements des soldats. 

 

 

© Inconnu
Drone papillon
Les armes chimiques désormais interdites par un traité international sont en passe d'être remplacées par les diffuseurs de nanotoxiques. C'est de la chimie sauf qu'ils ont changé le mot... C'est d'une hypocrisie totale ! D'autant que ces armes, tels que les brouillards nano-chimiques, sont infiniment plus redoutables que les armes chimiques « conventionnelles ». Elles sont déjà expérimentées en laboratoire mais il est très difficile de savoir si l'on en est au stade de la production massive. L'opacité est complète sur les stocks. Les spécialistes militaires que j'ai interrogés sont eux-mêmes très inquiets, notamment sur les usages que des terroristes pourront en faire. Les nanos mettent à la portée de n'importe quel groupe des armes redoutables avec des possibilités de contamination inouïes. Le contenu d'une cuillère à café peut suffire à empoisonner des millions de gens d'un coup. 

Que retirez-vous de cette enquête ? 

Au début, de la sidération. Puis la certitude que nous devons tous agir pour stopper cette folie. Nous allons laisser à nos enfants ce que l'on peut imaginer de pire. Je n'ai jamais vu un tel abandon devant des produits aussi documentés sur le plan toxicologique. Ce que l'on connaissait dans les années 90 en toxicologie des nanoparticules non produites intentionnellement - les nanoparticules de diesel ou des fumées industrielles par exemple - aurait dû entrainer l'interdiction de la mise sur le marché de nanos non testées. On ne l'a pas fait. Les producteurs affirment que si la substance classique équivalente (non nano) est autorisée, il n'y a pas de raison de refaire des tests. Or, la dimension nano change tout. Nous sommes revenus à la préhistoire de la prévention. Jamais on aurait pu imaginer un tel retour en arrière. 

 

 

© Inconnu
La politique d'évaluation est paralysée face aux nouvelles particules qui continuent d'arriver chaque semaine sur le marché. On voit à quel point les lobbyistes industriels sont capables de neutraliser l'action politique. Ils continuent à dire qu'il n'y a aucune certitude que ce qui se passe en laboratoire se passera dans la réalité. Or, la réalité est plus redoutable : il y a une accumulation d'expositions, de synergies entre les produits, d'effets des petites doses à moyen et long terme. Les gouvernements n'ont tiré aucune leçon des scandales sanitaires précédents, ils n'ont fait qu'apprendre à mieux fuir leur responsabilité au nom de la mondialisation et de la performance. 

Comment agir pour que la santé publique ne soit plus une variable d'ajustement ? 

Ce qui a été possible pour d'autres substances l'est aussi pour les nanos. Il serait stupide de partir perdant. Parmi les armes à notre disposition, il y a le choix de ce que nous consommons. Si une petite partie seulement des consommateurs refuse des produits contenant des nanos, vous verrez tous les industriels reculer. Il suffit de 5 à 10 % de consommateurs qui évitent des produits pour réduire assez la marge sur laquelle les grands groupes réalisent leurs profits. Au point de rendre les nanos moins rentables que d'autres investissements. Le pouvoir du consommateur est énorme. 

Et puisqu'il s'agit d'une compétition internationale, il faut une convention internationale. Nous l'avons obtenue sur le mercure en 2013 grâce à la mobilisation des ONG : environ 150 pays ont signé la convention de Minamata interdisant tous les usages du mercure d'ici 2020. Ce rapport de force sur une substance aussi utilisée était inimaginable il y a quelques années. On peut obtenir une convention sur les nanos et interdire les plus dangereuses. Il faut agir vite. Comme l'a dit récemment le directeur de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset), « dans dix ans il sera trop tard ». Réveillons-nous ! Plus je prends conscience de l'énormité du problème, plus je vois la nécessité de refuser ces nanos en bloc. C'est ce que préconise d'ailleurs l'association Pièces et Main d'œuvre, qui rappelle que les nanos sont un marché imposé par des géants économiques au mépris de la démocratie et du vivant. 

Notes : 

[1] Roger Lenglet, philosophe et journaliste d'investigation, est l'auteur de nombreux livres d'enquête sur la santé, l'environnement, la corruption et le lobbying. Il est notamment auteur avec Marie Grosman de Menaces sur nos neurones. Alzheimer, Parkinson... et ceux qui en profitent (
lire notre entretien). Il est membre de la Société française d'histoire de la médecine. 

[2] L'amiante était surtout placée dans des matériaux de construction et de protection anti-incendie, certains textiles, des joints de fours, les freins des véhicules et des systèmes de chauffage. 

[3] La production intentionnelle relève de l'ingénierie industrielle.

 

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Encore un scandale en Angleterre / Pédophilie: Des figures politiques impliquées dans un triple meurtre

vendredi 19 décembre 2014 à 09:44
Encore un scandale en Angleterre / Pédophilie: Des figures politiques impliquées dans un triple meurtre

La police britannique a indiqué jeudi enquêter sur le possible meurtre de trois petits garçons par un réseau de pédophiles impliquant des responsables politiques et des institutions publiques dans les années 1980-90.

Une victime présumée d'abus sexuels, identifiée sous le nom de Nick, a accusé des députés et d'autres personnalités de premier plan d'être liées au meurtre de trois enfants, âgés entre sept et 16 ans, perpétrés entre le milieu des années 70 et le milieu des années 80.

L'un de ces enfants aurait été renversé par une voiture conduite par l'une de ces personnalités, selon son témoignage. "Mon équipe enquête sur le possible meurtre de trois jeunes garçons. Notre travail est en cours et nous examinons les dossiers des personnes disparues à cette époque", a déclaré Kenny McDonald, l'officier de police qui supervise l'enquête. "Pour l'heure, nous n'avons pas retrouvé de corps", a-t-il précisé. 

Viol sur des bases militaires
Dans "un récit déchirant", Nick a raconté aux enquêteurs comment lui et plusieurs autres garçons étaient conduits à différentes adresses de Londres et de la périphérie de la capitale britannique, y compris sur des bases militaires, où ils ont été abusés sexuellement par des groupes d'hommes. Nick a également affirmé à la police avoir été abusé sexuellement entre 7 et 16 ans dans un appartement cossu du quartier de Pimlico (sud-est de Londres) où résident nombre de politiciens. 

La police a appelé à ce que d'autres enfants, aujourd'hui adultes, ayant été victimes de ces sévices au même endroit se fassent connaître. L'été dernier, des révélations de presse confirmées par les ministères concernés ont montré que 114 dossiers relatifs à des accusations de sévices sexuels infligés à des enfants entre 1979 et 1999 avaient disparu. L'un de ces dossiers porte, selon la presse, sur l'implication de députés et d'autres personnalités politiques dans un réseau de pédophilie. 

Le Premier ministre britannique David Cameron a promis en juillet "de faire toute la lumière" et d'"explorer toutes les pistes pour découvrir la vérité sur ce qui s'est passé".

 

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