PROJET AUTOBLOG


Wikistrike

Site original : Wikistrike

⇐ retour index

Tortures dans les prisons US : un ex-agent de la CIA accuse le président

mardi 10 février 2015 à 20:26
Tortures dans les prisons US : un ex-agent de la CIA accuse le président

John Kiriakou a passé deux ans en détention pour avoir révélé à la presse des informations sur les tortures dans les prisons US. 

Le président américain a ordonné de torturer les terroristes présumés à Guantanamo avant d'en rejeter la responsabilité sur la CIA, a déclaré à Sputnik un ex-agent de la CIA, John Kiriakou, dans sa première interview exclusive depuis sa sortie de prison. 

"La CIA a torturé les prisonniers, mais ces tortures ont été ordonnées par le président et c'était la politique officielle du gouvernement américain", a indiqué John Kiriakou qui a passé deux ans en prison pour avoir révélé des détails de l'affaire aux journalistes. 

M.Kiriakou, qui a reçu plusieurs récompenses pour son travail au sein de la CIA, a longtemps soutenu le programme gouvernemental de mesures antiterroristes extraordinaires. "On nous a dit que la torture par l'eau était efficace, que ce n'était pas une torture et que nous recueillions des informations précieuses (...). Mais quelques années plus tard j'ai appris que ce n'était pas vrai. On nous a menti à l'agence. La torture par l'eau est terrible. Ce n'était pas bien pour le pays. Ce n'était pas une bonne politique. C'était une erreur dès le départ", a noté l'agent. 

Dès que des informations concernant les tortures ont filtré, l'administration présidentielle a rejeté la responsabilité sur la CIA et ses agents. M.Kiriakou a été le seul agent de la CIA à être condamné dans le cadre de l'affaire des tortures. Il a été accusé d'avoir violé l'Acte sur l'espionnage pour avoir déclaré que les Etats-Unis torturaient les terroristes présumés. Ayant purgé deux ans de prison en Pennsylvanie, ce père de cinq enfants a été assigné à résidence à Arlington, en Virginie. 

Selon lui, le gouvernement américain utilise l'Acte sur l'espionnage "comme un marteau". Cet acte "n'a pas été conçu pour poursuivre en justice les gens qui parlent avec les journalistes, mais pour juger les gens qui commettent des faits de haute trahison contre les Etats-Unis en vendant des informations secrètes", a précisé M.Kiriakou. 

L'ancien agent de la CIA a en outre fourni des détails sur sa vie en prison où les détenus se voyaient donner des aliments pour animaux et où les lettres ont été systématiquement ouvertes. "J'ai bêtement cru avoir un petit espace d'intimité. Ils ouvraient les lettres que j'envoyais et parfois même les photocopiaient avant de les refermer avec une bande adhésive (...). Je n'en ai jamais été informé par l'administration. Je l'ai appris de mes correspondances", a déclaré M.Kiriakou. 

"Il fallait se faire à l'idée qu'on te traite comme un chien, que tu es un sous-homme, que tu ne mérites pas d'être traité comme un humain (...). Si tu résistes, on peut t'accuser d'insolence et t'envoyer dans une cellule d'isolement. Et cette cellule c'est l'enfer", conclu M.Kiriakou qui juge nécessaire de réformer le système pénitentiaire américain. 

Vous pouvez retrouver 
le texte intégral de l'interview exclusive de John Kiriakou sur le site de Sputnik en anglais.

 

Source

Les conversions à l'Islam ont presque doublé depuis les attentats

mardi 10 février 2015 à 16:13
Les conversions à l'Islam ont presque doublé depuis les attentats

Depuis les attentats du mois de janvier qui ont touché la France, les mosquées de Paris, Lyon ou encore Strasbourg ont enregistré une hausse des conversions à la religion musulmane.

En janvier 2015, la Grande Mosquée de Paris a délivré 40 certificats de conversion. Sur la même période l'année dernière, elle n'en avait donné que 22, soit deux fois moins, selon une informationRTL. Même constat à Strasbourg et Aubervilliers où une hausse de 30% a été enregistrée. Lyon suivrait aussi cette tendance avec une augmentation de 20%.

 

Défaire les amalgames

À Paris, Éloïse fait partie de ces musulmans fraîchement convertis. Un mois jour pour jour après les attentats et à seulement 18 ans, la jeune femme a fait sa profession de foi. Choquée par les amalgames qui ont été faits par la suite, entre musulmans et terroristes, elle a eu envie de donner une autre image de la religion : "Ça me donne encore plus envie d'aller vers l'islam et de montrer à tout le monde que ce n'est pas ça".

 

Ça me donne encore plus envie d'aller vers l'islam et de montrer à tout le monde que ce n'est pas ça

Une jeune femme nouvellement convertie à l'islam  

 

Les imams semblent les premiers surpris par l'augmentation du nombre de nouveaux fidèles ainsi que par la diversité de leurs profils. À Paris, un médecin, une directrice d'école ou encore unpolicier, ont franchi la porte de la Grande Mosquée pour se convertir.

Source

Des millions d’utilisateurs Facebook ne savent pas qu’ils utilisent Internet

mardi 10 février 2015 à 16:08
Des millions d’utilisateurs Facebook ne savent pas qu’ils utilisent Internet

L’anomalie a tout d’abord été détectée en Indonésie..

Des indonésiens interrogés par Galpaya ont déclaré qu’ils n’utilisent pas Internet. Mais dans des groupes de discussion, ils parleraient avec enthousiasme du temps qu’ils ont passé sur Facebook. Galpaya, un chercheur (et maintenant chef de la direction) avec
LIRNEasia, un groupe de réflexion, a appelé Rohan Samarajiva, son patron à l’époque, pour lui dire ce qu’il avait découvert. « Il semble que dans leur esprit, l’Internet n’existe pas; il n’y a que Facebook, » a t-il conclu.

« Il semblerait que dans leurs esprits, l’internet n’existe pas; uniquement Facebook. »

En Afrique, Christophe Stork est tombé par hasard sur quelque chose de similaire. Observant les résultats d’une étude sur l’utilisation des systèmes de communications pour Research ICT Africa, Stork a découvert ce qui semblerait être une erreur. Le nombre de gens qui ont répondu qu’ils utilisaient Facebook était plus plus important que ceux qui ont dit utiliser l’internet. L’écart représente environ 3% à 4% des utilisateurs de smartphones, dit-il. (…)

 



Il apparaitrait, à la surface, que plus de gens utilisent internet que Facebook, ce qui est parfaitement normal.
Mais… en jetant un oeil aux données (disponibles 
ici), on découvre que 11% des Indonésiens qui ont déclaré utiliser Facebook ont aussi dit qu’ils n’utilisaient pas internet. Au Nigeria, 9% des utilisateurs Facebook ont dit qu’ils n’utilisaient pas l’internet. Ces groupes sont majoritairement composés de jeunes gens : dont l’âge médian est de 25 ans en Indonésie et 22 ans au Nigeria. (…)


Source

Art contemporain: Un pénis géant créé le scandale en Nouvelle-Zélande

mardi 10 février 2015 à 16:02
Art contemporain: Un pénis géant créé le scandale en Nouvelle-Zélande

Selon son concepteur, la sculpture "Transit Cloud", suspendue entre deux bâtiments d'Auckland, représente un nuage. Mais pour les passants, c'est bien un pénis et ses testicules qui flottent dans le ciel néo-zélandais.
Vous souvenez-vous 
du sapin de Noël "plug anal", cette œuvre d'art en plastique gonflable qui avait suscité la polémique à l'automne après son installation sur la place Vendôme à Paris ? 

En Nouvelle-Zélande, c'est un pénis géant qui s'attire les foudres des promeneurs hermétiques à l'art contemporain, rapporte le 
Huffington Post. Installée entre deux buildings dans le ciel d'Aukland, la sculpture baptisée "Transit Cloud" représente un simple nuage selon son créateur Gregor Kregar.


"Techniquement tout peut être phallique"

Mais pour les passants, c'est bien un pénis qui flotte au-dessus de leurs têtes. Suscitant des réactions amusées ou courroucées. "Oh mon Dieu, c'est une queue et des boules", s'exclame ainsi l'un d'eux dans le quotidien local New Zealand Herald, repris par le Huff Post. Il faut dire que les photos de l'œuvre, commandée pour 200.000 dollars néo-zélandais (131.000 euros) par la ville, laissent peu de place à l'interprétation

A rather phallic piece of public art has New Lynn residents stunned:
http://t.co/gz2NIECcQq pic.twitter.com/QoJnHU47XI

— nzherald (@nzherald) 5 Février 2015


Gregor Kregar n'en démord toutefois pas : il affirme qu'il n'avait pas du tout l'intention de donner un aspect phallique à sa sculpture. Selon lui, elle prendra un aspect différent une fois que les 50 mètres de néons viendront comme prévu en éclairer l'intérieur. "Techniquement tout peut être phallique, comme un arbre, un lampadaire", a-t-il expliqué à l'agence australienne Fairfax Media. "J'ai étudié l'art et le dessin pendant de nombreuses années et je ne suis jamais tombé sur un phallus fait de milliers de triangles et long de six mètres".


http://www.metronews.fr/info/nouvelle-zelande-transit-cloud-une-oeuvre-d-art-en-forme-de-penis-geant-defraie-la-chronique/

Un chercheur publie 10 millions de mots de passe et pseudos associés

mardi 10 février 2015 à 12:52
Un chercheur publie 10 millions de mots de passe et pseudos associés

 

 

Un chercheur en sécurité informatique a décidé de braver un tabou en publiant à visage découvert une liste de 10 millions de mots de passe associés à leurs identifiants, pour encourager la recherche dans le domaine. Il craint désormais des poursuites pénales.

Mark Burnett est un consultant en sécurité informatique, spécialisé dans la sécurisation des serveurs et réseaux sous Windows. Il est l'auteur de plusieurs livres, dont un publié en 2005, extrêmement bien noté sur Amazon, dédié aux "mots de passe parfaits". Parmi les promesses du livre : "voyez les mots de passe à travers les yeux des hackers et voyez à quel point il est facile de les compromettre".

Depuis, Burnett n'a cessé d'étudier les mots de passe et leur fragilité, et est devenu un véritable expert du sujet. C'est donc pour faire avancer les connaissances scientifiques dans le domaine qu'il a décidé de publier via BitTorrent une base de 10 millions de mots de passe et de noms d'utilisateurs en clair, contrevenant aux règles de prudence que s'imposent généralement les chercheurs en sécurité informatique. Traditionnellement, un hacker même bien intentionné ne publie jamais à visage découvert des couples de mots passe / identifiant en clair, tant les risques sont grands de pouvoir les exploiter en testant ces mêmes couples sur des sites internet stratégiques.

Le chercheur a donc accompagné la publication de sa base de données d'un long billet de blog dans lequel il prie le FBI de ne pas l'arrêter. Il explique ses craintes après la condamnation de Barrett Brownà 5 ans de prison, l'activiste et journaliste ayant été poursuivi entre autres pour avoir publié sur un canal IRC d'Anonymous des liens vers des bases de données de mots de passe (les charges sur ce point avaient toutefois été abandonnées, mais les faits avaient été rappelés lors du procès, ce qui a pu peser dans le verdict).

DES PRÉCAUTIONS PRISES

"Même si généralement les chercheurs ne publient que les mots de passe, je publie les identifiants avec les mots de passe", se justifie Burnett sur son blog. "L'analyse des identifiants et des mots de passe est un domaine qui a été grandement négligé et qui peut fournir autant d'informations que l'étude des mots de passe seuls". L'homme estime qu'il ne commet pas de délit pénal car sa publication n'est pas motivée par la volonté de frauder, mais uniquement "d'améliorer la recherche avec l'objectif de rendre l'authentification plus sûre et donc de protéger des fraudes et des accès non autorisés". Toutefois, il note avec craintes qu'un projet de loi anti-cybercriminalité de l'administration Obama supprimerait le critère de l'intention frauduleuse pour pénaliser toute publication pouvant être utilisée pour attaquer des systèmes de données.

Il assure également avoir pris des précautions pour éviter que les données puissent être utilisées à mauvais escient. Par exemple, les noms de domaine des adresses e-mail ont été retirés, les données provenant de multiples piratages réalisés ces dix dernières années ont été mélangées pour ne pas être liées à une seule source, ou encore, toutes les données nominatives ont été supprimées manuellement. De plus, le chercheur estime que les mots de passe ne sont plus fonctionnels dans la plupart des cas, car les piratages dont elles proviennent sont déjà anciens et ont déjà fait l'objet de signalements et mises en garde par les sites piratés.

"J'aurais pu sortir les données anonymement comme tout le monde le fait, mais pourquoi devrais-je le faire ? Je n'ai clairement aucune intention criminelle", écrit-il. "Il est au dessus de toute raison que n'importe quel chercheur, étudiant ou journaliste doive avoir peur des autorités de police qui sont censées nous protéger plutôt que d'essayer de trouver des manières d'utiliser la loi contre nous".

(illustration : CC Luciano Castillo)

 

Source