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Vidéo inquiétante: Et si toutes les neiges de la planète fondaient ?

vendredi 3 avril 2015 à 10:56
Vidéo inquiétante: Et si toutes les neiges de la planète fondaient ?

Et si toute les neiges de la planète fondaient, arctique, antarctique et reliefs... 

Le portail "Business Insider" a publié une vidéo inquiétante montrant les changements drastiques qui résulteraient d'un tel scénario. Elle met en évidence la fragilité de certaines grandes villes qui se retrouveraient sous les eaux comme Tokyo, Buenos Aires, New York, Miami, Lima, Londres, Barcelone, Shanghai, Amsterdam, Hong Kong, ou encore San Francisco, entre autres.

De son côté, la National Geographic propose une carte interactive qui tire le même constat, glaçant.

Désormais, vous pouvez croire en l'Atlantide.(1)

 

 

Ghisham Doyle pour WikiStrike

1 - Cité perdue qui se trouve être les 4 causses du sud de la France, pour information, Méjean, Sauveterre, noir... Comme quoi, tout ressort un jour. 

 

 

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1 - Cité perdue qui se trouve être les 4 causses du sud de la France, pour information. Comme quoi, tout ressort un jour. 

Google se rend une fois par semaine à la Maison Blanche... depuis 2008 !

vendredi 3 avril 2015 à 10:33
Google se rend une fois par semaine à la Maison Blanche... depuis 2008 !

Le Sénat américain va se pencher sur les pratiques de Google, et sur les conditions dans lesquelles le moteur de recherche a été blanchi, en 2013, des accusations d’abus de position dominante par la FTC, l’agence fédérale chargée de la défense des consommateurs.

 

Le 20 mars, le Wall Street Journal avait révélé que les commissaires de la FTC avaient décidé de classer le dossier, alors que les experts de sa division de la concurrence avaient recommandé d’engager des poursuites. Le quotidien avait eu accès à un rapport préliminaire, qui n’aurait pas dû être rendu public mais qu’il avait obtenu dans le cadre d’une requête invoquant la loi sur la liberté de l’information.

Lire aussi : Révélations sur les drôles de pratiques de Google

 

Ce rapport, daté de 2012, concluait que le géant de Mountain View favorisait ses propres services dans ses référencements, qu’il copiait les données de ses concurrents, comme Yelp ou Tripadvisor, et exerçait des pressions sur les annonceurs pour qu’ils choisissent sa propre régie publicitaire, AdWords.

 

Le sénateur républicain de l’Utah, Mike Lee, qui préside le comité anti-trust de la commission des lois du Sénat, a indiqué, lundi 30 mars, au National Journal, qu’il s’intéresse aux différents aspects du dossier : « Comment la FTC a-t-elle pu laisser filtrer un rapport confidentiel, et quelles conversations, le cas échéant, la FTC ou Google ont-ils eues avec la Maison Blanche sur les investigations en cours ? »

 
 

230 visites à la Maison Blanche

 

Il ne s’agit pas, dans l’immédiat, d’enquêter sur le fond de l’affaire elle-même, à savoir la plainte pour abus de position dominante portée par Microsoft et d’autres concurrents de Google, a précisé le sénateur. L’élu républicain souhaite en savoir plus sur les contacts entre Google et l’administration Obama pour établir si celle-ci a aidé la firme à éviter les sanctions en faisant pression sur la FTC, agence statutairement indépendante.

 

La semaine dernière, le Wall Street Journal a révélé que des employés de Google avaient été reçus quelque 230 fois à la Maison Blanche depuis l’élection de Barack Obama en 2008, soit une fois par semaine en moyenne. Le PDG de Google, Eric Schmidt a soutenu M. Obama depuis les débuts et il a joué le rôle de conseiller informel auprès du président.

 

Google a réagi au décompte du Wall Street Journal par la voix de sa vice-présidente pour les communications, Rachel Whetstone. Celle-ci a affirmé qu’il n’avait en aucun cas été question de la plainte portée devant la FTC dans les conversations des employés de la firme à la Maison Blanche.

 

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Loi sur le renseignement: sommes-nous dans une situation pré-révolutionnaire ?

vendredi 3 avril 2015 à 10:11
La France, en mode cocotte-minute

La France, en mode cocotte-minute

La découverte du contenu du projet de loi pour le renseignement a stupéfait un bon nombre d'observateurs de la société française. Des défenseurs des libertés au président de la commission du contrôle des écoutes Jean-Marie Delarue, en passant par un commissaire principal honoraire de la police nationale, font connaître leur désaccord et leur inquiétude sur ce projet aux contours flous, à la possibilité de dérives importantes mais aussi par son orientation générale, qui n'est pas celle d'origine, liée aux attentats du 7 et 9 janvier 2015. 


Le terrorisme brandi en février — pour justifier cet arsenal de surveillance — n'est en réalité qu'une petite partie immergée de l'iceberg du « projet renseignement » de Bernard Cazeneuve et Manuel Valls. Les « intérêts économiques et scientifiques » de la France sont inclus dans les autorisations administratives de surveillance, mais aussi « l'exécution des engagements européens et internationaux de la France ». Comme « la prévention des violences collectives de nature à porter atteinte à la paix publique ». Ce projet de loi, sans l'autorisation d'un juge et à la seule discrétion des services gouvernementaux permet donc de mettre absolument n'importe qui pour à peu près n'importe quel motif sous écoute, géolocalisation ou interception de ses communications sans aucune garantie judiciaire. Pourquoi et comment un pouvoir politique peut-il en venir à vouloir faire passer un tel projet ? 

Quelque chose est en train de se passer... 

L'idée que les habitants de ce pays et le pouvoir en place sont en conflit larvé est une évidence. 
Les sondages (74% davis défavorables), comme les résultats des urnes démontrent que la population dans sa très grande majorité rejette, avec une très grande force, la politique du pouvoir socialiste, comme son personnel. François Hollande est très certainement le président le plus détesté de tous les temps. La grogne populaire est impressionnante pour qui fait l'effort de se promener dans l'Hexagone. Le vote Front national comme l'abstention, en sont une première expression. Expression profondément reliée à plusieurs phénomènes : les reniements politiques de Hollande et les scandales à répétition liés à la corruption. Le « tous pourris » n'est plus une expression populiste réservée à une petite frange de la population, elle est partagée par le plus grand nombre. 

 

 

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© Inconnu
Ces éléments sont à mettre en relation avec la circulation et l'amplification de l'information par Internet. Tout se sait, très vite, et se transmet très rapidement. Les élites politiques ne sont plus protégées comme elles pouvaient l'être à une époque où les seuls médias décidaient ou non de faire « sortir l'info », et où un scandale, s'il ne faisait pas la une du 20h plusieurs soirs de suite, était vite enterré. La France n'est pas la seule dans cette situation, et des alliés européens ou non mettent en place eux aussi de nouveaux dispositifs sécuritaires. Tous ces dispositifs touchent au contrôle des populations, à leurs communications, et au droit à la contestation. Il se passe donc quelque chose. Mais quoi ? 

La crise est mondiale, et la fin est proche ? 


L'économie mondiale est sous perfusion monétaire. Les différentes politiques d'assouplissement monétaire (quantitative easing) de milliers de milliards de dollars effectuées aux USA ont à peine maintenu le système à flots durant les 4 dernières années. l'Europe vient de débuter elle aussi une politique équivalente, de plus mille milliards et sur 18 mois. Ces politiques sont des perfusions pour empêcher une crise systémique qui ne peut qu'amener à un écroulement massif de l'ensemble, et de nombreux économistes redoutent ce phénomène. Même s'il sera lent (peut-être une quinzaine d'années pour un écroulement complet), le piège à liquidités, doublé du ralentissement général des croissances de PIB des pays européens, mais aussi ailleurs, sur la planète devrait mener à une défaillance générale de l'économie capitaliste mondialisée. 

Ces constats sont effectués au plus haut niveau politique, et des modèles d'anticipation existent, concernant entre autres les possibilités de révoltes populaires dans les pays les plus développés. 
La DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) travaille sur ces sujets, gageons que les puissances européennes ne sont pas démunies face aux possibles scénarios de mise en cause des politiques par des populations socialement et économiquement « essorées » et n'ayant plus grand chose à perdre. C'est dans ce contexte que les lois pour la sécurité, le renseignement surviennent massivement : en Espagne (ici article en espagnol sur la loi baillon), au Royaume-Uni, aux USA et bientôt, en France. A chaque fois, si le terrorisme est prétexté, ces lois activent des nouvelles possibilités d'immixtion dans la vie privée des citoyens, de surveillance globale, d'écartement du système judiciaire dans ces procédures. 

 

 

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© Inconnu
Internet est toujours au centre des lois, laissant aux services de renseignement, comme de police, toute latitude pour faire du réseau leur terrain de destruction du droit à la vie privée. La police, politique ou économique, veut à tout prix se doter de moyens techniques et légaux pour « assujettir » le réseau afin de prévenir les tentatives de contestation du système en place. Quel que soit le système, et quelles que soient les tentatives de contestation. Cette situation n'est pas du tout normale. A de nombreux niveaux, dont le politique, au premier chef. 

Pré-révolutionnaire ? 

La terminologie de révolution est certainement un peu galvaudée, le XXIème siècle ne fonctionne pas de la même manière que le précédent. Ce qui est par contre à peu près évident, c'est que la contestation massive du système est possible. Par qui, par quoi passera-t-elle, avec quels moyens, quand ? Tous ces éléments sont difficiles à déterminer, mais constituent par essence le fait « révolutionnaire », qui n'est jamais, au départ, organisé de façon verticale et structuré. Politiquement, il est intéressant d'observer les jonctions qui s'opèrent entre des partis aux idéologies normalement opposées, comme le Front national et le Front de gauche, ou le NPA. 
Avec des transferts qui s'opèrent, de celui qui ne réussit pas à performer dans les urnes vers celui qui monte. Sorti des problématique sur l'immigration, les frontières et le nationalisme, le part d'extrême droite effectue exactement les mêmes constats que ces partis à la gauche de la gauche : sur les effets de la mondialisation, de l'hypercapitalisme, de l'oligarchie en place, de la politique de Bruxelles, etc... 

Ces rapprochements et ces constats ne signifient pas que le Front de gauche ou le NPA sont l'équivalent du Front national ou inversement, mais que face à la dérive technocratique et oligarchique en cours — réelle et constatée par la plupart des analystes de la chose politique — tous les courants politiques non gouvernementaux, contestataires, peuvent émettre des idées contestataires similaires, et rallier les mêmes types de soutiens. Soutiens de plus en plus nombreux et... de plus en plus remontés contre les élites. 

 

 

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© Inconnu
Cet espace politisé n'est pas le seul à pouvoir monter au créneau, puisque les « quartiers défavorisés » comptant une population assez jeune, laissée pour compte (et fortement stigmatisée par les représentants de l'Eat) — pourraient chercher une issue revendicative si la situation globale continuait d'empirer. La « mode du djihad » n'est pas déconnectée de la situation politique, sociale et économique de la France. Ce phénomène a été très bien étudié... 

Une partie de l'Europe est donc en mode cocotte minute, et les Etats-Unis, toujours en avance, ont montré la voie : renseignement administratif global ultra performant, surveillance massive, Etat policier, répression militaire des mouvements revendicatifs, système judiciaire hyper-punitif, analyse et influence des réseaux sociaux et confinement des classes défavorisées. 

Bernard Cazeneuve et Manuel Valls savent certainement ce qu'ils font avec leur projet de loi sur le renseignement. Au final, ne serait-ce pas leur propre survie et celle du système [qui les nourrit et est de plus en plus injuste pour la population] qui seraient en jeu, plus qu'un désir de protéger qui que ce soit ?

 

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Loi sur le renseignement: Même le New York Times devient critique

vendredi 3 avril 2015 à 09:03
Loi sur le renseignement: Même le New York Times devient critique

"Certes, le gouvernement français a le devoir de protéger la nation contre le terrorisme et les recrutements djihadistes. Mais le Parlement a le devoir de protéger les droits civiques de ses citoyens contre une surveillance gouvernementale injustement étendue et intrusive". La phrase a été écrite mardi dans les colonnes du New York Times. 

Son edito critique férocement le projet de loi sur le renseignement qui sera soumis au débat à l'Assemblée nationale à partir du 13 avril. Il tance également Manuel Valls. Intitulé "The French Suveillance State", "une référence directe à l'URSS, la République démocratique allemande et sa police secrète, la Stasi, et au fameux livre de George Orwell, '1984'" comme le souligne L'Obs, le NYT estime que cette loi ne serait bonne ni pour les citoyens, ni pour la presse. Selon le journal, la loi serait faite au détriment des "droits démocratiques". 

Pour justifier ses craintes, il reprend également l'avis du Conseil national du numérique qui "s'inquiète d'une extension significative du périmètre de la surveillance". Reprenant plusieurs associations de défense des libertés, il indique que le projet est trop vaste "pour définir qui est une cible légitime" et explique que "le projet de loi concentre également des pouvoirs extraordinaires" dans les mains de Valls "en lui donnant, plutôt qu'aux juges, le contrôle du processus d'approbation des demandes de surveillance des agences de renseignement". Le New York Times s'inquiète enfin pour la liberté de la presse qui serait "en danger" à cause de ce projet. 

 

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Le Yémen s'enfonce dans le chaos

vendredi 3 avril 2015 à 03:29
Le Yémen s'enfonce dans le chaos


Les miliciens houthis poursuivent leur combats dans d'Aden et se sont emparés jeudi du palais présidentiel, malgré les frappes aériennes de la coalition menée par l'Arabie saoudite. Le Yémen sombre chaque jour un peu plus dans le chaos.


Les rebelles chiites Houthis et leurs alliés ont envahi le palais présidentiel à Aden, a annoncé un haut responsable des services de sécurité. 

"Des dizaines de miliciens houthis et leurs alliés, arrivés à bord de blindés et de transports de troupes, viennent d'entrer au palais présidentiel Al-Maachiq", a confié à l'AFP ce responsable qui témoigné l'arrivée des forces rebelles. 

Un soldat saoudien a été tué et dix blessés à la frontière avec le Yémen, d'après Sky News

Suite à leur avancée importante de ces derniers jours, les rebelles houthis ont abandonné des positions au centre d'Aden à la suite des raids aériens menés par la coalition emmenée par l'Arabie saoudite, d'après des habitants de la ville côtière du sud cités par Reuters, mais ont repris leur marche en avant dès le début de journée. 

Mercredi, la milice chiite houthie et leurs alliés de l'armée yéménite sont entrés dans la ville d'Aden, dernière ville yéménite loyaliste au président en exil Abd-Rabbou Mansour Hadi. La colonne houthie formée de quelques chars et véhicules blindés avait pour objectif la prise du palais présidentiel mais s'est heurtée à une forte résistance des milices locales. Ils sont arrivés jusqu'au quartier de Khor Maksar, au sud de l'aéroport, sur l'isthme qui relie le centre d'Aden au continent. 

Le consulat général de 
Russie a d'ailleurs fait les frais de cette offensive houthie. Ils ont saccagé les locaux, alors que ce même consulat avait déjà été endommagé par les frappes aériennes saoudiennes. 

Les Houthis se sont réjouis de leur avancée, en dépit des frappes aériennes de la coalition par la voix de leur porte-parole Mohammad Abdelsalam : «Nous pouvons dire qu'après une semaine de bombardements sur le Yémen, les agresseurs n'ont obtenu aucun résultat». «Nos victoires aujourd'hui à Aden ont plongé cette campagne aérienne dans l'embarras et réduit au silence les Etats agresseurs», a-t-il ajouté. 

Dans le camp des fidèles au président Hadi, on craint l'avancée houthie. «Ce qui est en train de se passer, ce serait une catastrophe pour Aden et ses habitants si la ville tombe», a dit à la chaîne de télévision Al Djazira le ministre des Affaires étrangères Ryad Yassine. 

Dans la ville portuaire de Mukalla un peu plus à l'est, des militants 
d'Al-Qaïda ont pris possession d'une prison et libéré 300 prisonniers, dont un de leurs leaders ; Khalid Batarfi, emprisonné depuis quatre années, selon un responsable de la sécurité mentionné par l'AFP. 

Deux mois après le départ forcé du président Hadi, les miliciens Houthis et leur allié, l'ex-président Ali Abdallah Saleh, sont désormais en position de force au Yémen, nouveau front de l'opposition régionale, entre 
l'Iran chiite et l'Arabie saoudite, principale puissance sunnite. 

Un membre du conseil politique houti avertit que «les groupes rebelles houtis qui se sont emparés de vastes partie du territoire yéménite seront forcés d'attaquer l'Arabie saoudite si la coalition qu'elle mène continue ses frappes aériennes», faisant craindre un risque d'escalade des violences dans la région.

 

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